[Attraction] Course d'orientation

[Voyageuse]

Quel bon comédien, songea Astrée en observant la scène. Elle-même s'y était déjà laissé prendre, et le gosse avait beau connaître le barde, il allait certainement tomber dans le panneau.

Ce qui ne manqua pas d'arriver. Le regard de Victor alla du barde au rôdeur, du rôdeur au barde, hésitant. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Ainsi, son presque-père l'abandonnait. Pour de bon. Sans paraître s'émouvoir plus que cela. Et en plus, il le laissait aux bons soins de... de cet espèce d'enfoiré de rôdeur qui l'avait tant humilié plus tôt dans la journée ! Qui s'était moqué de sa soi-disant propension aux "accidents". Qui avait invoqué une horde de mouettes pour couvrir de fiente les cheveux de l'elfe. Et qui ne rêvait que d'une chose : séduire Galathée et Victor, et prendre la place du barde dans leur vie . Il était tellement éloigné de tout ce qui faisait le caractère de Taliesin qu'il était inimaginable que celui-ci envisage de lui confier son presque-fils.
Et pourtant... pourtant c'est ce qu'il était en train de faire... Il n'arrivait pas à y croire. Lui qui croyait... qui croyait avoir trouvé un père... Non, il ne pourrait supporter une seule seconde de vivre en compagnie de Kasumi. Et encore moins de perdre l'amour de Taliesin... Et puis, qu'est-ce qu'il en avait à faire de savoir survivre dans la nature ? Et l'autre envisageait quand même pas de le vêtir de peaux de bêtes ? Non, jamais il ne partirait avec lui.

Soudain un hurlement déchirant jaillit de sa gorge, portant avec lui une telle souffrance que même le plus endurci des hommes ne pouvait y rester indifférent.
- Papa !
Sans un regard pour Kasumi, il se précipita à la suite de l'elfe.

[Lothringen]

Non sans un regard de défiance aux innombrables regards de surveillance des volatiles, la mouflette (complètement oubliée depuis un paquet de posts, la pauvre) voulut bien recevoir l'oeuf en guise de lot de consolation - car elle n'eut pas désapprouvé un strip tease victorien, tout bien réfléchi. Après avoir demandé au fey'ri d'étaler le sploutch dans l'herbe, elle posa donc l'oeuf en son centre, avec précaution. Puis posa près de lui le fameux totem phallique sauvé des flots.

En ce moment de son récit, le narrateur hésite à vous dévoiler ses ficelles. Résumons-nous : un oeuf de métamorphe. Un truc fushia prétendûment magique qui n'était peut-être rien de plus que le doudou de la morveuse. Une salopette rose. Un essaim de corbeaux. Une statue d'art moderne, option tribale.

Six agités.

Mille possibilités.

Par exemple :


Option A ) poursuivant par son affectueux presque-père car saisi d'un soudain sursaut de quasi-esprit filial, Victor écrase l'œuf de métamorphe, déclenchant une charge de corbeaux furieux et néanmoins innombrables. Boucherie, tripaille. Pas de survivants.

Option B) soudainement fécondé par la proximité du totem magique, l'œuf éclot et vomit un zoli dragonnet très impatient de tester son lance-flamme sur l'assistance. Boucherie, volaille. Pas de survivants.

Option C) Pfuit ! Le sploutch se révèle effectivement magique, contre toutes les prédictions astrales. Il fait disparaître l'œuf en un instant (comme il l'aura vu faire à tant de prestidigitateurs amateurs...), déclenchant une charge de corbeaux furieux et néanmoins innombrables. Boucherie, trip... Vous avez compris l'idée.

Option D) La morveuse explique sans sourciller aux heureux vainqueurs que la récompense les attend par une nuit de nouvelle lune, quand ils auront enveloppé le sploutch dans de la toastinette, fourré l'œuf au cervelas et agité la statuette en cercles concentriques en hurlant à voix basse des runes en saturnien. Le tout quelque part dans des ruines ensablées de l'Anauroch, sur Féerune.

Evidemment, un narrateur moins courageux se la serait jouée populiste en ouvrant un sondage : "Votez pour votre fin préférée"

= > Hop, déni de responsabilité et joie de l'innocence !! Gambadons nus dans la prairie !!

On va faire mieux que ça. Si !


Option E) ça vous a jamais intrigué, cette morveuse en rose qui donnait des ordres au préposé et qui s'occupait toute seule d'organiser une attraction du festival ? Vous vous êtes dit que c'était le narrateur qui avait pété une durite, hein ? HEIN ? AVOUEZ !!!

Fifi se transforme. (plop) Fifi est un sorcier rouge de Thay ricanant. (ces imbéciles n'ont plus assez de cervelle pour me reconnaître, je parie.) Fifi s'empare des trois éléments de rituel qu'on vient si généreusement de lui récolter. Fifi se téléporte (replop).

Les heureux vainqueurs ont gagné le droit de s'expliquer avec la gent ailée.

