[Salle] La salle des professeurs de l'Université de la Magie

[Arya Du Varden]

[Quête : Un désir de crépuscule]<o></o>
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Les premières lueurs de l’aube semblaient ne pas vouloir paraître en ce matin où le froid bien précoce se faisait toujours sentir. L’idéal était de rester au coin du feu pour ceux qui pouvaient se le permettre, pour les autres, rares passants pressés de fuir le frima, ils étaient méconnaissables engoncés dans leurs vêtements épais pour affronter ce début de journée à la température hivernale, marchant à petits pas pour ne pas glisser sur les feuilles mortes humides qui recouvraient par endroit les pavés. Ce n’est pas la cape en tissu chaud et épais dans laquelle était emmitouflée Arya qui avait pu la protéger des assauts incessants du vent glacial de cette mi-novembre. Celui-ci l’avait accueillie à la sortie de pour la poursuivre tout au long des venelles, l’attaquer de plus belle aux croisées ruelles. Il n’avait eu de cesse de chercher à s’infiltrer sournoisement dans chaque interstice de son vêtement, si minuscule soit-il. Et bien que l’Elfe eut marché d’un pas rapide, elle frissonnait en arrivant à l’Université. Lorsqu’elle ouvrit la porte, le vent glacial voulut profiter de cette aubaine pour conquérir l’entrée et anéantir la douce chaleur qui y régnait, mais l’Elfe, ravie de se débarrasser de cet importun, lui coupa promptement son élan en refermant avec vigueur la porte à peine fut-elle à l’intérieur. Elle enleva sa capuche et tout en dénouant sa cape, comme elle en avait pris l’habitude depuis son arrivée quelques mois plutôt, elle se dirigea vers son bureau pour y déposer sa sacoche et son vêtement, avant de se diriger vers la Salle des professeurs où elle appréciait prendre un thé bien chaud avec ses consœurs et confrères tout en discutant du temps, des problèmes survenus avec certains élèves ou en débattant de divers sujets où les divergences d’opinion mettaient de l’animation avant que les uns après les autres, chacun regagne sa classe ou ses recherches En ce matin des plus froids, elle était la première arrivée dans la Salle des professeurs et s’enquit à préparer le thé.

[Galathée]

HRP : Espérons que tout ceci va rester lisible

Quête : Un désir de crépuscule

Sa bonne initiative fit rapidement des heureux. Les premiers à arriver furent un petit professeur rondouillard et timide, qui donnait cours de magie élémentaire, et portait le patronyme de Ververus Ventreclair, ainsi qu’un grand échalas aux traits vaguement elfiques, spécialiste des invocations, qui avait, c’était chose connue, une fascination particulière pour les grouilleux. Il s’appelait Charles Charme, du moins le prétendait-il.
« Ma chère, vous vivez à la Bienveillance, n’est-ce pas ? » demanda Ventreclair en prenant place, pesamment, sur une des chaises. « Vous avez entendu parler de cette histoire de main qu’on aurait retrouvé dans la soupe ? Ou était-ce dans un ragoût ? »
Charme lorgnait la cour de l’université par la fenêtre.
« Je crois qu’elle est tombée du ciel, cette main. » fit-il, sans lever les yeux.

[Arya Du Varden]

[Quête : Un désir de crépuscule]<o></o>
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En ce début de matinée, Arya aurait préféré n’importe qu’elle sujet à celui évoqué par Charles. Elle n’avait pas assisté à la scène, mais elle ne mettait pas en doute les paroles rapportées par le tavernier et un frisson lui parcouru l’échine en se remémorant les faits qu’il lui avaient été narrés. Elle but une rasade de son thé brûlant avant de répondre.
Je n'en sais guère plus que vous pour l'instant, car je suis rentrée bien plus tard que cet …. incident, mais je peux vous assurer que ce ne sont pas des ragots. D’où venait la main ? Cela reste un mystère. Elle est arrivée comme un cheveu dans la soupe si l'image vous plaît, mais en réalité, elle est arrivée du conduit de la cheminée directement dans l’âtre avant de finir sa course aux pieds des personnes présentes. Sacrée animation pour la Taverne.

Elle but une nouvelle gorgée de son thé.
<!--[if !supportEmptyParas]--> Tout cela est bien mystérieux, la magie est-elle en cause et la main se serait-elle retrouvée là par hasard ou ne serait-ce qu’un avertissement pour une des personnes qui se trouvaient dans la salle, voire les deux solutions. Allez savoir, d’autant qu’il paraît que les gardes étaient restés perplexes après les interrogatoires.<o>
</o><o>
J'ai aussi entendu que des petits malins auraient fait un tour quasi similaire aux gardes, alors vous savez de là à penser à une plaisanterie de mauvais goût, il n'y a qu'un pas. Ce qui me chagrine, c'est que cette main appartient à quelqu'un et que si tout le monde chercher à connaître ce qui c'est passé, personne ne s'inquiète du pauvre bougre maintenant manchot.
</o>

[Galathée]

