[Commerce] La Taverne de la Bienveillance

[Arya Du Varden]

La bonne humeur et l’enthousiasme de Podrick mettait du baume dans l’âme de l’elfe qui se voulait de mettre dans un coin de son esprit la triste histoire de son petit protéger. Tous deux devaient maintenant oublier un peu, l’enfant les douleurs subies, l’elfe les horreurs découvertes dans les livres et qui étaient sous ses yeux devenues réalité. Son sourire s'agrandit lorsque l'enfant tentant de reprendre son parler, buta sur un deuxième mot avant qu'enfin il corresponde à ce que souhaitait l'elfe.

Oui, allons-y, il est déjà tard et je comprends que tu aies très faim. Pour monter à cheval, ce n’est pas vraiment comme sur un toit, mais je t’apprendrai. Soit nous pourrons te trouver un cheval calme et docile pour cette première fois, soit tu monteras avec moi.
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Après avoir rapidement pris un pull tricoté dans une laine épaisse et chaude que l’enfant pourrait mettre pardessus son manteau pour se protéger du froid qui devait malgré tout être encore intense, ainsi qu’une couverture pour elle-même, ils descendirent dans la salle de la taverne qui était presque vide. Lorsque le patron vint leur apporter leur petit déjeuner, Arya en profita pour savoir où elle pourrait trouver les montures dont ils avaient besoin pour s’évader quelques heures.
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Peut-être pourriez-vous me renseigner, nous voudrions aller faire une balade à cheval, mais je ne sais pas où nous pourrions en louer.

[Taliesin]

L'aubergiste se frotta le menton.
-Pour louer des chevaux ? Pour en acheter, ça, je saurais où vous dire d'aller, mais en louer... Remarquez, je peux toujours vous prêter la jument de l'auberge. Bon, elle n'est pas vraiment à nous, d'accord : c'est celle d'un client qui s'est volatilisé du jour au lendemain sans laisser le moindre mot. Du coup, on la garde au cas où il revienne, mais comme ça remonte à sept ans, je doute qu'il montre à nouveau le bout de son nez... C'est une bonne bête, encore fringante même si elle accuse son âge. Ce n'est pas avec elle que vous irez au triple galop, cheveux au vent, mais pour une ballade, elle devrait convenir.

[Arya Du Varden]

Arya sourit satisfaite, un animal qui n'avait pas trop de fougue pour cette première chevauchée ne pouvait qu'être parfaite. Elle posa un regard interrogateur sur Podrick avant de répondre avec enthousiasme.

Je pense que ce sera parfait, je vous remercie pour votre amabilité, et puis cela permettra à Podrick de prendre de suite de bonnes habitudes pour se tenir de manière adéquate et pour savoir guider l'animal. Mais je dois vous avouer que si je suis bonne cavalière, je ne sais pas harnacher un cheval, peut-être cela pourrait-il être fait par le palefrenier, je vous en serai reconnaissante.

La magicienne était ravie, certes, elle aurait préféré si elle fut seule un animal fougueux, mais c'était une aubaine que cette monture ne soit plus toute jeune, il viendrait le temps où l'enfant saurait se débrouiller et où elle trouverait le moyen d'avoir des chevaux qui leur offriraient de folles chevauchées.

[Taliesin]

Le tenancier sourit largement.
-Aucun problème. Ce sera chose faite bien avant que vous n'ayez terminé de manger...
Arya et Podrick s'installèrent à une table libre et, quelques instants plus tard, l'homme vint leur apporter leur déjeuner. L'enfant, toujours un peu pal et tendu, commença néanmoins à se sustenter sans attendre. Cependant, il finit par relever la tête.
-J'aurais dû vous dire que j'pouvais m'en occuper, de la jument. J'ai jamais sellé un cheval, mais j'ai vu plein de fois comment y fallait faire. c'est chouette, comme travail, j'trouve. C'est le genre de trucs qu'ils font, les écuyers, non ?

[Bat]

Dorian aussi se mit à rire.

"Sans aucune lâcheté de notre part, il est vrai qu'il vaut mieux éviter d'aller se frotter à 100 ou 200 Orques tant que nous ne sommes que 3 ou 4....Le jour où nous retournerons là-bas nos "amis" géants à peau verte seront un peu ratatinés par nos épées et nos masses, patience mes amis " fit le vampire en buvant sa chopine mais beaucoup plus modérément que ses amis Nains.

"Si vous avez d'autres projets d'exploration, n'oubliez pas l'ami Dorian, même si pour l'instant je vais surtout me reposer quelques jours à la Forge" acheva le demi-elfe.

