[Bâtiment] Le Palais Présidentiel

[Gareth Maelwedd]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Le général siffla, bras croisés.
« Que tout ce ramassis de vermine soit encore vivant dépasse l’entendement. C’est bien ce qui gangrène cette ville : l’incapacité à prendre les mesures nécessaires, quand elles le sont. » grommela Maelwedd.
Il dévisagea Lathiriel sans aménité.
« Vous n’avez jamais voulu dire grand chose de cet endroit, que voulez-vous que nous fassions maintenant ? Vous êtes la seule qui connaisse les détails de cette affaire, alors exprimez-vous. Ce… quel est son nom, déjà ? D’où sort-il ? Qui avons-nous sur place, dans cet… Hospice ? Ne peut-on pas juste réparer les protections ? C'est votre job, non ?"

[Lathiriel]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

-Le fait que ces gens soient encore en vie est la preuve que nous ne sommes pas semblables à Morféa Nwalk, siffla Longuehune. Il y a eu assez d'exécutions et de massacres sous son règne, vous ne croyez pas, Maelwedd ?
Lathiriel enchaîna aussitôt, sans laisser à l'intéressé le temps de répondre.
-M'occuper de l'Hospice fait effectivement partie de mon boulot, général. Mais je ne désespère pas de vous voir un jour apprendre qu'à Luménis, les décisions importantes se prennent en commun. Chacun se consacre aux domaines qui lui ont été attribués, certes, et n'en réfère pas au Conseil. quant tout va bien. Lorsqu'un problème crucial survient, cependant, il est de coutume d'en débattre avec les autres conseillers. S'il n'en était pas ainsi, Théobald aurait géré l'affaire mélandienne sans nous en toucher un mot. Il est responsable de la diplomatie, après tout. Mais j'ai dans l'idée qu'être mis devant le fait accompli ne vous aurai pas plu...
Elle secoua la tête.
-Bref, revenons à nos moutons. Le demi-elfe s'appelle Streen, et nous ne savons pas grand chose de lui. En majeure partie parce qu'il ne semble rien savoir lui-même, en dehors de son nom. Il s'est éveillé dans un champ dorrandin, à la fin de l'hiver. Sans aucun souvenir de son passé. Sans savoir qui il était, d'où il venait. Au cours de ses pérégrinations, il a pris conscience d'une présence, dans son esprit. D'une volonté extérieur. Il a eu la chance de tomber sur une sorcière bienveillante qui a décidé de l'aider. A procédé à des rituels appropriés après avoir pris les précautions d'usage, afin que cette volonté ne le fasse pas fuir ou combattre afin de se soustraire à son attention... Elle a identifié une présence, effectivement. Qui faisait agir Streen. Du moins, qui tentait. Elle lui a donné un talisman pour l'en protéger en partie, et lui a conseillé de chercher secours auprès de mages plus puissants, à Manost ou Luménis. Les dieux soient loués, il a choisi Luménis. Dans le cas contraire, si les Manostiens avaient découvert l'origine de cette volonté... Je préfère ne pas y penser.
Elle grimaça.
-Quant à l'Hospice... Il se situe loin des côtes, au sud-ouest d'Hélonna, sur une petite île qui appartient plus qu'à moitié à un autre plan. Il est gardé par un escouade d'élite de guerriers-mages. La dernière fois que le navire de ravitaillement y est allé - aucun bateau ne reste en permanence dans son port, par mesure de sécurité - tout avait l'air normal. Et les rapports que j'ai reçu le mois dernier ne faisaient mention d'aucun problème. Impossible, dès lors, de savoir que quelque chose clochait. Quant à remettre en place les protections magiques... Impossible sans se rendre sur les lieux.

[Gareth Maelwedd]

Maelwedd ne se laissa pas impressionner par le discours de dame Dithazir. A dire vrai, rien ne l'impressionnait jamais vraiment.
« Libre à vous de penser que vous pourrez garder les magiciens fous ou les mélandiens tranquilles en leur jetant des pétales de fleurs. Je pensais que vous étiez l’un et l’autre suffisamment rôdés aux arcanes du pouvoir pour savoir que des petits sacrifices sont nécessaires pour protéger un idéal de vie. »
Il haussa les épaules.
« Mais soit, nous n’en débattrons pas ce soir. D’après ce que vous venez d’exposer, ma chère, je comprends qu’il est donc nécessaire d’envoyer une équipe réparer ces sceaux... J’avoue que je suis surpris que vos gardiens n’en soient pas capables, mais soit… Imaginons qu’ils n’aient pas pu s’en rendre compte. Je suppose que vous avez à l’université plus d’une personne de niveau suffisant. Affrétons un bateau, et la chose sera réglée. »

