[Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 1

[Eomer]

Eomer avant commencé son tour de garde en posant quelques pièges dans un large périmètre autour des arbres choisis par leur groupe pour les héberger cette nuit.
Ensuite il s'était assis dos à un tronc d'arbre et avait fermé les yeux. Cela pour trois raisons:
d'abord il faisait trop sombre pour que il voie grand chose et ensuite parce que cela lui permettait de mieux se concentrer sur son ouie et repèrer tout bruit suspect à une bonne distance. Enfin, adossé à un arbre ça lui permettait de ressentir dans sa colonne vertébrale les chocs que pouvait répercuter le sol sous le poids d'un intrus.

Il n'entendit rien de suspect hormis quelques rongeurs nocturnes... et Streen visiblement agité. Pensait-il encore à Dorian ?
Lorsque Streen renonça à retrouver le sommeil et vint voir Eomer pour prendre son quart il était assez sec dans ses propos mais le rôdeur laissa ça sur le compte de sa mauvaise nuit et son cauchemar comme il le lui avait dit.
Ne discutant pas il monta habilement au tronc d'un arbre odorant et se coucha sur une branche de bonne taille.
Il avait l'habitude et dormirait sans soucis ni courbatures.

[Streen]

Streen s'était montré un peu sec à concernant ses propos envers Eomer. Mais cela était du surtout à son insistance à voir son ami la tête bien reposée. Streen ne parvenant pas à dormir n'avait aucun interet à rester le corps allongé sur un tronc d'arbre. Autant dire à Eomer d'aller dormir et de prendre son tour de garde. Il resta assis sur un tronc d'arbre essayant de réfléchir au rêve qu'il venait de refaire. Il ne lui disait rien mais l'inconscient nous révèle bien des choses. Et si cela avait un lien avant qu'il ne se reveille amnésique dans le champ de Dorrandin? Il ne se souvenait pas de sa vie avant son reveil mais l'insconscient avant du garder quelques souvenirs. Alors qu'il réfléchissait, il entendit un bruit anormal. Intrigué, il tendit l'oreille. Il sortit alors son épée essyant de ne pas reveiller ses compagnons tout en se levant. Il tendit l'oreille à nouveau essayant de repérer ce nouveau bruit étrange pour voir s'il se manifestait à nouveau. Peu après, le bruit revint. Streen eut la folle envie de voir de quoi il s'agissait. Si c'était vraiment un danger,mieux valait s'en assurer. Il ne reveilla pas ses compagnons de crainte d'une fausse alerte. Il ne s'aventurerait pas très loin, juste en direction du bruit. Il marcha furtivement en direction de l'étrange bruit.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

HRP : Je précise que les bruits étaient prévus et que j'avais autorisé Streen à les inclure dans son post.

Plusieurs choses se produisirent alors.
D'abord, un craquement plus sonore se fit entendre, non loin de là.
Ensuite, une douleur subite traversa la cheville de Streen et lui arracha un cri : il venait de se prendre le pied dans l'un des pièges posés par Eomer.
Enfin, la forêt se mit à bruire de sons qui n'avaient plus rien de discret. Alliés au cri de douleur du demi-elfe, ils réveillèrent en un instant le petit groupe.
Qui comprit rapidement qu'on les approchait de toutes parts. Monstres, animaux, humains, ils n'auraient encore su le dire.

[Streen]

Streen continuait de suivre le bruit qu'il avait entendu. Soudain, un craquement sonore retentit. Il n'aurait pas su dire de quoi il s'agissait mais ce bruit était effrayant. Cependant, l'impatience et la curiosité prirent le dessus. Tandis qu'il avancait, il ressentit une douleur à la cheville et se fut projeté dans les airs pour se retrouver au final suspendu par une liane. Un piège, il était tombé dans un piège d'Eomer. Quelle ironie du sort, ils étaient destinés eventuellement à attrapper un gibier et c'était lui qui était atrappé. C'était lui le gibier. Il songea pendant un instant à Dorian qui se ferait un plaisir de se regaler en le devorant. Rien qu'à l'idée de cette pensée, il se debatit dans tous les sens. Rien à faire, il était fermement maintenu alors qu'un bruit encore plus asourdissant retentit dans la forêt. Il cria à l'aide mais le bruit devait surement le couvrir.

