RP : Fuite en avant

[Kasumi]

Le ciel s’obscurcirait à mesure que la voute azurée de cette fin d’après-midi se chargeait de nuages à l’aspect sinistre. Le demi-elfe, essoufflé, y accorda à peine attention : il ne songeait qu’à avancer, s’éloigner encore un peu avant la nuit. L’ondée qui se profilait pourrait peut être distraire les chiens, ou leurs maîtres. Les aboiements semblaient toujours plus proches depuis le matin. Le fuyard était leur proie et la curée était pour bientôt, à moins que l’orage n’arrive vite. Il s’accorda tout de même un bref instant de pause, pour reprendre son souffle, appréhender son environnement, au cas où il faille se battre ici.

Une clairière rocailleuse l’environnait, à mi chemin du sommet d’une pente escarpée. ‘il pouvait atteindre le sommet avant de basculer de l’autre côté, peut être pourrait-il disparaître à la vue de ses poursuivants…

[DuncanMacLeod]

Donnchadh commença son escalade ardu mais se stoppa net en entendant ,grâce à son ouïe fine héritage de son père, des aboiements de chien de plus en plus fort. Paniqué il pressa le pas, mais après quelques avancés de plus il entendit des pas lourd venant de son dos, le demi-elfe n'osa pas se retourner et continua son escalade. Il était à bout de souffle, mais devait y arriver pour sa survie, des bruits de pas et de jurons, surement les miliciens, commencèrent à se faire entendre toujours derrière de Donnchadh.

-Pour...Pour Orion,se dit à lui-même le demi-elfe comme si cela lui avait donné quelques forces.

Il atteignis enfin le sommet de cette pente et tendit l'oreille sans se soucier de ce qui avait autour de lui afin de savoir si on le poursuivait toujours...

[Kasumi]

Deux hommes, peut être plus à en juger par les bruits de pas et de glissade provenant du bas de la pente. Mais ils devaient être plus nombreux que cette avant-garde. L’écho des aboiements des chiens résonnait un peu en arrière. Donnchadh n’avait pas besoin de se retourner pour savoir que les premiers miliciens seraient bientôt sur lui s’il ne parvenait pas à se dissimuler au plus vite. Ses poursuivants trébuchaient sur le terrain instable depuis que le demi-elfe avait quitté le sentier mais il leur suffirait de lever le regard vers la crête pour apercevoir leur proie. A en juger par leurs paroles, ils ne l’avaient pas encore repéré, Tymora soit loué…

- Cette impure engeance de l’ombre ne doit plus être loin maintenant. Bientôt il se balancera au bout d’une corde.

- Tais-toi Rupert, garde ton souffle, il pourrait nous repérer. Nous devrions peut être attendre les autres. Ce démon a tué Kuligann d’une seule main d’après ce que dit le sergent.

- Froussard, il l’a assassiné par surprise, il fera moins le fier quand nous lui tomberons dessus.

Les deux miliciens reprirent leur progression, ce n’était plus qu’une question de seconde avant que l’un d’eux ne lève le regard dans la direction du kensai. La pente qui s’ouvrait devant le demi-elfe n’offrait que peu de cachette mais un petit bosquet situé à une centaine de mètres pourraient peut être le dissimuler et lui permettre de s’éloigner de ses poursuivants, à condition de l’atteindre avant d’être vu bien entendu. Dans le cas contraire, la confrontation serait inévitable, et sans aucun doute sanglante.

[DuncanMacLeod]

Donnchadh devait absolument trouver une idée, il baissa les yeux comme si la terre elle-même pouvait l'aider à avoir de l'inspiration, il aperçu près de ces pieds une pierre de la taille de son poing et eut un éclair de génie, il pourrait peut-être grâce à cette pierre faire une diversion suffisamment longue pour lui permettre d'atteindre le bosquet. Le demi-elfe pris le gros caillou, écouta les pas des deux éclaireurs, imagina leur position et lança la pierre à leur droite. Par chance elle atterris surement sur une autre pierre car cela produisit un net choc que Donnchadh entendit parfaitement et était sur et certains que les deux humains l'avait entendu aussi.

- Attend ! ordonna Rupert tout en tendant la main devant le passage de son ami.

- Ouais j'ai entendu du bruit, tu crois qu'il est par la ?

- Surement. Bon, je vais voir si il est bien caché dans le fourré la-bas.

