phoeunix

[phoeunix]

Salutations gentes dames et nobles seigneurs !
Je suis à la fois un nouveau sur ce forum et un ancien de BG et BG2 que je côtoie depuis leurs sorties respectives.
Mon pseudo évoquera peut-être des souvenirs à certains qui ont fréquenté le forum BG2 de JV.com il y a quelques années et le forum de JeuxOnline actuellement encore.

La Couronne de Cuivre représente pour moi une communauté de passionnés de BG et autres RPG que j'ai découvert sur le tard.
J'en arpente depuis longtemps les recoins, savourant la mine d'information qu'elle recèle et les bijoux de créativité en puissance que contient la Forge et qui me font envie mais je ne m'y suis jamais attablé, croyant surement à tort que je n'y aurais pas ma place, que je n'aurais pas grand chose à y dire et à lui apporter.

Et finalement, me voilà devant vous, levant mon verre à ce bel endroit et à ceux qui le fréquente, comme si c'était une évidence que j'y prenne finalement part, et regrettant de ne pas l'avoir fait plus tôt.

Je vous salue sincèrement en espérant que vous m'accueillerez comme l'un des vôtres.

[Rimbaud]

Bienvenue sur la Couronne, l'ami!

Tu parles à ce point brillamment que tu m'es dors et déjà sympathique!

En venant ici, tu as fait le bon choix: l'ambiance est guillerette, les forumeux sont croquignolets...C'est donc avec plaisir que je t'accueille personnellement sur ces pages, en espérant te voir souvent dans les parages.

En ce qui concerne la Forge, merci au nom de tous ceux qui travaillent dur pour embellir et renouveler le mod, et une pensée aux D'Oghmatiques qui permettent la découverte de mods si savoureux.
N'hésite pas à poster tes idées: il serait dommage de brider ta créativité. C'est toujours bienvenu.

Je te souhaite bon vent mon ami: que Mailikki soit avec toi.

[Vel Cheran]

Salut à toi,
Déjà, tu n'as pas posté au bon endroit, tu vas te faire tirer les oreilles Les présentations, c'est dans le forum "la sirène rougissante"
Sinon bienvenue quand même

[phoeunix]

Hmmm... Ha oui, effectivement, j'irai me présenter plus amplement à la Sirène Rougissante dans ce cas.

On n'a qu'à dire qu'il s'agit ici d'un sujet de salutations et que les modérateurs, dans leur grande mansuétude, trouveront en eux le moyen de me pardonner... un jour.

ps : Le style ampoulé de mes propos n'est du qu'à l'inspiration du moment. Comme tout un chacun, il m'arrive de parler de façon rustre et d'employer quelque grossièreté.

< s'éclaircit la voix >

Non sans déc', elle arrive cette foutue bière ?

[Rimbaud]

T'inquiète, mec, ils vont juste déplacer ton topic.

Allez sers-moi la pogne, te voilà consacré Frère Couronnien!

*lève son lait-fraise et trinque avec Phoeuphoeu*

[Mornagest]

Eh bien... me reste plus qu'à te souhaiter la bienvenue j'ai déplacé ton sujet dans la section des présentations, c'est plus adéquat.

J'espère que tu passeras de bons moments ici. Peut-être peux-tu nous en dire plus sur toi ? Tu fais des études, par exemple ?

[phoeunix]

Tout à fait Thierry !!

Une (courte) présentation s'impose.

Je m'appelle Michaël, j'ai 20 ans et je suis en 2ème année de médecine. (et mes partiels sont dans dix jours )

J'habite à Nice (la plage, le soleil, les belles femmes, les travaux du tramway, le tramway blague du siècle et tutti quanti).

Je me destine à devenir psychiatre ce qui amène la plupart des gens qui l'apprennent à se demander ce qui ne tourne pas rond chez moi.
Et bien ce qui ne tourne pas rond chez moi, c'est que je suis passionné par la psychologie humaine, et son application c'est à dire comment faire pour que les gens aillent mieux dans leur vie, pour qu'ils vivent plus pleinement leur vie.
Je suis également intéressé par le corps humain, le fonctionnement de l'organisme, les interactions des organes entre eux... et bien entendu par la relation corps-esprit qui est un domaine qui mérite une attention toute particulière et qui devrait faire l'objet de recherches très poussées car à mon avis, il y a plein de choses à découvrir.