[Arya Du Varden]

Loin de s'inquiéter de la petite escapade du demi-elfe, la magicienne n'en était pas moins restée silencieuse et concentrée sur la découverte des sorts récupérés sur le navire. Depuis la veille, la sensation d'être observée était restée présente, mais elle faisait confiance à ses amis n'étant pas à même de juger du danger avant qu'il se présente vraiment.

Mais, le premier cri de Streen, tout comme la réponse évidente de ceux qui devaient être présents certainement depuis un long moment la firent frémir et chercha immédiatement à suivre la réaction de ses compagnons. Elle n'était pas guerrière, mais bien reposée, elle pouvait peut-être user de quelques sorts et de toute manière ne resterait pas seule ... perchée ou au sol, les dangers ne pouvaient être que les mêmes.

[Bat]

Re : [Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 1

Dorian dormait paisiblmeent la journée précédente ayant consisté en une marche fatiguante. Ceci dit, le vampire n' eit pas de mal à percevoir les différents bruits qui s' élevèrent subitement autour du petit groupe d' aventuriers. D' abord il y eut le cri de douleur du pauvre Streen puis une multitude de cris venants de tous les coins de la forêt à la ofis. La première chose à faire était d' aider l' autre demi-elfe du groupe. D' un bon le luménien sauta sur le sol, et se porta au secours de Streen.

"Tu t'es fait mal Streen?" lui demanda le vampire. "Appuie toi sur moi si tu veux bien".

Tout en disant cela Dorian placa le bras de Streen sur son épaule et le souleva un peu de manière à lui éviter d' avoir à s' appuyer sur sa jambe blessée.

[Eomer]

Eomer dormait tranquillement sur une oreille quand le cri de Streen les avait tous réveillés.
De toute évidence il c'était éloigné du campement alors que le rôdeur le leur avait recommandé de ne pas le faire... "Pfff ces jeunes..." pensa t'il.
Sautant silencieusement de son arbre il se dirigea dans la direction d'où venait le cri. Streen était bien là, Dorian à ses côtés en train d'essayer de le libérer du piège dans lequel il avait bêtement posé le pied.
Le piège était doté de deux machoires édentées puissantes, les principe était que tout intrus le déclanchant ne pouvait retenir un hurlement de douleur et la blessure assez sérieuse allait empêcher Streen de marcher pendant quelques jours même avec les soins appropriés du rôdeur.
Ecoutant un peu autour de lui tout en desserant les machoires du piège pour libérer Streen, Eomer remarqua que la forêt était sur le qui-vive...

"Rentrons au campement et allumons un feu, grâce à Streen toute la forêt sait où nous sommes maintenant !" Dit le rôdeur.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

-Elle n'avait pas besoin de lui... fit une voix, à quelque distance. Aussi discrets fussent-ils, la forêt sent la présence d'étrangers en son sein.
Ceux des naufragés qui bénéficiaient de l'infravision purent constater que leur bivouac était entouré. Dans l'ombre, une vingtaine de silhouettes se mouvaient. Elles semblaient tenir des arcs. Et aucune n'avait activé les autres pièges déposés par Eomer.
-Mais pour en venir à des sujets plus urgents... reprit la voix. Garderez-vous vos armes au fourreau ou serons-nous obligés de vous en dépouiller avant d'aller plus loin dans la conversation ?

[Eomer]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Le rôdeur était bien agacé que ses pièges n'aient servi qu'à calmer la témérité de Streen (même si il ne voyait pas très bien dans la nuit, son ouïe lui disait qu'ils étaient cernés). De plus la voix qui s'était élevée sans qu'il la sente s'approcher (et pour cause il dormait et les cris de Streen n'avaient pas aidé...) mettait clairement en doute ses capacités à connaître la forêt... Ne voulant pas en rester là dans la joute verbale il répondit immédiatement :

" La forêt, oui, mais les bêtes ou autochtones... sauvages... auraient eu plus de chances d'être bernés sans ses cris." Dit t'il avec une pique à peine déguisée.
"Quoi qu'il en soit il serait stupide de notre part de ne pas agir de manière civilisée." Ajouta Eomer en s'approchant d'un tas de bois sec qu'il avait rassemblé la veille et en y mettant le feu (pour mieux voir les "intrus") avant de s'assoir à côté (ses armes à portée de main tout de même).