- Attend je t'accompagne, si on tombe sur lui vaut mieux être à deux que seul.

Les pas commencèrent à se faire plus lointain et le demi-elfe compris que son plan avait parfaitement marché, il se réjouissait intérieurement. Mais il devait faire vite car la supercherie allait vite se faire découvrir et Donnchadh dévala la pente tout en prenant garde de ne pas tomber. Il réussit à atteindre le bosquet, mais il devait maintenant nettoyer les traces de pas qui arrivait sur cette cachette. Il agrippa une branche de chêne, l'arracha puis la frotta contre le sol pour éliminer tout indices menant à sa cachette, enfin il entra dans le bosquet. Il regarda le ciel et vit le crépuscule, il estima le temps qu'il avait passé en fuite et pensa que cela faisait plus de deux heures qu'il avait « quitté » son village. Donnchadh espérait que la nuit puisse l'aider afin d'échapper plus facilement à ses poursuivants.

[Kasumi]

La supercherie avait permis eu fuyard de gagner quelques précieuses secondes mais même les villageois peu habitués à ce genre de traque ne se laisseraient pas duper longtemps. Donnchadh put néanmoins atteindre le bosquet sans percevoir de signe qu’on l’eut repéré. Les aboiements ne tardèrent cependant pas à se faire entendre non loin. Le demi-elfe estimait, sans savoir s’il pouvait s’y fier, que les chiens avaient atteint le pied de la pente. Une fois que les chiens auraient croisés sa piste, ni la nuit ni les fausses pistes ne pourraient les tromper.

Une chose était certaine, le bosquet n’offrait pas un refuge permettant de se dissimuler jusqu’à la nuit. Au mieux, il offrait un terrain un peu moins avantageux pour faire face aux miliciens et à leurs molosses. Alors que le demi-elfe étudiait son environnement pour se préparer au mieux, le vent tourna et lui apporta les échos d’un ruisseau s’écoulant au fond de la ravine. Mais pour l’atteindre, il faudrait ressortir du bosquet et risquer d’être vus.

[DuncanMacLeod]

Les aboiements des chiens se firent entendre, Donnchadh n'avait plus le choix, son seul espoir était de traverser le ruisseau. Si il réussissait son entreprise, les miliciens ne pourraient plus compter sur leurs chiens puisque grâce au ruisseau, son odeur serait dissipé grâce à l'eau. Mais au moment même que le demi-elfe réfléchissait, les villageois montaient la pente et serait surement presque au sommet. Donnchadh jeta un œil en dehors et aperçu au sommet de la pente un des miliciens accompagné de son chien, le jeune fuyard sortit instantanément de sa cachette et courra jusqu'au bord du ravine. Le milicien devant l'avait repéré et avait surement lâché son chien sur lui, Donnchadh sans même regarder derrière lui descendit la ravine et pendant sa descente trébucha sur une racine et roula jusque dans le ruisseau.

Le demi-elfe eu de la peine à se relever et perçu un grognement venant de son dos, au moment même de se retourner, le molosse du milicien se jeta sur lui et le fit retomber dans le ruisseau. Le chien lui arracha le vêtement qui cachait sa poitrine gauche,Donnchadh savait très bien que quelques chiens d'anciens soldats du village étaient entraîné a déchiré le cœur des ennemis, le chien voulait lui arracher le sien.
Le molosse ouvrit grand la gueule laissant apercevoir de très grand crocs aiguisé mais Donnchadh maintins la tête du chien à grande distance puis grâce à des coups bien ajusté dans le museau fit relâcher la prise du chien qui roula sur le coté. Le demi-elfe se releva encore tout étourdi mais son adversaire se remis à quatre pattes aussi, Donnchadh essaya de dégainé son épée à deux main mais ne la trouva pas. Elle était à quelques pas de lui mais le chien ne lui laissa pas le temps de la chercher et sauta mais le jeune fuyard esquiva sur le coté près de son arme puis l'agrippa et enfin la leva. Le molosse recommença encore sa tentative de saut mais cette fois ci il rencontra l'épée de Donnchadh et fut transpercé.

Le demi-elfe encore chancelant traversa le ruisseau avec difficulté, grimpa l'autre coté du ravine et continua son escapade en espérant avoir suffisamment ralenti les immondes villageois. Après quelques minutes de course il aperçu une souche d'arbre, Donnchadh espérait pouvoir se reposer un peu, il s'assit dessus et soupira.

