[Quête : Tel est pris qui croyait prendre] Groupe 2

[Damant]

Damant regarda Zaïu, un sourcil relevé dans sa forme la plus extatique, puis revint poser son regard sur la chef avec un soupir.
Il lacha son petit bout de corde et le manchon tomba à terre avec un bruit mat, sa lame suivit le même chemin, après qu'il l'eu agité mollement devant ses yeux comme pour dire "oui, bravo vous aviez raison", il la ficha au sol devant ses pieds puis croisa les bras.

Bon! et maintenant?
Nous en revenons au même point depuis tout à l'heure! Vous semblez avoir des idées si bien arrêtées sur les hommes en général que votre décision était déjà prise et applicable au moment où vous nous avez trouvés errant dans la forêt.
Nous avons été outrecuidants dans nos propos? C'est bien dommage! Mais pour une raison ou une autre, mes camarades et moi tenons à la vie, nous voulons vivre, un point c'est tout. Et vos raisons de nous faire passer d'un monde à l'autre qui n'engagent que vous et les ânes bâtés qui vous entouraient autrefois, sont à la base de nos véhémentes protestations!

Vous voulez des preuves? soit! éprouvez notre bonne foi, de toute façon nous n'avons rien d'autre à faire, le naufrage nous à privé de parents, d'amis et peut être même du seul moyen d'un jour revoir ceux que l'on aime ; alors qu'importe...

Mais une fois tout cela fini, peut être consentirez vous à penser et agir comme les femmes fortes et accomplies que vous vous targuez d'êtres! au lieu de réagir à l'encontre de tout ces valeureux précepte : comme des paysannes révoltée juste capable de rage et d'injsutice pour se venger de leurs propres injustices!

Haussant les épaules, avec un claquement de langue, essayant de conclure une fois pour toute, sur une note plus positivement correcte.

Vous parlez d'enfants et d'assumer leur existence, mais si l'on est pas près à assumer un enfant, on n'en fait pas! et si on l'est, on s'assure de l'être à deux! S'il est un couple à prendre en exemple de cela, prenons Astrée et Kasumi ; ils cheminent de concert, leurs capacitées sont respectées de l'un et de l'autre. Effectivement, il cherchera à proteger à sa manière et comme il le peut sa tendre compagne des danger qui la guettent ; non par esprit de sauvegarde de propriété ou autre stupidité d'être au front bas, mais parce qu'on veux toujours proteger la personne dont la simple vue amène un sourire à nos lèvres et la chaleur dans nos coeurs, parce qu'il l'aime et que rien ne lui ferait plus peur que de se retrouver séparer d'elle, de la voir souffrir et de s'en savoir la cause en n'agissant pas ainsi. Et elle, Astrée, bien que ne le faisant pas avec ses armes cette fois ci comme lors de notre attaque par des pirates, cherche à le protéger à son tour et pour les mêmes raisons, parce qu'elle l'aime également!
Le but d'une vie ne peut pas être de se cacher et de se venger. Le but d'une vie est d'être heureux de sa vie, d'y trouver le bonheur et de le protéger!
Désigne le couple de rôdeurs
Comme beaucoups, se bonheur se trouve parfois dans le regard de l'autre. Si certains le trouvent dans le fond d'une bouteille d'alcool ou dans le fait de se sentir supérieur aux autres, c'est regrettable, mais en aucun cas la faute de personnes tierces!

Vous donnez des exemples qui relèvent du vécu de certaines d'entres vous...

Prenant l'assemblée à partie

Mais si votre société était bâtie sur l'égalité, qui vous empéchait de vous refuser à vivre ce que vous ne vouliez pas vivre? Qui vous empéchait de ressentir et d'appréhender le mécontentement des autres? Peut être n'étiez vous pas plus à l'écoute des hommes qu'eux à la vôtre après tout?
Peut être que la guerre vous opposant n'est que la résultante éxacerbées par nos ennemis commun, les mages, d'une mésentante alimentée par le refut d'admettre ses propres torts pour chacune des partie, ou plutôt pour chacun des égos concernés?
Et dans ce cas...

Fixant la cheftaine d'un oeil las

... peut être n'avons nous pas à supporter en tant qu'extérieurs ne sachant rien de toutes vos histoires, la sentence que vous réserveriez à VOS hommes ; puisque nous ne somme responsable d'aucun de vos malheurs.
J'irais même jusqu'à dire, bien que mes dires n'aient pas parole de grimoire parmis vous, que notre entreprise initiale aurait pû vous emmener à pouvoir reprendre la barre des idées que se font vos hommes de votre société égalitaire...
Où du moins à les combattre en sachant que c'est eux que vous combattez, pour vos idées à tous, et non pas des pantins, pour le bon plaisir des thaumaturges.

Regardant ses camarades puis à nouveau la matriarche.