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Nul doute que la vingtaine d'assaillants qu'elle pouvait voir n'étaient pas ravis qu'ils fussent là, mais étaient-ils vraiment des ennemis pour avoir attendu tant de temps avant de se manifester. S'ils avaient voulu les estourbir, ils auraient agi différemment et les auraient attaqué sans leur laisser le temps de se préparer. Ils étaient surveillés depuis le crépuscule et si Streen n'avait pas eu la malchance de tomber dans un piège d'Eomer peut-être n'auraient-ils rien dit et rien fait.

Il était évident que la raison de leur présense n'avait pour l'instant pas à être dévoilée et si leur destination était bien cette île, elle n'était en tous les cas pas les abords de cette côte rocheuse, ni de cette forêt inhospitalière. Le ton de sa voix avait la chaleur et le chantonnement des elfes s'exprimant avec l'accent bien particulier de leur race.

Mon nom est Arya Du Varden, je suis une elfe et tout comme les membres de mon peuple nous respectons la faune et la flore. Croyez que nous ne sommes pas là de notre plein gré et que nous n'agressons pas à la nature sans que raison il y ait. Si vous nous attaquez, n'attendez pas que nous restions les bras ballants, nous nous défendrons soyez en certains, mais nous préférerions que vous nous aidiez à rejoindre au plus vite le premier port.

[Streen]

Streen fut ebahi. Non seulement ces personnes n'avaient declenché aucun piège mais elles lui paraisaient inquiétantes. Qui étaient elles donc? Des magiciens de l'hospice? Cela paraissait peu probable. Non, ils ne pouvaient pas être autant tous ensemble ici. Des gardiens de l'hospice? Là aussi la probabilité d'avoir affaire à eux était faible. A moins qu'ils ne les aient repéré de loin, ils n'étaient pas au courant de leur venue. Quoi qu'il en soit, il n'acorderait aucune confiance aux individus. Autant ne pas leur reveler la vérité sur leur venue. Il hocha la tête après avoir entendu les propos d'Arya.
-En effet, nous ne sommes pas là de notre plain gré.
Puis il se dégagea de l'épaule de Dorian, être en contact aqvec un vampire ne le rejouisait pas, même si celui ci faisait exception vis à vis de sa race. Il brandit son épée horiziontalement, en direction des silhouettes.
-Nos intentions ne sont pas hostiles mais si c'est le cas pour vous, nous ne nous rendrons pas sans combattre.
Alors qu'il venait juste de se degager de Dorian, sa cheville le faisait atrocement souffrir. Asailli par la douleur, il tomba en avant à la renverse pour s'effondrer sur le sol. Sacrebleu, il s'en souviendra de cette nuit.

[Eomer]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

"Personnellement, Arya, je ne souhaite nullement leur aide pour arriver à Port-Cabane. Nous n'en avons pas besoin. Par contre, en effet, même si nous sommes moins nombreux je ne me soumettrai envers quiconque.
Si vous n'êtes pas avec les criminels de l'île, laissez nous passer, si vous les soutenez nous n'aurons comme solution que de nous battre."
Dit Eomer en se relevant avant de se tenir debout, les mains sur les pommeaux de ses épées, prêt à dégainer.

[Bat]

Re : [Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 1

Dorian avait remarqué avec regret le geste de Streen qui avait dédaigné son aide. Un peu peiné, le vampire se releva de toute sa taille afin d' impressionner les interlocuteurs invisibles du petit groupe d' aventuriers. Néammoins il s' abstint de dégainer arcsou griffes. Si les assaillants ne bluffaient pas, les Luméniens n' étaient pas vraiment en position de force..

"Mes compagnons disent vrais messires" fit Dorian. "Nous venons en paix et n' avons nul dessein hostile contre vous."

Dorian jeta un regard rapide dans l' obscurité en tentant d' en apprendre plus sur eux grâce à sa vue perçante.