[Kasumi]

Le molosse abattu, loin de dissuader les poursuivants, renforça leur détermination et leur soif de sang. Les chiens, guidés par le premier villageois, retrouvèrent la piste de Donnchadh et leurs maîtres eurent grand peine à suivre leur rythme. Le demi-elfe ne put donc pas profiter de sa halte. Le coup d’œil qu’il jeta en direction de ses poursuivants lui sauva peut être la vie, à moins que ce fut ses réflexes. Il eut à peine le temps de plonger sur le côté pour éviter une flèche qui finit sa course dans le tronc d’un arbre. L’archer s’était arrêté juste après le ruisseau et fouillait déjà dans son carquois à la recherche d’un autre projectile. Mais le plus grand danger venait des quatre chiens courant ventre à terre dans la direction du demi-elfe. Les hommes qui les accompagnaient venaient de lâcher leurs laisses, manifestement échaudés par la mort du premier mâtin. Le demi-elfe avait atteint l’orée d’un bois bien plus touffu que le bosquet qu’il venait de quitter. Comme pour le narguer, le cri plaintif d’un faucon se fit entendre dans les nuées au-dessus de sa tête.

HRP : tu as encore la possibilité de fuir mais si tu choisis de combattre, n’avance pas trop dans le combat.

[DuncanMacLeod]

La nuit commença à pointer son nez, Donnchadh entra dans le bois en vitesse mais il n'avait aucune idée pour se débarrasser de ses quatre poursuivants. Tout ce qu'il trouvait à porter de main n'était que arbres ou herbes, rien qui ne puisse l'aider à affronter les chiens, le demi-elfe tourna la tête derrière lui pour s'apercevoir que les molosses n'étaient qu'a quelques mètres de lui. Sans faire attention il se cogna contre quelque chose de dur et poilu. Il regarda la chose et vit quelle bougea puis elle se retourna et Donnchadh comprit qu'il venait de se cogner à un ours brun. Celui-ci lui asséna aussitôt un coup de griffe que le fuyard esquiva de justesse, il n'avait aucune chance contre un tel ours, c'est alors que les chiens firent leur apparition derrière Donnchadh. Le plantigrade fut divertit par les chiens et relâcha son attention du jeune demi-elfe pour la porter sur les quatre chiens, un chien essaya de lui sauté a la gorge mais l'ours le frappa en pour le faire tomber sur le sol inerte.
Donnchadh se priva du spectacle et repris sa fuite en espérant que l'ours ralentirait suffisamment les chiens pour qu'il ait un peu plus d'avance, après quelques minutes de course le demi-elfe arriva sur un étang.

[Kasumi]

L’attention des chiens fut immédiatement détournée de Donnchadh lorsque les molosses répondirent au défi de l’ours. D’après les sons que le demi-elfe entendit, le combat tourna rapidement en faveur du plantigrade et bientôt des jappements affolés remplacèrent les aboiements furieux. Des voix en colère se firent également entendre avant que le fuyard ne s’éloigne hors de leur portée. Il s’agissait probablement des miliciens tentant de rappeler leurs chiens survivants ou en train d’invectiver l’ours pour le faire fuir. Peut être cette rencontre mettrait elle fin à la poursuite, surtout si tous les chiens avaient été blessés ou tués. Toujours est-il que le demi-elfe avait repris une bonne avance et s’éloigner vers le cœur sombre de la forêt. Avec la tombée de la nuit, les yeux du demi-elfe lui procurerait un avantage sur ses poursuivants mais ils allaient eux aussi être mis à l’épreuve par le terrain difficile semé de trous et de racines invisibles.

[DuncanMacLeod]

Le demi-elfe se doutait que traverser l'étang serait dangereux avec la vase qu'il y avait, la terre était basse mais il pouvait s'y enfoncer n'importe quand et il n'avait plus la force de nager. Il décida donc de le contourner. Il était presque arrivé de l'autre coté lorsque une flèche vient se planter dans sa jambe, Donnchadh très surpris se retourna, chercha qui l'avait envoyé et découvrit l'archer à quelque de mètres de lui qui avait déjà voulu le transpercer de flèches auparavant. Il avait surement tiré à l'aveugle puisqu'il faisait sombre et malheureusement pour le fuyard, le milicien avait réussi.

- Alors... cria l'archer essoufflé, tu voulais t'échapper quelque part ?