[Manfred]

La morveuse était en fait un mage rouge ? Encore un faux enfant ! Kasumi… Fifi… et puisqu’on dit jamais deux sans trois, Victor était à coup sûr un autre adulte métamorphosé !
-Et MERDE ! Je hais les faux-gamin plus que les vrais !!!!! vociféra le magicien qui avait été, jusqu’à présent, d’une discrétion remarquable, tellement remarquable qu’on aurait presque put croire qu’il n’était plus là.
Enfin bref, Fifi s’était fait la malle et maintenant, il y avait une horde de corbeaux pas contents mais alors, pas content du tout ! Enfin, c’est ce que le narrateur à comprit en lisant le topic. S’il s’est gouré, et bien envoyez-lui un MP pour exprimer votre mécontentement. Il vous renverra un MP contenant un dossier de réclamation à remplir et à réexpédier, accompagné d’une pièce d’identité ainsi que d’un RIB. Ensuite, votre plainte sera jetée à la poubelle. Enfin, vous recevrez un MP qui vous dira « Nous avons prit note de votre réclamation. Nous vous recontacterons bientôt afin de vous tenir au courent de l’avancement de la procédure. » Vous n’avez plus qu’à attendre et à espérer. L’espoir fait vivre, ne dit-on pas ?
Enfin bref, il fallait faire quelque chose et le vieillard savait exactement quoi.
Il sortit de sa poche un Bataki tout plat. Le volatil avait été écrasé à cause d’une maladresse mais il étant temps de le réanimer. L’homme se mit donc à le gonfler comme un ballon puis le familier donna un signe de vie.
-Ho, tu m’as fait du bouche à bouche !
-Nnn.
-Si, si, je…
-La ferme. De toute manière, on voit à peine la couleur de ton texte alors ça sert à rien de parler.
-Et zut, je suis sur que c’est un complot contre moi. On a changé les graphismes du forum rien que pour me réduire au silence. Ho, tient… c’est qui la petite fille qui se précipite vers l’elf ?
-C’est Victor.
-Une fille avec un nom de mec ?
-C’est pas ça le problème. Va calmer tes confrères et plus vite que ça.
-Bon, bon, d’accord.
Bataki s’envola et se mit à croasser pour interpeler les autres corbeaux. Un débat philosophique eut lieu. En voici un résumé :
-Kroaaaa Kroa Krrrrooa kre kreee krokkkaaa Kraaaa !
Quelques secondes plus tard, le familier s’adressa de nouveau à son maitre.
-C’est bon, ils sont calme et près à partir sans faire de mal à personne.
Manfred réfléchit un petit instant avant de reprendre.
-Dis-leurs que tout leurs problèmes seront résolu s’ils bouffent Victor.
-Ok.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Voilà la nuée de corbeau reprogrammée pour occire le morveux en ROBE. Le magicien sortit son appareil photo, attendit que le petit lutin à l’intérieur soit près à peindre l’image demandée, puis il se prépara à immortaliser la mort du garçon.
-CHARGER !!!! hurla Bataki qui venait de prendre la tête de la sombre nuée.

[Taliesin]

Taliesin marqua un temps d'hésitation alors que fondait sur son petit garçon, sur son cher Victor pétrifié dans son ombre, la formidable légion des oiseaux sans nombre, nuée pleine de haine vide de salutaires pensées, de becs avides de la chair de l'enfant susnomé, de cerveaux placides brutalement déchaînés par la malveillance éontée d'un mage décrépit qui ne mérite point d'être nommé ici.
Et s'il le leur laissait, ce maudit morveux ? S'il abandonnait à leur festin joyeux ce garnement odieux ? Il ne savait que ses draps mouiller, avait manifesté une désormais avérée tendance à s'exhiber, même si une âme moins tordue n'aurait vu là qu'un grand naturel - quoi, se promener tout nu, vous parlez d'une bagatelle !
Mais foin des âmes vertueuses ! Qu'elles aillent jouer à la marelle. Sur des mines ou des machines ingénieuses à celles-là pareilles ! Taliesin était en tout cas dans une tournure d'esprit prompte à voir le mal partout. Partout, et surtout concernant cet affreux bout de chou. Grands yeux et bouille adorable, hein ? Ouais ! Mais esprit retors et fertile en coups pendables ! Il n'avait cessé de le provoquer depuis qu'ils étaient aux Olympiades. De le chercher, de tenter de le mettre dans la panade. Il avait fait dégénérer en pugilat ses paisibles relations avec Kasum, le rôdeur des bois. Avait réduit à néant ses efforts pour séduire Astrée au si charmant minois. Et maintenant, quoi, il l'appelait papa ?
Elan du cœur ? Que nenni ! Preuve indéniable de sa malignité, plutôt ! Ce fieffé manipulateur, ce petit corniaud, il essayait de le prendre à ses filets par de jolis mots ! Le barde le savait. Il le savait, et pourtant... Quand avait retenti l'appel, les larmes lui étaient montées aux yeux. Dans l'éclat du soleil, il aurait volontiers à bout de bras soulevé l'enfant, pour le faire tourner, instant merveilleux, en riant, comme dans un mauvais film gnangnan.
Papa...
Mais ce n'étaient là que fadaises, que menteries, que foutaises !
Et pourtant...
Aussi étrange que cela puisse paraître, compte tenu de la malignité du garçonnet, Taliesin avait envie de le croire. Envie de garder en son âme, en son être, l'espoir. L'espoir que c'était vrai. Que le petit l'aimait.
Alors, après cet instant d'hésitation évoqué à la première ligne de ce message et oublié depuis comme un enfant trop sage au milieu d'une classe maligne en pleine ébullition, Taliesin décida de sauver Victor. D'ôter aux oiseaux le plaisir de dévorer son corps. De sa poche il tira, minuscule instrument de bois, un fifre dont se servit autrefois un marmouset nordique ami des oies, Un pipeau magique qui, au château de Glimmingehus, sépara les rats, gris, noirs, quels qu'ils fussent, quels qu'ils soient.
A ses lèvres le fifre il porta. Et une mélodie enchantée il joua. Elle avait marché sur les rats. Alors, sur les piafs, pourquoi pas ?
Et de fait, les emplumés s'immobilisèrent. Devant l'enfant terrifié, ils hésitèrent. Puis, dans la pureté de l'air, firent demi tour, pirotèrent. Et alors débuta un balet d'enfer. Pirouettes, triple loop, rondes désuettes et pâtés en croûte. Les oiseaux dansaient, voletaient, se prenaient par les ailes et formaient des quadrilles, des fanrandoles, piaillantes ribambelles en la mineur et sol. Cette charmante famille, prenant peu à peu son envol, forma dans le ciel des dessins, des symboles. Et bientôt l'on put lire, écrit en mouvantes lettres : "Manfred, vieux pépé décati, on sait que t'es un traître, t'es le père de Fifi !".