Alors, mettez nous à l'épreuve, ou au fer, ou au supplice si vous le voulez.
Mais faites le en sachant que nous ne sommes pas de vos hommes, que les débris de notre REEL naufrage sèchent sur le sable noir de vos plages et que nous ne sommes là que pour une chose :
Pour détruire des mages... Des mages ivres de vengeance envers les rois qui les ont enfermés, et qui se vengent et vont se venger sur chaque hommes femmes et enfants qu'ils trouveront, comme ils l'ont fait avec vôtre peuple alors que vous n'aviez rien à voir avec leur déchéance.
Injuste comme la mort peut l'être et tout autant que le jugement que vous venez de rendre, puisque vous endossez le rôle des mages et nous celui de ceux et celles qui ont péris parmis les vôtre par leur faute.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

L'elfe avait observé Astrée avec une attention marquée lorsque celle-ci s'était exprimée. Elle avait ensuite dévisagé Zaiu, les sourcils froncés, tandis qu'il déclamait avec enthousiasme, puis toisé Damant avec une hostilité flagrante.
Cependant, quand celui-ci en eut terminé, elle demeura silencieuse, les sourcils froncés, avant d'acquiescer, comme si elle venait de prendre une décision.
-Comme je l'ai dit tout à l'heure, je ne me prononcerai plus sur nos motivations, nos choix, ou quoi que ce soit d'autre nous concernant. Il y a déjà eu bien trop de palabres, bien trop de temps perdu. Néanmoins... Néanmoins, j'entrevois une possibilité. Et si je l'entrevois, c'est uniquement parce que je crois en l'honnêteté de celle qui vous accompagne. Peut-être est-ce une faiblesse, mais... Soit.
Elle croisa les bras.
-Vous voulez avoir la chance de faire vos preuves ? Très bien, nous vous l'offrons. Mais pas, d'emblée, en vous permettant de combattre les mages ou les hommes de notre clan. D'abord, parce que cela serait trop risqué : vous pourriez très bien avoir envie de jouer les tournes-casaques. Ensuite, parce que ce serait trop simple : la guerre fait partie des tâches jugées nobles par les mâles. Vous vous sentiriez trop à votre aise. Non, dans un premier temps, vous ferez vos preuves ici-même.
Elle sourit; l'air mauvais.
-Jusqu'à demain, à la même heure, vous serez confié à certaines de nos sœurs qui vous mettront à l'épreuve. Vous échouerez, j'en suis certaine, et ce sera la preuve que les mâles sont incapables de se montrer dociles, obéissants, humbles, incapables de faire les tâches qu'ils jugent indignes d'eux, définitivement vouées aux femmes, incapables, enfin, d'accepter d'elles... ce qu'ils leur imposent sans même se poser de questions. Vous échouerez. Pourtant, il n'est pas tout à fait impossible que cette épreuve permette de séparer le bon grain de l'ivraie... et nous surprenne, en fin de compte, sur certains d'entre vous.
Elle reprit sa mine impassible.
-Demain, à la même heure, ceux qui auront échoué - qui auront refusé d'obéir, qui se seront plaints ou révoltés - seront exécutés. Les autres pourront montrer de quoi ils sont capables en affrontant les hommes de notre clan ou les mages. Ce qui revient au même, puisque les premiers servent les seconds. Et si nous parvenons, ensemble, à vaincre le péril qui menace l'île tout entière - et les contrées d'outre-mer, si j'en crois vos paroles...
Elle regarda les rescapés avec intensité.
-Si nous triomphons, alors, nous vous aiderons à rentrer chez vous. Ce ne sera pas une mince affaire, mais nous tiendrons parole. Vous pouvez donc constater qu'il s'agit ici d'un accord... où chaque partie offre quelque chose. Et à présent, plus de palabres, plus de digressions : acceptez ou refusez. Et je veux une réponse de chacun d'entre vous. Ceux qui accepterons seront traités selon les modalités que je viens de décrire. Les autres subiront le jugement précédemment énoncé.

[Voyageuse]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre.

Astrée faillit pousser un soupir de soulagement. Enfin,il y avait une échappatoire. Un accord possible. Elle l'avait toujours espéré, se disant que tant que la cheftaine se laissait entraîner dans le débat, c'est qu'elle pouvait changer d'avis. Mais de l'entendre poser des conditions... ça c'était rassurant.

Il ne restait qu'à espérer que sescompagnons acceptent le marché, et, surtout, tiennent le choc face aux "épreuves" qu'on leur promettait. Si l'enjeu n'avait pas été si élevé - la mort - cela aurait même pu être amusant de voir les rôles traditionnels inversés. Mais Le risque était trop grand, connaissant le caractère et la fierté de la plupart de ses compagnons. Pourvu qu'ils tiennent le coup....

En tout cas, elle avait fait ce qu'elle pouvait, c'était maintenant à ses compagnons de donner leur accord. Et même si elle était intimement convaincue que les hommes du clan avaient peut-être une toute autre version de l'affaire, il n'était pas bon de laisser paraître semblable soupçon. Les faits étaient là : la haine entre les deux factions avait atteint un point de non-retour, et les mages en étaient accusés. La culpabilité réelle des uns ou des autres n'avait pas une si grande importance, du moment qu'ils s'attaquaient ensemble à leurs ennemis communs... et rentraient chez eux, enfin ! Puisqu'elles avaient même proposé de les y aider...

