[Lieu] Sur les pavés de l'esplanade

[Seymour]

Yaël fourra la main dans sa bourse et en sortit deux belles pièces d'or brillante.

-Tiens, les voilà. Lança-t-il a Alex, et tache de ne pas te les faire voler.

Puis il se retourna vers Emeric.

- Allons-y ! Je te laisse passer devant, tu connais sans aucun doute mieux le chemin que moi.

Il le suivit au travers des dédales de rues que constituaient la cité pour atteindre la taverne de la bienveillance (http://www.baldursgateworld.fr/lacouronne/le-complexe-portuaire/11166-commerce-la-taverne-de-la-bienveillance-244.html#post224447). Devant parfois allonger le pas pour suivre les grandes enjambées de l'homme. Il regarda distraitement les maisons, les commerces et les bâtiments à son passage, tout en songeant qu'il aimerait bien avoir un jour peut-être sa propre boutique... Un métier simple et plein d'avenir que vendeur, il y aurait toujours quelque chose à vendre, et la magie et quelque chose de si commun et essentiel qu'en ouvrir une boutique lui serait fructueux. Mais pour le moment, il avait d'autres choses à faire.
Il repensa à cette sordide affaire d'empoisonnement dans laquelle il s'était fourré par trop plain d'orgueil, et qui au final c'était révélé plus difficile que ce qu'il pensait. Il avait bien du mal à imaginer la forme du puzzle alors même qu'il n'en a que quelques pièces.

[Taliesin]

Arya n'eut guère longtemps à attendre : comme convenu, la mère des amis de Podrick arriva une ou deux minutes seulement après elle.
Il s'agissait d'une femme plutôt jolie, la trentaine, petite et légèrement replète, à la mise sobre mais soignée.
-Vous devez être madame Du Varden... fit-elle, souriante. Heureuse de faire votre connaissance ! J'ai beaucoup entendu parler de vous, par l'entremise de mes garçons. De vous et de Podrick, évidemment.

[Arya Du Varden]

L'elfe accueillit la maman du trio avec un sourire aussi radieux que le soleil de cette belle journée.

Bonjour Madame, oui c'est bien moi, je suis également ravie de vous connaître. Nos garçons s'entendent bien et sont toujours ravis de se retrouver. De pouvoir discuter avec vous est un réel plaisir et c'est un peu grâce à eux que nous avons la chance de faire connaissance aujourd'hui. Je vous explique succintement, Podrick souhaiterait invités vos garçons pour le prochain week-end lors duquel il m'a dit que vous seriez absents. Certes, je sais bien que vous aviez prévus une personne responsable pour rester avec eux, mais si cela pouvait vous agréer, je serai ravie de les accueillir à la maison et Podrick totalement comblé. Je comprendrai parfaitement que vous refusiez ou que vous voudriez quelques assurances sur leur bien-être lorsqu'ils seront chez moi. Si vous avez des questions n'hésitez pas et bien évidemment, je n'attends pas votre réponse aujourd'hui encore.

Arya était bien consciente que le fait qu'elle accepte serait un marque de totale confiance et se demandait si ce fut le contraire, si elle-même aurait répondu positivement, car même les enfants, elle les connaissait peu et les narrations de Podrick étaient surtout tournées vers ce que ses yeux d'enfant voyaient.

[Taliesin]

-Oh, je n'ai pas de questions particulières... répondit la femme. Il n'y a qu'à voir Podrick pour savoir que vous prenez bien soin de lui, et qu'à l'écouter pour prendre conscience de tout le bien qu'il pense de vous... Il ne tarit pas d'éloges à votre sujet, et mes garçons s'en font l'écho. Je suis dont toute prête à vous les confier sans la moindre crainte.
Elle se fit un peu plus grave.
-Mais... J'avoue que je m'inquiète pour le dérangement que cela pourrait vous causer. Vous êtes professeur à l'Université de la Magie, avez un laboratoire chez vous, si j'ai bien compris, et sans doute beaucoup de travail... Héberger trois enfants supplémentaires sous votre toit, même pour deux jours, cela créera forcément un certain chambardement... Je suis certaine qu'ils se comporteront bien, mais ce sont des garçons, et donc, par nature, assez turbulants... Je ne voudrais pas que vous preniez du retard dans vos recherches à cause d'eux...

[Arya Du Varden]

Le sourire de la magicienne laissait entrevoir qu'elle ne craignait en rien d'avoir à faire à une meute de garnements, mais ce qu'il cachait c'était le plaisir des mots qu'elle venait d'entendre. Il était évident que Podrick ne tarissait pas d'éloge sur elle et c'était la première que cela lui fut répété.

