[Lieu] Une cache perdue

[Mornagest]

Ils marchaient depuis une bonne demi-heure. Leur train était ralenti par le fait que Ravestha et Vergil étaient constamment obligés de surveiller leur homme, craignant une évasion ou une tentative de suicide de sa part. Les fanatiques étaient souvent - voire toujours - imprévisibles.

La nuit se poursuivait, mais les premières lueurs du jour commençaient à poindre, au loin. Le ciel déployait petit à petit sa couverture azur, tandis que les étoiles se mouraient lentement, une à une, cédant sa place à la lumière croissante. Seule la lune demeurait vive, et n'abandonnerait la lutte que quelques heures plus tard.

La rosée qui se déposait sur la ville rendait les pavés glissants, et donnait une fraîcheur plus intense à la nuit. Les hommes avançaient donc encore plus lentement, tandis qu'ils descendaient une ruelle menant à la Houleuse.

Soudain, l'archer s'arrêta et désigna une porte cochère du menton.

"C'est là."

[Vergil]

Vergil avait suivit le prisonier à travers les quartiers, en alerte permanante. Il avait profité du temps mort pour se faire un bandage sur la main gauche mais il savait qu'il ne fallait pas trop l'utiliser.

Ils étaient finalement arrivés devant le soit disant QG des fanatiques. Tout de suite son mode suspicieux se mit en marche.


"Je suppose que votre cachette à des pieges. Quels et ou sont ils ?"

[Mornagest]

L'archer toisa le soldat, puis répondit simplement :

"Des pièges, il y en a. Trop pour les citer. Je les désactiverai. De toute manière, ce sont davantage des protections pour empêcher les intrus d'entrer, que des trappes mortelles. Nous faisons confiance à notre habileté en combat."

Il eut un sourire amer.

[Ravestha]

"Visiblement votre habileté ne fait pas tout."

Ravestha ne voyait pas d'un bon oeil le fait d'entrer dans la cache avec leur prisonnier. Comment pourraient-ils l'empêcher de donner l'alerte une fois à l'intérieur ? Rien, certainement. Mais d'un autre côté il n'avait pas non plus envie de se retrouver enfermé dans une cage sur un autre plan en passant le restant de sa vie à attendre que quelqu'un vienne les délivrer, chose peu probable.

"Vous allez désamorcer les pièges. Et je vous préviens, si vous placez un mot de trop, ce sera votre corps inconscient qui les testera."

[Mornagest]

Un sourire de mauvaise grâce, et l'archer s'exécuta. Il tâta le bord de la porte du bout des doigts, décela les mécanismes minuscules qui gardaient la porte, tira vivement dessus, puis les tourna dans tous les sens, sans ordre apparent. Puis, au bout de quelques secondes de ce petit jeu, un déclic se fit entendre, et la porte s'entrebaîlla lentement.

Sans mot dire, il la poussa, et montra silencieusement l'intérieur de la demeure à Ravestha et Vergil. Un hall, duquel partait un escalier en mauvais état, vers le premier étage. Une porte face à celle d'entrée, une autre sur la gauche. Les murs étaient nus, mais dans l'obscurité, difficile de distinguer autre chose que des ombres en lieu et place de ces murs.

L'archer s'avança enfin dans la pièce, et indiqua de la main la porte sur la gauche.

"Celle-ci ne mène qu'à une salle de repos. Elle n'est pas piégée. Celle-ci l'est, par contre..." il montra la porte en vis-à-vis de la porte d'entrée, puis entreprit de déjouer les mécanismes de protection de l'ouverture boisée, tandis que Ravestha et Vergil regardaient dans tous les coins, afin de s'assurer qu'aucune autre joyeuseté ne pouvait les atteindre.

hrp : je vous laisse le soin de me dire si vous restez dans l'ouverture de la porte d'entrée, ou si vous entrez, ce que vous pensez, ce que vous voulez que l'archer fasse...

