[Bâtiment] La Main de Gloire

[Duo]

Alors que le jour déclinait déjà, on poussa la porte de la Main de la Gloire. Une femme en armure fit son entrée et se dirigea à dessein vers Chalindra qui dînait à sa table. Elle s'arrêta devant la drow et exécuta une rapide révérence en guise de salut.

"Prêtresse, messire Gutrash vous informe que son entrevue concernant votre affaire s'est bien passée. Il vous fait mander à Zaefal dés demain pour en discuter plus amplement."

Après une légère pause, la femme s'inclinant et s'en fut aussi rapidement qu'elle était venue.

[Chalindra Pharn]

Chalindra ne pu contenir un petit rire joyeux. Elle était sur la bonne voie pour obtenir ce qu'elle désirait... du moins une petite partie mais tout s'annonçait bien. Elle remercia Lloth de lui accorder ses faveurs et continua son repas de manière plus enthousiaste.

Quand elle eu finit, elle pris très vite congé pour se réfugier dans sa chambre, non sans avoir demander qu'on la réveille tôt le lendemain. Ensuite, elle prépara sa plus belle robe et se glissa aussitôt dans son lit pour passer une bonne nuit de sommeil. Seul les fous et les elfes allaient à la bataille fatigués.


[HRP]Désolé pour le temps de réponse assez long[HRP]

[Lothringen]

Venant de l'Antichambre

Plongé dans ses pensées, le semi-drow avait marché au hasard dans les alentours de l'Antichambre, et son mouvement de colère était vite retombé, faute d'aliment. En parcourant ces rues familières, il s'attendait à tout instant à voir Mornagest surgir derrière l'angle d'un bâtiment, le rejoindre à l'entrée d'une taverne. La plus anodine des façades grouillait de souvenirs... Autant de nasses où piéger la souffrance.

Dans une rue où la foule s'épaississait un peu, il avait rabattu son capuchon sur le visage avant de dissiper son invisibilité. Mal lui en prit... Après quelques dizaines de pas, son bras attrapa soudain celui d'un gamin trop furtif. L'autre bras avait tiré sa hache.

"Ma bourse."
"Mais je ?..."
"Ma bourse ou ta vie. Je ne suis pas d'humeur."

Ayant promptement récupéré son bien, il poursuivit sa route jusqu'à la Main de Gloire. Il voulait mettre à exécution le projet qui s'était formé en son esprit de pousser les conseillers à écarter défintivement Walar du conseil. Le semi-drow se rendit directement au comptoir, où il se fit reconnaître du serveur.

"Faites savoir à notre connaissance commune que je veux lui parler au plus tôt."
"Prenez une bière. D'ici une heure, ce devrait être bon."

Lothringen s'installa à une table, la chope à la main. Son rendez-vous arriva une demi-heure plus tard, sous l'aspect d'un semi-elfe pâle et passablement nerveux.

"J'espère que vous avez une bonne raison de vouloir me rencontrer",maugréa-t-il en prenant place. "Chacune de nos rencontres est extrêmement risquée. "
"Comment vont vos affaires ?" interrogea Lothringen sans relever.
"Plutôt bien. Nous avons déjà pu exfiltrer une petite centaine de nos... amis."
""Sont-ils arrivés à bon port ?"
"Oui. Nous en avons reçu confirmation depuis Paymill... Vous avez quelque chose à me demander."
""Grâce à vos amitiés parmi les esclaves... Vous avec des oreilles un peu partout, n'est-ce pas ? Qu'avez-vous entendu à propos de la mort du chancelier ?"

Le semi-elfe le couva d'un long regard dubitatif.
"Les soldats de garde à l'Antichambre disent qu'ils n'ont rien entendu. Un de ceux qui gardaient les appartements du chancelier ce matin dit que le corps gisait dans une mare de sang, et qu'il était couvert de balafres monstrueuses..."
""Des griffures, pas de cris, pas de témoins, personne n'a vu entrer ni sortir... Avouez qu'il n'y a pas besoin de beaucoup d'imagination pour y reconnaître l'oeuvre d'un vampire. "
"Personne n'est allé jusque là..." répliqua prudemment son interlocuteur.
""Alors, c'est le moment ou jamais... Si la rumeur commençait à accuser Walar ? Une rumeur insaisissable, de conversations surprises en hypothèses pas tout à fait folles... "
"Vous voulez que je répande cette rumeur ?"
""En avez-vous les moyens ?"
"Evidemment." Le semi-elfe haussa les épaules d'un air agacé. "C'est juste que ce n'est pas une accusation à porter à la légère..."
""La rumeur a mille bouches et aucun visage, que risquez-vous ? Oh, et puis, histoire de dissiper vos derniers scrupules... Elle est fondée."

Sur ces mots, il vida sa chope et laissa là son contact.


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