[Taliesin]

-Vous pouvez compter sur nous ! s'exclama joyeusement le nain. Vous vous débrouillez pas trop mal, même pour quelqu'un qui a du sang d'elfe dans les veines !
Il sourit et, dans un claquement, reposa sa pinte désormais vide sur le bois lustré de la table.
-Et vous voyez qu'au final, vous allez même réussir à profiter de notre expédition. Si on avait trouvé la mine vide, exploitable, vous auriez pas pu vous reposer ! Le gouvernement vous aurait aussitôt mis au travail pour forger des tas d'armes, d'armures... Au moins, là vous allez pouvoir souffler un peu. Ce qui est pas plus mal : Faut savoir aussi profiter de la vie, entre deux aventures.

[Arya Du Varden]

La magicienne sourit à son petit protéger, elle était ravie d'avoir trouvé une monture qui de plus serait prête à monter, mais surtout, l'enfant parlait de son frère et c'était le moment pour tenter d'en savoir plus sur cet enfant qui n'était plus et ainsi faire revivre les souvenirs des deux frères ce qui ne pourrait qu'être profitable à Podrick.

Et bien, chez moi, les écuyers doivent savoir très bien monter à cheval, mais ils ne s'occupent pas d'harnacher les chevaux, mais servent leur maître. S'occuper des chevaux, c'est le travail du palefrenier et du garçon d'écurie. C'est vraiment super d'être écuyer, surtout si tu as un bon maître, car toi-même tu peux devenir chevalier . Elle posa sur l'enfant un regard enjoué. Comment s'appelait ton frère ?

[Taliesin]

Un voile de tristesse passa dans le regard du gamin, et sa bonne humeur apparente se volatilisa, comme si un nuage épais venait tout à coup de masquer le soleil.
-Aymeric. S'appelait Aymeric, m'dame...
Il baissa les yeux sur son assiette, remuant un instant les aliments du bout de sa fourchette.
-Et son maître était bien. Il l'aimait beaucoup, il nous en parlait les fois où il pouvait revenir à la maison. Enfin, c'était pas vraiment un maître. En fait, c'était... une maîtresse.

[Arya Du Varden]

Autant l’elfe ne pouvait se rendre compte du manque que pouvait générer la disparition d’un être cher, n’ayant jamais vécu une telle perte et bien qu’elle fut loin de chez elle, elle savait que les siens étaient tous bien vivants. Mais cette séparation qui lui avait été imposée, elle avait réussi à la dépasser en faisant revivre ses souvenirs, en les chérissant. Que ce soit ses parents, ses amis ou ses proches, ils étaient là et les souvenirs bien vivants. Ce n’était peut-être la bonne manière pour les humains, mais Arya n’avait d’autre solution que celle qui était si familière à sa race. Se sentir bien en vivant et revivant les souvenirs heureux.<o></o>

Arya prit l’enfant dans ses bras et caressa doucement ses cheveux.

Aymeric, c’est un très joli prénom et si tu l’acceptes et bien lorsque nous parlerons de lui, nous l’appellerons par son prénom. Tu ne dois pas être triste lorsque son souvenir revient, il n’est plus là pour te prendre dans ses bras, mais il est dans ton cœur. Je suis persuadée que vous avez plein de bons moments ensemble et c’est de cela que tu dois te rappeler. Le faire vivre pour l’éternité, laisser apaiser ton âme par les souvenirs heureux qui se rapportent à lui. Alors, il ne sera plus un vide dans ta vie, mais tu sentiras toujours sa présence. <o>

</o> Tu ne sais pas encore, parce que nous n’en avons jamais parlé, mais mes parents et mes amis sont très loin de moi, je ne sais même pas comment les rejoindre. Au début, j’étais vraiment très malheureuse de me sentir aussi seule sans leur amour. Et puis, leurs visages sont revenus, leurs paroles, leurs sourires. Maintenant, lorsque je suis triste, c’est vers ces souvenirs que je me tourne, leurs mots qui me reviennent m’apaisent.<o>

</o> Alors, peut-être que pour toi ce sera pareil si tu acceptes de regarder la complicité que vous aviez, les sourires et les rires que vous avez partagés, les conseils qu’il te donnait. Ce serait comme s’il était toujours là, parce qu’il est là, dans ton cœur et il ne demande qu’à revivre. Je suis sûre qu’il ne voudrait pas que tu sois triste. Il est mort très jeune, tu avais encore bien besoin de lui. Mais, il était heureux d’être l’écuyer d’une dame qui de plus le traitait bien, certainement triste de te savoir seul dans les taudis, alors que lui profitait d’une vie bien meilleure. Il t’aimait Podrick et il voudrait que tu souris en pensant à lui, pas que ton visage se ferme et que ton cœur pleure.<o>

</o> Il n’y a que toi qui peux décider si Aymeric doit rester dans l’ombre et que ton âme s'assombrisse en pensant à lui ou si tu veux qu’il vive toujours en te souvenant de lui et que cette présence te rende heureux.

