[Quête] Le festival de Cojum: Le Bois des Aigles

[Kasumi]

Quête : le Festival de Cojum

L’agilité hors pair du rôdeur lui permit de se hisser à temps pour éviter la charge aveugle de l’animal. Ce dernier poursuivit sa route, droit devant lui et ralentissant à peine en défonçant les arbustes. Au moment où Saïko se retournait pour suivre des yeux sa trajectoire, la branche basse cassa net. Le rôdeur retomba sur ses jambes, comme tout bon félin digne de ce nom.

Si le sens de l’orientation ne faisait pas défaut au chasseur, il estimerait que sa proie se dirigeait droit vers le cours d’eau. Il restait donc une chance de la rattraper. Suivre sa piste ne poserait pas de problème à un demi-orque aveugle...

[Saiko]

Le Festival de Cojum

(HRP = tu es gentil, je croyais que ton jet de dés m'était carrément défavorable ! Ou alors tu attends le dernier moment pour m'en mettre plein la gueule )

Naturellement le rôdeur choisit de partir à la poursuite du sanglier, non seulement parcequ'il représentait un gibier de choix, mais aussi parcequ'il semblait se diriger le cours d'eau, là où Chandara serait en train de prendre son bain, et il n'était pas sur que la jeune femme sache comment s'y prendre pour éviter un sanglier en furie.

Il se mit donc à courir de vive allure le long du chemin de branches cassées que le sanglier s'était tracé à travers la forêt.

[Kasumi]

Quête : le Festival de Cojum

Le rôdeur partit droit devant à fond de train. Il était sûr de pouvoir abattre la bête dès qu’il la rattraperait. Il ne lui fallut qu’une vingtaine de seconde pour avoir la bête dans sa ligne de mire. Celle-ci s’était arrêtée un moment devant un mur dense de fourrés. Le chasseur en profita pour s’approcher furtivement. Lorsqu’il arriva à cinq mètre d’elle, une branche cassa sous son pied. Le sanglier bondit vers les fourrés mais il avait réagi trop tard pour devancer les réflexes de Saïko. Celui-ci avait jailli tel un fer de lance et réussit à planter sa dague dans la couenne de l’animal. Emporté par son élan, il traversa toutefois les fourrés en roulé boulé avec sa prise.

La végétation s’ouvrit sur du vide ce qui déséquilibra le rôdeur qui tomba d’une hauteur de deux mètres : la hauteur de la rive escarpée du bassin qu’avait choisi Chandara pour s’ébattre joyeusement.

Celle-ci n’avait rien compris à la scène. Alors qu’elle se détendait au fond de l’eau, évacuant toute la salissure dont sa peau s’était imprégnée durant le voyage, les fourrés sur l’autre rive s’ouvrirent précipitamment sur une forme noire qui atterrit dans l’eau à cinq mètre d’elle avec force éclaboussures. Trop surprise pour sortir récupérer ses affaires, elle vit la tête de son étrange compagnon de route émerger juste à côté d’elle un instant plus tard. La chute brutale dans l’eau glacée l’avait apparemment sonné puisqu’il resta cinq longues secondes sans rien dire. La jeune femme, abasourdie, finit par mettre ce délai à profit en hurlant et en envoyant son poing dans la figure de l’homme sans manière qui osait la dévisager alors qu’elle était nue.

Sur la rive, le sanglier, se redressa et grogna un instant avant de disparaître dans les fourrés. La dague avait glissé sur un os et ne l’avait pas achevé.

HRP : c'est pas de ma faute : c'est à cause des dés.