« Ainsi, vous pensez que le possesseur de la main pourrait toujours être vivant ? » intervint alors Hanna Noirecolombe, le professeur de nécromancie, alors qu’elle se glissait dans la pièce.
« Ça me semble un peu audacieux, comme supposition. » renchérit Ventreclair en éclusant sa troisième tasse de thé, qu’il aromatisait à l’aide d’une petite flasque aux relents ténus mais alcoolisés. « S’il s’agit bien d’un rebondissement dans les petites guerres bénignes que se livrent nos corps armés, nous savons où ils sont allés se fournir… à la source. »
« Au cimetière. » fit la nécromante avec un sourire pour le moins inquiétant. « Une chance que la main en question n'ait plus toute sa tête… »
« Une chance que nos élèves ne participent pas à ces idioties, surtout. » murmura Ventreclair.
Charme observait toujours la cour.
« Ils sont de moins en moins nombreux. Ils craignent les frimas. Vivement la suspension hivernale. » commenta-t-il.
« Plus que deux veilles ! » s’exclama Ventreclair en levant sa tasse pour porter un toast.
Il se tourna ensuite vers Arya.
« Vous avez des projets pour votre congé ? » demanda-t-il avec entrain.

[Arya Du Varden]

[Quête : Un désir de crépuscule]<o></o>

L’elfe n’aimait guère les discussions macabres et ce fut avec soulagement qu’elle accueillit la question de Ventreclair bien qu’elle n’eut rien de bien précis en perspective.<o>

</o> Elle se resservit une tasse de thé et la levât pour trinquer, un peu brusquement d’ailleurs et le liquide brûlant bien heureux de cette maladresse s’en fut gaiement se répandre sur sa robe. Elle sortit un petit mouchoir de sa poche et se mit à l’éponger.<o>

</o> Trop heureuse que les congés arrivent ! Quelle maladroite, me voilà ressemblant aux étudiants maintenant. Ce ne peut être que la joie de pouvoir enfin me consacrer à mes recherches et mes lectures sans regarder le temps qui passe vu que je n’ai aucun voyage en vue, ni famille à visiter, alors autant en profiter pour m’adonner à mes passions car le peu d'étudiants qui restent sont les plus férus dans leurs études et comme j'apprécie leur engouement et leur ténacité, je n'arrive pas à leur dire non ...
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Mais, vous Ververus, il me semble avoir oui-dire que vous aviez des projets ?Arya eut un sourire amusé sachant que l'homme allait s'empourprer tant sa timidité ressortait lorsque l'on s'adressait à lui sur des questions personnelles.Ils doivent être fort attractifs pour vous rendre si volubile, vous ne nous gratifiez pas si souvent de vos paroles.<o></o>

[Galathée]

« Ahum. » fit Ventreclair, rougissant jusqu'aux oreilles. « Et bien, puisque vous en parlez, oui, j’ai des projets, en effet. »
Charme se mit à siffloter un air romantique populaire en ville, qu’on entendait souvent fredonner dans les ruelles, s’échapper des fenêtres des tavernes ou simplement résonner dans sa tête. Ventreclair en devint encore plus écarlate et toussa dans sa tasse de thé, avant de décocher un regard meurtrier à son homologue. Il sourit cependant à Arya, tentant de chasser son trouble.
« Je vais rendre visite à une de mes sœurs, qui habite Antelucas, voyez-vous. J’espère passer avant les tempêtes que l’on nous promet… Enfin, si la neige m’indispose, j’invoquerai un élémentaire de feu pour qu’il m’ouvre le chemin, vous savez comment ça va, il faut bien que tout ce qu’on raconte serve réellement, de temps en temps, sinon nous ne serions que des théoriciens, ce qui serait bien dommage… Mais donc, vacances détente, pour moi… »
« Tu as oublié de parler de la voisine de ta sœur, Ververus, non ? » intervint Charme.
« La vois… Enfin… » bredouilla-t-il. « Je ne vois pas de quoi tu veux parler, Charles ! »
Il se tourna vers Arya.
« Ce Charles ne croit pas aux amitiés platoniques, voyez-vous. Il voit le mal partout. »

[Arya Du Varden]

[HRP : excellente initiative ]

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Arya affectionnait plaisanter pour compenser le manque de réunions festives auxquelles elle était habituée, mais elle pensait que ce ne devait pas être toujours les mêmes qui trinquaient et elle pensa qu’il était bien distrayant de profiter de la bonne humeur qui régnait dans la salle des professeurs, sans pour autant que Ververus fut la seule victime des moqueries amicales de ses collègues qui le mettaient plus souvent qu’à son tour dans des situations qui l’embarrassaient. Des rumeurs galopaient dans les couloirs du département des sciences expérimentales, s’infiltrant dans chaque parcelle de magie qui y flottait s’imprégnant chaque jour de fragments plus croustillants les uns que les autres concernant la nécromancienne, finalement ce serait peut-être le moment de contenter leur curiosité. Elle sourit à son collègue, réprimant une folle envie d’éclater de rire. <o>