Essaie de trouver un de ses bons moments que vous avez eu ensemble, de t'y plonger complètement, de te laisser aller à ses sentiments qui étaient alors. Tu veux bien essayer ?<o></o>

[Taliesin]

Le petit garçon ferma les yeux puis acquiesça doucement.
-J'essaierai, fit-il. Mais pas tout d'suite, si vous... si tu es d'accord. J'peux pas, avec tout ce que j'ai raconté. Je préfère... Penser à maintenant.
Il soupira.
-Mais je comprends ce que tu dis. Enfin, je crois. Et j'pense à lui, tu sais, des fois. Quand j'dois choisir ce que je dois faire, j'me demande ce qu'il aurait fait, lui. J'veux faire pareil, pour qu'il soit fier et tout. Et j'y pense la nuit, aussi... Tu m'as demandé de quoi je rêvais, ben des fois, de lui. Je rêve d'avant. Ou bien... De maintenant. J'imagines qu'il revient, qu'en fait il est pas mort. Et je suis content, oh ! Mais c'est affreux quand je me réveille. Parce que... Je sais qu'il pourra pas revenir. Jamais. J'voudrais me rendormir mais j'peux pas. Et c'est dur de rester éveillé. Que j'le reverrais jamais. Enfin...
Il hocha la tête.
-Enfin sauf si j'meurs. Les clercs, ils disent qu'on retrouve les gens qu'on aime, quand on meurt.
Il releva les yeux, dévisagea Arya.
-Tu vois, c'est ça qui est pas pareil pour les elfes et les humains. J'dis pas que c'est pas triste pour toi, de pas voir ta famille. Mais tu sais qu'elle est vivante, que tu la r'trouveras. Même si ça doit prendre des années. Et comme vous vivez super longtemps, c'est pas trop grave si tu mets tout plein d'années à trouver le moyen de les revoir. Même si j'comprends qu'ils te manquent... Mais moi... Moi faudra que j'sois mort pour le revoir.

[Arya Du Varden]

Lorsque Podrick parla qu’il faudrait qu’il soit mort, l’elfe frémit, elle prenait conscience qu’il allait partir bien avant elle, dusse-t-il vivre très vieux. Ce fait incontournable qui lui avait toujours paru juste un fait évident la peina sans vraiment pouvoir saisir la raison, peut-être simplement que ce petit enfant parlait de mourir.<o>

</o> Non, ce n’est pas pareil, tu as raison. Car même si je n’ai aucune garantie qu’un jour je saurai comment retourner chez moi ou qu’eux viennent à moi, j’ai toujours cet espoir auquel je peux me raccrocher. Mais en pensant à eux, je les fais vivre maintenant, et toi lorsque tu dis vouloir suivre les conseils que te donnait Aymeric, il vit à travers toi. Plus tu vivras longtemps, plus lui même vivra encore.<o>

</o> L’elfe ne savait pas comment fonctionnaient les rêves humains, mais il devait bien y avoir un moyen de canaliser ces moments qui semblaient si heureux et qui finissaient par faire souffrir son petit protéger.<o>

</o> Et bien, la prochaine que tu rêves de ton frère, puisque tu ne peux pas te rendormir ou peut-être même que si tu te rendormais tu ne le continuerais pas, tu pourrais me le raconter, ainsi il resterait encore et bien que tu ne puisses pas entendre sa voix, il serait présent. <o>

</o> Si cela peut te faire plaisir, je pourrai essayer de faire un portrait de ton frère, tu me le décrirais et ensemble nous pourrions tenter qu’il soit le plus réaliste possible. Je ne suis pas une artiste, mais je sais dessiner. Après, nous pourrions le donner à un peintre qui pourrait en faire un tableau, cela pourrait peut-être t'aider à sentir que malgré tout il est toujours là, parce que je pense que le clerc a aussi dû te dire que les morts veillaient sur ceux qu'ils aiment et que lorsque nous pensons très fort à eux, nous pouvons sentir leur amour.

[Taliesin]

-Ouais, y disent ça... fit Podrick d'un ton neutre.
Puis il esquissa un sourire;
-Mais oui, j'pourrais essayer de te le décrire. J'suis pas sûr d'être très fort pour ça, mais en même temps, ça s'rait pas très dur. Aymeric, c'était moi, mais en cent fois mieux. Moi, on m'a jamais dit que j'avais l'air elfique. Lui, par contre.... Oh, z'auriez dû voir comme les filles elles lui tournaient autour ! D'ailleurs, mon père, il disait que si nos ennemis avaient pas tout foutu en l'air, il aurait pu faire un très bon mariage. Pis quand il a été écuyer...
Il secoua la tête.
-Mon père, il a eu plein de projets, quand Aymeric est devenu écuyer. Il arrêtait pas d'en parler. l'aurait préféré qu'il travaille pour un gars, un vrai chevalier, quoi. Enfin, il disait que l'avantage que ça soit une fille, c'est qu'elle l'aimerait peut-être tellement bien que quand il aurait l'âge, elle le marierait. Parce que pour lui, aucun gars voudrait d'une fille-chevalier, alors elle trouverait personne d'son rang, et que comme mon frère il était va... très beau, quoi, elle y réfléchirait pas longtemps avant d'se décider. Et qu'alors, tout r'deviendrait comme avant pour nous.