Mais sinon ma vie ce n'est pas que ça, c'est surtout mes loisirs, mes passions, dont j'ai du me priver les deux années précédentes à cause du concours de médecine et que j'ai repris cette année :
- le sport (et le vélo principalement)
- la musique à écouter, à chanter et bientôt à jouer (je commence tout juste à faire du piano)
- l'écriture, ça aussi c'est récent, j'ai des idées qui me viennent par-ci par là et on me dit dans l'oreillette qu'il y aurait même un projet de mod mais chut... c'est encore embryonnaire.
- le théâtre que j'ai quitté pendant un moment et que je compte reprendre.
- la lecture : aussi bien pour apprendre des choses que pour voyager et rêver dans des univers merveilleux.
- le pc pour le net, certains jeux vidéo...

[Rimbaud]

Je vais aller dormir, je répondrai en profondeur demain. Je voulais seulement te dire Michaël que je t'ai envoyé un message privé, mais je ne sais pas si tu as activé ta messagerie privée (voir dans le Tableau de Bord). Voilà bonne nuit.

[QDI]

je suis en 2ème année de médecine. (et mes partiels sont dans dix jours )

Retourne tout de suite travailler !

Sinon bienvenue sur la Couronne !

Petites questions : pourquoi ce double pseudo ? Pourquoi une majuscule à Shalendra et pas à phoeunix ? Pourquoi cette orthographe originale pour phoeunix ?

Je suis curieux oui oui...

[Rodriguez Alcanzar]

Bonjour et bienvenue phoeunix / Shalendra


Je vois que tu t'intéresses à la psychologie humaine. Pourquoi avoir choisi de l'étudier dans la médecine plutôt que dans la psychologie ?

[phoeunix]

En fait j'ai déjà répondu en partie à la question implicitement.
phoeunix, c'est le tout premier pseudo que j'ai créé pour ma première boîte mail. Pourquoi le "u" ? Parce que je voulais prendre phoenix mais évidement c'était déjà pris et ça me proposait un phoenix45893 ce qui était inadmissible donc j'ai fini par tester avec le u et c'était libre. Ensuite pas de majuscule au P car je trouve le P majuscule moche et qu'il cassait l'ambiance. Les débuts d'un adolescent pré pubère sur l'internet...
Et donc, j'avais aussi ce pseudo sur les forums JVC et sur celui de BG2 en particulier, forum que certaines personnes d'ici fréquentaient aussi il y a quelques années et donc c'est un petit clin d'oeil pour ceux qui se souviendront de moi.

Pour Shalendra, c'est une histoire plus récente. J'ai joué pendant plusieurs années au MMO DAoC et il se trouve qu'au moment de vouloir créer un nième perso, j'ai choisi de faire un personnage féminin pour changer de d'habitude que j'ai appelé Shalendra. Et contre toute attente, alors que j'avais déjà d'autres persos plus forts et plus vieux, il s'avère que c'est le perso avec lequel j'ai le plus joué et que j'ai le plus apprécié. J'ai donc utilisé ce pseudo sur JoL pour les forums daoc et pour me ballader sur ceux de BG2 à l'occasion, ce que je fais encore, et que certains membres de ce forum séjournent aussi ici.

Donc ce pseudo c'est la combinaison de deux endroits et de deux époques différentes.

Voila, l'explication fut longue, chiante et tout le monde s'en fout mais c'est toi qui l'a voulue !

[Maël]

Bienvenue, l'ami ! En espérant que tu t'plairas par ici.

Des goûts musicaux ? Oui ? Non ?

[Elzen]

C'est curieux, phoeunix et Shalendra sont deux pseudos qui me rappellent tous les deux vaguement quelque chose... Ceci dit, pour le second, je ne suis pas sûr que ça n'ait pas été un lointain homonyme, au vue de l'histoire ci-dessus, dans laquelle je ne me rappelle pas avoir eu la moindre implication. Mais pour le premier, en tout cas, ça fait très plaisir de voir qu'il a ressuscité

Bienvenue à toi par ici, en tout cas

[Graoumf]

Salut Shalendra et bienvenu sur la CC . Tu n'as pas répondu à Rodriguez qui boude depuis. Dépêche-toi avant qu'il te file un coup de bec !

Bonjour et bienvenue phoeunix / Shalendra


Je vois que tu t'intéresses à la psychologie humaine. Pourquoi avoir choisi de l'étudier dans la médecine plutôt que dans la psychologie ?

[phoeunix]

Merci encore pour vos messages et pour votre accueil.

Je vois que tu t'intéresses à la psychologie humaine. Pourquoi avoir choisi de l'étudier dans la médecine plutôt que dans la psychologie ?

Warning : pavé spotted !

Et bien, figure toi que cette question m'a suivi pendant toute ma Terminale. J'étais face à trois choix différents : aller en fac de médecine, aller en fac de psycho ou intégrer une école privé pour devenir psychothérapeute.