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi était loin de partager le soulagement d'Astrée. Certes, la perspective semblait s'éloigner mais il suspectait que les amazones feraient tout pour leur prouver qu'elles avaient raison et trouver une justification à leur exécution. Leurs grandiloquentes offres de coopération et d'assistance étaient largement ternies par le chantage qu'elles leur imposaient. Leur vie ne dépendrait que de leur bon vouloir et il savait qu'aucune relation amicale ne pouvait être bâtie sur un aussi piètre terreau. Malgré tout, il savait qu'il n'avait pas le choix, qu'il ne l'avait pas eu depuis leur capture et qu'il ne l'aurait pas tant qu'il n'aurait pas quitté cette île maudite. Il fut le premier à prendre la parole, sans chaleur ni enthousiasme :

- C'est vous qui êtes en position de dicter vos termes. Pour ma part, je me soumets à vos épreuves. J'espère que ce n'est pas une stratégie pour obtenir notre docilité...

[Arthur de Faisanlys]

Arthur demeura pétrifié. Accepter… de se soumettre au bon vouloir de ces harpies ? Pour quoi, au juste ? Pour sauver sa vie ? Mais un paladin ne se rend pas. Il ne négocie pas avec l’ennemi. Il lutte et trépasse, l’honneur sauf, dans le respect de ses vœux. Il ne bafoue pas ses principes. Il ne fait pas de compromis avec l’engeance malfaisante des dieux pervertis. Bon, ces elfes n’étaient peut-être pas exactement des succubes mais ce qu’elles exigeaient semblait démesuré au regard de la faute commise… Elles ne s’étaient même pas demandé comment les femmes étaient traitées d’où ils venaient. En même temps, ce ne serait pas la première fois qu’il se faisait humilier ces derniers temps : cela commençait à devenir une habitude désagréable. En fait, il avait suffi que l’honneur devienne une valeur centrale de sa vie pour qu’on s’emploie à le piétiner répétitivement. Il soupira. C’était un mensonge. Cela datait de bien avant ça.

Si seulement il ne s’était agi que de prouver qu’il pouvait être respectueux et qu’il était capable de faire la vaisselle. Mais il voyait bien que la haine inspirait le discours de leur cheftaine, que les amazones attendaient avec délectation le moment où elles pourraient les tourmenter. Pendant un jour et une nuit. Que quiconque puisse prendre plaisir à humilier autrui lui donnait la nausée. C’était un état d’esprit qui lui était complètement étranger. Il n’avait jamais fait partie d’un groupe d’adolescents moqueurs, n’avait jamais été le crâneur de service qui distribue ses bons mots acérés comme autant de gifles, et son ordre n’aurait jamais permis que l’on tance un prisonnier, même s’il avait été un Loviate meurtrier. Non, décidément, il ne comprenait pas. Ni l’enthousiasme des elfes, ni le sens de ce qui allait leur arriver. A se soumettre, ils ne récolteraient que leur mépris. A les soumettre, elles ne récolteraient que leur rancœur. Mais de toute façon, il était trop tard. Tout ce blabla d'affronter ensemble un danger ne rimait à rien. Ils ne seraient jamais alliés. Il n'y aurait jamais ni respect, ni confiance entre eux.

Pourtant il fallait qu’il range ses principes. Pour le bien de leur mission. La fin ne justifiait généralement pas les moyens, mais en l’occurrence, si le sacrifice moral de quelques uns pouvait préserver Luménis, le jeu en valait la chandelle.
En même temps c’était ridicule. Ce n’était pas lui qui viendrait à bout des mages. Qu’il soit mort ou vivant ne changerait rien à la suite. Il pouvait peut-être tirer sa révérence en conservant son intégrité. Comme l’avaient fait Erwan de Sallis et ses compagnons, autrefois. Sans compromis.
Pourtant ne devait-il pas quand même aller au bout des ordres donnés par le Conseil Luménien ? Même s’ils avaient opéré un choix complètement saugrenu en l’envoyant sur cette île ? Ne serait-ce pas faillir à son devoir que d’opter pour un trépas honorable alors qu’il pouvait encore mourir plus tard, calciné par une boule de feu ?
Tout ça était bien trop compliqué. Et terriblement déprimant.

Kasumi prit alors la parole, résigné et amer, mais plaçant sa survie, et leur mission, au-dessus de la bassesse des amazones. Il avait raison.
La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe, disait-on.
Arthur ne s’était jamais vraiment considéré comme une colombe mais il se sentit soulagé. C’étaient elles qui s’avilissaient en les traitant de la sorte. Pas eux. Ils avaient un devoir, ils pouvaient rester dignes. Elles seraient à jamais marquées du sceau de leur malveillance, devraient vivre avec le fiel qu’elles avaient accueilli en leur cœur. Ils traverseraient l’épreuve.
Il sourit malgré lui.
« Soit. A votre guise. » dit-il.