Donnchadh voulut s'enfuir mais sa blessure handicapante l'empêcher de bouger à sa guise. L'archer le nargua d'un sourire vicieux et dégaina son épée courte et avança vers sa cible. Donnchadh essaya de prendre la fuite mais il ne pouvait définitivement pas. Le milicien a quelques pas de Donnchadh, leva son arme afin de le tuer. Mais d'un coup l'archer s'enfonça dans le sol jusque aux torse puis la tête et enfin il tomba entier dans un trou. L'archer criait fort il devait surement s'être fait une fracture en chutant, Donnchadh remercia sa chance puis se traina un peu plus loin et inspecta la flèche enfoncer dans sa jambe. Il soupira et ensuite tira sur la flèche d'un coup qui laissa échappé au demi-elfe un cri de douleur qui vint se mêler un instant aux plaintes du piégé, le fuyard pourrait continuer un peu mais la blessure s'infecterait vite, il devait trouver un moyen de s'en sortir.

[Kasumi]

Ce nouveau coup du sort fut de trop à moins que la perspective d’entamer une poursuite dans la forêt marécageuse en pleine nuit n’ait découragé les miliciens. Quoiqu’il en soit, le demi-elfe ne releva pas d’autres signes de poursuite dans sa fuite éperdue. Au bout d’une demi-heure, la douleur dans sa jambe le força à s’arrêter dans une petite clairière en forme de cuvette l’abritant des vents nocturnes. Un petit ruisseau d’eau claire s’écoulait paisiblement dans cet endroit accueillant. Profitant de la pause, Donnchadh put inspecter sa blessure après avoir ôté ses chausses. Il avait perdu beaucoup de sang et, s’il ne nettoyait pas rapidement la blessure et trouvait un guérisseur pour la panser convenablement, il serait bientôt incapable de courir sinon de marcher. Mais cautériser la plaie ou faire bouillir de l'eau imposait de faire un feu, avec les dangers que cela impliquait si ses poursuivants avaient décidé d'attendre la nuit pour le surprendre dans son sommeil.

[DuncanMacLeod]

La nuit était assez calme malgré la douleur qu'éprouvait Donnchadh, qui devait faire un feu même si cela pourrait alerter ses poursuivants, il devait cicatriser sa plaie.

Le demi-elfe chercha aux alentours de son petit camp des brindilles et deux assez grosses pierres, alluma un feu, pris une branche non loin de la et l'approcha du feu afin d'en faire une torche. Donchadh déchira une de ces manches et la coinça dans sa bouche pour évité que ses cris alerte les miliciens ou les bêtes sauvages aux alentours, il approcha la torche de sa plaie puis la désinfecta, un hurlement lui échappa mais fut retenu par son tissu, il le retira puis en fit un bandage de fortune pour sa plaie. Le demi-elfe s'allongea près du feu puis essaya de dormir un peu mais la douleur était encore trop récente pour lui permettre de s'assoupir, enfin après quelques heures il réussit à se reposer mais ce fut de courte durée. Des grognements l'extirpèrent de son sommeil, deux loups étaient derrière lui entrain de le lorgner avec appétit. Donnchadh se leva d'un coup et attrapa une branche non loin puis la brûla et l'agita entre lui et les loups, ceux-ci s'éloignèrent brusquement faisant les cents pas devant lui mais finirent par enfin battre en retraite.

Le demi-elfe pensa que trop de danger ne lui permettrait pas de faire une pause ou dormir, il repris donc sa route pour arriver dans une vaste prairie très silencieuse. Donnchadh fut parcourut d'un frisson dans le dos, il craignait encore un danger.

[Kasumi]

Après une rapide inspection de la clairière, le demi-elfe ne perçut aucune trace de danger apparente. Sa fuite éperdue et le sang perdu le rattrapèrent et, ayant atteint les limites de sa résistance physique, il chancela de fatigue et des tâches de lumière dansèrent devant ses yeux. Il s’assit contre un tronc d’arbre paraissant soudain curieusement confortable. Avant d’avoir pu songer à allumer un feu, il s’était déjà enferré dans un sommeil agité…

L’aube le surprit allongé et emmitouflé dans une couverture qu’il ne se rappelait pas avoir sorti de ses bagages. A dire vrai, il n’avait pas non plus souvenir de l’avoir emporté dans la précipitation de son départ du village la veille. Alors que son esprit s’embuait encore dans ces considérations, des bruits de voix se firent entendre. Le ton était calme et les voix inconnues et inexplicablement chantantes :

- Nous ne devrions pas le laisser en liberté. Il pourrait être l’un d’entre eux.