Je me suis longuement renseigné sur chaque voie et je me suis rendu compte que :
- la fac de psycho était un enseignement purement universitaire, et qu'avec un master en psycho, on apprend les principaux courants de psychothérapie, leur histoire et tout un tas de choses inutiles mais qu'au niveau pratique en psychothérapie, c'était très insuffisant. C'est à mille lieux de ce que je recherche.
- l'école de psychothérapie m'a paru intéressante par les enseignements à l'utilisation directe de techniques thérapeutiques. Le problème c'était d'une part le coût de la formation et d'autre part le fait que le statut de psychothérapeute en France n'est pas clairement défini. Les gens qui ont suivi une formation en pâtissent car n'importe qui peut sortir une plaque avec marqué psychothérapeute dessus, ce qui fait perdre de la crédibilité à la profession.
- la fac de médecine m'a paru intéressante pour plusieurs points : c'est une formation scientifique et j'ai toujours aimé les sciences ; le contact avec le patient et la formation clinique ; le statut apporté par le diplôme qui donne une certaine légitimité ; la possibilité de pouvoir faire de la recherche en parallèle. Par contre, je suis conscient qu'en terme de compétence, un psychiatre qui ne fait que cette formation sera démuni pour pratiquer la psychothérapie et s'il en suit pas de formations supplémentaires, ce ne sera qu'un vulgaire prescripteur de boîtes comme on en croise souvent.

Je compte dans mon cursus combiner la formation de ces différentes branches pour qu'une fois que je serai psychiatre, j'ai les outils et les capacités nécessaires pour aider vraiment les gens sur leurs problèmes psychologiques.

Un autre point qui justifie la fac de médecine est la relation corps-esprit. On est à une époque où la tendance est de moins cloisonner le corps et l'esprit comme deux entités indépendantes et de considérer l'être humain comme un être global. Ceci ouvre un champ énorme de recherche qui peuvent être faite dans ce domaine. Qui peut occulter à l'heure actuel le rôle du mental sur l'état de santé et vice versa ? Des recherches ont montré comment nos états émotionnels peuvent influencer énormément notre fonctionnement hormonal et notre système immunitaire pour ne citer qu'eux. Le problème vient ensuite de déterminer la cause et l'effet : est-ce l'état émotionnel qui dégrade l'état de santé ou l'inverse ? J'ai envie de dire le problème se pose et à la fois ne se pose pas : il est important de savoir qui fait quoi, et si dans la plupart des cas il est facile de déterminer la cause et l'effet, dans d'autres c'est plus confus, mais même sans savoir ça, qu'est ce qui empêche de prendre lr problème sur les deux fronts et proposer une prise en charge médicale et psychologique du malade. Et dans ce domaine, il y a beaucoup de progrès à faire dans les moyens et les méthodes mis en œuvre pour cette prise en charge globale car actuellement ça se résume à faire appel à un psychologue qui donne son avis sur le patient et pas tellement plus. Evidemment, l'intérêt de cette prise en charge s'appliquerait pour les maladies graves, il n'est pas question de consulter un psy pour un rhume. Et en parlant de ça, se pose la aussi le problème de la perception du psy dans la société qui pour la plupart des gens ne s'occupe que des "fous" et il y aurait du travail à faire pour que cette perception change et que la psychologie ne soit plus exclue de la médecine classique. Les applications seraient multiples : apprendre à un patient insuffisant cardiaque à gérer les conflits dans sa vie de façon plus calme et posée pour éviter le stress, aider une personne atteinte d'un cancer à gérer ce moment difficile etc.... Je pense que c'est un domaine où plein de progrès pourraient être faits pour augmenter le taux de guérison et la durée de vie des gens et dans lequel il m'intéresserait beaucoup d'exercer.