[Manfred]

-Vieux pépé décati… siffla Manfred entre ses dents.
Pendant un instant, il avait presque été tenté de photographier la magnifique chorégraphie des volatiles. Toute fois, à présent, il avait oublié la nuée d’oiseaux, il avait oublié Victor… il ne pensait qu’à cet elf et son ridicule instrument. Le regard glacial du magicien tomba sur Taliesin et ne le quitta plus.
-VIEUX pépé décati ! reprit le vieillard, plus fort cette fois.
Il laissa tomber son appareil photo qui alla se briser sur le sol. Il tremblait de rage.
-VIEUX !!! Vous avez osez me traiter de… VIEUX !!!
Le nécromancien ne put contenir sa rage plus longtemps. Il se mit à sauter frénétiquement sur son appareil photo qui fut rapidement réduit à l’état de puzzle.
-JE SUIS PAS VIEUX !!!!! braya-t-il.
Il cessa de sauter et se mit à tourner en rond au pas de course et les bras levé vers le ciel.
-HHAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! PAS VIEUX !!!! PAS VIEUX !!!! HHHAAAAAAAAAAA !!!!
Il finit par perdre l’équilibre et tomba au sol. Il se mit ensuite à se rouler parterre en donnant des coups de poings et de pieds en tout sens. On aurait vraiment dit un enfant en train de faire un caprice monstrueux, ou alors un fou qui piquait sa crise.
-PPPPAAAAAAASSSS VIEUX ! PAS VIEUX ! PAS VIEUX ! PAS VIEUX !!! PPPPPAAAAAASSS VIEUX !!!! PAPAPAPAPAAAASSS VIEUX !!!!
Enfin, Manfred se releva, essuya d’un geste lasse sa robe de mage et s’exprima de nouveau mais cette fois, il avait retrouvé tout son calme. Le changement était surprenant tant il était net et rapide.
-Si au moins vous m’aviez qualifié « d’individu d’âge non-jeune » ou encore de « personne avec une longue expérience de la vie », cela aurait put passer mais là, je vais devoir vous tuer. Oui, c’est écrit dans mon script. Je suis navré, vraiment…

Le vieil homme brandit son bâton et se mit à… danser. Enfin, non, pas exactement. Il ne dansait pas, il faisait plutôt une succession de mouvements étrange : un pas en avant, deux pas à gauche, saut, accroupit, tourner sur lui-même, trois pas à droite, coup de bâton dans le vide, saut, saut, un pas en avant, trois pas en arrière, accroupit.
C’est alors qu’une voix sortie de nulle part s’éleva pour dire :
-Code de triche activé : + 100 000 000 000 000 000 XP – Livre de sort illimité. – Objet : bâton +13
-Hahahaha !!! Tu va morfler minable ! Ho mais pas tout de suite, regarde ça avant !

Manfred > Invulnérabilité > Manfred
Manfred > Boule de feu > Victor
Manfred > Foudre > Victor
Manfred > Fessée spectrale > Victor
Manfred > Pluie de Smarties > Victor
Manfred > Apocalypse > Victor
Manfred > Implosion macabre > Le chat

-Et oui, j’aime pas les chats non plus.

[Taliesin]

Taliesin lorgna, dérouté, le cratère qui se trouvait à l'endroit exact qu'occupait Victor quelques instants plus tôt, cratère plein de lave en fusion, de décharges électriques vagabondes, de 666 bonbons colorés de la fin des temps, ceux-là même qu'avait décrit Saint Jean dans son œuvre fameuse, conclusion métaphorique, grandiose et démente des Saintes Écritures.
Taliesin lorgna le cratère. Et se sentit tout à coup empli d'une immense colère.
-Je l'ai déjà dit une fois dans ce RP... lâcha-t-il d'une voix tranchante. Personne, personne d'autre que moi n'a le droit de toucher à Victor !
Portant le fifre à ses lèvres, il en tira une trille magistrale. Et les oiseaux, aussitôt, cessèrent leur étrange sarabande pour venir se poser tout autour de lui, froufroutante et piaillante multitude. Une nouvelle note de l'instrument magique, et ce fut tout à coup une étrange cacophonie. On aurait dit que les volatiles faisaient... des volatiles ? Des vocalises ! Et là, cette étrange hirondelle, n'était-elle pas en train de s'exercer à taper en rythme sur une noix de coco ?
Mais déjà, le silence était revenu, pesant, lourd de menaces imminentes. L'elfe dévisageait le magicien, laissant peser sur lui son regard froid comme la tombe.
-A toi, Manfred, je dédie cette chanson. Puisse-t-elle t'accompagner partout où tu iras. Puisse-t-elle être chantée par tous ceux que tu croiseras.
Il battit alors la mesure. Puis, il commença à chanter, accompagné par les oiseaux qui, de leur chants multiples, imitaient tout un orchestre : qui les cuivres, les cordes, qui les chœurs et les percussions. Le tout dans une harmonie presque exempte de dissonances. Quant aux paroles... Un biographe autodidacte du XIXème siècle les qualifiera de "paradigme fallacieux de l'humour pas drôle".