Je ne pense pas que quatre garçons puissent être pires qu'une troupe de futurs mages débordants d'ingéniosité pour créer le désordre et là je n'aurai pas à craindre qu'ils fassent une mauvaise manipulation. Et pour mon travail, ne vous inquiétez pas, j'ai l'avantage en tant qu'elfe de ne pas avoir besoin de dormir de nombreuses heures, ce qui me laisse bien du temps pour mes expériences et aussi exités qu'ils soient les enfants ont besoin de dormir.

La cloche de fin des classes venait de sonner et dans quelques secondes une nuée de gamins allaient sortir en braillant.

Je vous remercie pour la confiance que vous me faîtes et il est certain que les enfants vont être ravis. Je vous laisse mon adresse, nous sommes au numéro vingt de la rue du Solstice et vous pourrez amener les enfants comme cela vous conviendra. Si d'ici là vous aviez des questions, vous pouvez me trouver à l'université de la magie pendant les heures de cours. Pour ma part, tout est bien ainsi et ... la porte de l'école s'était ouverte laissant s'envoler les écoliers trop longtemps immobilisés et muets ... les voilà.

[Taliesin]

La femme acquiesça.
-Oui, et il est temps pour moi de m'éclipser. Vous savez comment sont les gamins : ils veulent jouer les grands, et avoir leur vieille mère dans les pattes à la sortie de l'école, ça ne leur plaît guère ! Yann est encore petit, mais ses aînés veillent bien sur lui, et... nous n'habitons pas très loin, de toute manière.
Elle salua Arya, toujours souriante.
-Je vous dis donc à très bientôt. Et merci encore pour votre proposition : les garçons seront ravis. Ils ne cessent déjà de parler de ce séjour chez vous...
Sur un dernier signe de la main, elle s'éloigna d'un bon pas.

[Arya Du Varden]

La maman des trois garçons avait une excellente impression à Arya et elle ne doutait pas que les enfants fussent parfaitement éduqués et se réjouissait déjà que Podrick puisse profiter de cette compagnie enfantine pendant deux jours.

L'elfe était amusée par ce semblant de liberté que se voulait avoir les petits humains et qu'elle s'efforçait de respecter pour que son petit protèger, certainement bien plus libre que les autres enfants, ne s'entende pas dire des colibets. Mais, en cette fin d'après-midi, il devait lui aussi être présent et la magicienne, tout en restant discrète, l'attendit non loin du portail.

Il savait où la rejoindre et elle attendit patiement.

[Taliesin]

Podrick finit par faire son apparition, s'extrayant de la meute des enfants déchaînés pour rejoindre à pas pressés la magicienne. Il lui sourit, mais paraissait manifestement tendu.
-Bon, ben, c'est l'grand jour de la sentence et de la peine capitale, il semblerait... fit-il, faussement léger.

[Arya Du Varden]

Comprenant que l'enfant ressentait une certaine angoisse à cet entretien qui pourtant allait certainement lui permettre de rejoindre les écoliers de son age, la magicienne, parfaitement décontractée, se retint de passer son bras tendrement par-dessus ses épaules pour le réconforter. Le lieu ne s'y prêtait pas au vu des quelques garnements qui se chamaillaient aus abords de l'école.

Il y a quelques mois, tu ne voulais pas aller chez les petits et maintenant tu ne veux plus les quitter. Tu ne pars pas dans l'inconnu, tu as déjà des amis dans la grande section et puis ... rien ne dit que ton maître estimera que tu es prêt ... alors que diront tes petits copains ?

Sa voix de fit amusée alors qu'elle aperçut le maître se poster et portant son regard sur les alentours.

Allez courage preux chevalier, ton tortionnaire est déjà sur le perron à t'attendre.

[Taliesin]

-Que j'ai de la chance puisqu'en restant chez les p'tits, j'aurai pas de devoir, contrairement à ceux qui sont chez les grands ? fit le gamin, un sourire en coin. Pis Yann sera heureux, lui ! L'a tellement pas envie que je change de classe, le pauvre...
Ils se rapprochèrent de l'instituteur, qui les salua et leur fit signe de le suivre dans la salle des professeurs. Une fois qu'ils furent tous trois installés, il commença sans tarder.
-Je ne vais pas vous faire languir : je pense demander à ce que Podrick soit transféré dans la classe supérieure dès la semaine prochaine. Il a fait de grands progrès, possède désormais le niveau nécessaire, et s'il a toujours des difficultés à rester concentré tout au long de la journée, je crois qu'il n'aura pas, parmi les grands, le temps de s'ennuyer. Ce qui serait le cas s'il demeurait chez les petits. Comme je le disais, il a le niveau nécessaire pour passer, et s'il restait là où il est, il ne ferait que répéter des exercices qu'il maîtrise déjà, réviser des choses qu'il a déjà apprises. Ce qui ne serait pas très... enthousiasmant.