[Arya Du Varden]

La magicienne ne voyait pas ce qui pouvait donner à un humain un air elfique, mais que la beauté fut associée à sa race, cela lui semblait des plus évidents tout en ayant la certitude que jamais un non-elfe n’aurait la perfection et la prestance d’un elfe. Ce ne fut pas ce qui l’interpella le plus dans ce que put être Aymeric, mais le fait qu’un père calcule ce que pourrait lui rapporter son fils plutôt que de chercher qu’il fut heureux quitte à en payer le prix et qu’il estima que celui-ci ne serait choisi comme mari que parce que celle qui l’épouserait le ferait en quelque sorte par obligation.<o>

</o> Une question venait à son esprit. Qui était donc vraiment son père pour espérer que de ce possible mariage reviendrait un rang qu’il aurait perdu ? Le peu que l’enfant lui ait rapporté laissait supposer que dans la société humaine il fit partie de la haute bourgeoisie que ce fut par ces ancêtres ou par arrivisme.<o>

</o> La magicienne regarda longtemps Podrick, l’enfant était très beau, mais il est évident que, malgré l’amour qu’elle lui portait, jamais elle ne l’associerait à sa race et même si son frère n’avait aucune ressemblance avec lui, il restait de toute manière un humain. De plus, le peu d’elfe qu’elle avait côtoyé, bien qu’ils ne furent pas à son goût, avaient tous une beauté et une prestance bien supérieures aux autres hommes que ce fut son collègue à l’université, le barde avec lequel elle avait accompli une mission ou le guerrier de l’armée qui les avaient rejoints. <o>

</o> L’enfant semblait vivre dans l’ombre de son frère, n’être qu’un être de second rang par le manque de reconnaissance de ce qu’il fut lui-même et par la place qui avait été donnée à son aîné par leur père.<o>

</o> Ton père ne voyait en ton frère qu’un moyen de revenir à meilleure fortune, toi tu étais si jeune qu’il préférait t’ignorer. S'il avait su faire des projets pour votre avenir et non pour flatter son propre orgueil, s’il avait voulu porter sur vous deux un regard égalitaire, il se serait rendu compte qu’il possédait un trésor immense, que ces deux fils seraient des hommes dont il pourrait être fier, qu’ils seraient tous deux aimés et appréciés non seulement pour leur physique, mais également pour leur caractère droit et honnête. Tu n’es pas inférieur à Aymeric et je suis certaine qu’il n’apprécierait pas que tu penses cela de toi. Ton frère n’était pas cent fois mieux que toi, même si c’est ce qui pouvait ressortir du regard de ton père. Je crains déjà que tu aies quelques années de plus et de devoir constater la horde de jeune fille qui te tournera autour et d’entendre murmurer autour de toi que tu as l’air elfique. D’autant que tu seras instruit, que tu auras connaissance de l’art du combat, que ton parler sera raffiné … Aymeric sera fier de toi et moi aussi.<o>

</o> Le temps passait et cette discussion, ils pourraient la continuer chemin faisant, peu importe que l’enfant n’ait pas vraiment faim, ils trouveraient de quoi se restaurer en cours de route et de s’évader lui ferait du bien.<o>

</o> Pendant que tu termines ton petit-déjeuner, je vais aller chercher de quoi dessiner, ensuite nous pourrons partir et nous pourrons continuer notre conversation dès que tu te sentiras à l’aise sur le cheval. <o>

</o> Tout en montant chercher le matériel nécessaire pour faire le portrait d’Aymeric, Arya comparait la vie de son petit protéger à la sienne, non pas aux facilités qui lui avaient été offertes, mais aux regards portés sur elle et au regard qu’elle portait sur les siens. Elle avait été élevée comme un être unique et cela lui offrait de l'assurance et la connaissance de ses propres valeur, de plus elle avait des racines, l’enfant ne pouvait se raccrocher qu’à son frère aîné, pourtant dans ce monde, il était un être à part entière qui ne demandait qu'à s'épanouir et il devait avoir une famille, des ancêtres.

<o> </o> Alors qu’elle redescendait dans la salle, qu’elle posait son regard sur l’enfant, elle se promit de faire en sorte qu’il retrouve ses racines et qu'il développe un regard différent sur ce qu'il était.<o>

</o> Es-tu prêt Podrick pour prendre ta première leçon d’écuyer ?<o></o>

[Taliesin]

L'enfant, qui avait somme toute bien mangé, enfila aussitôt son manteau.
-J'suis prêt ! fit-il. Sauf que les mages, ils ont pas d'écuyers, si ? Mas des apprentis, des fois, j'crois.
De concert, ils gagnèrent l'écurie où la jument les attendait, harnachée et sellée. C'était un animal un peu âgé, la robe grise, mais qui était bien soigné et paraissait en excellente santé.
Le palefrenier tendit les rênes à Arya.
-Elle vous fera aucun souci, vous verrez ! dit-il en souriant. Bon, si vous la poussez trop, elle vous le fera sentir, mais à part ça...