Dis pourquoi le jour, la nuit ?
Pourquoi l'eau, le feu, la terre ?
Et pourquoi Manfred, la pluie ?
Pourquoi tous ces grands mystères ?

Manfred, l'enfant des âges farouches
Qui n'a plus qu'une dent dans la bouche
Est-ce que t'en as pas marre d'manger de la soupe ?
Plus de steak de mamouth !

Manfred, parmi les premiers hommes
Déjà, tu clopinais, sénile
Ta place elle est au British Museum
Dans la section fossile...

Interrompant un instant sa mélopée, l'elfe se fendit d'un solo de fifre des plus efficaces, avant, du geste, de la voix, d'encourager le public effaré - et sans doute effondré - à chanter avec lui.

Manfred, t'es le chainon manquant
Entre l'amibe, l'orang-outan
Tu as un rôle unique dans l'évolution
Celui du vieux croûton...

[Manfred]

Il y avait pire que de perdre du temps…
…pire que la douleur…
…pire que la maladie…
…pire que l’agonie…
...pire que la mort…
…pire que le purgatoire…
…pire que l’alignement loyal bon… si, si, c’est possible !

Il y avait l’arme ultime, plus forte que le courroux de tous les dieux…
…il y avait… CETTE… MUSIQUE !!!

Manfred : jet de sauvegarde contre la folie définitive avec énorme malus > Réussite critique.

[Le joueur]-Je sais, j’ai toujours été chanceux avec les dés ! Hahahahahahaha !!!

Enfin bref. Le magicien ne devint pas fou et c’était bien dommage pour lui. En effet, quoi de pire que de rester lucide pendent cette atroce musique ?

[Le joueur]-QUOI ?! Mais non ! C’est pas du jeu !!!

Le vieil homme se boucha les oreilles et se mit à hurler.
-J’N’ENTENDS PAS !!! -J’N’ENTENDS PAS !!! -J’N’ENTENDS PAS !!! -J’N’ENTENDS PAS !!! -J’N’ENTENDS PAS !!!
Mais il entendait. Que faire ? Il n’y avait pas de solution.

[Joueur]-Si, si :
1, Il jette un sort de silence
2, Il se téléporte loin.
3, Il désintègre Taliesin.
4, Il provoque plus de bruit que le barde et son groupe de piafs.
5, Il…

COMMME je le disais, il n’y avait pas de solution, enfin, si, il y en avait une. Elle était si logique après tout. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ?
-Ho et puis ***bip*** ! Vous me faites ***bip*** bande de ***bip***, ***bip*** et de ***bipbip*** ! Alors je vais tous vous montrer que je ne suis pas VIUX !
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il y eut un petit « pop » et un nuage de fumée entoura le magicien. Quand il se dissipa, il ne restait du nécromancien qu’un petit tas de vêtements (et un bâton +13, si ça intéresse quelqu’un…). Après un petit instant de silence un son s’éleva, suraiguë, c’était un cri et il se mua rapidement en de vigoureux sanglots. Oui, c’était un nourrisson qui pleurait. Si on ne pouvait le voir, c’était parce qu’il se trouvait au milieu du tas de vêtement.

[Voyageuse]

Astrée avait assisté, absourdie, à la disparition de Victor, à l'affrontement entre le barde et le mage, à la métamorphose de celui-ci en... en... en adorable petit bébé !
L'instinct maternel, vous savez, celui qui est universellement répandu et qui pousse naturellement toute femme apercevant un mioche à fondre d'émotion - si,si, je vous assure, quoi qu'on ait pu lire sur d'autres topics, chacun sait que la femme est faite pour procréer et que son seul but dans la vie est de s'occuper de myriades de mioches, et nul n'oserait remettre en question cette vérité universelle - bref, où en étais-je ? Oui, l'instinct maternel chassa soudain toute logique, toute raison de son esprit. Un si adorable nourisson, être faible et innocent, ne pouvait avoir aucun lien avec l'affreux mage qu'il était l'instant d'auparavant.

Elle s'agenouilla, le prit dans ses bras, le serrant doucement contre elle. Avec émerveillement, elle le contemplait, chair de sa chair et de son sang - heu non pardon, mais il était quand même adorable ce petit bout'choux. Il s'était même mis à gazouiller. Les mauvaises langues auraient sans doute imaginé que le vieux mage - pardon, jeune nourisson, tentait par ses vocalises de lancer un sort. Mais non, ce ne pouvait être que d'innocents babillages. Peut-être avait-il faim ?
Elle avisa soudain Taliesin, comme assommé par la disparition de Victor. Saisie d'une impulsion subite, elle lui tendit le bébé.
- Tiens.... je sais qu'il ne peut pas remplacer Victor, mais... On ne peut quand même pas le laisser comme ça, sans soin... Si tu veux,, ajouta-t-elle plus bas, je t'aiderai...

[Taliesin]