[Lathiriel]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Suite à la première remarque du militaire, Théobald et Lathiriel avaient échangé un regard significatif. Il était évident qu'ils ne partageaient pas son point de vue quant aux "petits sacrifices", qu'ils pensaient que s'y abandonner rendait caduc l'idéal de vie luménien... Mais ce n'était pas l'enjeu actuel du débat. Il y avait bien plus urgent que tenter de raisonner l'inébranlable Maelwedd.
-Les gardiens sont tout à fait capables de réparer eux-mêmes les protections magiques, fit l'elfe. Mais, oui, encore faut-il qu'ils se rendent compte des défaillances... Ou qu'ils soient en état d'agir. Pour être franche, je n'ai pas réussi à les contacter.
Elle soupira.
-J'ai déjà commencé à réfléchir aux personnes susceptibles de participer à cette expédition. Il faudra des mages, oui. Je songe à contacter l'un de nos professeurs, Arya Du Varden. Elle a contribué à la libération d'Albérich Megrall. J'ai d'autres noms en tête, il faudra que je discute avec les intéressés... Cependant, des mages ne suffiront pas. Il faudra des combattants. Voir des gens susceptibles d'évoluer aisément en terres sauvages. L'île est un lieu étrange, imprégné de magie. Nous avons des cartes, mais... Si l'on doit se passer de l'aide de la garnison, pour une raison ou une autre, mieux vaut être paré.

[Gareth Maelwedd]

Maelwedd croisa les bras.
« Nous sommes déjà en sous-effectifs au fort. J’ai trop peu d’officiers pour entraîner tous les bleus que nous avons récoltés en hiver. Les gens caillent, ils se découvrent une vocation où on est nourri et blanchi pendant les mois de neige, voyez-vous… Mais maintenant, les choses sérieuses vont commencer. Je ne peux pas vous refiler mes meilleurs hommes alors que Luménis est vulnérable. D’autant qu’ils n’y connaissent rien en magie. Je ne vais pas griller de bons chevaliers sur une boule de feu envoyée par un dément en sursis. Mais je peux trouver une dizaine d’hommes expérimentés, sans doute. »
Il plissa les yeux.
« Il y a peut-être aussi ce rôdeur franc-tireur qui a travaillé pour moi cet hiver. Vous devez le remettre, c’est un demi-elfe, je pense que vous l’aviez également embauché pour courir les bois à la poursuite de Megrall. Kasumi, voilà. Flèche-Sombre m’a averti de son retour à Luménis et il est volontaire, si nous avions du travail à lui fournir. C’est un homme efficace et déterminé. Il est accompagné d’une autre rôdeuse, qui a également fait ses preuves lors de l’épisode sharite. Ils devraient faire l’affaire pour vos amateurs de grands espaces et Kasumi, au moins, est un guerrier émérite. La fille, je n’en sais rien. Sinon… »
Il s’interrompit une seconde, pensif.
« J’imagine que Nora Felden pourra nous conseiller sur l’un ou l’autre agent de ses services à embarquer. Ils sont généralement subtils, furtifs et ouvrent bien des portes, vous le savez. Un certain nombre de nouvelles recrues sont arrivées en automne, là aussi. Elles ont sans doute eu l’opportunité de démontrer leur valeur depuis. Sinon, pour la force de frappe… Pourquoi ne demandez-vous pas aux paladins de vous déléguer quelques hommes ? Ils sont volontaires et ils adorent les missions désespérées… »

[Lathiriel]

Les deux autres conseillers acquiescèrent.
-D'accord avec vos propositions, fit Lathiriel. Une dizaine de soldats apuyés par des agents secrets, ce ne sera pas de trop. Je vous laisse vous occuper de ces aspects. D'accord également pour les deux rôdeurs : ils ont fait leurs preuves. Avec en plus dame Du Varden, nous allons quasiment reconstituer l'expédition Megrall. Les dieux fassent que sa réussite soit identique. Ou meilleure, même.
Théobald hocha une nouvelle fois la tête.
-Je suis de l'avis de Lathiriel. De mon côté, je veillerai à ce que le navire de ravitaillement soit prêt au plus vite. C'est Archy... Enfin, mon fils Archibald qui en a le commandement, depuis plusieurs mois. Les choses iront très vite, dès lors. J'ai également quelques noms à proposer : le propriétaire de la Forge Flamboyante, Dorian, a déjà travaillé pour le gouvernement. Y compris cet hiver. Nous pourrions le contacter. Nous avons également reçu une offre de services de la part d'un jeune homme fraichement débarqué. Il est cartographe, nous avons pu voir certaines de ses réalisations. Je rechigne à impliquer un étranger dans cette opération, mais nous ne pouvons pas faire la fine bouche, au vu des circonstances. Quant aux paladins... Je me charge d'aller parler à sire Iluvatar.