</o> N’écoutez pas Charles, vous le connaissez, chaque fois qu’il croise un jupon ….. alors évidemment ! Moi, je sais que les amours platoniques sont bien réelles et je veux bien vous croire Ververus pour la voisine de votre sœur, mais l’amour est un sentiment si enivrant que vous devriez y penser lorsque vous la rencontrerez. <o>

</o> Elle se tourna vers sa consœur et tout en s’attendant à une réplique digne de ses emportements, elle fit un sourire ingénu. <o>

</o> Qu’en pensez-vous Hanna, ce n’est pas vous qui allez me désavouer ? A moins que nous nous leurrions tous ?! <o>

</o> Innocemment, elle s’enquit de verser une nouvelle rasade de thé à l’assemblée.<o>
</o>

[Galathée]

Hanna avait l’allure d’une sorcière d’opérette, robe noire à multiples volants, dentelle sombre, jupons rapiécés empiles les uns sur les autres. Ses cheveux aile de corbeau lui retombaient sur le visage et elle les écartait d’un geste mécanique tandis qu’elle parlait.
« Et bien justement, il faut que je vous parle de ce professeur elfe qui vient d’arriver de la Lorièn. Un beau petit derrière, si vous voulez mon opinion, et je dirais même plus… »
A cet instant, la porte s’ouvrit sur le minois éternellement empourpré d’Arthus Sabrauclair (lequel, Arya avait fini par l’apprendre, n’était autre que le neveu de Ververus Ventreclair).
« Bonjour éminents professeurs. » fit-il en butant sur la plupart de ses mots. « Je ne vous dérangerai pas longtemps… »
Arthus n’avait jamais l’air de savoir s’il était admis, ou pas, dans la salle des professeurs. Il était donc un habitué de l’embrasure.
« Professeur Noirecolombe, je voulais juste savoir si je pouvais disposer du pied que vous avez laissé dans ma salle de classe. »
« Du pied ? »
« Vous avez bien utilisé ma salle hier, non ? »
« Oui, mais je n’y ai pas laissé de pied. Je ne pratique pas l’animation des parties de corps, pas avec des premières années ! »
« Ah. Bon. J’ai pensé… Il doit appartenir à quelqu’un d’autre, je présume. »

[Arya Du Varden]

[Quête : Un désir de crépuscule]<o></o>

Arya sourit à la vue du nouveau venu, en fait, elle ne le connaissait que peu, les premiers temps, elle l’avait pris pour un élève discret tant il semblait se fondre dans le décor des couloirs, avant d’apprendre médusée qu’il enseignait. Le fait qu’il eut trouvé un pied dans sa salle de classe n’émeut pas l’Elfe qui avait pris l'habitude de l'utilisation de partie du corps par certains de ses confrères.

Entrez donc Arthus et venez prendre une tasse de thé en bonne compagnie, vous avez bien encore quelques minutes à partager avec nous, vous aurez toujours le temps de trouver le propriétaire de ce fameux pied. <o>

</o> Elle s’enquit de remplir une tasse qu’elle lui tendit comme l’on amadoue un enfant avec une sucrerie.<o>

</o> Vous semblez oublier que vous faîtes partie des éminents professeurs, elle sourit impatiente de connaître la suite de l’histoire d’Hanna, justement Dame Noirecolombe nous offrait un cours d’anatomie sans aucun doute des plus instructifs lorsque vous êtes arrivé.

Timidement Arthus avait fait un pas, s’écartant ainsi de l’embrasure, regardant les professeurs présents comme si chacun dû l’autoriser à pénétrer dans ce lieu sacré. Arya sourit avenante au jeune homme, encore plus timide que son oncle et ce n’était pas peu dire.<o>

</o>

[Galathée]

Quête : Un désir de crépuscule

Arthus se coula finalement jusqu’à une chaise et prit la tasse qu’on lui tendait, manquant la renverser tant sa poigne était mal assurée. Hanna Noirecolombe lui sourit, un sourire inquiétant comme toujours, tandis que son oncle lui proposait du sucre.
« Je parlais donc du professeur elfe, avec son nom imprononçable… » reprit la nécromancienne.
Elle se tourna vers Arya et lui sourit.
« Ma chère, sans vouloir manquer de respect à vos semblables, je dois avouer que j’ai toujours eu du mal avec leurs patronymes alambiqués. Le vôtre est d’ailleurs bien agréable, comparé aux assemblages pour le moins originaux qu’arborent certains de vos congénères. »
« Il s’appelle Flundelomiell Derga’ll-Valrgalindell. » intervint Charles Charme.
« Qu’est-ce que je disais ! » s’exclama Hanna.
« Il veut bien qu’on l’appelle Flund. » intervint Arthus, avant de disparaître derrière sa tasse.
La porte s’ouvrit à nouveau, cette fois sur la silhouette imposante de Glaïeul Froufrou, cintrée dans sa robe sévère, le regard scrutateur. Tous les professeurs se raidirent comme si elle avait été une sorte de basilic temporaire, les pétrifiant de ses yeux de braise. Arthus renversa sa tasse d’un mouvement convulsif.
« Professeur Du Varden. Quand vous en avez terminé ici, Dame Dithazir vous attend dans son bureau. » grommela-t-elle de sa voix de stentor.
Puis elle referma la porte avec brusquerie, et chacun put reprendre son souffle.