Taliesin eut d'abord un mouvement de recul lorsqu'Astrée lui présenta le bébé. Comment osait-elle suggérer qu'il s'occupe du meurtrier de Victor ? De celui qui lui avait ôté le plaisir d'ôter la vie à celui qui lui ôtait le sommeil à force de bêtises, devenait l'hôte de ses cauchemars et tenait en haute estime l'autorité authentique de l'autre rôdeuse de sa vie, Galathée, mais négligeait ostensiblement la sienne, pourtant bien plus légitime ? Comment pouvait-elle oser faire cela ?
Je t'aiderai...
Cette phrase, pourtant, le fit retenir sa rage.
Après tout, pourquoi pas ? Galathée allait certainement le plaquer pour avoir laissé périr son infâme morveux adoptif. Et il se retrouverait seul. Pourquoi ne pas saisir l'aubaine ? Il pourrait enfin accomplir, avec un peu de patience peut-être, les choses fort sympathiques auxquelles il avait pensé tout au long de la journée et que la décense m'interdit de nommer ici (mais allez, tant pis, soyons fous : marcher main dans la main avec Astrée, lui tresser des colliers de fleurs, lui chanter des chansons... mais chut, le répétez pas, ça pourrait nuire à la réputation du barde !)
Après une derhière hésitation, il leva sur la jeune femme un regard brillant, lui adressa un sourire des plus tendes..
-Je...
-NOOOOOOOOOOON !
Contre toute attente, Victor venait d'émerger du cratère. Sa tunique était en lambeaux, ses cheveux en bataille, son visage maculé de terre, et trente-six chandelles continuaient vaguement à tourner autour de sa tête ; mais il paraissait bien vivant... et en rogne. Fichtrement en rogne, boudiou ! D'quoi faire cailler l'lait et rendre folles les vaches, ma p'tite dame !
-NON NON ET NON ! Il n'en est pas question ! hurla-t-il. Talie est à MOI ! A MOI ! C'est mon jouet, mon souffre douleur ! Pas question que ce maudit bébé en profite ! Lui, faut jouer à "balance la branche, bébé rigole, balance plus fort, bébé s'envole", ou à "shoote dans l'bébé" ! Ou le sacrifier au genius loci ! Mais pas s'en occuper ! Et il piquera pas Talie ! JAMAIS !
L'elfe lui jeta un regard noir : encore une fois, il venait de tout faire rater, le bougre ! Quoi que... S'il n'était pas mort, Galathée resterait peut-être avec lui. Et alors...
Il entrevit un avenir radieux, merveilleux.
Oui, au final, tout était peut-être au mieux...
-Ecoute, Victor, il y a sans doute moyen de s'arranger... dit-il. Astrée et le bébé peuvent nous accompagner jusqu'à Luménis, et vivre avec nous. Les deux rôdeuses se partageront les tâches ménagères, les couches, la cuisine, le ménage, et nous, on se la coulera douce en regardant la lanterne magique, en allant jouer dehors toute la journée et en retrant simplement pour mettre les pieds sous la table. J'aurais deux épouses, tu auras deux mamans... Et peut-être plus, qui sait ? Si l'avenir est généreux ? Tu veras, ça sera le paradis.
Victor, perplexe, demeura un long moment silencieux. Puis il acquiesça.
-Oui, t'as raison. J'ai toujours pensé que t'étais un gars super progressiste, p'pa. Et t'as des idées géniales. Tu viens de réinventer la famille idéale. Je vote pour ! Pis quand l'bébé sauras marcher, je pourrais jouer avec lui, lui faire des croche-pattes, le pousser dans l'escalier... Oh, ça sera bien !

[Manfred]

Ld’kj elkj oisdoj Qdo’ij jlc kj oijPDG oirj soijf oqqjdfo sjdc do n oenjo ir- gjeoir jgioh o cjn ni neiubui einZ binz cjc oci je pnicfjd nbcibdi qen vfojo vnoz ejo’(éif fd’ »élkle mal c’est’ biennj’ kms. sispokf ?kne gold ioejhz zije-f e-fzoir oei zh dsfzjs kno reuio eoeopz
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Et oui, vous vous attendez à quoi avec un nourrisson ?
Enfin, peut-être est-il préférable de traduire.

Le ravissant bambin adressa on survire radieux à l’assemblée. Son regard pétillant de curiosité se mit à errer autour de lui pour voir ce paysage qu’il (ne) découvrait (pas) pour la première fois.
-Gazou ! Ouuiiiaaaa ! Ha ! Haaa ! Piiiiou ! fit-il d’une voix claire et joyeuse.
On aurait dit qu’il chantait sa joie de vivre. Ho, il était mimi. Par deux fois il tapa dans ses petites mains et il éclata en un rire innocent comme seuls les enfants savent le faire. Quand enfin le regard du bébé tomba sur Victor, il se fit plus froid. Non, il serait plus juste de dire qu’il devint franchement glacial. Le rire ne cessa pas mais une oreille attentive pouvait distinguer d’étranges et discrets échos. C’était comme si il y avait d’autres personnes qui murmuraient. Si on y faisait encore plus attention, on pouvait se rendre compte que le rire était dédoublé, qu’un autre individu riait, jeune lui-aussi, mais démente.

Manfred > Poing fantomatique > Victor

L’ignoble Victor parut perdre l’équilibre et s’étala, face contre terre. Le rire du merveilleux Manfred reprit de plus belle et les inquiétants échos cessèrent.
-Pouff ! Hihihi !
Le bébé tourna sa grosse et charmante tête vers Taliesin et Astrée puis leur adresser à chacun un sourire à faire fondre un cœur de pierre. Son regard avait retrouvé toute sa chaleur. Oh, il était vraiment mimi tout plain !

Pendant ce temps, des nuages s’amoncelaient et on entendit un lointain grondement de tonnerre. Un vent frais se mit à souffler également.

[Voyageuse]

Tellement mignon. Sans se douter le moins du monde qu'une petite chose aussi adorable puisse avoir tant de méchanceté, Astrée berçait le bébé.
- Tu ne t'es pas fait mal ? demanda-t-elle machinalement à Victor qui se relevait.
Mais Victor, avec sans doute cette intuition qu'ont les enfants des choses qu'on essaie de leur cacher, n'était pas dupe du manège de son petit frère tombé du ciel. Il s'approcha de Taliesin et Astrée.
- Il m'a fait tomber !
- C''st impossible... Comment aurait-il pu faire une chose pareille?
- C'est lui, je sais que c'est lui ! Et vous voulez jamais me croire. Depuis qu'il est apparu, y'en a que pour lui, vous me regardez même plus ! C'est lui qui m'a fait tomber, j'vous dit ! Avec de la magie !