[Gareth Maelwedd]

« Dans ce cas, je vais me remettre en route. J’ai encore à faire avant la nuit… »
Il jeta un coup d’œil au dehors : le ciel était bleu sombre, piqueté d’étoiles, les chances que Darren Flèche-Sombre soit encore debout étaient faibles. Mais ce ne serait pas la première fois qu’il tirerait l’elfe sauvage de son lit. Il se leva.
« Dame Dithazir, rappelez-vous que tous les détails que vous pourrez me faire parvenir sur cette île seront utiles à la sélection des hommes les plus à même de faire l’affaire. Vous me reprochez de vouloir donner des moyens à nos fins, mais en gardant le secret sur un danger potentiel, vous faites exactement la même chose : vous vous jouez de votre démocratie chérie. »
Il secoua la tête.
« A présent que les choses se sont gâtées, n’hésitez pas à m’en dire plus… à l’occasion. »
Sur ce, il s’inclina et se dirigea vers la sortie.

[Lathiriel]

Après le départ du général, Lathiriel et Théobald discutèrent encore de quelques détails concernant l'expédition, débattirent de noms supplémentaires, puis, surtout, se mirent d'accord sur le principe d'une prochaine réunion. Celle-ci devait intervenir au plus vite, en présence des hommes et des femmes dont ils avaient commencé à dresser la liste. Il faudrait leur présenter les faits le plus clairement possible : l'objectif n'était pas de les tromper, de minimiser les risques auxquels ils s'exposaient en acceptant. Il faudrait aussi prendre des mesures pour que ceux qui ne voudraient pas participer à l'opération ne gardent aucun souvenir des discussions...
De nombreux choses à mettre en place, en somme. Pourtant, les deux conseillers avaient l'impression d'avancer en terrain balisé. Ce qui était le cas : la préparation de cette mission était étrangement similaire à celle du sauvetage d'Alberich Megrall., à peine quelques mois plus tôt.
Enfin, alors qu'il faisait nuit noire, l'elfe et le vieux marin se séparèrent, regagnant qui la Capitainerie du Port, qui l'Université de la Magie.
La machine était lancée.

[Nynaeve]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

La jeune fille sortit des égouts dans une ruelle à quelques mètres du Palais présidentiel. Elle marcha alors tranquillement jusqu'à celui-ci. Lorsqu'elle vit le bâtiment elle rechercha activement toute personne susceptible de l'attendre. N'en remarquant pas, Myrhela se décida à entrer dans le palais, ne sachant même pas s'il restait ouvert la nuit normalement.

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

A peine avait-elle quitté sa demeure, que l’esprit d’Arya avait été totalement pris pas le mystère entourant cette rencontre au Palais présidentiel. Le soleil avait disparut à l’horizon et la fraîcheur de cette soirée printanière restait toutefois agréable. <o>

</o> Elle n’aperçu guère les passants qui rentraient chez eux presque en flânant tant son esprit était prit entre le plaisir d’offrir ses services à Lumenis et le devoir qu’elle savait incontournable d’offrir à son petit protéger une présence maximum dans cette nouvelle vie dans laquelle elle l’avait installé.<o>

</o> Après s’être arrêtée quelques instants devant le Palais présidentiel, comme si l’édifice allait lui révéler le secret de cette rencontre, la curiosité dans l'âme, elle s’avança vers un des gardes de faction.<o>

</o> Bonjour, mon nom est Arya Du Varden, j’ai été invitée à une réunion, pourriez-vous m’indiquer où elle se déroule ?<o></o>

[Arthur de Faisanlys]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre.

Arthur et Lothor arrivèrent à cheval et gagnèrent le Palais par la cour des écuries. Il n’y avait plus de palefrenier en résidence depuis que les lieux n’étaient plus réellement occupés, mais les deux hommes installèrent leurs montures dans des stalles vides. Arthur nota que l’étalon caractériel de son père était déjà arrivé et qu’un jeune soldat somnolait sur une botte de paille voisine. Il ne fit cependant aucun commentaire et se glissa à la suite de son aîné. Lothor s’occuperait de les annoncer et d’intervenir en leur nom, comme le voulait la bienséance. Arthur espérait, en ce qui le concernait, qu’il ne se couvrirait pas de ridicule d’une manière ou d’une autre.
Paladin, tu es un paladin, un peu de nerfs.
Ils gagnèrent une entrée latérale et se présentèrent rapidement au garde qui y faisait les cent pas.