[Arya Du Varden]

[Quête : Un désir de crépuscule]

Les regards se croisèrent et sans avoir besoin d’en dire plus les sourires de connivence naquirent, Dame Froufrou avait l’art et la manière de jeter un froid là où ses pas la menaient et aujourd’hui n’était pas une exception. Lorsqu’elle parlait, le néophyte pouvait aisément penser qu’un tel rendez-vous allait être des plus pénibles pour celui qui s’y rendait, mais les professeurs habitués savaient qu’il n’en était rien et si Arya fit une grimace, ce n'était pas la rencontre avec Dame Dithazir qui en était la cause, mais elle n’aimait guère qu’on lui donne des ordres et bien qu'elle sut que Glaïeul ne s'exprimait qu'ainsi, elle dit avec courroux.

Ah, quel dragon ! Et dire qu’elle porte un nom de fleur.
Cela suffit à chasser son ire et à nouveau souriante, elle s’étira avant de se lever avec regrets.<o>

</o> Je n’ai guère de temps avant que les cours commencent, si je ne veux pas que mes étudiants fassent exploser le bâtiment avant mon retour, il vaut mieux que je me rende de suite chez Dame Dithazir.
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Arya quitta la salle et se dirigea d’un bon pas, saluant d’un grand sourire les élèves qui commençaient à arriver, elle ne fut pas longue à rejoindre le bureau de Dame Dithazir et frappa à la porte curieuse de connaître la raison de cette demande.<o></o>

[Galathée]

Dame Dithazir compulsait des documents, concentrée, lorsqu’Arya fit son apparition. Elle lui sourit et lui fit signe de s’asseoir.
« Professeur Du Varden. Merci d’avoir pu venir. Je n’en ai pas pour très longtemps. »
L’elfe se carra dans son siège. Elle avait l’air fatiguée et tendue, mais donnait le change, comme il était approprié vu son rang.
« Comment se passe votre installation à Lumenis ? » demanda-t-elle, soucieuse.

[Arya Du Varden]

[Quête : Un désir de crépuscule]

Face à la contenance de Dame Dithazir pour ne pas montrer l'emprise de la fatigue, par respect pour l'Elfe, Arya fit mine de ne rien percevoir et lui adressa un sourire de sympathie.

C'est bien aimable à vous de vous inquiétez pour mon installation, un sourire des plus satisfaits éclaira son visage, je n'ai vraiment pas à me plaindre, j'ai un travail qui m'enthousiasme et m'apporte bien des plaisirs, l'Université est l'une des meilleures dans lesquelles j'ai eu le plaisir d'enseigner, mes recherches avances, mon intégration à Lumenis se fait bien plus rapidement que je n'aurais pu y penser, je ne pourrais désirer plus. J'espère que vous-même êtes toujours satisfaite par mon travail ?

Arya n'avait aucun doute sur la réponse, mais préférant paraître manquer de courtoisie afin que Dame Dithazir n'ait pas à reconnaître son état de fatigue, elle préféra éluder le sujet en attendant que celle-ci lui donne la raison de sa convoquation.

[Lathiriel]

« J’en suis très satisfaite, assurément. Comme vous le savez, j’ai bien des prérogatives, et manque de temps pour me pencher en détails sur le fonctionnement de notre institution mais… les échos que j’ai de votre travail sont tous positifs, qu’ils émanent de vos collègues ou de vos étudiants. Vous êtes une recrue appréciable, et j’espère que nous collaborerons de nombreuses années. »
Elle soupira une seconde.
« Professeur, je voudrais que vous m’accompagniez à une réunion importante, ce midi. Elle a lieu à l’Assemblée Luménienne et durera une partie de l’après-midi. Vos élèves seront avertis de votre absence. Cette réunion… Je ne peux pas vraiment vous en dire plus pour l’instant. Mais j’ai besoin de l’un de mes professeurs avec moi, et vous me semblez la plus… adaptée pour cela. »

[Arya Du Varden]

[Quête : Un désir de crépuscule]<o></o>

Arya ne s’attendait aucunement à une telle demande de la part de Dame Dithazir et bien que tout démontrait qu’elle fut ravie que le choix se fut porté sur elle, c’est surtout la surprise qui généra quelques bégaiements au début de sa réponse et qui put faire croire qu’elle était indécise.<o>

</o> Je … Oui … bien sûr … <o>

</o> Mais, elle se reprit rapidement et ses paroles coulèrent comme un ruisseau courant gaiement entre les herbes tendres. <o>