[Damant]

Se frappe dans les mains

Soit! alors allons-y!

Jette un coup d'oeil à ses camarades avec un sourire satisfait.

Ben voilà, c'était pas si difficile!

Revient se placer près de Joon Salazar et Arthur en tapant amicalement derrière la nuque de ce dernier.

J'ai senti bien des remous entre tes oreilles avant que tu ne réponde l'ami!
Je gage que si tu te mettais à penser tout haut comme moi, tu gagnerais fortement sur le plan social!

[Zaiu]

Bien sur que Zaiu était d'accord !
Faire ses preuves le mettait toujours dans de bonnes dispositions et pour cause : cela permet de montrer combien on est génial. Ca serait un peu comme un entretient d'embauche en fait, comme le jour où il avait du aller trouver un travail de ramonage de cheminées pour offrir de nouveaux sous-vêtement à sa copine d'alors ... Mais là n'est pas le sujet.

Zaiu est partant !

Allez Kasumi, fait un peu risette !

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

HRP : Et bien, nous voilà lancés ! Ces petits RP individuels auront une durée limitée (au maximum jusqu'à vendredi prochain). Comme ça, je m'adapterai au rythme de chacun !
Joon, ta propre aventure débutera sitôt que ton personnage aura manifesté son accord avec la proposition des amazones
Ah et, pour des raisons pratique, la séparation aura lieu en plusieurs postes. Ne vous inquiétez donc pas : votre tour viendra !

Les autres acquiescèrent tour à tour. Salazar était aussi sombre que de coutume ; Ridculle, égal à lui même, paraissait prendre les choses du bon côté ; le coq semblait pour sa part franchement amusé. Peut-être se disait-il que son métier lui permettrait de se tirer sans mal de l'épreuve. Quant à Léo, il hocha à peine la tête, drapé dans une dignité toute militaire.
Seul Joon ne s'était pas encore prononcé.
L'elfe, manifestement désireuse de ne plus perdre de temps, enregistra les accords et manda auprès d'elle plusieurs amazones qui, sortant des rangs, la rejoignirent sans tarder. Elles s'entretinrent un moment à voix basse, puis les femmes se dirigèrent vers le groupe des prisonniers. Bientôt, les mages et le cuistot, accompagnés par celles qui devraient les surveiller, furent entraînés dans des directions différentes. Ils saluèrent leurs compagnons... et disparurent entre les troncs.
-Madame, c'est à moi que vous avez été confiée, ainsi que le garçon, dit à Astrée une vieille elfe encore solide, ses longs cheveux blancs attachés en une impeccable queue de cheval. Vous êtes les deux personnes auxquelles notre chef pense qu'il soit possible de réellement apprendre quelque chose, et elle a désiré que j'en prenne la responsabilité. Je vous demande donc de me suivre dans l'instant.
-Suivez-moi, lança à Arthur une très jeune femme dont le beau visage était emprunt de sévérité. Elle ne se fendit d'aucune autre explication.

[Arthur de Faisanlys]

Le jeune paladin réalisa avec incrédulité, et un début de panique, qu'il allait se retrouver tout seul avec l'une de ces furies. Mais il était trop tard pour reculer, il fallait qu'il fasse bonne figure. Si elle demeurait seule, peut-être parviendrait-il à lui fausser compagnie à la première occasion... Non. Ce serait mettre en danger les autres, il ne pouvait pas faire une chose pareille.
Aussi lâcha-t-il un léger soupir avant de lui emboîter le pas, la mort dans l'âme. Il chercha quelque chose à dire à ses compagnons mais ne trouva rien et s'abstint.

[Voyageuse]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Lui apprendre quelque chose ? Que voulait-elle dire par là ? Elle était adulte, tout de même ! Bien sûr, on peut apprendre à tout âge, mais.... elle appréhendait quelque peu l'objet de l'apprentissage.
Quant à apprendre quelque chose au jeune Léo, plus têtu qu'une mule, et qui avait récemment témoigné de son mépris pour la gente féminine... elle leur souhaitait bien du plaisir !

Elle réalisa subitement... que cela signifiait qu'on l'éloignait de Kasumi. Oh, elle ne craignait rien pour elle, mais lui... connaissant sa fierté, comment allait-il vivre ces épreuves ? Qu'allait-on lui demander ? Elle ne serait pas là pour s'interposer, pour l'aider, le soutenir....

Elle se sentit pâlir, et sa gorge se noua. Mais ils n'avaient pas le choix. Elle jeta à son compagnon un regard désolé, inquiet, plein de compassion, essayant de lui tansmettre de la force. Et hocha la tête silencieusement en signe d'acquiescement.