[Vergil]

La lame sur le dos de l'assassin ,Vergil penetra dans le repere des fanatiques, tous les sens en alerte. Il ne faisait pas plus confiance à cet homme qu'il ne pourrait lancer une forteresse dans les airs. Il se doutait bien qu'à la premiere opportunité, l'homme tenterait de les trahir. Il comptait bien etre pret pour ce momment là.

[Ravestha]

Ravestha n'avait absolument aucune confiance en l'assassin. Cette histoire de piège allait mal finir, il pouvait le sentir à dix lieues à la ronde. L'assassin ne désactiverait pas un piège au sol pour tuer ses compagnons, ou il profiterait de la moindre opportunité de se donner la mort, ou encore il pouvait trouver un moyen de prévenir ses camarades.

Vergil était entré et suivait de très près le fanatique. Ravestha resta dans l'ouverture de la porte. Si la salle de repos n'était pas vide, leur ennemi attendrait qu'il ait pénétré dans la maison pour que ses camarades tombent sur les deux Manostiens en même temps et limiter leurs chances de s'enfuir. En restant à l'entrée, il espérait dissuaser la Lame Noire d'appeler d'éventuels compagnons.

Lorsque ce dernier eut fini de désamorcer la porte, Ravestha lui fit un signe.

"Ouvrez la porte de la salle de repos."

Si des ennemis se cachaient derrière, ils devraient les éliminer avant de pouvoir continuer. Il fallait seulement espérer qu'ils ne seraient pas trop nombreux.

[Mornagest]

L'archer obéit sans hésiter. Malheureusement, les deux manostiens étaient par trop prudents, même s'il fallait s'en douter, vu leurs périphéries de cette nuit. Cependant, en ouvrant la porte, l'homme venait de laisser la place à l'horreur. Une série de créatures toutes plus ignobles les unes que les autres : goules, zombies, âmes en peine surgirent, chacun par paires. Au passage, l'une des deux goules lança ses immondes griffes crochues vers le visage de l'archer, qui fut égorgé sans même chercher à se défendre, tandis que la troupe de monstres de l'au-delà s'élançait vers Vergil et Ravestha, dont les visages avaient pris une expression horrifiée.

[Ravestha]

Ravestha ouvrit des yeux ronds d'épouvante. Que venait-il de lâcher sur eux ?! On aurait cru que les Lames Noires avaient déterré un cimetière entier. Qu'est-ce que faisaient autant de morts-vivants dans cette salle ?
Il cessa de se poser ces questions inutiles lorsque l'odeur affreusement putride de ses ennemis atteint ses narines, comme pour le rappeler à la réalité du danger qui fondait sur eux. Ravestha ne pouvait combattre qu'avec sa lamelune, son autre bras étant trop blessé pour pouvoir tenir une lame.

Profitant de la lenteur des premiers monstres, Ravestha se jeta violemment épaule en avant sur le premier zombie venue, avant de tourner sur lui même en donnant un coup circulaire pour tailler ceux que la faim avait attiré un peu trop près de lui.

[Vergil]

Vergil fut paralysé d'horreur face à ce qui venait de sortir de cette piece. Des morts vivants en nombre leur rentrait dedans. Des cadavres mouvants, des spectres... comme ci que l'autre monde se déverssait en ce lieu.

Reprenant ses esprits, Vergil commenca à reculler, allant dire au grand conseiller de sortir aussi mais son plan tomba à l'eau quant son supérieur décida de charger les choses.

Vergil fit de nouveau apparaitre une épée fantomatique et la lanca dans la direction générale des morts.

Vergil --> Projectile magique --> zombis

"Cette position est intenable, nous devons reculler vers un couloir ou une porte afin de les forcer à venir un par un!"

[Mornagest]

Le premier de ces messieurs fut purement et simplement découpé en deux par la lamelune de Ravestha. Le zombi puant déversa ses tripes putrides sur le sol, avec forces bruits de succion écoeurant, tandis que son cadavre se tordit sous le choc, avant de tomber sur le côté.