</o> Naturellement Dame Dithazir, je serais ravie de vous accompagner. Je vous suis reconnaissante d’avoir penser à moi, c’est un honneur que de pouvoir vous assister quel que soit le contenu de la réunion. Je veillerai à terminer le cours de la matinée un peu plus tôt, ainsi je serai à votre disposition lorsque vous souhaiterez partir et comme je n’avais pas de cours cet après-midi, il n’y a pas de problème pour mes élèves. A quelle heure souhaitez-vous que je vous rejoigne ?
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</o> Arya aurait souhaité en savoir plus sur le contenu de la réunion, mais comme la directrice semblait ne pas savoir, elle se réjouit déjà de découvrir l’Assemblée Lumenienne quelle qu’en soit la raison.<o></o>

[Lathiriel]

Quête : Un désir de crépuscule

Dame Dithazir sembla soulagée lorsqu'Arya accepta son invitation, comme si un poids bien lourd s'était subitement levé de ses épaules. Sa voix se raffermit.
« Retrouvez-moi sur place. C’est un bâtiment bien connu, vous n’aurez pas de mal à la trouver, et il est seulement à quelques blocs d’ici. Je vous attendrai à la Porte Sud, vers midi. Il y aura de quoi vous sustenter. Ne vous inquiétez pas du contingent de gardes stationnés sur place. Ils seront avertis de votre arrivée et vous laisseront passer. »
Elle hésita une seconde, puis sourit à nouveau, douloureusement.
« Nous reparlerons tout à l’heure. Vos étudiants se languissent, j'en suis sûre. »

[Arya Du Varden]

[Quête : Un désir de crépuscule]

Que pouvait être cette réunion pour que Dame Dithazir tienne tant à sa présence ? Le soulagement qu’Arya pu lire dans son regard la surpris, tout comme le poids qui semblait à nouveau empreindre sa personne. Mais la Directrice avait raison, même s’ils n’étaient probablement qu’une poignée, ses étudiants devaient s’impatienter d’autant qu’elle se verrait obligée de raccourcir le cours.
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</o> Soyez assurée que je serai à l’heure, mais comme vous le dites, mes étudiants doivent se languirent. A toute à l’heure Dame Dithazir.
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Arya rejoignit sa classe un peu excitée par la perspective d’assister à cette réunion, la tête pleine de questions sur le sujet qui allait y être débattu et surtout les raisons qui pouvaient bien générer tant de tension chez la Directrice.
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Mais elle laissa rapidement de côté ce rendez-vous pour se consacrer pleinement à sa classe afin d’éviter quelques catastrophes incontournables si elle ne suivait pas chaque étape de leurs projets. Les quelques heures se passèrent sans que l’Elfe ne s’en aperçu et heureusement qu’elle eut le réflexe de le clore avec un peu d’avance car chacun semblait avoir une incontournable manipulation à terminer, bien qu’elle eut prévenu les élèves que la durée de ce cours serait raccourcies sans possibilité de faire autrement. Mais une quinzaine de minutes avant midi, les étudiants rallant tant et plus pour la forme quittaient la salle pour aller profiter de leur temps libre.
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Arya prit ses affaires dans son bureau et partit immédaitement à .

[Arya Du Varden]

Le froid était saisissant et Arya fut ravie de pouvoir se fondre dans la douce chaleur de l’université, sa petite balade sur les quais avec son petit protéger l’avait frigorifiée et le trajet n’avait pas suffit pour la réchauffer.<o>

</o> Après avoir salué la secrétaire qui officiait dans le hall principal, elle prit la direction de la salle des professeurs pour vérifier si un message urgent ou important avait été glissé dans son casier, jeter un coup d’oeil sur le panneau d’affichage et pour écouter les derniers potins rapportés par l’un ou l’autre de ses collègues en buvant une tasse de thé avant de se rendre à son laboratoire.<o>

</o> Lorsqu’elle ouvrit la porte, elle saisit au vol le récit rapportant les frasques d’un élève que racontait le professeur Flundelomiell Derga’ll-Valrgalindellet le peu qu’il entendit fit naître un sourire amusé sur son visage alors qu’elle s’avançait. Face à lui le professeur Asilio écoutait le regard enjoué.<o>

</o> Bonjour Mes Sieurs, le jour où nous n’aurons plus ce genre de nouvelles, nous nous ennuierons.

[Taliesin]

-Oh, vous ne pourriez pas dire plus vrai... s'exclama Asilio après que les deux enseignants aient salué leur collègue fraichement arrivée. Et encore, je dois bien avouer que les bonnes habitudes se perdent, de nos jours. Je ne vais pas vous jouer le refrain du c'était mieux avant, mais tout de même ... Ces jeunes ont tellement l'air de se prendre au sérieux, parfois ! Et les plus délurés font pâle figure en comparaison de ce qu'étaient les trublions, de mon temps ! Ah ça, pour rendre les profs chèvres, on savait s'y prendre !
-Je n'ose imaginer ce que cela devait donner... fit Flundelomiell Derga’ll-Valrgalindell avec un sourire en coin.-Cela donnait... une franche rigolade ! Un concert d'explosions diverses, de fumées colorées, de lumières vives... Et le plus intéressant, c'est que de ce chaos perpétuel naissaient de nombreuses découvertes fortuites... Et que le travail de recherche fondamentale avançait formidablement vite, du coup. C'est en partie grâce à cela que notre université a acquis la réputation qu'elle possède aujourd'hui... Du désordre nait la craétivité, je l'ai toujours dit.