[Arya Du Varden]

La magicienne ne se laissait pas attendrir par ce que redoutait Podrick, les devoirs ne seraient qu'une bonne chose à ses yeux et surtout qu'il puisse progresser était très important. Yann s'y ferait et il se reverrait de toute manière à la récréation et lors de leur rencontre hors école.

Je suis bien d'accord avec vous maintenant qu'il a le niveau ne faire que répéter le laisserait s'endormir sur un bien maigre savoir et lui donnerait de bien mauvaise habitude. Je vous remercie surtout des bons conseils que vous nous avez donner.

Arya se tourna vers Podrick, elle était ravie et fier de l'enfant qui en si peu de temps avait pu rattrapper son retard, il était doué et c'était une excellente chose que de passer dans la classe supérieure.

Toutes mes félicitations Podrick, en quelques mois tu as su rattrappé ton retard et toi qui avais redouté de commencer chez les petits, te voilà maintenant entendu puisque dorénavant tu changes de classe et rejoins celle des enfants de ton age.

Il était évident qu'Arya connaissait les sentiments de l'enfant, mais il avait l'age de faire quelques devoirs et pour son instruction, il était incontournable qu'il devait travailler son savoir.

[Taliesin]

Le gamin acquiesça sans mot dire. Une nouvelle fois, il donnait parfaitement le change, mimant une modestie bienvenue. Mais Arya devinait juste : le gamin avait le moral en berne à l'idée de voir disparaître ses derniers moments de liberté et de détente.
-Il y a de quoi être fier, reprit le professeur en s'adressant directement à lui. C'est du beau travail, et je crois que le plus dur est fait. Bien sûr, il te faudra un certain temps pour t'adapter à cette nouvelle classe : les exigences ne sont pas les mêmes, il y a plus de travail... Mais je ne doute pas que tu t'y feras vite. Et dans tous les cas, madame Mengin, ta nouvelle institutrice, fera attention à toi. Tu ne devras d'ailleurs pas hésiter à aller la voir si tu ne comprends pas quelque chose, si tu as besoin d'aide...
Le petit garçon hocha à nouveau la tête, poussant la bonne volonté jusqu'à afficher un sourire confiant. Il ne voulait pas faire honte à sa ftutrice, et cachait admirablement son manque total d'enthousiasme.

[Arya Du Varden]

La magicienne portait un regard protecteur sur Podrick, elle était fière de cet enfant qui se destinait à être un chevalier et qui serait par la force qu'elle y mettrait non seulement un guerrier, mais un homme admiré par sa culture.

Merci encore pour ce que vous avez apporté à Podrick, je me réjouis de faire la connaissance de Dame Mengin et suis certaine qu'après quelques semaines d'adaptation, Podrick sera parfaitement à son aise, comme il le fut jusqu'à maintenant.

Après moults remerciements et congratulations, la magicienne et le petit garçon quittèrent enfin l'école et dès qu'ils furent à distance respectable, l'elfe passa son bras par-dessus l'épaule de l'enfant et sa voix était à la fois tendre et amusée.

Maintenant, tu peux laisser exploser le fond de ta pensée.

[Taliesin]

Un instant, le gamin releva les yeux, avant de les fixer derechef sur la rue, devant eux.
-A quoi bon ? fit-il. Ce que je pense, tu le sais déjà. Et de toute façon, j'y couperai pas, quoi que je dise ou que je fasse. Alors, quand on peut pas couper à quelque chose, ça sert à rien d'y penser, d'imaginer que ça pourrait être autrement, et subir en serrant les dents.

[Arya Du Varden]

La magicienne ne put s'empêcher de poser un baiser sur la chevelure ébouriffée de l'enfant. Elle savait ses sentiments, mais n'était pas de son avis. L'exériorisé était aussi un fait de démontrer son sentiment présent.

Le chemin jusqu'à la rue du solstice fut animée et les jours qui suivirent aussi. Mais les jours plus réjouissants vinrent bien vite et la venue des petits amis de l'enfant arriva dans une effervescente sans pareil.

Ayant bien protèger son laboratoir et son bureau en les fermants par un sort ayant l'avantage de ne pas avoir besoin de clef, mais surtout que les garnements ne puissent y pénétrer. Elle y avait rangé ses expériences en cours tout comme ses nombreux parchemins portant des calculs savant longuement élaborés. Y avaient rejoint non seulement ses propres armes, mais également avec l'épée de Podrick qui fut mise en lieu sûr avec la promesse que celle-ci pourrait être montrée à ses amis.