Faire mes études en médecine, c'est aussi pour moi un moyen de voir la médecine moderne telle qu'elle est et d'en décrire les qualités mais surtout les défauts qui pourraient être améliorés.
Les qualités, c'est évidemment les progressions énormes qui ont été faites dans la lutte contre les maladies infectieuses, qui pour certaines, ont pratiquement disparues alors qu'elles provoquaient des épidémies et des ravages il y a encore un siècle de cela.
Mais il y a aussi des défauts qui me paraissent énormes notamment sur la prise en charge des maladies dites "chroniques" et les maladies du système. Il y en a un défaut dont j'ai pris conscience avant de faire mes études et qui se confirme chaque jour que je passe dans le milieu médical : on forme les médecins pour traiter les symptômes, les dysfonctionnements apparents sans se préoccuper de la cause réelle de la maladie : combien de médecins généralistes prescrivent des hypotenseurs à des personnes obèses et hypertendue sans jamais évoquer l'éventualité de faire un régime alors que le surpoids est une des causes directes de l'hypertension ?
La médecine se limite à un champ de pratiques "scientifiquement prouvées" et ignorent purement et simplement tout un tas d'autres pratiques qui vont des médecines douces et alternatives à la prise en charge de l'alimentation.
Or, ce que l'on constate c'est que dans les maladies chroniques, la médecine arrive à un pallier de progression qu'elle n'arrive pas à franchir ce qui rend ces maladies incurables pour une raison simple : on essaie péniblement de traiter le symptôme alors que, contrairement aux maladies infectieuses qui surviennent subitement chez potentiellement n'importe qui, les maladies chroniques font l'objet d'une multitude de facteurs de risque clairement identifiés qui sont la cause de la maladie et sur lesquels on n'influe pas. Les habitudes de vie et alimentaires de la personne, son état psychologique constitue un terrain favorable ou défavorable à l'apparition de ces maladies chroniques, qui ne sont selon moi chronique que parce qu'on ne les prends pas en charge correctement, et qu'il faudrait chercher de nouveaux moyens ou en utiliser des qui existent déjà.
Dans sa démarche et sa façon de fonctionner, la médecine moderne limite son champ de connaissance et de pratiques et par là même les chances de guérison du patient de sa maladie chronique. Un des points très important qui devrait être amené à la formation des médecins est l'étude de l'influence de l'alimentation dans tous ces états pathologiques c'est-à-dire les facteurs aggravants de certaines pratiques alimentaires vis-à-vis de telle maladie et à l'opposé les facteurs favorisant la guérison.
Je lis actuellement le livre "L'Alimentation, la 3ème médecine", et le rôle que peut jouer la prise en charge alimentaire sur les maladies chroniques (et dans la prévention de maladies non chroniques également) est phénoménal et ce livre a l'avantage de s'appuyer sur des démonstrations scientifiques dont les médecins raffolent tant.
Une réforme du fonctionnement de la médecine et de ses pratiques serait très bénéfique et permettrait des progrès conséquents là où la médecine stagne et où l'espérance de vie ne progresse plus beaucoup (et devrait décroître dans les années qui viennent) car il serait temps de s'occuper des facteurs environnementaux et de ce qu'on met dans notre assiette, qui a tendance à se dégrader de plus en plus.

Pour résumer, mes objectifs sont larges et vont du point de vue individuel de la pratique de la psychologie en tant que psychiatre/psychothérapeute au point de vue communautaire à une promotion des nouvelles technologies de santé mais pas que ça, je pense qu'il faut inclure tout ce dont je parle au dessus de façon plus poussée pour améliorer les résultats de la médecine et j'essaierai de participer à la progression de ce courant de pensée dans le circuit médical.

Lol, bon je viens de me rendre compte de la longueur du pavé.... j'en suis désolé mais au moins ça répond à ta question même si c'est parti dans tous les sens.

Des goûts musicaux ? Oui ? Non ?

Globalement je suis assez fan de rock (Muse, Linkin Park, Within Temptation) et de "nouvelle scène française" comme ils l'appellent. (Jeanne Cherhal, Constance Amiot, Rose, Anaïs mais aussi un peu Olivia Ruiz pour les plus récents) A l'occasion j'apprécie aussi des chansons à voix et des artistes comme Barbara Streisand (Memory !) et Whitney Houston restent des références. Récemment dans le même registre, une chanteuse australienne encore inconnue en France m'a beaucoup plus : il s'agit de Delta Goodrem dont le deuxième album est une merveille pour les oreilles.
Sinon une spéciale dédicace à JJ Goldman que j'apprécie tout particulièrement. Dans un registre plus pop, j'aime beaucoup Dido (bientôt un nouvel album !).

Après j'écoute plein de choses diverses et variées, plus ou moins commerciales , qui circulent et ne restent pas longtemps sur mon mp3. En général c'est par curiosité avec des choses sympas parfois et de bonnes surprises plus rarement.

Mais pour le premier, en tout cas, ça fait très plaisir de voir qu'il a ressuscité

Ce plaisir est partagé et c'est agréable de voir que tu es toujours investi dans plein de projets d'écriture et que ton imagination est toujours aussi débordante.

Je retourne étudier !

[Rodriguez Alcanzar]

Salut Shalendra et bienvenu sur la CC . Tu n'as pas répondu à Rodriguez qui boude depuis. Dépêche-toi avant qu'il te file un coup de bec !

Meuh non, ça ne sait pas bouder un canard

Merci encore pour vos messages et pour votre accueil.