[Bat]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre


Dorian arriva au Palais Présidentiel en fin de journée comme le lui avait demandé messire Théobald Longueshunes dans la missive. Il s'avanca jusque aux écuries devant lesquelles il mit pied à terre. Prenant sa jument par la bride, il fit pénétrer sa monture à l'intérieur et la fit entrer dans une des stalles. Ce faisant, Dorian remarqua que plusieurs autres chevaux étaient déjà là et qu'un soldat dormait à poings fermés contre le foin. Sans faire de bruit pour ne pas réveiller l'autre, Dorian ressortit de l'écurie et gagna l'entrée principale. Il dit simplement au garde de service :

"Je suis Dorian Cheveux-de-Jais, messire LonguesHunes m'attend."

[Manfred]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Tant d’espoir placé en une si mystérieuse affaire… rares avaient été les moments où Manfred s’était sentit si impatient. Sa discussion avec madame Tèrslongnez avait portée ses fruits : le message si attendu était vite arrivé. Voilà le vieillard invité à une réunion au palais présidentiel. Le palais… ce n’était pas rien… « La grande classe » comme avait dit Bataki. Restait à savoir… tous savoir…

Alors que le soleil embrasait l’horizon, le devin quitta sa tour et se rendit hâtivement là où il était attendu. Dans sa tête, une seule question résonnait : suis-je sur la bonne voie ? Le ciel commençait à s’obscurcie quand l’imposant palais apparut. Où aller à présent ? L’endroit était vaste. Il fallait se renseigner. Le mage s’approcha de l’entrée et remarqua alors une elfe en train d’interroger un garde au sujet d’une réunion, justement.
-Et bien, il semblerait que nous allons au même endroit, dit le vieillard avec amabilité à Arya. Manfred von Rabenhaus, je suis également convié à cette réunion, ajouta-t-il à l’intention du garde.

[Voyageuse]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi, Astrée, Joon et Damant avaient traversé une partie de la ville, marchant d'un bon pas le long des rues pavées, depuis la taverne de la Bienveillance. Au passage, Kasumi avait désigné aux deux nouveaux arrivants quelques monuments intéressants, narrant à ses deux compagnons ce qu'il savait de leur histoire.

C'est en bavardant gaiement qu'ils arrivèrent à l'entrée du Palais. Ils cherchèrent du regard un garde, et le trouvèrent en train de discuter avec un homme assez âgé et une elfe en laquelle ils reconnurent immédiatement Arya, qui les avait accompagnés lors de la mission de sauvetage du conseiller Megrall. Sans doute se rendait-elle elle aussi à la fameuse réunion...
Ils s'approchèrent à leur tour du garde, saluant au passage la magicienne et le vieil homme. Un magicien lui aussi, sans doute, d'après sa tenue...
Astrée, un peu intimidée, se tenait en retrait, et préféra laisser Kasumi, Damant et Joon décliner leur identité. Elle se demandait en quoi pouvait bien consister cette fameuse mission...

[Streen]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Streen et le mage traversèrent les rues qui menaient à l'endroit convenu. Il s'était bien reposé et il se sentait prêt à affronter les nombreux périples auquels il aurait à faire face. Plus tard, le magicien lui donna quelques intructions.Il repartit de son coté laissant Streen seul face au palais présidentiel. En examinant l'architecture,il ne put laisser échapper un soupir d'admiration. Luménis était certes une grande ville mais il ne s'atendait pas à se trouver face à un batiment de cette taille. Il finit par détacher les yeux estimant qu'il n'était pas venu pour faire du tourisme. Il vérifia la présence de son arme cachée ainsi que celle de son amulette avant de rentrer dans le palais. Le garde qui surveillait la structure ne fit même pas attention à lui, sûrement grâce à la présence du mage qui l'avait accompagné. Peut être qu'il avait une certaine importance ou lui avait adressé un signe discret. Telle fut sa surprise lorsqu'il vit le nombre de personnes présentes. Pourquoi l'avait on envoyé ici? Il n'était pas seul et cela ne relevait pas du hasard.

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

En arrivant au palais, le demi-elfe songea à la journée écoulée. Le temps avait été radieux permettant une visite du vieux port qu’avaient manifestement autant apprécié Joon et son louveteau que les deux rôdeurs. Le druide s’était révélé curieux de tout, incitant Astrée à sortir de sa réserve naturelle à plus d’une reprise. Kasumi jouait son rôle de cicérone avec joie, ponctuant les quelques faits historiques portés à sa connaissance d’anecdotes, principalement tirées de son expérience pendant l’occupation. Il s’efforçait d’aborder ce sujet avec le maximum de légèreté même si son regard s’était parfois égaré alors qu’il relatait un évènement particulièrement douloureux.