[Arya Du Varden]

Le regard d’Arya était respectueux lorsqu’il se posait sur son congénère, tout autant que sur Asilio, mais l’admiration qu’elle portait au vieux mage était égale à celle qu’elle portait à son père et elle ne s’en cachait pas. Le silence trop profond du matin, les enfants trop sages étaient encore dans l’esprit de l’elfe.<o>

</o> Peut-être n’est-ce pas que de leur faute, à vouloir en faire des pantins obéissants et silencieux alors qu’ils sont hauts comme trois pommes n’aide pas à l’épanouissement et à la spontanéité. Elle soupira amusée à la pensée de quelques souvenirs . L’enseignement doit être bien triste et si vous n’étiez le plus tolérant d’entre nous professeur Asilio, je me permettrais de penser que ce fut un trait de caractère humain. <o>

</o> Son regard presque surpris par la pensée qui venait de traverser son esprit la magicienne le posa tour à tour sur les deux hommes, un sourire fleurit sur son visage.<o></o>

Cela ne change guère à mes habitudes de changer de voie sans prévenir, bien que cette fois rien ne pourra relier ma question au sujet. Sans s’adresser plus à l’un qu’à l’autre de ses collègues, elle émit sa question d’un ton neutre. Peut-être que l’un d’entre vous pourrait m’éclairer, j’ai entendu parler que des humains vénéraient Corellon, cela m’a surprise d’autant que Lumenis de possède même pas de temple dédié à notre dieu. <o></o>

[Taliesin]

-Ah ça, pour un changement de sujet, c'est un changement de sujet, ou je ne m'y connais pas ! s'exclama Asilio. Par contre, sur la matière que vous évoquez, j'avoue ma totale ignorance...
Il ponctua sa phrase d'un haussa d'épaules, tandis que Flundelomiell fronçait les sourcils.
-Je crains de ne pouvoir vous être plus utile... dit-il finalement. Des demi-elfes vénérant Corellon, c'est chose courante, surtout lorsqu'ils ont été élevés parmi leur parentèle elfique. Mais des humains... La chose ne me paraît pourtant pas impossible : chaque histoire de vie est différente. Alors, si le sujet vous intéresse, sans doute faudrait-il se pencher sur le passé de ces gens. A moins qu'il ne s'agisse là, de leur part, que d'une pure fantaisie...

[Arya Du Varden]

La réponse n’était pas celle que la magicienne attendait, mais sa question ne pouvait en amener d’autres. Pourtant, si ce fut réellement l’appartenance du père de Podrick, ce ne pouvait être par pure fantaisie, au vu du peu qu’elle savait, pour l’accuser de tous ses maux aussi aisément et sans aucun respect, mais il avait dû y trouver un intérêt de gloire et de richesse personnelles qui l'avait poussé à rejoindre ceux qui vénéraient Corellon et certainement se soumettre à une instruction au sein d'un temple.

Dès lors qu’il semble ne pas y avoir de communauté humaine connue vouant leur foi à Corellon et partant de là, un humain disant le vénérer, et qu’il le fit par pure fantaisie ou pas, a nécessité d’une instruction. En d’autres termes, pour me pencher sur le passé de la personne, je dois d’abord trouver une source et cette source est fort probablement un temple. Certes, cela peut paraître étrange que je n’ai pas cherché à savoir où je pouvais trouver un temple à la gloire de notre dieu depuis les nombreux mois que je vis ici, mais j’ai appris à le vénérer où que je sois et nul besoin d’un édifice pour être une disciple dévoué et fidèle. Pourtant, aujourd’hui, la question me semble cruciale de savoir si en Helonna, il existe un temple qui lui est dédié, peut-être que sur ce sujet vous pourrez m'éclairer.

[Taliesin]

-Oh, des lieux de cultes voués à Corellon, il y en a dans les cités elfiques de la Lorièn, fit Flundelomiell. Mais je doute que des humains les aient fréquentés. Des demi-elfes, sans nul doute. Mais des hommes...
Il réfléchit.
-Si je suis d'accord avec la probabilité d'une instruction religieuse suivie par ses humains, je ne vois en rien, par contre, l'obligation pour eux d'avoir fréquenté un temple. Ils ont pu simplement cotoyer des elfes qui, comme vous, vivaient leur foi de manière autonome. Elfes présents dans leur ascendance familiale ou simplement amis...