Dorian - - -> infravision surdéveloppée - - -> les mystérieux interlocuteurs

Tout en faisant cela, le vampire ne faisait pas un pas, ne bougeait pas un muscle afin de ne pas alerter les "autres" sur ses intentions.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

L'infravision de Dorian ne lui révéla pas grand chose : ceux qui les cernaient demeuraient dissimulés dans les broussailles. Tout ce qu'il put constater, c'est qu'il ne s'agissait pas de monstres. Au-delà de ça, elfes, humains, c'était impossible à dire.
-De votre plein gré ou non, vous êtes intrus sur nos terres, reprit la voix. Or, nul ne peut les traverser sans la permission de notre chef. Et je doute que cette permission vous soit accordée, si venir en paix et se comporter de manière civilisée signifie, pour vous, brandir des armes, menacer ceux dont vous avez violé les frontières. Ceux qui, jusqu'à preuve du contraire, ne vous ont pas attaqués et décimés alors qu'ils l'auraient pu, le pourraient sans mal. Qui ont, au contraire, proposé de venir discuter avec vous.

[Eomer]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Eomer, se tournant vers ses compagnons, leur dit:

" Je n'étais peut être pas très attentif à Lumenis lorsque on nous a parlé de l'île, on nous a prévenu qu'il y avait des habitants dessus ou que l'île n'appartenait pas à la cité ?"
Puis en élevant la voix pour être entendu de tous:
" Je me demande bien qui est le plus menaçant ici entre vous et nous ! Nous encercler de nuit sans même montrer votre visage !
Par ailleurs, de quelles frontières parlez vous ? ...
Et de toute façon nous ne faisons que traverser la forêt, nous ne faisons pas d'invasion ou quoi que ce soit de ce genre."
Après son accès de colère (dû à l'imprudence de Streen qui n'avait visiblement pas écouté ses recommandations et cette attaque surprise), Eomer repris plus calmement:
" Comme l'a dit mon ami, nous sommes ici en paix et ne comptons pas causer de tort à personne. Et si voir votre chef ne nous amène à rien, autant ne pas aller, nous sommes pressés de sortir de cette forêt."

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Le comportement d'Eomer outra l'elfe qui était non seulement de premier abord confiante, même si parfois ce fut trop, mais dans le cas présent il agressait ceux qui semblaient vouloir dialoguer et surtout qui pouvait les décimer de leurs traits sans qu'ils ne puissent rien faire.

Elle descendit d'un bond de son perchoir afin d'être visible. Sa voix s'éleva, toujours aussi conciliante et à l'accent particulier des elfes.

Je vous suis reconnaissante car depuis bien des heures, j'ai ressenti votre présence et je n'ai nul doute que vous auriez pu nous exterminer. Excusez notre ami, bien qu'il dise vrai, car nous ne savions pas que ces terres étaient habitées. Mais, je peux vous dire que ces terres nous paraissent bien inhospitalières. Notre navire a été attaqué, nous nous sommes retrouvés sans savoir comment aux abords des falaises impressionnantes et nous n'avions d'autre choix que de les escalader pour ne pas nous écraser contre elles. Dès cet instant nous furent attaqués par des oiseaux et nous devions protéger nos vies. Ce fut de même alors que nous cherchions quelques pitances. Les hommes ont besoin de se nourrir, cela vous pouvez le comprendre.

Mais s'il faut rencontrer votre chef, sachez que je serai honorée de faire sa connaissance et de trouver avec lui un compromis qui nous permettra les uns et les autres d'avoir entière satisfaction. Nous ne souhaitons en aucun cas empiéter sur votre territoire, ni vous être désagréables, mais ... nous sommes là ....

[Streen]

Streen se releva péniblement après sa chute. Il s’appuya à l’aide de son épée. Il se demandait s’il pourrait marcher normalement après son « exploit » ayant démontré ses capacités de gibier. En entendant il fulminait mais essayait de ne pas le démontrer. C’était donc à cause d’eux qu’il s’était fait prendre par un piège d’Eomer. Il fut étonné du sang froid de la magicienne. Même dans des moments comme celui-ci, elle gardait tout son calme. En attendant il répliqua tentant de cacher sa colère aux individus :
-Proposés de discuter avec nous ? Permettez moi d’émettre des doutes. Pourquoi avoir attendu tout ce temps pour agir ainsi ? Et puis qui êtes vous et qui est votre chef ? Et surtout comment pouvons nous sortir de cette forêt ? Nous ne faisons que passer.
Comment ces individus se trouvaient ils ici ? Luménis n’en avait elle pas connaissance ?