En ce matin où le ciel ne savait pas encore s'il allait déverser des trombes d'eau ou s'il allait laisser le soleil briller de tous ses feux, la cloche du portail tinta allègrement.

[Ugo]

[color=#yellow]Quête : Traque et matraque[/color]

Galariel ne put réprimer un petit sourire en coin, son compagnon de promenade faisait montre d'une naïveté qui le rendait mignon. Elle choisit soigneusement ses mots pour lui répondre:

- Eh bien pour tout t'avouer, le père est persuadé d'avoir passé une nuit avec une courtisane dont il avait loué les services, pour moi il ne signifiait rien. Et pour le reste, saches seulement que c'est une initiation

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques

Le jeune homme haussa un sourcil à la fois dubitatif et méfiant, redoutant la réponse à la question qu'il ne pouvait s'empêcher de poser :

- Pourquoi cette mascarade ? Qu'est-ce qui t'a poussé à le choisir et lui faire croire cela. Je veux dire... eh bien. Si tu recherches la compagnie d'un homme, tu es suffisamment charmante pour ne pas avoir à user de tels artifices.

Les joues de Mikael s'empourprèrent et il détourna le regard, soudain très intéressé par la devanture d'une petite boutique dans laquelle étaient entreposés des sacs d'épices et de nombreux fruits et légumes à l'aspect exotiques.

[Ugo]

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

Cette petite joute verbale commençait à lasser légèrement Galariel, c'est sur un ton quelque peu excédé qu'elle répondit à Mikael:

- pourquoi? pourquoi? pourquoi? PARCE QUE!, il était là au bon moment et puis basta! Toril n'est pas que noir ou blanc, il y aussi de nombreuses nuances de gris. Désolée si ça ne cadre pas tout à fait avec ta vision personnelle des choses de la vie...et pour le reste je le savais déjà mais merci quand même

[Kasumi]

Quête : Traque et matraque

Le jeune homme ne répondit rien, préférant battre symboliquement en retraite en entrant dans la boutique. Visiblement, il y était considéré comme un habitué parce que le commerçant le salua poliment par son prénom avant d'aller chercher immédiatement sa commande. Lorsqu'il revint les bras chargés de sacs renflés et fermés hermétiquement, il dédia un coup d'œil à Galariel.

- Vous avez amené une amie, Mikael ? Que puis-je pour vous mademoiselle ?

L'intéressé préféra laisser la jeune femme répondre, peu désireux de commettre un nouvel impair qui déclencherait une terrifiante colère.

[Ugo]

[color=#yellow]Quête : Traque et matraque[/color]

Un peu surprise d'être interpellée par le vendeur la jeune femme faillit décliner poliment, mais se retint de le faire. Mine de rien la discussion avec Mikael lui avait couté de l'énergie et elle avait un petit creux.

- je vous achèterais bien un fruit, lequel me conseilleriez vous?

Mikael se renfrogna un peu au ton aimable de Galariel, il se faisait un peu trop rabrouer par celle-ci.

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques

Le vendeur afficha le sourire confiant du connaisseur et alla récupérer une barquette en osier contenant une belle quantité de fruits rouges.

- Voici, j'ai reçu le premier arrivage de fraises de la saison. Elles sont particulièrement sucrée.

Mikael intervint alors que Galariel examinait les fruits mûrs à point :

- Mettez-les sur ma note, Hector.

[Ugo]

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

Décidément il la voulait à son tableau de chasse, après avoir été rabroué de toutes les manières possibles, menacé de castration et j'en passe, il essayait encore de faire le joli coeur. Galariel décida de continuer à le taquiner un peu en faisant mine de refuser les fraises:

- C'est bien gentil mais...je déteste les fraises

Puis donna une grande tape dans le dos de Mikael manquant de faire perdre son équilibre à ce dernier

- je rigole mon grand, j'adore les fraises

[color=#silver]hrp: dès que ce message est posté je m'occupe de mettre une représentation de mon avatar dans mon rp, une version colorisée est prévue plus tard[/color]
[color=#silver]hrp 2: oubliez le message précédent je n'y arrive pas et en plus le dessin est nul[/color]

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques

Galariel possédait une force étonnante qui coupa le souffle à Mikael qui ne s'attendait pas à ça. Il se mit à tousser, cherchant à reprendre sa respiration avant de pouvoir répondre :

- Pas la peine de me remercier surtout. C'est trois fois rien. Et tu vas pouvoir m'aider à porter tout ça...