[Arya Du Varden]

Flundelomiell n’était pas dans la même spécialité qu’elle et Arya n’avait eu que des contacts lointains avec son congénère. Certes, elle savait qu’il venait de la région de la Forêt de la Lorian, mais ne le rencontrant que dans la salle des professeurs ou lors des réunions qu’ils avaient toutes branches confondues, elle n’avait jamais approfondi la question, n’avait porté d’intérêt à rien d’autre que Podrick et ses recherches et ne venait que maintenant de comprendre que des communautés vivaient à cet endroit. Bien qu'une question la tarauda quelques instants avant qu'elle l'élude, une ascendance lointaine pouvait-elle laisser aussi peu de spécificité racial pour que les descendants ne ressemblent plus qu'à des humains ?

Cette constatation en amenait une autre, Arya sourit alors qu’une étrange émotion empreignait tout son être. Loin de placé un humain au-dessus d’un elfe, elle devait reconnaître que sur le même niveau et sans aucun conteste, il y avait deux humains qui dans sa vie en avait la même valeur Podrick et le professeur Asilio, ce qui bloqua sa première remarque « jamais je n’instruirait un humain dans le culte de Corellon » et bien que ne pas avoir avancé d’un pouce, elle n’en ressentait par la moindre contradiction et ses premiers mots furent plus destinés à elle-même qu’à ses collègues.<o>

</o> Les cités elfiques, évidemment qu’il est peu probable que ce fut là. Teintant sa voix de reconnaissance, elle sourit amusée par sa conclusion. Je ne suis guère avancée, pourtant je vous remercie, car cela réveille ma conscience, depuis six mois que je suis ici, plongée dans mes recherches, sans m’en rendre compte, je me suis fermée à tout ce qui m’entourait, j’espère que vous n’ébruiterez pas cette triste réalité. <o></o>

[Taliesin]

Ce fut Asilio qui répondit d'un ton joyeux.
-Oh, ça vous pouvez être sûre que rien de ce qui est dit dans cette salle n'en sort jamais ! Nos étudiants ont beau être dramatiquement sages, nous n'allons pas non plus leur tendre le bâton pour nous faire battre !
L'elfe acquiesça en souriant.
-Et pour votre question... N'hésitez pas à interroger ces gens, dit-il. S'ils ont une histoire familiale liée aux elfes, par le sang ou par de simples relations d'amitié, ils ne manqueront pas de vous en parler. Le souvenir de semblables choses ne se perd pas facilement, contrairement aux signes physiques qui, eux, finissent par ne laisser au mieux que de vagues traces...

[Arya Du Varden]

Arya répondit par un grand sourire à Asilio, les étudiants n’avaient pas besoin des potins de la salle des maîtres pour parfaire leurs réparties, mais son regard se rembrunit lorsque son congénère suggéra de s’adresser aux intéressés pour trouver une réponse.<o>

</o> Cela m'aurait bien simplifié la tâche, malheureusement le seul qui pourrait me répondre n’est qu’un enfant qui, trop jeune de son vivant, n’a de souvenir que les mots de son père blasphémant contre Corellon. C’est une maigre piste d’autant que tout n’est que mystère autour de lui. Un sourire démontrant son optimisme sans limite revint aussitôt. Mais sur le peu que je sais ou le destin aidant, je trouverai les réponses que je cherche. Le temps n’est rien même s’il efface les traces visibles, il reste toujours des grains de poussière qui parlent, il suffit de trouver leur langage. Un sourire tendre éclaira son visage alors qu’elle qu'elle revoyait les visages de Podrick et Aymeric, de vagues traces, ce n’est pas une piste, mais cela me plaît, l’enfant à des traits elfiques, son frère aîné, malheureusement aussi décédé, avaient les mêmes traits. Merci d’avoir attirer mon attention sur une possible lointaine ascendance.<o>

</o> L’allure elfique dont était qualifié son frère et en acceptant cette qualification pour un humain, il était certain que Podrick l’avait aussi. Etrange sentiment de se dire que dans les veines de l’enfant coulait peut-être un peu du sang de sa race, ascendance qui pour la magicienne ne pouvait être que du côté maternel tant elle portait ombrage au père pour sa conduite envers ses fils, tout comme celle concernant son dieu.<o>

</o> Le temps filait et si Arya voulait ne pas rentrer trop tard pour retrouver Podrick et qu’ils se rendent à sa maison, il ne fallait pas qu’elle s’attarde plus longtemps. <o>

</o> Je ne sais pour vous mes sieurs, mais il me faut filer dans les sous-sols et me mettre à l’ouvrage. <o>

</o> Elle s’approcha de son casier, regarda rapidement ce qu’il contenait avant de glisser les quelques feuilles dans sa sacoche et de se diriger vers le tableau d’affichage d’y jeter un coup d’œil pour s’assurer qu’aucune consigne ou autre information importante n’y avait été affichée.<o>

</o> Que votre après-midi soit bonne mes sieurs, nous nous reverrons certainement demain matin. <o>