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

-Que de questions ! s'esclaffa leur interlocuteur. Par quoi vais-je commencer ? Hum... Si nous ne nous sommes pas révélés jusqu'ici, c'est d'abord pour vous observer, afin de savoir si nous devions vous tuer ou si vous méritiez qu'on vous laisse le bénéfice du doute. Ensuite, vous étiez tellement tendus que nous craignions une charge de votre part, si nous nous dévoilions. Nous avions donc décidé de venir vous trouver demain, à l'aube. Mais, messire, votre petite aventure avec le piège nous a contraints à agir plus tôt.
Il soupira.
-Mais bref, nous sommes ici, à présent. Et je suis au regret de vous dire que vous ne pourrez pas faire que passer : même involontairement, vous avez franchi nos frontières, Et la règle, dans ces cas-là, c'est que les intrus soient conduits à notre chef, lequel est seul habilité à juger de l'accueil qui leur sera fait. C'est donc ce que nous allons faire, et j'ose espérer que vous vous montrerez aussi compréhensifs que coopératifs. Les choses en seraient grandement facilités, pour nous comme pour vous.

[Streen]

Streen fut ébahi en entendant les silhouettes s'adresser à eux. Son groupe devait il vraiment les suivre? Un refus catégorique de leur part les metrait en danger. Leurs interlocuteurs étaient trop nombreux pour qu'ils en ressorent tous vivants. Lui-même tenait à peine debout à l'aide son épée. Il était plutôt d'avis pour les suivre mais qu'en pensaient ses compagnons? Il se tourna vers eux l'air interrogateur.

[Arya Du Varden]

Aucun doute affleurait l'esprit de la magicienne. Ceux qu'elle distinguait à peine malgré son infravision était chez eux et ils avaient été magnanime de ne pas les attaquer. Elle avait d'ailleurs déjà clairement exprimer son avis et elle offrit à son ami Streen un sourire autant rassurant qu'encourageant, alors que réitérait son acceptation. Peut-être trop confiante, elle ne voyait aucune raison d'activer un bouclier pour se protéger d'une éventuelle volée de traits.

Sans se départir de son assurance et de son ton aimable et chantant, Arya parla d'une voix claire.

Messieurs, nous vous suivons, guidez-nous jusqu'à votre chef. Vous avez été magnanime et croyez que nous ne faisons que passer. Cette terre est vôtre, mais nous ignorions que vous fûtes ici et nous n'avons pas volontairement empiété votre territoire et si nous nous sommes montrés à vos yeux quelque peu conquérants, il n'en est rien, mais nous devions survivre dans cet environnement qui nous a été hostile.

L'elfe ne pouvait qu'espérer que ses compagnons de voyage baissent leur garde et suivent l'exemple qu'elle venait de donner

[Bat]

Re : [Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 1

Dorian fit la même analyse de la situation que ses compagnons. Ils étaient encerclés au milieu d' une jungle hostile, donc pas vraiment en position de force. D' autre part les Luméniens étaient sur le territoire des autres après tout. Autant faire preuve de bonne volonté.

"Allez y" fit le vampire d' un ton conciliant. "Nous vous suivrons sans faire d' histoires. Montrez-nous le chemin".

Et se tournant vers les autres Luméniens, Dorian demanda :

"Nous aidons l' ami Streen à marcher ? Avec ta cheville blessée, tu auras du mal à effectuer une longue marche."

[Streen]

Finalement, ses compagnons envisageaient la même chose que lui. Il était stupide de tenter tout acte inconsidéré ou montrer un refus. Ils n’avaient pas le choix, ils devaient les suivre. Voyant que Dorian lui proposait son aide, il trouva son attitude suspecte. Le vampire semblait bien désireux d’aider. Mais dans quel but ? Non il n’allait pas s’aider de lui pour marcher. Il examina le sol autour de lui et aperçut un grand bâton. Il le prit et décida qu’il s’aiderait de celui-ci pour marcher. Pas question de dépendre d’un vampire ni de quelqu'un d'autre d'ailleurs.
-Non merci Dorian je préfère marcher par mes propres ressources.