Astrée haussa les épaules, avez un sourire fataliste en direction de Taliesin. Ah, la jalousie des grands frères. En plus, c'était Victor, qui, le premier, avait parlé de faire tomber son frère. Donc bien fait pour lui...
Puis soudain son regard se figea. Elle avait oublié quelque chose. Oui... Taliesin avait dit quelque chose qui l'avait profondément choquée, juste avant que Victor ne tombe. C'était quoi, déjà ? Ah oui... Une histoire de faire les tâches ménagères, les courses, la cuisine, le ménage, pendant que les garçons se la couleraient douce, être la seconde épouse... La seconde épouse ???? Et esclave, en plus ?
Son sourire disparut d'un coup.

Elle s'approcha de l'elfe, et lui mit d'autorité le bébé dans les mains.
- Tiens ! Il faut changer ses langes, je crois qu'il a un peu de diarrhée. Ca tombe bien, je pense que le type progressiste que tu dis être est parfaitement entraîné à ce genre de tâche ! Et il commence à avoir faim : y'a une chèvre ou deux, dans le pré juste à côté, je pense que tu ferais bien d'aller chercher un peu de lait quand tu l'auras changé. Tiens, voilà des langes propres... Pendant ce temps, je pense que je vais m'asseoir un moment, je suis un peu fatiguée... Et admirer un peu le ballet de notre belle escorte de volatiles.

[Manfred]

Victor était jaloux… la relation entre Astrée et Taliesin commençait à se dégrader… tout ça à cause de lui, Manfred, petit bébé tout mimi. Sa seule présence suffisait à semer la discorde ! Que rêver de mieux ? Le sourire mielleux du nourrisson s’élargit. Il aimait ce jeu ! Jusqu’où pouvait-il aller ? Pouvait-il espérer un suicide du garçon et un entretuage de l’elfe et de la rôdeuse ? Il aurait bien voulu consulter sa boule de cristal pour le savoir mais voilà, celle-ci se trouvant hors de portée, dans sa robe de mage qui gisait au sol. Tant pis, il faudrait s’accommoder de l’incertitude. Mais une chose était sûr, c’était que l’alignement neutre mauvais était de loin le plus amusant de tous ! La preuve :

Manfred > Baffe stellaire > Victor

Une poussière étoilée sortie de nulle part, adopta la forme d’une main et alla percuter avec force la joue de Victor, produisant un claquement impressionnant. Voilà l’enfant de nouveau au sol.

-Paff ! Hihihihhi !
Le nécromancien n’avait même pas quitté Taliesin des yeux. Il tendit ses petites mains vers lui, comme pour le serrer tendrement.
-Baba !

Que dire de plus dans ce post ? Ha, oui, Astrée avait raison. Le nourrisson avait effectivement besoin d’être changé. Bonne chance !

[Taliesin]

Taliesin hésitait.
Il était à la croisée des chemins. Soit ils cédait aux injonctions de la rôdeuse mal embouchée, pactisait avec le diable en couche-culotte dont l'odeur sensorielle nauséabonde était au diapason de celle, spirituelle, de son âme immonde, le laissait martyriser Victor jusqu'à ce que mort s'ensuive et retrouvait du même coup , sa nature de monstre, ô combien jouissive... Soit il se rebellait contre la pression féministe, envoyait paître le bambin rien moins qu'altruiste, renouait avec son presque-fils au destin jusqu'ici si triste.
Oui, Taliesin hésitait.
Mais il finit par se décider.
-Un instant, mon bonhomme... souffla-t-il, attendri, à l'adorable poupon.
Se libérant une main, il farfouilla dans sa poche, en tira un - non ! deux morceaux de ficelle puis, saisissant d'une poigne ferme les bras potelés du faux bébé, les ligota sans ménagement. L'instant d'après, c'était ces chevilles qu'il entravait. Enfin, conclusion magistrale à cette opération peu banale, il arracha un morceau de sa chemise et en bâillonna le moutard dont la bouche restait figée sur un rictus interdit.
Regardant autour de lui, il avisa alors deux grands arbres au tronc rectiligne, reliés, à quelques mètres du sol, par une branche quasiment verticale. Et, miracle, à l'exact opposé, à quelque distance, des arbres présentaient la même étrange conformité.
Alors, son projet prit une nouvelle ampleur.
-Victor ?fit-il en se tournant vers le petit garçon qui s'était enfin relevé. Tu te souviens, ton idée de "shoot dans le bébé" ? Et bien, je crois que je viens de trouver une variante savoureuse... J'appellerai ça, hum... le "rugbaby". On va former deux équipes. Avec chacune un camp. Le but, ce sera d'attraper le béb... ballon et d'aller l'applatir par terre entre les deux arbres du camp de l'adversaire. Pour changer, on aura pas le droit d'utiliser les pieds. Juste les mains. Mais on pourra sauter sur ceux d'en face pour leur chiper la balle.
Il fronça les sourcils.
-Hum, si. On aura le droit d'utiliser les pieds. Pour un seul truc. Si on arrive a envoyer le ballon au dessus de la barre transversale, mais entre les perches... On marque des points aussi. Alors, qu'en dis-tu ?
Le gamin sourit de toutes ses dents.
-J'dis que t'es un as, p'pa ! Allez, les autres, vous venez ? On va bien s'amuser !
Fier comme Artaban, heureux d'avoir fait la paix avec son garçon, Taliesin ne regrettait qu'une chose : ne plus avoir sa longue barbe de bûcheron. Et la musculature qui allait avec... Il se serait alors fait l'effet d'être une icône. Du genre de celle capables d'attirer les foules...
Et il se serait appela... Tabal.
Oui, pas mal pour un joueur de rurbaby.