[Arya Du Varden]

Tout en prenant les quelques affaires qu’elle avait préparées pour se prémunire du froid, Arya avait sourit à Podrick.<o></o>

C’est vrai que les mages n’ont pas d’écuyer, mais avant d’être mage, tout comme les guerriers ou les bardes, là d'où je viens, ils ont un mentor qui veillent à ce que leur instruction se fasse correctement dans toutes les disciplines, même celles qui pourraient sembler inutiles à l'enfant. Moi, j'aimais bien mon mentor, il s'appelait Fëanaro.
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La magicienne avait eu un trémolo dans la voix en prononçant ce nom qui venait juste de refaire surface dans sa mémoire, en même temps que le visage de son mentor accompagné de quelques brides le concernant et un sourire mélancolique traversa subrepticement son visage avant qu'elle ne reporte toute son attention sur Podrick.


Lorsqu’ils étaient arrivés à l’écurie, Arya avait immédiatement commencer à caresser le flanc de la jument, tout en écoutant le palefrenier, ravie que l’animal fut de bon caractère pour la première sortie de l'enfant.<o>

</o> N’ayez crainte, nous saurons la respecter et ne lui demanderons pas plus qu’elle en peut donner. Mais, je suppose qu’elle a un nom et cela me siérait de le connaître.<o></o>

[Taliesin]

Le sourire du palefrenier s'élargit.
-Ah, ça, je suppose aussi ! Et j'aimerais tout autant que vous le connaître. Malheureusement, son propriétaire n'a pas daigné nous en informer avant de prendre la poudre d'escampette. Alors, on l'a longtemps appelée "la jument", tout simplement.
Il haussa les épaules.
-Mais si vous voulez tout savoir, moi, je l'appelle Patience. Ça fait un bail qu'elle attend son maître sans se plaindre. Elle se plaint jamais pour rien, d'ailleurs.

[Arya Du Varden]

A défaut de connaître le nom que lui avait donné son maître, bien que ce ne fut pas vraiment du goût de l’elfe, celle-ci opta pour Patience, l’animal devant être habitué à ce qu’on l’appelle ainsi depuis longtemps maintenant.<o>

</o> Je vous remercie Monsieur, nous l’appellerons aussi patience, ainsi, elle saura que nous nous adressons à elle.<o>

</o> Il était temps maintenant que Podrick démontre qu’il était aussi à l’aise sur un cheval que sur un toit. Mais surtout il devait apprendre que le premier contact était important.<o>

</o> Viens Podrick, il faut que nous fassions connaissance avec Patience. Tu sais les chevaux, comme tous les animaux, sont capables de déceler si nous sommes confiants ou inquiets, si nous les aimons ou les détestons. Elle caressa le museau de la jument. Bonjour Patience, moi c’est Arya et je te présente Podrick qui va monter à cheval pour la première fois et à toutes les deux nous devons faire que ce soit une balade merveilleuse.<o>

</o> Du regard, la magicienne invita Podrick à venir saluer la jument, contact que l’elfe jugeait incontournable avant qu’il ne grimpe sur son dos.

[Taliesin]

L'enfant s'approcha sans craintes de l'animal.
-Salut, fit-il en lui caressant le chanfrein.
Il jeta un regard à Arya. Apparemment, cela lui faisait un drôle d'effet de devoir parler à la jument. Mais il le fit pourtant, quoi qu'incertain quant au ton qu'il convenait d'employer.
-Bon ben moi c'est Pod, et, heu, semblerait bien que je doive te monter dessus, mais j'crois que ça sera pas très gênant vu que j'pèse pas vraiment lourd.
Toujours confiant, il laissa Patience lui renifler paisiblement les doigts.
-L'a l'air d'accord, lança-t-il.
Puis, sans que la magicienne put s'y attendre, il se cramponna au rebord de la selle, se hissa à bout de bras, passa un pied dans l'étrier et, un instant plus tard, après une acrobatie qu'il exécuta avec une agilité certaine, se retrouva juché sur le dos de la jument.
-Voyez ? fit-il. Pas plus dur que d'monter sur un toit; Maintenant, suffit juste de pas tomber.