Damant lui aussi s’était montré de bonne compagnie quoique moins curieux que l’elfe qui les accompagnait maintenant. Le rôdeur prit les devants pour s’annoncer au garde de faction, manifestement le plus à l’aise du groupe pour s’être déjà rendu au palais et avoir côtoyé la milice. On ne fit d’ailleurs pas de difficulté pour les introduire et ils rejoignirent bien vite la foule déjà assemblée. Il avait reconnu Arya dans la foule et l’avait saluée courtoisement, quoique de loin. Il ne fut pas surpris de découvrir la magicienne parmi les « invités ». Ce faisant, il songea que Taliesin et Galathée y auraient eu aussi leur place si jamais ils n'avaient pas disparu si mystérieusement. Les retrouvailles devraient attendre la fin des discussions… Peut être la magicienne pourrait leur en apprendre plus au sujet du couple.

[Eomer]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Eomer se dirigeait vers les gardes du Palais alors que ces derniers laissaient justement passer un couple de jeunes gens, curieux de cette convocation qui le sortait de son ordinaire, le rôdeur s'approcha des gardes et leur fît part des raisons de sa présence tout en leur montrant la missive qu'il avait reçu.
Apparemment Eomer n'était pas le premier à venir dans cette optique puisque les gardes n'écoutèrent que d'une oreille distraite les explications du rôdeur et ne jetèrent qu'un regard ennuyé sur la lettre du Commandant Darren...
D'un geste plus ou moins impatient ils lui indiquèrent où se rendre avant de le laisser passer.

HRP: Je vais au mariage d'un cousin ce week end, je suis de retour Lundi je pense !

[Joon]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Joon s'était tu à l'approche du palais, devant cette imposante construction humaine. Il avait vu des choses étranges au cours de la promenade avec Astrée et Kasumi. La cité avait bouleversé de nombreux principes qu'il avait cru absolus jusqu'alors. La majestée de l'océan lui avait coupé le souffle, il avait cru d'abord que le ciel s'était déversé sous la ville. Mais c'était bien de l'eau. Et ce palais, comme les temples qu'ils avaient aperçus... Était-il possible de batir pareils monuments ?

Après avoir babillé tout l'après-midi, Joon se trouva subitement à court de questions, de réflexions, d'anecdotes à raconter pour illustrer son dépaysement. La mer, et ce palais. Les hommes semblaient chercher à côtoyer la grandeur de la nature dans leurs oeuvres. Le jeune elfe ne savait trop quoi en penser, mais il se rendit compte que sa vocation druidique ne pourrait s'accomoder des préceptes ancestraux selon lesquels les créatures urbaines sont fondamentalement éloignées de la nature...

Perdu dans ses pensées, il regarda Kasumi s'exprimer avec aisance au garde. Il sentit une légère euphorie monter en lui à l'idée d'être, un jour, tout aussi familier avec la ville et sa société.

[Damant]

Après avoir passé une majeure partie de la journée à se promener dans les rues de Luménis, Damant était enfin arrivé au palais présidentiel, en avance.
Il avait avisé le rebord d'une fontaine pour s'y asseoir et attendre ses futurs "compagnons de route", car il lui semblait bien que tout cela allait se terminer ainsi, par une expédition ou quelque chose d'approchant. On ne réunis pas autant de personnes pour rien, des aventuriers en premier lieu, pas de personnes sédentaires jusque là... oui, ils allaient donc devoir se déplacer et l'affaire ne serait sûrement pas sans dangers.
Il haussa les épaules pour lui même en poussant un soupir et se redressa lorsqu'il aperçu Joon arriver sur la place. Il alla l'acceuillir avec bonne humeur et ils discutèrent un moment de la cité et de ce qu'ils en avaient vus jusque là quand arrivèrent Kasumi et Astrée.
Leur emboitant le pas vers le garde, Damant tendis nonchalemment le manuscrit au garde lorsque celui ci demanda les convocations et resta ensuite derrière le couple, jetant de temps à autres un regard amusé à Joon qu'il sentait mal à l'aise sous les arches du palais.
Il lui posa une main sur l'épaule en souriant.
N'appréhende pas tant tout cela, la plupart de ceux que tu croiseras là dedans seraient incapable d'aborder en forêt la moitié de ce que tu as entrepris depuis ton arrivée ici!
Il lui adressa un nouveau sourire en se baissant pour passer la main sous le poitrail du louveteau et le lever à sa hauteur en lui grattant le menton.
Qu'est-ce que tu pense de la ville toi? boule de poil!

[Joon]

Le louveteau qui développait bien malgré Joon, sinon des talents du moins une certaine inclination pour les acrobaties, se balança en avant pour regagner le sol. Joon sursauta vers Damant, qui rattrapa d'un geste le jeune cabri. L'elfe resta près de Damant et chuchota, comme pour ne pas trop attirer l'attention dans un lieu qu'il ne connaissait pas et qui, lui semblait-il, devait imposer un certain respect quand on mesurait pleinement son rôle au sein de la cité.