Il y avait en effet de quoi faire avec les trois sacs de belle taille que leur avaient laissé le marchand. Par courtoisie, Mikael s'empara tout de même des deux plus lourds. Les deux jeunes gens repartirent sans que Mikael ne fasse mine de relancer la conversation ou même d'en avoir envie.

[Ugo]

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

Embarquant le dernier sac l'humaine partit d'un bon pas en sifflotant. Dans un premier temps elle ne fit pas vraiment attention à Mikael, mais se retourna pour voir si il la suivait sans problème. Ce dernier tentait vaille que vaille de soutenir l'allure imposée par sa flamboyante compagne mais peu à peu il perdait du terrain. en le voyant en sueur et ahanant comme un soufflet de forge dix mètres derrière elle, Galariel eut un peu pitié de lui et s'arrêta pour qu'il puisse la rejoindre. Arrivé à sa hauteur, elle lui demanda:

- veux tu que je te soulage d'un de ces gros sacs?

Si elle avait une carrure normale pour une humaine qui entrait à peine dans l'âge adulte, ses années d'entrainement l'avaient quand même doté d'une grande force.

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques

Mikael profita de la pause pour s'essuyer le front mais déclina la proposition avec fierté :

- Merci mais c'est déjà gentil à toi de m'éviter de faire deux voyages. De toute façon nous serons arrivés dans moins d'un quart d'heure.

Il reprit la route après avoir hissé les deux sacs sur ses épaules, refusant de se plaindre. Ployant sous le chargement, il accéléra néanmoins l'allure pour ne pas retarder sa compagne ou peut être pour éviter d'avoir à supporter ses quolibets.

- Tu as prévu autre chose après ? Moi j'espère que mon oncle saura m'oublier un peu...

[Ugo]

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

Tout en adaptant son allure à celle de Mikael par galanterie à son égard, la jeune Soeur lui répondit un peu ironiquement:

- C'est toi le Luménien, à part l'auberge je ne connais pas grand-chose de la ville...mais je commence à avoir un peu soif tu ne saurais pas où on sert du sang frais?

Tout en essayant de rester parfaitement impassible, elle regarda le jeune homme du coin de l'oeil, notant avec amusement qu'il était tombé tête première dans le panneau. Mikael était devenu livide, s'imaginant déjà avec une vampire à ses côtés. C'est pourquoi il fut pris totalement au dépourvu quand Galariel fut prise d'un fou rire irrésistible qu'elle ne put contrôler qu'après de longues minutes. Il vint subitement à l'esprit de Mikael que les vampires ne sortent pas en plein jour.

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques

Mikael mit du temps à se remettre de sa surprise mais finit par sourire de bon cœur, à défaut de rire. Il était partagé entre le sentiment que Galariel se moquait ouvertement de lui et l'impression toutefois agréable qu'elle ne prenait pas de distance à l'égard de l'étranger qu'il était pour elle.

- Eh bien, il me semble qu'il y a une ou deux lois pour interdire la vente de sang dans les débits de boisson mais si tu veux un rafraîchissement, nous pouvons nous arrêter pour boire à la taverne ou aller sur un petit bistrot que j'affectionne sur les quais. Ce n'est pas aussi propret que chez mon oncle, loin de là, mais il y a de l'ambiance et je ne risque pas de me faire appeler dans l'arrière salle pour donner un coup de main...

[Ugo]

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

- Et bien si tu veux tirer au flanc, allons donc à ta taverne.

Ils arrivaient enfin à la taverne pour déposer les courses, par acquis de conscience Galariel observa les alentours, elle avait un peu baissé la garde oubliant qu'elle s'était fait quelques ennemis dans cette ville.

[Kasumi]

Quête : Traque et matraques

L'œil exercé de Galariel occulta les passants qui ne présentait aucun signe particulier mais s'attarda par contraste sur deux hommes, un de chaque côté de l'auberge. Chacun d'eux semblait attendre, le premier devant une petite échoppe, le second au coin de la rue. Si le premier ne semblait pas particulièrement attentif, quelque chose faisait penser la guerrière que le second, à peine sorti de l'adolescence, faisait trop d'efforts pour imiter une attitude nonchalante. Bien évidemment, ils pouvaient avoir mille raison pour être là sans forcément être liés à Galariel ou même à l'auberge.

[Ugo]

[color=#yellow]Quête : Traque et matraques[/color]

Galariel passa son bras droit autour des épaules de Mikael et posa sa tête sur celle de gauche.

- joue le jeu et soit discret, les deux hommes qui ont l'air d'attendre quelque chose des deux côtés de l'auberge de ton oncle te disent quelque chose?