*Preuve, si besoin en était, qu'on a toujours de la ficelle dans ses poches, ce qui, n'en déplaise aux détracteurs du philosophe underground Sméah Gold, confirme que ce dernier avait bien raison d'opposer cette réponse à l'indigne devinette ontologique du subversif paléo-anarchiste Bill Beausaquais.

[Manfred]

Pfff… il fallait toujours que les choses ne tournent pas comme il faut. Les plains n’existaient que pour tomber à l’eau. L’elfe venait de prendre la « bonne » décision, comme par hasard. Non, ce n’était pas du hasard, c’était de la discrimination contre un PJ d’alignement non-bon. Raz le bol des happy-end niaise ! Pourquoi le bien devrait-il toujours l’emporter sur le mal ? Hein ? Pourquoi ? C’est cool le mal ! C’est bien le mal ! Vive le mâle !

Enfin bref, c’était dépriment, médiocre, sans intérêt. Le post d’au-dessus avait attint un rare niveau de bonté écœurante et j’aurais bien voulu le supprimer mais voilà, je n’ai pas de pouvoirs de modération. Et d’ailleurs, pourquoi je ne suis pas modo, moi ? Hein ? Pourquoi ? C’est parce-que je joue un PJ d’alignement non-bon ? C’est ça ? DISCRIMINATON !!!

Enfin, bref, ou en étais-je ? Ha, oui, DISCRIMINATON !!! Heu, non, ça c’était la parenthèse. Très utile d’ailleurs cette parenthèse. Il est bon, parfois, de dénoncer les abus et les discriminations, oui parce-que là, c’est le cas et je dois vous le dire ! Mes plans tombent à l’eau car je ne suis pas d’alignement bon ! Scandaleux, j’vous dis, moi ! Un jour, il y aura une révolution et le mal pourra enfin s’exprimer comme il se doit ! Le RP se déroulera en enfer, ce qui est normal, et tout le monde devra sacrifier un Victor une fois par jour ! Ça, c’est la justice, j’vous l’dis !

Enfin bref. Taliesin et son affreux morveux allait jouer à un jeu politiquement incorrecte qui allait porter atinte à l’intégrité physique du pauvre Manfred tout ça parce que ce dernier était méchant. C’est un scandale ! Je ne crois pas vous l’avoir déjà dit et il faut absolument que je consacre quelques lignes à ce phénomène dramatique qui pollue toutes les histoires. Oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais le bien gagne toujours ! Incroyable, non ? Ecœurant aussi, n’est-ce pas ? Et le mal dans tout ça ? Oui, le mal ? Pourquoi il ne gagnerait pas, lui aussi ? Il y a une loi qui l’interdit ? Moi, j’en suis persuadé ! Je peux le crier haut et fort : DISCRIMINATON !!!

Enfin, bref, ou en étais-je ? Ha, oui, DISCRIMINATON !!! Heu, non, ça c’était la parenthèse. Très utile d’ailleurs cette parenthèse. Il est bon, parfois, de dénoncer les abus et les discriminations, oui parce-que là, c’est le cas et je dois vous le dire ! Mes plans tombent à l’eau car je ne suis pas d’alignement bon ! Scandaleux, j’vous dis, moi ! Un jour, il y aura une révolution et le mal pourra enfin s’exprimer comme il se doit ! Le RP se déroulera en enfer, ce qui est normal, et tout le monde devra sacrifier un Victor une fois par jour ! Ça, c’est la justice, j’vous l’dis !

Enfin bref. Taliesin et son affreux morveux allait jouer avec à un jeu politiquement incorrecte qui allait porter atinte à l’intégrité physique du pauvre Manfred tout ça parce que ce dernier était méchant. C’est un scandale ! Je ne crois pas vous l’avoir déjà dit et il faut absolument que je consacre quelques ligne à ce phénomène dramatique qui pollue toutes les histoires. Oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais le bien gagne toujours ! Incroyable, non ? Ecœurant aussi, n’est-ce pas ? Et le mal dans tout ça ? Oui, le mal ? Pourquoi il ne gagnerait pas, lui aussi ? Il y a une loi qui l’interdit ? Moi, j’en suis persuadé ! Je peux le crier haut et fort : DISCRIMINATON !!!

Enfin…
-bref.
Quoi ? Qui ose me couper ? Loin de moi l’idée de vouloir me répéter mais j’ai encore plain de trucs super intéressant à dire !
-Mais oui, c’est ça. On retourne à l’histoire maintenant ?
Ok. Mais toi, t’es qui d’abord ?
-Bataki. Mais voilà, puisque l’interface graphique du forum à changé, j’ai dut prendre une couleur RP de remplacement.
Et tu sais pourquoi elle a changé cette interface ?
-Pourquoi ?
Parce que tu es méchant alors voilà, on essaye de te museler.
-Quoi ? Mais c’est scandaleux !
Oui, tout à fait, c’est de la DISCRIMINATION !
-DISCRIMINATION !
Et voilà, j’ai un partisan maintenant !
-Oui, oui, mais on va avancer maintenant.
Non, on ne peut pas passer sous silence de tel…

Bataki > Désintégration > Narrateur

-Il semblerait qu’on m’ait oublié, moi, le petit familier corbeau. Je tiens à dire que je me suis bien amusé à participer à cette belle chorégraphie aérienne. Mais bon, maintenant, il faut que j’aide mon maître. Moi ? Non, je suis trop flémard pour ça. Je me suis contenté de contacter (par pigeon voyageur) une association qui va faire tout le travail à ma place.