Warning : pavé spotted !

Et bien, figure toi que cette question m'a suivi pendant toute ma Terminale. J'étais face à trois choix différents : aller en fac de médecine, aller en fac de psycho ou intégrer une école privé pour devenir psychothérapeute.

Je ne pensais pas avoir une réponse aussi détaillée pour ma petite question, mais je t'en remercie

Je comprends ce que tu veux dire pour la fac de psycho, j'y ai passé une année. Si ça ne m'a pas empêché d'apprendre pas mal de choses intéressantes sur les comportements humains, c'est vrai que ça reste néanmoins très universitaire, et même au bout du master, on est pas forcément capable de soigner des patients sans apprentissage réel. D'ailleurs j'ai entendu parler d'une 6ème année spécifique de stages pour palier à ce manque, d'ici que cela se fasse... Le principal problème restant est qu'au final, les débouchés sont très minimes puisque peu d'emplois sont prévus, ce qui est bien dommage.

Alors qu'allier médecine et psychologie serait bien plus bénéfique, je suis d'accord. Les médecins ne sont pas tous non plus préparés à la base sur la psychologie des malades ou peu (enfin je me trompe peut être, je ne connais pas le cursus). Voilà sans doute une idée de réforme qui pourrait permettre par le futur d'améliorer encore plus notre santé, sans forcément être bourré de médicaments, là où une aide psychologique pourrait suffir.


Bon, je ne vais pas répondre par un aussi gros pavé , mais en tout cas bon courage dans la suite de tes études et m**** pour tes partiels

[Voyageuse]

Intéressant, ton pavé! (si si si, j'ai tout lu!). Contenu instructif, style passionné, à mon avis tu es mûr pour soutenir une thèse! Bon courage pour la suite de tes études, je crois que tu as encore de longues années devant toi...

Désolée de ne pas t'avoir salué plus tôt (je suis en pointillé sur la couronne), mais mieux vaut tard que jamais : bienvenue à toi!

[Folken]

*accueille le nouveau venu*

Bonjour bonjour, bienvenue bienvenue... que te dire d'autre sinon que toute l'équipe d'administration et de modération est à ta disposition si tu as des questions

[Althéa]

Bienvenue.

Je ne sais pas si tu l'as remarqué mais nous souffrons tous de désordres mentaux plus ou moins importants. Par exemple, Folken qui croit avoir un ami imaginaire qui se manifesterait sous forme d'animal à longs poils et à longues dents.

Sinon, ayant eu de la famille à Nice jusqu'à une date récente, je me demande où ils pourraient faire passer un tramway. Peut être sur la Promenade des Anglais. Sinon, il parait que vous avez dans le Vieux Nice le meilleur marchand de glaces de tous les temps. J'espère que tu en as conscience.

Sinon, courage pour tes études. Tu as l'air d'être passionné par ce que tu apprends et c'est déjà un bon point.

[Bat]

Bienvenue sur la CC phoeunix futur psy .Comme Alth l'a dit les cas de troubles mentaux ne manquent pas chez les habitués de la CC parmi lesquels on trouve une Fosse , un canard,un animal poilu, une chauve-souris etc.....Autant de futurs sujets d'étude pour toi .


Sinon as tu des séries TV préférées ? Quel est ton genre? fantastique, sit-com , policier ?

Quels sont tes mods préférs pour BG ?

[Shinook]

Je me destine à devenir psychiatre ce qui amène la plupart des gens qui l'apprennent à se demander ce qui ne tourne pas rond chez moi.
Et bien ce qui ne tourne pas rond chez moi, c'est que je suis passionné par la psychologie humaine, et son application c'est à dire comment faire pour que les gens aillent mieux dans leur vie, pour qu'ils vivent plus pleinement leur vie.
Je suis également intéressé par le corps humain, le fonctionnement de l'organisme, les interactions des organes entre eux... et bien entendu par la relation corps-esprit qui est un domaine qui mérite une attention toute particulière et qui devrait faire l'objet de recherches très poussées car à mon avis, il y a plein de choses à découvrir.

J'étais pas encore passé par là.

Voilà un des métiers que j'aurais adoré faire si je n'avais pas fait du graphisme. Je m'intéresse également beaucoup à la psycologie, psychanalyse, psychatrie... J'ai le sentiment de vouloir les aider, les comprendre, surtout comprendre. C'est lié à mon tempéramment, je crois...

[phoeunix]

Coucou Shinook

Oh quel impoli je fais, je me rends compte que j'ai laissé les questions d'Althy et de Batounet en suspens...