Elle se dit, un peu tard, qu'il était plus poli de répondre quelque chose, tout de même.
- Je vous suis, fit-elle, calmement, en lançant un coup d'oeil à Léo pour l'encourager à faire de même.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Tandis qu'Arthur s'éloignait de son côté, Léo et Astrée du leur, les amazones poursuivirent leur partage. Damant fut rejoint par une grande elfe rousse à la forte carrure, à la mine menaçante ; Zaiu écopa d'une femme qui paraissait avoir sensiblement son âge, et qui était d'une beauté indéniable, quoi que sauvage. Quant à Kasumi, il se trouva nez à nez avec une matrone dont les cheveux bruns grisonnaient par endroits, dont l'air revêche était rien moins qu'engageant.
Toutes trois leur demandèrent de les suivre sans faire montre d'une grande courtoisie.

[Zaiu]

De manière objective et s'en non plus trop prendre en compte le contexte immédiat, on peut dire que les choses commençaient plutôt bien pour Zaiu. C'est donc avec le sourire qu'il accepta de suivre la jeune demoiselle tout en ayant, solidarité masculine oblige, une pensée émue pour Damant et Kasumi.

Zaiu suit !

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Le visage de Kasumi s'était assombri quand Astrée et Léo furent emmenés hors de vue. Il prêta à peine attention à ses autres compagnons qui étaient appelés un à un à leur tour. Le visage exsangue d'un sentiment d'abattement à peine contenu, le demi-elfe leva à peine le regard vers celle qui avait été désignée pour le "garder". Sans faire preuve de plus de courtoisie que sa geôlière, il la suivit d'une démarche raide sans un mot. On leur avait demandé de faire preuve d'humilité mais il ne fallait pas compter sur lui pour se montrer plus poli que nécessaire...

[Damant]

Damant sourit et hocha la tête à cette elfe qui semblait capable de rejoindre Luménis à la nage sans être plus essoufflée que ça.

Je vous suis, Dame!

Jette un dernier coup d'oeil à Joon avec un sourire, se demandant à quel genre de femme allait-il être remis, puis emboîte le pas de sa geôlière après avoir récupéré sa dague et la lui avoir remise d'un air amusé.

[Taliesin]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Zaiu avait disparu. Kasumi en avait fait de même, bientôt imité par Damant. Sur l'espèce de placette faisant face à la demeure de la chef ne demeurait plus désormais, au milieu du cercle d'amazones, que Joon. Une femme encore jeune, mais aux visage marqué par les épreuves de la vie - y compris d'étranges cicatrices - était toute prête à le prendre en charge s'il acceptait l'accord.

[Joon]

Joon avait écouté le dénouement avec attention, espérant que ses amis s'en sortiraient. L'heure n'étais plus aix tentatives d'évasion, aux stratégies farfelues. C'était le moment d'obéir. Ce qui lui posait un sérieux problème dans l'absolu, mais nettement moins face à l'alternative d'une exécution précipitée. Il lâcha donc cessa donc le jeu de sa dague dans sa manche et fit mine de suivre sa tortionnaire pour les prochaines heures. Il ne se faisait pas tellement de souci, il était rompu à la vie dans la forêt, et pour peu que les ordres soient censés, il était habitué à suivre le commandement des plus sages que lui...

[Taliesin]

Sitôt Joon parti avec sa geôlière, la chef des amazones demanda à ses sœurs de rentrer chez elles. Certaines paraissaient déçues du tour qu'avaient pris les choses ; d'autres, en contraire, semblaient attendre le résultat des épreuves avec grande impatience. Quoi qu'il en soit, la placette ne tarda guère à être complètement désertée. Avant de rentrer en sa demeure, toutefois, la dirigeante s'en alla donner des instructions précises - et très détaillées - aux archères qui surveillaient le village.

[Taliesin]