Les projectiles de Vergil atteingnirent l'autre zombi, qui mourut immédiatement, la tête désintégrée, le corps décapité s'affalant d'un coup sur le plancher crasseux de la maison.

Le reste de la troupe semblait en vouloir au Grand Emissaire...

Hrp : Vergil, 4 projectiles magiques sur la nuit ? :heu:

[Ravestha]

Les goules étaient beaucoup plus vives que les zombies et l'une d'elle s'apprêtait à lui arracher la chair de ses griffes aiguisées comme des couteaux. Dans un réflexe, Ravestha lui trancha la main. Ce qui visiblement ne généra pas la moindre once de douleur chez le mort vivant.
Le coup aurait été suffisant s'il s'était agi d'un être vivant mais l'insensibilité de son ennemi permit à ce dernier de continuer le mouvement de l'autre bras sans se soucier de ce qui était arrivé à l'autre.
La goule griffa donc dans le dos le Grand Emissaire qui lâcha un cri de douleur pour l'occasion, avant qu'un retour de lame ne vienne la décapiter sans préavis.

Le Manostien recula pour faire face aux créatures restantes. Non pas que leurs caresses étaient désagréables, mais s'il pouvait éviter ce type de contact charnel, il ne s'en priverait pas...

[Vergil]

nrp: je suis ensorcelleur lv 2. Pas mago.

Vergil decida de charger à la rencontre des morts vivants restants, la magie risquant de toucher le grand conseiller. N'ayant qu'un seul bras véritablement utilisable, il tenta de trancher à travers les especes de fantomes en esperant que ce la fasse effet.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Restaient une goule, et surtout, deux âmes en peine, qui, bien que relativement lentes, n'en étaient pas moins redoutables. Tandis que la seconde goule s'en prenait elle aussi à Ravestha, la première âme en peine fonça droit sur Vergil, dardant vers son visage ses membres éthérés, essayant de l'atteindre aux yeux, et l'aveugler de cette manière...

La seconde âme en peine contourna le Grand Emissaire et l'attaqua par l'arrière, le frappant avant même qu'il ait pu réagir, à l'épaule droite. Aussitôt, le manostien ressentit une vague glacée l'envahir, rendant son membre gourd et insensible. Déjà, la créature s'élançait pour l'assaillir à nouveau...

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Le froid s'était répendu dans son bras déjà affaibli par le coup de dague précédemment reçu. Mais au-delà de la douleur glacée, c'était cette sensation de la non-vie qui l'avait effleuré pendant le contact avec l'âme-en-peine qui le bloqua. Une sensation que le Manostien avait espéré ne jamais connaître de nouveau. Dès que le mort-vivant l'avait touché, il s'était rappelé ce qu'avait été être un fantôme pendant tous ces mois. Cette absurdité de l'existence dans le plan éthéré, le néant des sensations, une vie qui n'en est plus une.
Mais dès que l'âme-en-peine s'était retirée, tout disparu aussi vite, ne laissant que son bras droit inutilisable car complètement engourdi. Heureusement pour lui, son autre bras restait parfaitement opérationnel.
Il se retourna juste à temps pour voir le mort vivant fondre sur lui une nouvelle fois. Et lorsque l'un des membres de ce dernier fut suffisamment proche, Ravestha abattit sa lamelune. N'ayant qu'à peu de reprise affronté des créatures éthérées, il espérait que la magie de son épée était suffisante pour atteindre le monstre qui lui faisait face.

[Vergil]

[Quete: L'enlevement d'Alréac]

Quant Vergil sentit le main froide du mort vivant toucher son visage, un grand froid tel qu'il n'avait jamais ressentit s'empara de lui. Il sentait son visage s'engourdire et son corps refuser de répondre. Sa vison devint sombre et brouillée.