[Eomer]

Eomer n'appréciait pas du tout la tournure des évènements mais ils n'avaient pas le choix. Il alla donc récupérer ses affaires avant de se tourner vers Streen pour lui dire:

"Je suis impressionné que vous assumiez votre imprudence mais il est ridicule de refuser une aide honnête et gentiment offerte. Arrêtez vos enfantillages Streen, Dorian est plus digne de confiance que bien des humains que j'ai connu. Par ailleurs, ne bougez pas, j'ai de quoi faire des bandages et des onguants pour votre cheville. Cela vous soulagera." Dit Eomer d'un ton calme et posé en se rapprochant de lui pour le soigner.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

-Je suis ravi de votre décision, vraiment, fit la voix, presque enjouée. Néanmoins, je crains que vous ne vous soyez mépris quant à mes propos...
Il y eut du bruit dans les broussailles, et une silhouette se découpa à la lueur des flammes. C'était un elfe de belle stature, le cheveux noir, la peau halée, portant des vêtements simples dont les teintes se fondait parmi le couvert végétal. S'il avait des armes - arc, carquois, épée, dague, rien ne manquait -, aucune n'était tirée.
Il était probable, cependant, que ses pairs demeurés dans les ombres soient encore sur le qui-vive.
-Il n'est nullement nécessaire de partir dans l'instant, reprit l'elfe. Nous sommes intervenus plus tôt que prévu à cause de cet incident avec le piège, mais notre intention n'est pas de vous contraindre à une marche forcée en plein cœur de la nuit. Nous pouvons camper de concert, et ne nous mettre en route qu'aux prémisses de l'aube.

[Arya Du Varden]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Des congénères pensa l'elfe, bien qu'elle savait les efles sauvages plus rustres et plus méfiants, mais selon toute apparence, ceux-ci leur serviraient de guide et sur cette ile, ils ne pouvaient espérer mieux. La magicienne comprenait encore mieux qu'is purent être offusqués des pièges posés par Eomer et secrètement espérait que ces compagnons sauraient rester discrets pour ne pas que leurs hôtes aient à prendre ombrage de leurs mots ou de leurs faits. Ils restaient des elfes et sur cette terre lointaine difficile de dire quelle approche ils pouvaient avoir de la civilisation et des non-elfes.

Le sourire d'Arya ne cachait le plaisir tant qu'ils furent de sa race que du déroulement positif qu'elle entrevoyait. Bien que pour elle le repos déjà obtenu lui suffisait largement, elle savait que les humains avaient besoin de nombreuses heures de sommeil et les deux derniers jours n'avaient pas été de tout repos. Elle espérait aussi pouvoir dialoguer avec ses congénères ce qui lui permettrait peut-être d'obtenir quelques renseignements sur l'hospice ou tout du moins sur l'île est ses nombreux pièges naturels, voire magiques.

Nous vous sommes déjà reconnaissants de nous guider dès l'aube et c'est très volontiers que nous acceptons votre offre. Si cela peut également vous convenir, mon repos étant déjà largement acquis, il me serait fort agréable de pouvoir dialoguer avec vous sur cette terre dont vous êtes certainement les rares habitants.

La dernière affirmation lui semblait aléatoire, mais peut-être étaient-ils connaisseurs de ce qui se tramaient et leur aide ne pourrait qu'être profitable pour mettre hors d'état de nuire les mages déviants surtout s'ils ne retrouvaient aucun de leur compagnon.

[Eomer]

Décidemment Eomer ne comprenait pas Arya qui semblait pleinement à l'aise et même amicale avec leurs poursuivants... Etait-ce par ce que c'était des elfes comme elle ? Pourquoi il tel changement d'attitude ? La présence d'humains comme lui était elle ennuyeuse à ce point ? Immédiatement la rage qui palpitait en Eomer quelques instants auparavant rejaillit sans aucun contrôle dans son coeur.
Pourtant il n'en laissa strictement rien paraître, affichant un visage composé neutre, il essaya de se dominer en pensant à ce qu'il devait faire maintenant...
Soigner Streen (si il ne le rembarrait pas comme Dorian), récupérer les pièges qu'il avait disséminés, puis s'assoir en attendant le jour.
En effet il n'était pas question qu'il se rendorme sous la garde de ces inconnus, tout elfes soient ils.