Un à un, accompagnés des femmes avec qui ils avaient passé les dernières vingt-quatre heures, les rescapés firent leur apparition sur la placette qui jouxtait la demeure de la chef du clan. La foule y était déjà dense, mais, différence notable avec l’assemblée de la veille, les archères armées étaient moins nombreuses. Évidemment, il était toujours possible qu’elles se fassent discrètes, qu’elles se dissimulent parmi leurs consœurs pour ne pas inquiéter les Luméniens.
Ceux-ci furent rassemblés dans un petit espace ménagé au milieu de la foule, puis, les ayant salués de manière plus ou moins familière selon les cas, les amazones qui s’étaient occupées d’eux disparurent dans la cabane. Comme on pouvait s’y attendre, la première partie du conseil serait restreinte et privée.
Arthur, Damant, Joon, Kasumi, Zaiu, le coq, les deux mages… Ils étaient tous là. Ne manquait plus qu’Astrée qui apparut pourtant, se glissant seule au milieu des rangs elfes. Evasive, elle informa ses compagnons que les choses n’étaient pas allées sans difficultés avec le jeune Longuehune, que cela n’aurait pourtant pas de conséquences mais que, dès le verdict rendu, elle devrait retourner auprès de lui.
Les minutes passèrent, longues, nombreuses. Enfin, la porte de l’édifice s’ouvrit, et la chef des amazones fit son apparition, entourée par les femmes qu’elle avait chargées d’éprouver les Luméniens. Un silence absolu tomba sur la petite place.
-Je me suis entretenue avec mes sœurs, dit-elle d’un ton calme et posé. Elles m’ont rapporté le détail des épreuves auxquelles ces étrangers ont été soumis, ceux de leur attitude, de leur comportement, de ce qu’elles ont pensé percevoir en eux.
Elle se tourna vers les intéressés.
-Il apparaît que je me suis trompée sur votre compte. Je le reconnais sans mal, et j’en suis même heureuse, car cela augure de bons espoirs pour la suite des événements. Aucun d’entre vous n’est au service des mages, et vous semblez assez lucides pour comprendre où est votre intérêt et la voie la plus juste pour accomplir votre mission, assez fiables pour ne pas nous trahir, pour ne pas passer à l’ennemi, quel qu’il soit. Si des doutes peuvent subsister pour un ou deux d’entre vous, nous avons bon espoir qu’ils s’avèreront aussi faux que nos premières impressions, et que les autres, nombreux, en qui nous avons confiance sauront éviter, au sein de votre groupe, des erreurs irrémédiables. Par conséquent, aucun mal ne sera fait à aucun d’entre vous, et nous vous considérons désormais non plus comme des prisonniers, mais comme des invités. Vous allez être conduits à des quartiers plus agréables où vous pourrez vous reposer cette nuit. Vos possessions vous seront intégralement rendues, et vous serez libres de vos mouvements dans les limites du village : nous vous demandons juste de ne pas vous en éloigner si vous n’êtes pas accompagnés de certaines des nôtres.
Elle sourit. Le premier vrai sourire qu’ils lui aient jamais vu.
-Pour le reste… Je suis désolée, mais je vais devoir me retirer dans l’instant : d’autres affaires réclament mon attention. Si vous en êtes d’accord, nous nous retrouverons demain, dans la matinée, et nous discuterons des modalités de la collaboration que j’appelle de mes vœux et, si nous tombons d’accord, des opérations qu’il nous faudra mener. Sur ce, je vous souhaite une bonne nuit, un bon repos, et vous dis à demain.
Elle les salua de la main, sourit à nouveau, puis disparut à l’intérieur de sa demeure. De la foule montèrent quelques murmures dont ils ne purent saisir la signification, mais il n’y eut aucune protestation, soit que les amazones se fient totalement à l’avis de leurs congénères, soit qu’elles soient trop disciplinées pour oser remettre en cause la décision de celle qui les commandait. Lentement, elles se dispersèrent, regagnant leurs pénates, tandis que leurs anciennes « tutrices » accompagnaient les Luméniens jusqu’à leurs quartiers. Il s’agissait d’un bâtiment assez vaste, aéré par de grandes fenêtres, doté d’un mobilier rustique mais suffisant, à l’instar de celui qui occupait les autres intérieurs qu’ils avaient pu voir. Il y avait aussi des vivres et de la boisson en suffisance. Quant à leurs affaires, elles y étaient déjà installées.
Ce furent ensuite des au revoirs temporaires, comme Astrée et les amazones partaient à leur tour. Bientôt, alors que la nuit était complètement tombée, les rescapés se retrouvèrent seuls, entre eux.
Ils avaient survécu.

HRP : Voilà ! C’était mon dernier post avant ma disparition pour quelques temps. D’ici mon retour, n’hésitez surtout pas à bavarder entre vous, ou même à vous promener dans le village (il faut juste que vous ne fassiez pas agir les PNJ et que vous ne vous éloignez pas). A bientôt !

[Zaiu]

C'est quand même pas de chance, nous sommes dans un village de femme et nous voila regroupé entre entités hormonalement similaires ... Comme si nous n'avions pas passé assez de temps dans un bateau !

Zaiu alla s'attabler et commença à sortir les victuailles. Après la nuit qu'il venait de passer, et la lente récupération qu'il lui fallut, son appétit ne se réveilla qu'à l'instant. Il invita ses compères, heureux tout de même de les voir en un seul morceau et non couvert de mousse à laver la vaisselle. Entre deux bouchés, il demanda comment s'était passé leur soirée, surtout à Damant car il se souvient l'avoir vu partir avec une femme dont le passe-temps favoris devait être l'haltérophilie. C'est néanmoins d'un jovial qu'il s'exprima :

Alors camarades ? Venez raconter vos exploits de la nuit passé !
Zaiu n'a plus aucun souvenir à partir du massage dans la rivière ... C'est ... Frustrant ...