"Je crois que je ne serai rassuré que quand il mesurera ses deux mètres de longs... Merci Damant. Ceci dit, ce ne sont pas tant les gens qui ont construit ces bâtiments qui m'intriguent, que l'esprit qui les animait. Quand j'étais avec mon parrain, nous parlions souvent de la ville. Lui la connaissait, moi pas, mais nous théorisions sur son sens profond... Parfois quelques druides se joignaient à nous lors de réunions importantes... Et bien, chaque fois, les conclusions étaient les mêmes : les habitants des cités modifient bien trop l'état naturel des choses. Je commence à me demander si c'est toujours vrai... Mais peut être devrions-nous en reparler plus tard, ce ne me semble pas l'endroit rêvé pour penser le monde...

[Damant]

Se grattant distraitement le crâne, répond à voix basse à Joon en observant ce qu'il se passe autour d'eux.
Il me semble que l'on ne sait jamais se contenter de ce que l'on à, à plus ou moins grande échelle j'entend. L'homme s'il à un coin d'herbe tendre voudra tout de même une couche et l'améliorera non pas chaque fois que cela s'avèrera nécéssaire, mais chaque fois qu'il le pourra!
Ecarte les bras.
Jusqu'à ce que la couche et les techniques élaborées pour l'améliorer soient considérées peu à peu non pas comme un plus, mais comme un "minimum" et la nature comme un chose habituelle, rustique, voire désuette... Enfin, que cela soit en mal ou en bien de toute façon, moi même j'aime le confort que me procure la ville.
Regarde Joon et hausse les épaules.
Dans un sens, cet écartement de la nature fais grandir le pouvoir de cette dernière. Disons, comme une lumière qui parait plus vive au coeur des ténèbres.
Rit.
Ou, si tu préfère, comme le "bien" se démarque lorsqu'il est mis en présence du "mal", comme un forestier qui s'il est comme invisible la plupart du temps aux yeux des gens, brille de toute sa splendeur lorsqu'il est capable de sortir le pied d'un voyageur d'un piège de chasseur et de le lui soigner.
Sourit et regarde une personne arriver à la rencontre de leur petit groupe.
Ah?

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre.

Au fur et à mesure de leur arrivée, les gardes avaient orienté les visiteurs vers une antichambre où des serviteurs leurs proposèrent des rafraichissement "en attendant", dirent-ils, "que le conseil soit au complet et prêt à vous recevoir". Au final, ils se retrouvèrent une bonne quinzaine à patienter dans la pièce, dont cinq mages, ce qui était une proportion pour le moins importante. Arya et Manfred connaissaient leurs trois collègues de vue, mais n'avaient jamais échangé avec eux plus de quelques mots.
Enfin, alors que le soleil jetait ses derniers flamboiements, les battants de la grande double porte qui s'ouvrait dans le mur nord de l'antichambre furent repoussées, et un homme en livrée les invita à entrer dans ce qui s'avéra être une vaste salle de réunion, occupée en majeure partie par une longue table de bois cirée entourée d'une multitude de fauteuils. Au haut bout de la table, quatre personnes se tenaient assises, observant avec attention les nouveaux arrivants. Il y avait là un grand vieillard à l'allure solide et à la mine joviale, une dame elfe à la grande beauté et aux atours de magiciennes, un homme en armure, stature imposante et mine autoritaire, ainsi qu'un jeune officier à la mise élégante.
Si certains des visiteurs connaissaient les trois premiers - il s'agissait là des conseillers Théobald Longuehune, Lathiriel Dizathir et Gareth Maelwedd - l'officier leur était complètement inconnu.
-Bienvenue ! lança le vieillard, souriant, lorsque tous furent entrés et que l'homme en livrée eut refermé les portes derrière eux. Mais je vous en prie, asseyez-vous. Dès que chacun se sera trouvé une place - il devrait y en avoir largement assez - nous procéderons aux présentations.

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi reconnut immédiatement le général qui présidait la table en compagnie des deux autres conseillers et d’un autre officier qui lui était inconnu. Leur présence seule jetait un aspect solennel sur cette réunion auquel il avait été convié d’une manière si mystérieuse. Que le Conseil au grand complet se soit déplacé signifiait à coup sûr que l’affaire était grave et Kasumi se mit à craindre pour la sécurité de la ville et de ses habitants.