@Althy : en fait le tram se ballade entre l'Ariane et le centre ville, sur un trajet en forme de fer à cheval somme toute ridicule vu que Nice a plutôt tendance à être tout en longueur. Autant dire que 2/3 de la ville n'est même pas concernée par le passage du tram mais ça n'empêche pas que 70 000 personnes l'utilisent chaque jour apparemment...
Sinon pour le glacier du Vieux Nice auquel tu penses, s'agit-il par hasard de Fenocchio ? A ce moment, je serai dans le regret d'opposer une farouche opposition à ton avis : ce glacier est tout à fait mauvais, sa seule originalité est de proposer des dizaines de parfum plus mauvais les uns que les autres rivalisant à peine avec les glaces Cartes d'Or (parfum tomate basilic qui a le goût d'une soupe en sachet Knorr pour ne citer qu'elle ). Personnellement le meilleur glacier que j'ai essayé se trouve à Paris et c'est Berthillon.

@Batounet : Les séries que je regarde, il y en a quand même pas mal : Heroes, Nip/Tuck, Smallville, Kyle XY, Desperate Housewives pour celles que je suis en ce moment.
A cela il faut rajouter pas d'animes où j'affectionne les séries courtes : Death Note, Jyu Oh Sei, Yakikate Japan et j'en oublie.

@Shinook :
Une des premières choses qu'on doit réaliser quand on commence à se former pour ce métier, c'est que le psychothérapeute compétent jouera tout au plus le rôle de guide. Après, on peut améliorer ses compétences de guide à des niveaux très élevés au point de se donner parfois l'illusion que l'on "agit" réellement sur la personne, que l'on a un impact sur elle, que l'on a réussi à la faire changer ou même à la guérir. Rien n'est plus faux, tout ceci c'est le patient qui le fait. Un patient qui change, c'est parce qu'il s'est impliqué et a voulu se battre pour changer, on aura été simplement un guide vers ce changement. Un patient qui ne peut pas ou ne veut pas changer fera 10 ans de psychothérapie et n'améliorera pas sa vie d'un iota.
Deuxième point important : comprendre c'est bien, mais c'est totalement inutile. Alors oui pour le psy, comprendre ce qui se passe et visualiser la structure du trouble psychique pour remonter jusqu'à son point de départ c'est important. Mais ce n'est pas par le raisonnement et la recherche qu'on arrive rapidement à ce résultat.
Faire ce genre de recherche par l'intellect est encore très fréquent et prend énormément de temps, c'est une des raisons de la durée longue des psychothérapies classiques.
Le fil conducteur entre les différents maillons de la chaîne allant du symptome visible (dépression, angoisse, fatigue, phobie...) à la cause profonde est le ressenti, l'émotionnel, pas le raisonnement ni la compréhension de cette chaîne.
La compréhension n'apporte aucun changement. Les troubles psychiques sont intimement liés à l'émotionnel et non au rationnel. Un patient qui aura compris finement et parfaitement comment chacun de ses problèmes psychique s'est installé n'aura résolu aucun problème.
Alors qu'avec une approche émotionnelle, le patient revit les états émotionnels ressentis à chaque étape de la construction du problème psychique et prend conscience du dilemme originel à l'origine du reste. Je pourrais citer un exemple même si aucun ne me vient précisément à l'instant.
Et c'est cette prise de conscience liée à l'état émotionnel qui permet à la personne de changer et de prendre une voie différente du choix premier. C'est peut-être pas très clair sur la fin... Je réessaierai une explication en prenant les choses par l'autre bout.
Enfin tout ça pour dire qu'en psychologie, comprendre c'est bien, ressentir c'est mieux !

Sinon, après trois mois passés sur la CdC, le verdict est sans appel : tout le monde est fou ici, dans des proportions encore pire que ce à quoi je m'attendais et la plupart sont d'ores et déjà irrécupérables...

[Shinook]

Je suis tout à fait conscient qu'on ne peut pas changer les gens. Une citation dit que le remède se trouve souvent en soi. En ce sens nous ne servons donc à rien, si ce n'est éclairer le chemin vers ce remède. Mais une fois devant, c'est au patient de décider si oui on non il le prend, et comment.

Très intéressant l'approche émotionnelle, ça m'intéresse pas mal.

Merci pour les précisions !

[Galathée]

Je trouve intéressante cette approche émotionnelle, mais elle me semble, comme la plupart des écoles en psych-*** (ajouter la terminaison de choix), ne pas convenir pour l'ensemble des troubles...