[Arya Du Varden]

L’elfe avait un sourire ravit et étonné, l’enfant était aussi agile qu’un elfe et malgré sa taille ou à cause de sa maigreur tout aussi léger et elle ne rata pas l’occasion de démonter à son petit protéger que lui aussi pouvait dès cet instant être comparé à un elfe, ce compliment, elle le lui faisait du fond de son âme. Mais elle ne s’adressa pas à l’enfant, elle caressa le museau de la jument tout en lui parlant sachant parfaitement qu'il entendrait.<o>

</o> Et bien Patience, Podrick n’a pas encore comprit que ses paroles sont importantes et que cela te permet de mieux le connaître, mais il est aussi agile et léger qu’un elfe, alors avec deux cavaliers elfes, tu ne devrais pas trop te fatiguer.<o>

</o> Puis, aussi souplement que l’enfant, Arya grimpa derrière lui et s’enquit de lui montrer comment il devait se tenir, que tout son corps devait rester souple et qu’autant ses mains sur les rennes que ses jambes allaient servir à guider l’animal.<o>

</o> Lorsque les explications furent terminées, plaçant correctement les mains de l’enfant sur les rennes, posant légèrement les mains sur les siennes pour guider ses gestes, elle donna un léger talonnement sur les flancs de Patience qui se mit à avancer au pas.<o>

</o> Alors en route pour l’aventure Podrick, je suis certaine que tu seras très vite un excellent cavalier et que lorsque le printemps sera venu, nous pourrons faire de longues chevauchées. Tu verras, c’est très agréable, mais pour l'instant essaie de guider patience en direction des portes de la ville.<o></o>

[Taliesin]

Si l'enfant envisageait l'école avec crainte, s'il s'était montré terrifié aux thermes, il abordait au contraire l'équitation avec un enthousiasme tranquille, sans la moindre once d'appréhension. Suivant à la lettre les conseils d'Arya, guidé par elle, il conduisit la monture à l'extérieur de l'écurie, puis dans la cour de l'auberge et, enfin, dans les rues de Luménis. Le temps était radieux mais le froid mordant et, par conséquent, elles étaient presque désertes, ce qui ne rendit que plus paisible la chevauchée. Un quart d'heure plus tard, environ, ils atteignirent les portes de la ville, les franchirent. Et se retrouvèrent au-delà, dans la campagne immaculée.

[Bat]

-Vous pouvez compter sur nous ! s'exclama joyeusement le nain. Vous vous débrouillez pas trop mal, même pour quelqu'un qui a du sang d'elfe dans les veines !
Il sourit et, dans un claquement, reposa sa pinte désormais vide sur le bois lustré de la table.
-Et vous voyez qu'au final, vous allez même réussir à profiter de notre expédition. Si on avait trouvé la mine vide, exploitable, vous auriez pas pu vous reposer ! Le gouvernement vous aurait aussitôt mis au travail pour forger des tas d'armes, d'armures... Au moins, là vous allez pouvoir souffler un peu. Ce qui est pas plus mal : Faut savoir aussi profiter de la vie, entre deux aventures.

"Oh le sang elfique n'est pas un problème au combat bien au contraire" fit Dorian en riant.

"Ca aide pas mal les archers pour viser juste des origines elfiques" fit encore le demi-elfe. Mais comme il levait son verre, il disparut soudain sans que personne ni lui ni les Nains ne comprenne pourquoi.

La suite ici

http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post204825

[Arya Du Varden]

Rentrant de leur balade dans la campagne , après une matinée ensoleillée et un retour dans la tempête de neige, la magicienne et Podrick arrivèrent à la taverne de la Bienveillance. Heureusement bien couverts, ils avaient été protégés au mieux des assauts de la neige et du vent, pourtant c’est avec satisfaction que la magicienne mit pied à terre, suivie de Potrick, et fit pénétrer Patience dans l’écurie.

Le palefrenier était là à penser une bête et il leva la tête à leur arrivée.

Et bien nous voilà de retour et Patience nous a mener à bon port sans aucun problème, c'est vraiment un animal docile et robuste, certes ce n'était pas une folle chevauchée, quoique avec le temps, on pourrait presque le dire.

[Taliesin]

L'homme acquiesça. Il souriait mais paraissait rassuré de retrouver la jument en bonne santé.
-Oh, je savais qu'elle vous donnerait satisfaction... Mais j'aurais peut-être hésité à vous la seller si j'avais su qu'il ferait un tel temps... Ce n'est plus vraiment de son âge, les tempêtes de neige ! Mais enfin, vous en avez pris soin, alors le temps de la sécher, de la nourrir, de dormir un peu, et elle sera totalement remise. Et qui sait si elle n'en redemandera pas, des expéditions dans le blizzard ?

[Arya Du Varden]

La magicienne n’y avait pas penser avant, mais elle comprenait que le palefrenier ait pu s’inquiéter pour la jument, depuis le temps, il devait s’y être attaché et lorsqu’il avait dû apercevoir les nuages chargés qui s’amoncelaient, il avait été en droit de craindre qu’elle ne faut pas à même de conduire la vieille jument dans la tempête qui s’annonçait et lorsque les éléments s'étaient déchainés, il avait dû attendre avec impatience leur retour. <o>