Le silence s’était fait parmi les invités, pour la plupart intimidés par la présence des hautes figures de la cité. Kasumi, s’il avait déjà rencontré les conseillers, se sentait tout de même mal à l’aise en leur présence, anticipant dans son esprit les pires hypothèses. Il conduisit Astrée vers la table sentant qu'elle s’était raidie. Il ne lâcha sa main que pour tirer une chaise et l’inviter à s’asseoir avant de prendre place à ses côtés.

[Streen]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Streen crut voir parmi les protagonistes présents, certains qui hochaient la tête vers d’autre en signe de reconnaissance. Plusieurs personnes se connaissaient ici apparemment. Lui en revanche, ne connaissait personne ou presque. Il avait croisé brièvement messire Damant un cartographe lors de son passage au port. Streen se contenta de le saluer de loin de la main préférant éviter d’attirer l’attention sur lui. En ce qui concernait les autres, aucun de lui ne rappelait quelqu’un mais étant arrivé depuis peu à Luménis, cela s’avérait logique. Haussant les épaules, il s’empara d’une chaise en bois près et s’assit dans l’ombre à l’écart pour ne pas éveiller des soupçons sur lui. Le pendentif qu’il portait était assez volumineux et il n’était pas nécessaire d’en rajouter en se faisant remarquer. Il ignorait l’objet de cette réunion mais un mauvais pressentiment lui parvint.

[Bat]

Dorian appercut son ami le rôdeur et sa compagne Dame Astrée et s'assit à côté d'eux.

"Bonsoir messire Kasumi et mes hommages Dame Astrée "
dit le vampire en les saluant chaleureusement.

"Quelle joie de vous revoir tous deux. Une fois de plus nous voici embarqués dans la même mission"
acheva le forgeron sharessien. A l'exception du couple Kasu-Astrée et de messire Longueshunes, il ne connaissait personne dans cette assemblée sauf messire Eomer qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. Il fit d'ailleurs un signe de tête à ce dernier avant de se tourner à nouveau vers ses amis .

[Arthur de Faisanlys]

Découvrant l’agencement de la salle, Arthur se dirigea vers les places les plus éloignées des conseillers, et se coula sur une chaise, comptant sur la rectitude de la table pour le rendre relativement invisible aux yeux de son encombrant paternel. Bien sûr, il n’ignorait pas que ce dernier l’avait certainement jaugé et jugé dès son entrée dans la pièce. Il s’installa dans l’ombre de Lothor, plaqua un masque impassible sur son visage, et croisa les bras. Laissant son regard errer sur l’assemblée, il remarqua alors la présence d’Astrée, la rôdeuse qu’il avait escortée des mois plus tôt, de Respelm à Luménis. Cela lui rappela immédiatement un mauvais souvenir qu’il aurait aimé avoir remisé depuis longtemps, et le rouge lui monta aux joues. Elle semblait ne pas l’avoir aperçu et était assise à côté d'un homme qui la couvait du regard, portant des vêtements aux couleurs de la nature. Sans doute un confrère de vocation, et plus, apparemment. Il se promit néanmoins d’aller lui présenter ses hommages dès que l’occasion s’en présenterait.

[Voyageuse]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Astrée était intimidée. Trop de monde, et trop de personnages importants. Elle était heureuse d’avoir Kasumi à ses côtés, elle puisait dans sa présence rassurante un peu de courage et de sérénité.
Elle reconnut le conseiller Longuehune et le général Maelwedd, si imposant, qui lui avaient remis sa résompense après la mission de sauvetage d’Albérich. Quant à l’elfe, c'était sans doute Dame Lathiriel. Elle eut une petite pensée pour l'aubemestre, disparu de la ville à en juger par les bruits qui courait. Il ne s’était pas remis de ses tortures ni de la disparition de celle qu’il aimait. Et pourtant, c’est lui qui aurait dû se trouver ici…

Chassant ces noires pensées de sa tête, elle laissa son regard errer sur l’assemblée. Le forgeron Dorian venait d’apparaître, et s’installa à côté de Kasumi, son ancien compagnon d’armes lors de l’invasion luménienne. Il les salua, et ils répondirent tous deux en souriant. Elle retrouva Arya, et trois autres mages qu’elle ne connaissait pas. Pourquoi tant de mages ? Quelle était donc cette mission ? Elle ne connaissait personne d’autre, à part Joon et Damant avec qui ils avaient fait la route, et qui s’étaient installés tout près d’elle. Et… Arthur ? Elle cligna des yeux… Oui, c’était bien le jeune paladin qui l’avait escortée lors de son premier voyage à Luménis. Il s’était installé le plus loin possible des représentants du gouvernement, profitant de la longueur de la table pour tenter de se rendre invisible à leurs yeux. Pas facile d’avoir un père conseiller… Croisant son regard, elle lui adressa un sourire amical qui sembla le faire rougir encore davantage, si c’était possible.