D'abord, les neurosciences nous démontrent de plus en plus que pas mal de troubles sont finalement très biologiquement fondés, notamment la schizophrénie, l'autisme ou la dépression... Pour venir à bout de ces grosses pathologies, la psychanalyse doit de plus en plus se rendre à l'évidence : des méthodes plus médicales (ou, horreur, médicamenteuses) sont plus efficaces pour restaurer la qualité de vie des patients.

De même, toute une série de troubles plus névrotiques, comme les phobies, se règlent désormais bien plus aisément par les méthodes cognitivo-comportementales, qui ne requièrent ni compréhension de la cause cachée du trouble, ni réel travail sur le ressenti, mais bien une application structurée des principes de l'apprentissage.

Enfin, des travaux récents sur le stress post-traumatique montrent que parler de ses émotions, c'est pas toujours la panacée... Pour certains, c'est même pire : ça ne fait que renforcer le trouble, raviver les blessures... Je crois que la finesse d'un thérapeute, c'est aussi de savoir que chaque patient peut, selon sa structure de personnalité, bénéficier de tel ou tel type d'approche. On a montré par exemple, qu'avec les cancers, certains patients guérissaient mieux en utilisant la technique de déni de la maladie, d'autres en acceptant leur état. Apparemment, une question de tempérament...

Pour terminer, il faut sans doute, dans les cas appropriés, aider le patient à trouver sa voie via le ressenti, mais le thérapeute lui-même devrait éviter de ressentir... L'empathie, c'est bien, mais c'est quand même un métier où il faut savoir se blinder, sous peine de ramener tous les problèmes du monde chez soi... Bonjour les dégâts.

J'ai l'impression que j'ai rien fait sinon être pas d'accord... Mais c'est pas vrai ! C'était juste pour amener des éléments dans le débat !

[Shinook]

Tu as bien fait Gal, j'aime beaucoup ce sujet.

Mais n'allons pas le transformer, c'est le topic de présa de phoeunux à la base.

[phoeunix]

Je trouve intéressante cette approche émotionnelle, mais elle me semble, comme la plupart des écoles en psych-*** (ajouter la terminaison de choix), ne pas convenir pour l'ensemble des troubles...

Il est vrai que j'ai parlé sur un ton généraliste sans être plus précis que ça. Evidemment, je suis d'accord avec toi, cette approche émotionnelle ne convient pas pour tout, loin de là.

D'abord, les neurosciences nous démontrent de plus en plus que pas mal de troubles sont finalement très biologiquement fondés, notamment la schizophrénie, l'autisme ou la dépression... Pour venir à bout de ces grosses pathologies, la psychanalyse doit de plus en plus se rendre à l'évidence : des méthodes plus médicales (ou, horreur, médicamenteuses) sont plus efficaces pour restaurer la qualité de vie des patients.

Il y a les troubles neurologiques purs ou bien des troubles où la neurologie est grandement impliqué où une approche médicamenteuse est effectivement justifiée.
Je suis d'accord aussi avec le fait que pas mal de maladies mentales ont des impacts visibles sur le biologie. Mais pour ma part, je ne suis pas d'accord avec le postulat que c'est le trouble biologique qui entraîne le trouble psychologique. Je pense que la relation de cause à effet est difficile à déterminer clairement, et que ça dépend beaucoup du cas par cas.
En effet, le psychisme a ce pouvoir là d'influencer énormément notre fonctionnement physiologique. Un psychisme affaibli par des éléments traumatisants dans le vécu peut tout à fait provoquer une modification de la physiologie de la personne : immuno-dépression, réduction de la production de neurotransmetteurs...
Si l'état physiologique peut influencer l'état psychique du patient, l'inverse est tout à fait vrai aussi.
Dans les cas où c'est la biologie qui influence la biologie (je pense notamment aux carences en acides gras oméga -3 et oméga -6 qui diminue le bon fonctionnement des neurones et qui serait à l'origine d'un bon nombre de "baby blues" chez les femmes enceinte et/ou qui allaitent), la personne ressentira des effets sur le psychisme et il suffira de combler la carence avec un apport nutritionnel ou médicamenteux adapté pour que tout rentre dans l'ordre. On aura donc bien ciblé la cause du problème. Dans ces cas-là, on se rend de plus vite compte qu'il n'y a pas d'éléments du vécu qui pourrait justifier cet état émotionnel.
Par contre, dans le cas d'une dépression, si la prescription de médicaments améliore la vie des patients, dès l'arrêt du traitement, la personne rechute de plus belle : les traitements médicamenteux sont dans ce cas une aide appréciable pour maintenir la personne à peu près sur les rails mais ce ne sera pas une bonne solution à long terme. Si on arrête les traitements, la personne rechute aussitôt, les médicaments n'influent dans ce cas que sur les effets et pas sur la cause. Ici, la cause est psychologique et a des effets physiologiques associés. C'est la psychothérapie qui permettra de résoudre véritablement la cause du problème.
Pour la schizophrénie, la question est encore difficile, c'est une maladie prétendue incurable pour l'instant, mon avis est que l'on n'a tout simplement pas encore trouvé les moyens pour la traiter.
Pour l'autisme, j'ai lu récemment un livre intitulé "Vaincre l'autisme" écrit par une mère qui raconte comment elle a réussi à sortir son fils de l'autisme après 3 années d'acharnement quotidien à base d'exercices comportementaux et d'exercice de situation. Depuis, elle est devenue spécialiste dans le domaine et travaille en collaboration avec des parents d'enfants autistes pour les aider à guérir leurs enfants de l'autisme. Autant dire que c'est un processus très exigent mais qui porte ses fruits. Là encore, la question du tout psychique ou du tout médicamenteux n'est pas simple.