- Non, je ne crois pas, il semblait chercher à leur échapper. Nous n’avons rien à craindre puisque je lui ai pris ses armes. S’il se montre hostile, il sera toujours temps de le ligoter. Nous l’interrogerons à son réveil. Attends, je crois qu’il a bougé.

La voix qui avait été pleine d’assurance marquait une note de crainte alors que le demi-elfe se réveillait. Lorsqu’il ouvrit les yeux, son regard se posa sur deux jeunes elfes portant chacun un arc long à la main. En outre, une longue dague pendait à leur ceinture. Malgré cet équipement, quelque chose dans leur attitude ne les désignait pas comme des soldats aguerris.

[DuncanMacLeod]

Donnchadh se redressa à moitié et détailla les deux elfes, l'un plus petit paraissait froid et dur alors que le plus grand des deux était souriant et plus avenant.

- Enfin réveillé ! Tu vas nous dire qui tu sert !

- Ne sois pas si dur, Elentir, dit l'elfe plus grand. Il a l'air aussi affaiblit que nous.

- C'est peut-être un de leurs éclaireurs après tout, il a du avoir faire à des bêtes sauvages.

- Possible mais nous devons lui laisser s'expliquer et l'aider si il n'est pas avec eux.

Le demi-elfe se leva puis raconta aux deux elfes qui il est, ce qu'il est et enfin la raison pour laquelle il se trouvait dans ce lieu si hostile qu'est la nature. Les elfes en conclurent qu'il n'était pas un ennemi mais plutôt un allié, car ceux-ci racontèrent qu'il n'étaient que des rescapés du village de Donnchadh, ils étaient emprisonné par les villageois afin de les vendre à des client qui voulaient des esclaves. Le plus grand des deux raconta que leur fuite était en partie grâce à Donnchadh puisque ce fut le même jour qu'ils s'échappèrent, les miliciens avait tous était rassemblé pour partir en chasse d'après ce qu'avait entendu Elentir, pour chasser un demi-elfe. Le fuyard abasourdi par cette nouvelle resta bouche bée, il n'avait jamais sut durant toutes ces années la contrebande que faisait les gens de son village. Elentir lui annonça que c'était normal puisqu'ils étaient enfermé dans des grottes en dehors du village. Mais cette discussion fut de courte durée puisque les trois fuyard entendirent des cris et des jurons venant de derrière eux, les villageois avait repris leur chasse mais cette fois ils n'étaient plus contraint par l'obscurité de la nuit ni par un terrain désavantageux.

[Kasumi]

L’arrivée des poursuivants coupa court à la discussion. Le groupe des villageois téméraires avait été considérablement réduit par les évènements de la nuit et plutôt qu’une milice sur le pied de guerre, ce furent seulement trois hommes en colères et brandissant des massues qui apparurent dans la clairière. Leurs chiens n’étaient visibles nulle part et leurs vêtements déchirés et poisseux montraient qu’ils avaient sans doute tenté de traverser le sous bois de nuit avant de se raviser.

Les deux elfes encochèrent une flèche et bandèrent leurs arcs dans un même mouvement fluide pour menacer les miliciens qui stoppèrent net leur progression, évaluant leurs chances face à trois adversaires armés et déterminés. Finalement, ce fut le bon sens qui l’emporta et ils détalèrent d’où ils étaient venus pour se mettre hors de portée des elfes furieux. Mais ces derniers ne firent pas un geste pour abattre les cibles faciles, laissant ainsi s’échapper leurs anciens geôliers.

Au lieu de cela, ils adressèrent un regard interrogatif à Donnchadh, cherchant à déterminer si ce dernier avait l’intention de les poursuivre et mettre un terme à la menace qui pesait sur eux. Ce fut le plus petit des deux qui prit la parole :

- Je vous crois. Je m’appelle Elentir et voici mon frère, Glannethel. Vous devriez venir avec nous jusqu’à ce que nous puissions vous soigner. Ces humains ne nous suivront pas plus avant s’ils ont deux sous de jugeote. Nous sommes presque sur les terres de notre peuple et aucun humain n’y entre sans notre consentement. Même ces esclavagistes assassins doivent le savoir.