Autre point d'importance liée à mon message contre la fourrure de chiens et chats.
A supposer qu'on soit une société qui progresse, et tenant compte des nouvelles technologies du textile liées aux matières synthétiques, je ne pense pas qu'adopter des cultures étrangères de consommation où on scalpe des animaux exotiques ou des animaux domestiques soit compatible avec l'espoir de voir disparaître la vente et le port de fourrures.
Les fourrures de ces animaux ne sont pas des fruits de nos cultures locales, et je ne pense pas que de telles industries s'implanteront facilement sur notre territoire, en raison du militantisme des protecteurs des animaux.
Ces produits seront principalement en import des pays d'Asie, et on sait qu'il est très difficile de leur imposer des normes d'assurance qualité et de traçabilité en la matière. Comment vérifiera t-on l'origine de ces fourrures, et la façon dont elle est produite ?
Principe de précaution oblige, je pense que l'honnêteté serait de ne pas autoriser ces imports. La dérogation prévue par l'UE qui consiste à préciser que ces animaux n'ont pas été tués uniquement pour la fourrure n'établit pas un véritable cadre législatif pour réguler la façon dont elles sont produites. Et soyons clairvoyants : c'est une façon pour l'UE de donner l'impression de faire un geste vers les associations de la cause animale tout en ne froissant pas trop nos amis chinois... En gros, les politiques et technocrates de Bruxelles et/ou Strasbourg ne se mouillent pas trop.
Voilà qui conclut mon intervention et mon point de vue au sujet des fourrures
+ 10 à Roudoudou.