Il hurla de rage et son bras répondit de nouveau, tranchant avec sa lame de gauche à droite sans savoir véritablement si il touchait quelquechose.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Fort heureusement, les créatures étaient sensibles aux armes enchantées, si bien que les deux combattants firent tout deux mouche. Ravestha endommagea fortement son adversaire, tandis que Vergil ne fit que repousser le sien, qui produisit un genre de cri étouffé et sinistre en reculant d'un demi-mètre, avant de revenir à la charge.

La goule, quant à elle, agrippa soudain le Grand Emissaire à la gorge et se mit à lui enserrer la trachée, essayant de l'étouffer...

hrp : jet de force raté, mon pauvre, va falloir t'en sortir autrement...

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Ravestha ne l'avait pas vue arriver. La goule était venue dans son dos et désormais ne comptait plus lâcher prise. Le Manostien se débattait alors qu'il sentait la pression qu'exercaient sur sa gorge les mains griffues du mort-vivant. Par réflexe, il avait porté sa main gauche à son cou mais avait eu la présence d'esprit immédiate de ne pas lâcher sa lamelune, sans doute son unique chance de salut.

Le manque d'air et la pression sanguine élevée, en plus de la panique naturelle qui commençait à s'immiscer ne lui permettait pas réfléchir raisonnablement. Il agitait son épée en tout sens, espérant toucher la goule d'une manière ou d'une autre. Sentant qu'il allait bientôt perdre toute lucidité, il fit une ultime tentative désespérée. Il changea la prise de son épée afin de tourner la lame vers l'intérieur, avant de lancer son bras le plus loin possible derrière. La goule était à portée, en revanche, la trajectoire était hasardeuse et pouvait bien ne rencontrer que le vide.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

La gorge compressée, Ravestha se débattait en tentant de porter un coup à la goule, mais il échoua lamentablement en fendant l'air de sa lamelune. Paniqué, le manostien perdait ses forces, et peu à peu, connaissance... ses yeux roulèrent dans leur orbite, et il s'évanouit bientôt à cause du manque d'oxygène. La goule persistait à serrer la gorge du manostien...

Seul Vergil pouvait désormais lui sauver la vie.

[Vergil]

[Quete: L'enlevement d'Alréac]


Donnant coups gauche et droite, Vergil finit par sentir la froideur disparaitre et sa vision revenir peu à peu. Il vit alors que le spectre avait disparut, sans doute détruit par les coups.

Quant sa vision devint plus claire, il vit que le grand conseiller était dans une situation bien moins favorable que lui. De nouveau concentré, Vergil coura vers le grand conseiller et portant un coup horizontal de 180° sur la goule. Les bras de celle ci se détacherent du corps et elle poussa un hurlement.

"Tu n'est pas digne d'etre mon adversaire."

Sur ces mots, Vergil donna un coup de botte sur la tete du mort vivant avant de se tourner vers le deuxieme fantome.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

La goule chut au sol en gargouillant, se vidant de ses fluides répugnant qui autrefois fut du sang. Vergil avait désormais à faire face à une âme en peine égratignée, et l'autre plus sérieusement blessée.

Ravestha avait glissé au sol, et retait immobile, tandis que les deux monstres semblaient s'intéresser fortement à cette proie facile.

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Lorsque Vergil avait sectionné les bras de la goule, Ravestha avait chu lourdement sur le sol. Son épée à ses côtés luisait d'un éclat bleu désespéré alors que les deux âmes-en-peine s'approchaient dangereusement de lui. Après que la goule l'ait libéré de son étreinte, l'air put de nouveau entrer dans ses poumons mais il était toujours à la limite de la conscience.

[Vergil]

[Quete: L'enlevement d'Alréac]


Le probleme de la goule étant réglé, restait le probleme des spectres restants. Celui qui l'avait attaqué était toujours là. Sa forme avait tout de meme l'air moins stable. Cela montrait que ses attaques semblaient faire effet sur ces etres immatériels.

Deux regles similaires à respecter dans ce combat:
- Les maintenire à distance de lui. La longue allonge de son arme lui donnait un avantge de ce coté.
- L'autre était de les empécher de s'approcher du grand conseiller tant qu'il était au sol.