</o> L’esprit de la magicienne n’eut pas besoin du temps nécessaire pour se rendre au laboratoire pour déjà n’être plus imprégné que des données nécessaires aux recherches en cours. Manipulant avec délicatesse les éprouvettes, dosant avec précisions, chauffant, refroidissant, faisant parfois des incantations, le temps s’écoula lentement jusqu’au moment où le résultat attendu se confirma, la formule partiellement effacée sur les parchemins retrouvés dans son miroir était mystérieusement à nouveau visible. Sourire de soulagement, soupire en sachant qu’il lui faudrait presque un siècle pour retrouver toutes les formules aux difficultés croissantes pour enfin savoir si au finale, cela lui permet de retrouver les siens.
<o></o>
Une bonne heure s’était écoulée et contrairement à ses habitudes, Arya ne se lança pas dans une autre expérience. Après avoir consciencieusement rangé tout ce qui avait été déplacé, elle quitta son laboratoire pour être de retour à la taverne lorsque son petit protéger rentrerait de l’école.<o></o>

[Arya Du Varden]

La douce température qui régnait en ce mois de mai avait fait rapidement oublier le dur hiver qui semblait déjà bien lointain. Ce matin-là, ayant déjà profité des premières heures de l’aube pour admirer les fleurs qui maintenant embellissait le jardin de sa maison, lui donnant un air de fête, accompagnée par le chant des oiseaux qui nichaient sur les grands arbres bordant le chemin qu’elle suivait depuis sa demeure, Arya arriva d’un pas aérien à l’université de la magie, un sourire épanoui sur les lèvres, elle aimait le printemps apportant le renouveau à la vie à cette nouvelle qu'elle occupait depuis quelques mois.<o>

</o> Dès son entrée, elle fit comme chaque jour un détours à la salle des professeurs pour vérifier son casier, prendre connaissance des nouvelles notes affichées et surtout déguster une tasse de thé avec ses collègues, manière de connaître les potins de la cité et de partager le récit de quelques bêtises toujours renouvelées des élèves.<o>

</o> Plusieurs professeurs étaient déjà installés dans les fauteuils et après les avoir amicalement salués, la magicienne prit place pour savourer une tasse de thé tout en écoutant avec amusement les frasques d’un élève que narrait avec conviction le professeur qui en avait eu la primeur.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Lorsque, s'apprêtant à quitter la salle pour aller donner son premier cours de la journée, Arya vérifia son casier, elle y trouva une lettre cachetée. A en croire le symbole imprimé dans la cire, elle provenait de la directrice. Ce que confirma bientôt la lecture du court texte.

Chère collègue

Je suis désolée de prendre contact avec vous par écrit, plutôt que de vous inviter à venir me parler de vive voix. Mais je dois bien admettre que les conditions actuelles sont particulières, et qu'il me faut parer au plus pressé.
Outre votre excellent travail à l'université, vous avez déjà œuvré pour Luménis d'autres manières, notamment, il y a quelques mois, en participant au sauvetage du conseiller Megrall. Aujourd'hui, nous aurions également besoin de votre aide pour une mission de la plus haute importance.
Je ne peux rien vous en dire dans l'immédiat. Mais, si vous le pouvez, je vous serais très reconnaissante de bien vouloir vous rendre au Palais présidentiel, ce soir, au crépuscule. Une réunion va avoir lieu, et vous pourrez prendre connaissance de tous les éléments concernant cette opération. Participer à cette rencontre ne vous engagera bien sûr à rien.

Amicalement

Lathiriel

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre
La magicienne était surprise et sa curiosité attisée à la lecture des quelques lignes de la missive de dame Lathiriel, mais il n’était pas temps de se plonger dans de longues suppositions, ses étudiants l’attendaient et son cours était pour l’heure plus important qu’un rendez-vous auquel elle aurait bien le temps de penser une fois ses élèves envolés vers d’autres professeurs.<o>

</o> Mais, dès que son cours fut terminé, elle ressortit la lettre cachetée et cette fois son enthousiasme était bien plus mitigé. La précédente mission l’avait éloignée de Lumenis plusieurs semaines, ce qu’elle ne pouvait guère faire en l’instant maintenant qu’elle avait la responsabilité d’un enfant. Mais cela ne l’engageait à rien, comme l’avait écrit sa directrice, de se rendre à la rencontre.<o>

</o> Sans attendre, elle rentra chez elle pour en informer son petit protéger, organiser la soirée de l’enfant et s’assurer que celui-ci ne tarderait pas trop à aller se coucher une fois que l’heure serait arrivée, rien était sûr, mais la confiance qu’elle avait en lui était suffisante pour qu’elle quitta sa demeure sereine, l’esprit bouillonnant de curiosité et c’est d’un pas alerte qu’elle se dirigea vers le Palais présidentiel.<o></o>

[Thémis]

Quête : traque et matraques 2

Thémis ne prononça pas un mot et se contenta de suivre l’apprenti. Elle quitta le hall de l’université pour se diriger vers les étages supérieurs menant jusqu’à la salle des professeurs. Quand elle y pénétra, la Luménienne avait eu le temps de préparer les phrases qu’elle allait adresser au mage, pour que leur entretien prenne le moins de temps possible et que celui-ci la suive jusqu’au Taudis. Enfin, c'est ce qu'elle espérait.