Petit aparté sur la psychanalyse : je pense que ça fait tout à fait partie de ces techniques psychologiques longues, coûteuses, peu efficaces et qui demandent une implication émotionnelle et d'attention ridicules de la part patient et du thérapeute. La psychanalyse est intéressante pour ses apports théoriques et l'avancée de la recherche en psychologie qu'elle a enclenché, maintenant en tant que technique thérapeutique, elle est selon moi obsolète...

De même, toute une série de troubles plus névrotiques, comme les phobies, se règlent désormais bien plus aisément par les méthodes cognitivo-comportementales, qui ne requièrent ni compréhension de la cause cachée du trouble, ni réel travail sur le ressenti, mais bien une application structurée des principes de l'apprentissage.

Pour les phobies, je pense notamment à la PNL qui a des résultats remarquables dans le domaine. En une à deux séances, on peut vaincre des phobies tenaces.
Je ne sais pas si c'est à ça que tu pensais ou à des techniques plus comportementalistes ? (j'avoue que les méthodes comportementalistes à base de contact progressif à l'objet de la phobie ne me parait guère être optimale : ça demande beaucoup d'efforts et de souffrance là où une reprogrammation de l'élément déclencheur de la phobie est bien plus rapide et ancrée profondément.)

Enfin, des travaux récents sur le stress post-traumatique montrent que parler de ses émotions, c'est pas toujours la panacée... Pour certains, c'est même pire : ça ne fait que renforcer le trouble, raviver les blessures... Je crois que la finesse d'un thérapeute, c'est aussi de savoir que chaque patient peut, selon sa structure de personnalité, bénéficier de tel ou tel type d'approche. On a montré par exemple, qu'avec les cancers, certains patients guérissaient mieux en utilisant la technique de déni de la maladie, d'autres en acceptant leur état. Apparemment, une question de tempérament...

Pour les chocs post-traumatiques, ça me fait repenser à la technique du Eye Movement Desensitization and Reprocessing (EMDR) qui peut se traduire par désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires. Cette technique est assez extraordinaire car elle permet d'évacuer en quelques minutes la surcharge émotionnelle provoquée par le traumatisme et elle permet à la personne de se dissocier de ce souvenir, d'en retirer toute implication personnelle et de l'observer comme un événement extérieur tout simplement.
Sinon, je suis d'accord, c'est du rôle du psy de savoir ce qui correspond le mieux au patient, de proposer sans imposer et d'arriver à capter comment le patient fonctionne.

Pour terminer, il faut sans doute, dans les cas appropriés, aider le patient à trouver sa voie via le ressenti, mais le thérapeute lui-même devrait éviter de ressentir... L'empathie, c'est bien, mais c'est quand même un métier où il faut savoir se blinder, sous peine de ramener tous les problèmes du monde chez soi... Bonjour les dégâts.

J'ai l'impression que j'ai rien fait sinon être pas d'accord... Mais c'est pas vrai ! C'était juste pour amener des éléments dans le débat !

Ha je suis d'accord avec toi à 100%. Quand je parle d'implication émotionnelle, elle concerne exclusivement le patient, c'est le patient qui doit se replonger dans son ressenti, le rôle du psy sera de l'aider à se plonger dans le bain. L'implication du thérapeute se fera en terme d'écoute, de non jugement et d'orientation active de la thérapie. L'empathie doit rester à un niveau superficiel tout au plus mais ne doit pas mettre en implication personnelle le thérapeute.

Je suis ravi aussi que le débat continue, c'est passionnant

[lyokin]

ah bon? tu es nouveau?

bienvenue alors, bien que tu sois arrivé avant moi

[Féérune]

Joyeux z'anniversaire, phoeunix !