Vergil se positionna donc juste à coté de lui donnant un coup de lame pour les éloigner. Il se mit en suite en position d'attente, pret à attaque le premier qui se maitait à distance de lame.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

L'un des deux spectres décida alors d'attaquer le vil manostien qui les empêchaient de se mettre à table ; celui qui était encore indemne. L'autre préféra se restaurer sur le compte du corps de Ravestha. Il lui porta un coup à la poitrine, drainant une partie de sa vitalité. Le Grand Emissaire risquait d'être exténué, s'il parvenait à se sortir de sa torpeur...

[Vergil]

[Quete: L enlevement d Alréac]

Décidant qu'il était sérieusement las des morts vivants, Vergil décida de les envoyer vers une mort totale et définitive. Il avanca vers le spectre en faisant un coup horizontal à 180°. Il se tourna avec la lame, se retrouant dos désormais à la chose. Alors qu'elle tendit ses griffes pour l'avoir, Vergil fit tourner la garde de son arme plantant la lame en arriere.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Le coup de Vergil, pour audacieux qu'il était, fut parfaitement orchestré, et sa lame trancha dans le vif du sujet : l'âme en peine termina avec le corps - ou plutôt, ce qui en tenait lieu - séparé en deux par l'attaque, et disparu aussitôt dans des volutes éthérées de fumée noirâtre.

Pendant ce temps, l'autre âme en peine - dernière créature à occire - frappait de nouveau Ravestha, à la tête, cette fois. Le coup fut rude, car le corps tout entier du manostien frémit, et son visage fut revêtu d'une pâleur inquiétante...

[Vergil]

[Quete: L'enlevement d'Alréac]

Satisfait par la destruction du spectre, Vergil s'occupa donjc du cas du dernier mort vivant. Celui ci semblait occupé avec le grand conseiller et Vergil en profita donc pour l'attaquer de flanc. Vergil choisit de faire une attaque verticale, levant sa lame vers le haut attaquant le spectre d'une facon qui aurait tranchée un etre normal en deux. Tournant son poigné il porta un fort coup vers l'avant pour compléter sa combo.

[Mornagest]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

Le spectre avait tenté de se restaurer sur le compte de Ravestha, mais il n'avait pas eu le temps de récupérer entièrement ses forces, et le coup de grâce envoyé par Vergil le détruisit entièrement. Il mourut comme son comparse, en dégageant un petit nuage de fumée noire, avant d'entièrement disparaître.

Restait maintenant à espérer que le Grand Emissaire n'était pas encore mort...

[Ravestha]

[Quête : l'enlèvement d'Alréac]

La lamelune perdit son aura, ce qui n'aurait pas manqué de rassurer Ravestha si son état lui permettait d'en avoir conscience. Allongé sur le sol, les paupières mi-closes, le manostien était ailleurs. L'état de fatigue profonde dans lequel l'avait plongé la morsure du mort-vivant le faisait voyager entre la réalité et le néant de l'inconscience. Son énergie vitale drainée en partie par l'âme-en-peine l'avait fragilisé plus puissamment qu'une blessure physique.

Peu à peu, le brouillard de ses yeux se dissipa, faisant place à une obscurité que ses yeux avaient encore du mal à percer. Malgré son infravision, il mit du temps à reprendre conscience de son environnement. Lorsqu'il tenta de s'assoir et d'appuyer son dos au mur, à bout de force, il eut un violent haut-le-coeur et manqua vomir. Il lui faudrait plusieurs minutes de repos avant de pouvoir se lever marcher de nouveau.

Il tendit le bras pour attraper sa lame de lune. Rien que son contact se voulut rassurant, il était en vie et c'était bien là le principal.

[Vergil]

[Quete l'enlevement d'Alréac]

Vergil respirat lourdement alors qu'il récuperait de l'attaque des morts vivants. Ce combat avait été rude pour lui. Il se pencha au dessus du grand conseiller et prit son pouls.

"Faible, mais existant.. Monsieur, vous m'entendez ?"