</o> Oh, à aucun moment elle n’a semblé gênée par le temps, son pied est encore sûr et elle ne craint pas d’avancer. Alors si à la prochaine tempête elle se met à piaffer, vous n'aurez plus qu'à l'emmener faire une promenade.Tout en parlant, Arya avait déjà commencé à défaire les sangles pour libérer l’animal de sa selle et était ravie que spontanément Podrick lui vienne en aide.Cela me siérait si vous acceptiez que je la bouchonne, je n’ai pas d’autre expérience pour les soins à lui apporter, mais cela je sais le faire et ce serait notre manière de la remercier. <style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:595.3pt 841.9pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} --> </style> <link rel="File-List" href="file:///C:/DOCUME%7E1/AMETHY%7E1/LOCALS%7E1/Temp/msoclip1/01/clip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:WordDocument> <w:View>Normal</w:View> <w:Zoom>0</w:Zoom> <w:HyphenationZone>21</w:HyphenationZone> <w oNotOptimizeForBrowser/> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman"; mso-fareast-font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:595.3pt 841.9pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} </style>Peut-être aurai-je dû vous dire que j’étais bonne cavalière et que savais reconnaître les signes de fatigue ou de nervosité d’une monture.L’elfe sourit largement en caressant le flanc de l'animal. Enfin, pour la nervosité, je ne parle pas de Patience, jamais je n’avais monté un animal aussi calme et docile.<o></o> <o>
</o>

[Taliesin]

L'homme parut quelque peu surpris par la requête d'Arya : il ne devait pas rencontrer souvent des clients lui demandant de les laisser faire son travail. Mais il acquiesça bien vite.
-Oh, si ça peut vous faire plaisir, je serai bien bête de vous dire non ! Mais ne vous méprenez pas : ce n'est pas de vos qualités de cavalière dont je doutais, juste de la santé de Patience. Mais... Je finis par oublier moi-même ce que je dis aux autres : elle est plus fringante qu'elle en a l'air !
Il tapota affectueusement le flanc de l'anima, puis se recula de quelques pas.
-Prévenez-moi quand vous aurez terminé ! Pour l'heure, je dois aller m'occuper de chevaux dont les maîtres n'ont pas votre prévenance : ils ont filé se mettre au chaud et au sec sitôt après m'avoir passé les rênes...

[Arya Du Varden]

Ne pas rester en contact avec son monture, cela n’était arrivé que très rarement à l’elfe qui trouvait dans ce soin indispensable un geste incontournable pour resserrer le lien qui lie le maître est le cheval. Ce dernier ne servait pas qu’à couvrir de grandes distances sans trop se fatiguer, à se griser de la vitesse et du vent qui s'engouffrait dans sa chevelure. Arya constatait que c’était qu’une différence de plus avec les autres races, un point de plus dans la supériorité de la sienne, le respect qu’ils portaient à tous les animaux.<o>

</o> J’ai déjà constaté ce fait et cela me chagrine. Bien que je reconnaisse que le temps fut épouvantable, ils n’ont pas de respect pour leur monture, car ils ne peuvent ignorer que vous ne pouvez pas vous occupez de toutes les bêtes en même temps. Et puis, ici il fait sec et chaud et ce petit exercice est même profitable pour réchauffer les corps glacés.

<!--[if !supportEmptyParas]--> <!--[endif]--><o></o>La selle avait été déposée et déjà la magicienne attrapait une poignée de paille pour frotter Patience tout en constatant que Podrick était dans son élément, bien que pour une fois, ce n’était pas pour grimper l’échelle est rejoindre les puces qui proliféraient dans les tas de paille, mais pour sécher à la jument. L’avait-il déjà fait où n’était-ce que parce qu’il avait déjà vu le palefrenier de la maison close s’occuper des chevaux des clients, le résultat est qu’il avait déjà commencé à bouchonner l’animal.<o>

</o> Cela t’arrivait-il souvent d’aider le palefrenier ? Car à te regarder faire, il me semble que tu as déjà de l’expérience.<o></o>

[Taliesin]

Podrick leva les yeux de son ouvrage.
-Oh, en fait, je faisais surtout que regarder... Même si l'vieux Ted il m'expliquait bien, pis qu'il m'a laissé une ou deux fois lui filer un coup de main... Il est vraiment sympa, tu sais...
Evoquer le palefrenier de la maison close fit naître une expression peinée sur son visage, et il s'empressa de se concentrer à nouveau sur la jument.
-Ils étaient tous assez sympa, là-bas... finit-il par murmurer. Et moi je l'ai vraiment pas été de te raconter toutes ces bêtises sur eux...