Soucieuse de ne pas le mettre mal à l’aise, elle détourna le regard et fit encore une fois le tour de l'assemblée. Elle se dit que Taliesin aurait sans doute dû s'y trouver avec sa compagne, s'ils n'avaient pas mystérieusement disparus.
Elle finit par se tourner vers les trois conseillers et l’officier se trouvant à leurs côtés, attendant de connaître l'objet de la réunion.

[Manfred]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Manfred n’avait dit mot depuis qu’il avait pénétré dans le palais. Il se contentait d’observer avec une apparente distraction les personnes qui l’accompagnaient. De toutes ces derniers, il y en eu une qui attira particulièrement son attention, même s’il n’en montra rien. Il s’agissait de Streen. Il n’y avait aucun doute à avoir, c’était bien le demi-elfe qu’il avait aperçu dans son étrange vision. Le devin s’était intéressé à la bonne affaire, ce qui le rassura grandement. Sa curiosité à l’égard de la réunion demeura, elle, aussi grande.

Une fois à l’intérieur de la salle où siégeait le conseil, le magicien prit place en milieu de table. Il ne cherchait ni à être remarqué, ni à se dissimuler. Il n’était guère intimidé, il n’avait pas le temps de l’être. Son esprit était en train d’échafauder nombre d’hypothèses sur les propos qui allaient être tenus. Pendant ce temps, Bataki s’ennuyait à mourir sur l’épaule de son maitre. Ha, ce que le familier pouvait détester ce genre d’ambiance ! Il avait une furieuse envie d’aller se poser au milieu de tout le monde et de se mettre à chanter quelque chose des plus vulgaires. Il n’en fit évidemment rien, mais il quitta tout de même l’épaule de Manfred pour commencer à se promener sur la table, sans trop s’éloigner. Aussitôt, le regard devenu sévère du mage tomba sur le corbeau.
-Bataki, pas de bêtise, siffla à voix basse le vieillard.
-Mais oui, pas de soucis, rétorqua le volatile.

[Nynaeve]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Myrhela était vraiment intimidée, même si elle fit tout pour ne pas le montrer. Elle n'aimait pas extérioriser ce genre de chose, et puis elle ne souhaitait pas que les gens aient déjà une mauvaise impression d'elle. Elle ne connaissait véritablement personne, ce qui ne l'étonnait pas vu le peu de gens qu'elle connaissait en ville, même les quatre personnes qui attendaient qu'ils s'installent tous ne lui disaient rien. Elle ne chercha pas les raisons de cette réunion, elle le saurait bien assez tôt.. Cette réunion étrange avait pleinement réveillée sa curiosité, non pas seulement à cause de la raison toujours inconnue de cette réunion, mais plutôt à cause la présence de tant de personnes, qui lui semblaient si différentes les unes des autres.. Elle alla s'installer sans choisir spécialement qui elle préférait avoir à coté d'elle tellement son esprit était occupé à observer tous ces gens qui paraissaient embarqués eux aussi dans une affaires dont ils ne connaissaient encore rien..

[Arya Du Varden]

La magicienne avait rejoint la salle tout en se réjouissant de pouvoir retrouver les compagnons qu'elle avait côtoyer lors de la mission déjà remplie pour le gouvernement, mais deux faits l'interpelaient alors qu'elle pénétrait comme ceux déjà présents dans la salle.

Certes Astrée et Kasumi étaient présents, mais au fil des arrivées, Taliesin ne se présenta pas. Elle ne craignait pas qu'il eut des ennuis, mais elle ne l'avait jamais revu depuis leur retour à Lumenis, ni le tavernier, et avoir de ses nouvelles la ravirait. Certainement que les rôdeurs pourraient l'éclairer, mais en l'instant, elle laissa sa curiosité courir sur les visages présents. Surtout, ne pas connaître les personnes ne l'empêcha pas de déceler plusieurs mages et si la présence de pairs la réjouissait, elle ne pouvait s'empêcher une fois de plus de redouter le pire et surtout, qu'à contre-coeur, elle ne pourrait apporter son aide pour ne pas abandonner son petit protéger.

Mais rien ne servait de penser au pire, non seulement elle était d'un caractère toujours positif et rien ne laissait parraître qu'elle devrait quitter Lumenis, surtout ses dernières aventures lui avaient démontré que face au pire, Corellon était toujours présent pour poser un regard bienveillant sur elle.

Le silence avait été presque total avant que la séance ne commence, mais lorsque les portes se fermèrent, la magicienne frissonna tant tout sembla s'arrêter. Quel destin se plaçait face à elle avec la présence de ces quatre éminences de Lumenis et qui était cet officier et surtout pourquoi tant de personnes convoquées et tant de mages réunis ?