Eomer arrivait difficilement à cerner ses sentiments ce soir là, alors qu'il traitait souvent avec des elfes, comme amis de longue date, ceux là lui semblaient bien étrangers à cette culture qu'il appréciait et admirait. Pourquoi ? Un contrecoup de ces derniers jours éprouvants ? Son instinct ? Un pressentiment ? L'impression de perdre le contrôle des évènements ?

[Streen]

Streen détestait dépendre de ses compagnons. Néanmoins, il accepta le bandage que lui administra Eomer. Plus tard dans la nuit, il décida de se rendormir ignorant s’il y parviendrait avec le cauchemar récent, la douleur encore présente à son pied malgré le bandage ainsi que les elfes étranges qui attendaient. Comme Dorian et Eomer, il n’avait pas besoin d’énormément de repos étant des demi elfes. Quand aux deux soldats qui les accompagnaient, mieux valait attendre l’aube. Il sombra plus tard dans un léger sommeil.

[Bat]

Re : [Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 1

Dorian était tout aussi surpris par la "proposition" du chef des nouveaux venus, un elfe sauvage visiblmeent. Maos après tout pourquoi refuser cette offre de prendre du repos supplémentaire ? Dorian acquiça et dit au chef des elfes:

"Fort bien messire, dormons donc. Demain ou plus tard peut-être pourrons nous faire plus ample connaissance ainsi qu' Arya vient de le faire remarquer. Personnellement je suis partiellement des vôtres, je serais donc heureux de connaîtres mes semblables de cette île."

Dorian souhaita bonne nuit à ses amis et s' allongea à nouveau dans l' arbre dans lequel il avait commencé à passer la nuit. Le bon vampire s' endormit rapidement.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Si l'elfe vint s'assoir, sympathique et nonchalant, au beau milieu du campement, il prit soin de laisser le feu entre lui et Arya.
-Je ne suis pas fondamentalement contre un peu de conversation, dit-il. Néanmoins, vous le comprendrez, je ne suis pas autorisé à révéler la moindre information à des intr... à des visiteurs dont notre chef n'a pas encore décidé du sort. De plus, madame... - il parut vaguement embarrassé - Notre clan n'est pas sans éprouver une certaine méfiance envers la gente féminine. Je ne saurais donc trop vous conseiller, lorsque nous serons arrivés au village, de laisser parler vos compagnons. Leurs arguments trouveront davantage grâce que les vôtres auprès de nos autorités. Je crains, à l'inverse, que tout ce que vous pourriez dire soit mal interprété, sinon jugé mensonge et utilisé contre vous.

[Arya Du Varden]

Seul l'éclair qui passa dans le regard d'Arya laissa voir que les mots n'était pas à son goût. Ce qui pouvait correspondre à n'importe quel sentiment comme de la colère ou de l'indignation, était en fait du mépris qui était né aux paroles de son interlocuteur. L'elfe n'avait pas pour habitude de se laisser museler, mais en ce jour où non seulement sa vie pouvait être en danger ce qui aurait pu la laisser indifférente, était également prendre des risques pour celle de ses compagnons, et ce fait ne s'autorisait pas à montrer son caractère bien tremper.

Son sourire ne disparut pas, ni le ton aimable et chantant de sa voix.

Je vous remercie pour votre information, je saurai me taire soyez en certain. Quant'à converser ... cela me semble ... difficile. Mes paroles ne pouvant être vraies, que puis-je vous dire qui ne se retourneraient pas automatiquement contre mes compagnons ? Et comme vous n'êtes pas autoriser à me répondre ... mes questions resteraient lettres mortes. De quoi pourrions-nous bien converser pendant que nos compagnons se reposent ?

Toujours inconsciente d'un quelconque danger, elle ne craignait pas plus ses étranges hôtes que quelques minutes auparavant, pourtant la taraudait l'envie de lancer un sort de suggestion à son interlocuteur ce qui l'amusait intérieurement.