[Arya Du Varden]

L’enfant se rendait compte que son mensonge avait enflé et qu’il avait médit sur bien des personnes qui pourtant n’avaient fait que lui tendre la main. Mais comme Arya avait pu le remarquer, ni la matrone de la maison close, ni le palefrenier ne portait ombrage à l’enfant pour ses mensonges.<o>

</o> Il est vrai que tu aurais pu leur causer beaucoup de tort, pourtant, ils ne t’en portent pas ombrage, non qu’ils comprennent vraiment pourquoi tu as ressenti le besoin de noircir ce qui était pourtant un sourire dans ta vie, mais ils sont conscients que tu n’es qu’un enfant et je sais qu’ils t’ont déjà pardonné, je dirais plutôt qu’ils ne t’en ont jamais porté ombrage. Arya soupira rien qu’à la pensée que si ce fut autrement, l’enfant serait actuellement peut-être en train de voguer loin de Lumenis. D’ailleurs sans eux, va savoir si nous serions ensemble aujourd’hui, car c’est la matrone qui est allée demander au palefrenier où tu pouvais bien te cacher et comme il savait que parfois tu allais voir la demi-ogresse... Peut-être demain, dans une semaine, un mois, je ne sais, tu ressentiras le besoin d’aller les remercier pour ce qu’ils t’ont apportés et t’excuser d’avoir ainsi médit sur leur compte. Certes, il te faudra un peu de courage pour le faire, mais de les revoir t’offrira bien des joies et que tu ne les aies pas oubliés, sera pour eux une récompense pour avoir su partager le peu qu’ils avaient avec toi. L’elfe s’était approchée souriante de Podrick. Et puis, ils ne savent pas toutes les bêtises que tu as inventées, juste que tu avais dit que ta maman travaillait à la maison close, c’est déjà beaucoup au vu de ce que j’ai entendu, mais tu es un orphelin et je suis certaine que la matrone comprendra parfaitement les raisons qui t’ont poussés à médire. Elle posa un baiser sur son front. Alors réfléchit bien et pour apaiser ton âme et remplir ton cœur de bonheur prend la décision d’aller les voir.<o>

</o> Puis, l’elfe s’en alla de l’autre côté de la jument laissant Podrick seul avec ses remords et ses pensées, il devait apprendre que la défensive et les mensonges n’étaient pas le seul moyen de se faire respecter et de se protéger, que parfois, émettre ses regrets permettaient de garder les souvenirs intacts surtout lorsque ceux-ci étaient des bons souvenirs.<o></o>

[Taliesin]

Cependant, le gamin ne resta pas silencieux bien longtemps.
-Oh, tu sais, ça m'a jamais gêné de faire des excuses... dit-il d'un ton tranquille. Aymeric disait que tout le monde fait des bêtises, mais qu'il y a qu'les idiots qui les reconnaissent pas. Pis il disait que si c'est dur, de faire des excuses, y a qu'à penser à comme on est content quand quelqu'un qui nous a fait du mal vient nous demander pardon. Qu'on a qu'à se dire que ça sera pareil pour ceux avec qui on a pas été sympa... Alors oui, j'irai, j'veux bien.

[Arya Du Varden]

La réponse était celle que l’elfe espérait, l’enfant aurait peut-être le cœur battant lorsqu’il irait, mais il serait content de revoir ceux qu’il avait côtoyés pendant ses années de galère. Ce qui frappait surtout la magicienne, s’était la sagesse de son frère. Cet enfant qui avait dû connaître une vie aisée selon le peu qu’elle savait, qui s’était vraisemblablement trouvé du jour au lendemain dans un environnement de misère, de plus avec un père qui ne cessait de maugréer, d’accuser les autres et de refuser de travailler pour offrir une vie convenable à ses fils, semblait posséder une grande sagesse qu’il avait su transmettre à son petit frère. Elle revint aux côtés de Podrick pour donner un dernier coup sur la croupe de l’animal.<o>

</o> Aymeric avait bien compris qu’il faut peu pour faire mal, mais qu’un simple geste peut aussi rendre le sourire. Tu apporteras autant de plaisir que tu en auras toi-même. Pour l’instant, Patience est maintenant bien bouchonnée, nous allons pouvoir aller nous changer.
Arya se dirigea vers le dernier box où le palefrenier s’occupait d’un animal pour l’informer qu’ils avaient terminer. Ensuite, ils ne s’attardèrent qu’une minute pour un au revoir à Patience avant de regagner leur chambre.<o>

</o> Malgré que la tempête s’était enfin calmée, le ciel restait chargé de nuages sombres et bien qu’il ne fut pas tard, la nuit semblait s’être déjà installée. Si la balade de la matinée n’avait pas été fatigante grâce au soleil, le retour avait demandé beaucoup d’attention et l’exercice physique pour bouchonner la jument bien des forces, l’elfe sentait qu’elle devait prendre un peu de détente sans pour autant entrer réellement en transe. La lecture serait l'occupation idéale pour lui offrir un peu de repos.<o>

</o> Pour commencer, nous allons faire nos ablutions, cela est indispensable après notre journée et ainsi nous pourrons enfiler des vêtements propres. Ceux que nous avions donnés à laver sont déjà revenus et il serait dommage des les mettre sur un corps poisseux de transpiration. Ensuite nous pourrions en profiter pour faire un peu de lecture.
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</o> Tout en parlant, elle avait saisi le broc et remplit les deux cuvettes, elle tendit un gant de toilette et un morceau de savon à Podrick en souriant.

Tu es d’accord avec moi ?<o></o>