Bataki > Invocation de narrateur > quelque part

Taliesin et Victor était sur le point de débuter leur jeu quand, tout d’un coup, cinq nouveaux personnages arrivèrent par téléportation juste devant eux. Il y avait un nain armé d’une grosse hache, un gnome magicien, un hobit à l’air louche, un gobelin en costume cravate et enfin, une petite fille en robe rose. C’est cette dernière qui prit la parole en s’adressant principalement à l’elfe.
-Un aimable citoyen de la Couronne de Cuivre vient de nous avertir de ce que vous vous apprêtiez à faire. Vous devriez avoir honte ! Personne ne tape sur un plus petit que soie, vous déviriez le savoir ! Mon association lute pour faire respecter cela. Nous autres, personnes de petites tailles, sommes près à user de la forcer pour faire respecter nos droits ! Je tiens à vous avertir qu’à nous cinq, on arrive au niveau 76, on cumule 17 objets magiques majeurs ainsi que 10 036 pièces d’or. Je ne serais que trop vous conseiller d’obtempérer et de laisser en paix le bébé que vous tenez dans vos mains.
La petite fille sortie son fléau d’arme +5, le nain grogna, le hobit ricana, le gnome resta passif et le gobelin se mit en retrait, près à prendre la fuite. La fillette tourna alors la tête vers Victor.
-Je ne peux pas croire qu’une fille puisse s’en prendre à un bébé. Et dire qu’on aurait put être copine. Si tu abandonne ton projet tout de suite, je t’offrirais une poupée qui ira bien avec la couleur de ta robe. Ou sinon, je t’offre une nouvelle robe. La tienne à l’air un peu… usée.

[Voyageuse]

Astrée crut que Victor allait exploser tant son teint avait pris une couleur cramoisie. Elle préféra intervenir avant que la situation ne tourne au drame.
- Excusez-moi, petite, fit-elle à la petite fille en rose, mais cette jeune personne n'est pas une fille. C'est un garçon, que dis-je, un héros qui a combattu vaillament un tertre errant, sauvant ainsi la vie de son père d'adoption. C'est pourquoi il porte cette magnifique tunique, héritage d'un passé où les héros étaient dignement célébrés... Mais si vous ne me croyez pas, attention, il est capable de se mettre tout nu pour le prouver, s'offrant aux regards fort peu innocents de ces... mélandiens, ajouta-t-elle en désignant leurs acolytes. Et nous nous trouverions alors devant un cas d'atteinte à la pudeur caractérisé, réprimé par l'article 44-2 du code Luménien. Vous seriez alors obligé d'emprisonner ces hommes, déclenchant ainsi un incident diplomatique qui amènerait à une guerre sanglante entre les deux cités. Vous ne voudriez pas en arriver là tout de même ?

Elle fit une pause, à bout de souffle, tandis que Victor opinait de la tête, sans être certain d'avoir tout compris en dehors du fait qu'il était un héros.
- Bref, je pense que vous feriez mieux de déguerpir pour éviter tout dérapage... D'autant plus que nous avons ici une horde d'alliés ailés, affamés, qui pourraient profiter de la confusion pour s'attaquer indifféremment à tout le monde. Mais j'y pense, peut-être pourriez-vous les emmener avec vous ? Heu... Non, vous n'avez pas l'air convaincus. Ah, et le bébé, alors ? C'est un jeune orphelin que nous avions recueilli, mais son frère d'adoption ne semble guère l'apprécier, et je crains qu'ils ne finissent par s'entre-tuer... Peut-être pourriez-vous lui trouver une nouvelle famille d'accueil ? Et à la réflexion, ce jeune héros aussi pourrait vous suivre... Et vous le feriez connaître, ses exploits seraient chantés par tous les bardes...

Tout ça pour se retrouver seule avec le barde-bâcheron-elfe. Oui, c'était un bon plan. Pas besoin de s'encombrer des mioches, après tout... Un gosse, c'est assez gênant quand on a besoin d'un peu... d'intimité.

[Manfred]

La petite fille parut perplexe. Elle regarda tour à tour Victor, le bébé et la horde d’oiseaux.
-Mouais, en clair, j’embarque tout le monde. Je suis arrivé ici pour régler un acte de maltraitance et je me retrouve avec une armée de piafs, un nourrisson et un garçon qui ressemble à une fille. Quoi ? T’es pas comptent le prétendu héros qui affronte des Tertres errants ? Moi j’ai buté trois Dragons Rouges Vénérables ! Et plus, l’article 44-2 du code Luménien ne s’applique pas ici, on n’est pas sous la juridiction de Luménis. Alors si tu veux te mettre à poile, te gène pas. En tout cas, c’est pas moi que ça va gêner.
La petite fille rougit légèrement puis elle continua.
-Bon aller, je prends le bébé mais le reste, je vous le laisse.
-Attendez mademoiselle ! intervint Bataki dont le regard pétillait de malice.
Il allait sur l’épaule de la gamine et lui murmura des choses à l’oreille.
-Heu… vraiment ? … une chorégraphie aérienne grâce à la flute ? … Très rentable en effet… Haaaaaa… Mais lui ? …. Haaaa… Un Victor-show dans les bas-fonds ? … Héhé… On va être riche et enfin je pourrais m’acheter toute les poupées de l’univers !
La fille éclata en un grand rire dément puis, elle se ressaisit. Le corbeau, lui, avait l’air ravi. Il jubilait presque.
-Bon d’accord, je prends les piafs, le Victor et le bébé, mais aussi la flute. On fait comme ça ?