[Arthur de Faisanlys]

Arthur était un peu sonné. Il avait à peine écouté ce que la cheftaine des elfes avait raconté, s'était senti soulagé de retrouver ses compagnons vivants, mais le changement d'atmosphère brutal, entre les dernières heures et le retour à la réalité, le laissait un peu désemparé. Il ne savait plus bien comment se comporter, que dire, où ils en étaient avant cet épisode imprévu. Ces hommes étaient des étrangers. Ils avaient beau avoir partagé des heures de traversée, de route, ils avaient beau avoir combattu de concert... C'étaient des étrangers.
Les paroles de Zaiu l'arrachèrent à sa torpeur et il le rejoignit, instinctivement, même s'il n'avait pas faim. Il ne saisit pas complètement à quoi le jeune elfe faisait référence mais il eut soudain l'impression qu'il n'était pas le seul à être tombé sur une demoiselle de bonne composition.
" J'ai été à la rivière aussi." dit-il simplement. " Faire la lessive. Et puis nager."

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi avait été soulagé par le verdict et par dessus tout rassuré de revoir tous ses compagnons apparemment sauf. Les retrouvailles distantes avec Astrée lui laissait cependant une impression amère, morose. Il hésitait à interroger les autres anciens captifs sur ce que la journée leur avait réservée. Sans doute n'avait-il pas envie de connaître la réponse de toute façon. Cependant, d'autres se chargèrent d'entamer la conversation et il n'avait rien à y redire. Il se contenta pour le moment de prendre une chaise à son tour et de s'asseoir en silence.

[Damant]

Après s'être dégagé de son gilet de cuir, Damant alla s'intaller à son tour à la table en prenant un bout de viande fumée et regarda ses compagnons en souriant.

Moi qui pensait que l'elfe qu'on avait désignée pour me garder allait me battre comme plâtre avant de me bailloner et de m'enfermer dans un placard... J'ai été agréablement surpris de la finesse avec laquelle elle à tournée son interrogatoire. Ces femmes savent ce qu'elles veulent...
Elle m'a intimé le silence et fait mimer qui j'était et d'où je venait, puis nettoyer son atelier d'arcs pour lesquels se damneraient n'importe quel rôdeurs.
Puis elle m'a levée trois bonnes heures avant l'aube pour s'entraîner à la course, au combat, à l'arc et à la nage dans cette fameuse rivière.
Avec un sourire en coin pour Zaïu
Mais moi je me souviens de ce qui c'est passé après le massage...

Sourit, hausse les épaules et laisse planer le doute en grignotant avec indifférence sa viande.
Observant Zaïu, qui apparemment attendait la suite avec intérêt ; Joon et Kasumi restaient silencieux tous deux, le jeune elfe l'inquiètait un peu plus par son air morose, celui de Kasumi s'expliquant par le passage en coup de vent de sa tendre amie. Les deux mages et le coq discutaient tout trois dans un coin et Arthur avait l'air encore plus abattu que d'habitude. Lorsqu'il croisa son regard, le bretteur essaya de le détendre un peu en affichant un sourire engageant.

[Arthur de Faisanlys]

Arthur sourit en retour au bretteur, un peu par réflexe. Que Damant ait survécu à l'épreuve tenait presque du miracle, si on devait s'en référer aux heures qui avaient précédé leur séparation. Le paladin ne releva cependant pas l'allusion aux massages et autres ébats concomitants. Il finit par prendre un fruit, semblable à celui qu'Elwen lui avait fait goûter la veille, et l'éplucha pensivement. Il n'avait pas vraiment faim, pas davantage sommeil.
" Un entraînement à point nommé." finit-il par dire, pour le borgne. " Je ne sais pas exactement ce que nous réservent les jours à venir, mais je gage que vous en profiterez."

[Zaiu]

Voila donc un point à noter : il est probable que Damant est un fond masochismo-dominé insoupçonné. Tant mieux, s'il trouvait attrayantes les championnes de nations en brasses paipillon, ce la laissa plus de choix à Zaiu .
Toujours est-il que l'humeur générale (hormis les deux premiers loustics) n'étaient au beau fixe. C'était pourtant gagner un pari incroyable que de parvenir à convaincre la cheftaine que d'aucun qualifierait d'un tantinet farouche.

Chacun s'en est sorti avec sa propre méthode on dirait !

Avec un grande claque dans le dos d'Arthur !

Même Kasumi qui a la verve d'une huitre asthmatique a réussi à faire ressortir toute la vertu qu'il y a en lui !
C'est comme l'histoire des Prisonniers du Boom Ty que me racontait Tonton : il s'agit de quatre barbares orcs attrapés par une tribu gobeline. Si l'histoire ne nous apprends qui étaient les plus malin, sa morale dit qu'il n'y a pas de Boom sans Tysonier ... Mais ... Zaiu a oublié ce qu'il se passe entre la capture et le Tysonnier.

Il resta silencieux un instant, le temps que tout le monde s'imprègne de cette morale qui se voudra salutaire en tant voulu, et le temps d'ingurgiter un bout de fromage en l'ayant à peine mâcher ; oui, parce que quand c'est bon, on se dépêche, c'est bien connu.

Puis, tout bas :


... Qui est pour aller espionner les filles se doucher ce soir ? ...

[Damant]

Murmure en se penchant vers Arthur alors que Zaïu parlait à haute voix en racontant son histoire.

En profiter? Après ce massage j'ai du jouer les cuistots. C'est une chance que je ne nous aie pas empoisonnés avec cette flore inconnue!

Lui sourit en se redressant et s'adresse à Kasumi après avoir fixé Zaïu et lui avoir signifié d'une moue dubitative qu'il ne venait pas d'avoir la meilleure idée de la soirée.

Que penses-tu de l'endroit l'ami? Ces elfes, leurs aspirations, ce qu'elle sont en train d'entreprendre...
Avec un regard à Joon, Zaïu et Arthur
Nous sommes du "bon côté de la barrière"?

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Kasumi avait adressé un regard noir à Zaiu, le dissuadant de tout nouveau commentaire sur sa verve ou tout autre sujet le concernant. Il préféra ne pas relever non plus sa proposition suivante et se concentrer sur sa tâche. Il avait emprunté le couteau d'Astrée et ramassé quelques bouts de bois et s'était lancé dans la sculpture de petits animaux qu'il comptait offrir à Amwen et Amadriel, les deux fillettes dont il avait eu la charge. La question de Damant le détourna un instant de sa besogne. Il répondit d'un ton égal bien qu'il plissât les yeux à cause du ton familier employé :

- Je n'ai détecté aucune malice chez celles que j'ai côtoyées. Elles m'ont même convaincu disposer d'une grande compassion à mon égard. Je n'irais pas jusqu'à dire que je fais confiance à ces elfes mais elles entretiennent une relation pacifique avec la faune locale et elles ont reconnu leurs erreurs à notre égard.

[Arthur de Faisanlys]

" Je les pense sincères." intervint Arthur.
Comme les regards se tournaient vers lui, il s'empourpra, mais persévéra.
" Celle qui s'est occupée de moi l'était, en tout cas. Si la situation n'est pas telle qu'elles nous la décrivent, c'est à leur insu. Je ne crois pas qu'elles nous mentent. Mais il reste possible que... qu'on se joue d'elles. Ce n'est pas une question que j'ai osé creuser avec ma... enfin... ma geôlière."
L'expression sonnait étrangement.

[Damant]

C'est ce que j'ai pensé aussi, malgré la cordialité et les efforts d'Adara et bien qu'il me plairait de croire sans arrière pensée à sa sollicitude.
Je ne peux m'empêcher de penser que si la situation semble bien réelle concernant la guerre des sexes, nous pourrions tout aussi bien êtres dans le camps des manipulées.

Il se renfonça sur le dossier de sa chaise et croisa les mains derrières sa tête en fixant un instant ses deux compagnons.

Je préfère encore explorer toute les possibilités, mais comme vous j'aimerais ne pas me tromper et que mon impression première soit la bonne.

A Kasumi et Arthur ainsi qu'au reste de leurs compagnons.

Avez vous notés quoi que ce soit qui pourrait nous aider à éclaircir ce point? Pas de squelette dans un coin? De crépitements magiques? Pas d'animaux nerveux? Si leurs maitres n'étaient pas eux même, il devraient le sentir, avoir une appréhension non? Les animaux sentent ce genre de changements d'habitude ; les tremblements de terre, les tornades ; j'ai lu quelques rapports qui disaient que les serpents sortaient de leurs cachettes, que les porcs devenaient agressif ou d'autre choses de ce genre quand les choses n'allaient pas.

Il avait posé ces questions à Joon et Kasumi en particulier.

[Kasumi]

Quête : Tel est pris qui croyait prendre

Sans lever la tête de son ouvrage cette fois-ci, Kasumi fit part de ses observations :

- Les animaux semblent vraiment vivre en bonne entente avec les elfes. Même ceux qui devraient être sauvages et dangereux semblent rechercher leur compagnie ou les éviter tout simplement. Je ne pense pas que leur comportement puisse nous en apprendre davantage cela dit.

[Zaiu]

Hmmm ...

Bras croisés et sourcils froncés, Zaiu sous-pesait les termes de la question de Damant avant de se replonger dans la soirée passait.

Zaiu a un peu honte, mais il ne tient pas l'alcool, ni la fumée ...
Mais ... il n' a pas eut l'impression d'avoir été épié ou mené par le bout du nez la soirée durant. Nous avons surtout parlé de nos tribus respective et du pourquoi du comment nous nous retrouvons chacun dans notre situation. En fait, Ces amazones essayent de survivre dans un environnement hostile et pour le moins aléatoire d'après ce que Zaiu a retenu.
Nous pouvons nous entendre avec elle !

... Et ... Si on se trompe ... Ca va grandement agrandir la liste des "bottages de trains" comme qui dirait ...
Pourquoi Damant pense comme ça ?


A Arthur, Damant et Joon :

Plus tard, Zaiu aimerait entendre votre périple jusqu'ici