Ben en fait non... la plupart des tatoueurs français n'utilisent plus les encres en questions depuis un moment. N'importe quel tatoueur responsable averti ses clients des risques d'allergies (surtout avec l'encre rouge), ne serait-ce que parce qu'ils peuvent être pénalement responsable s'ils ne font pas signer une décharge décrivant les risques.
Si on devait appliquer le principe de précaution de manière aussi péremptoire partout, faudrait aussi arrêter de vendre des noix, des fraises, de l'aspirine, et tout autre produit pouvant potentiellement déclencher des allergies graves. La droite avait déjà dit aux tatoueurs que le gouvernement préfèrerait qu'ils n'existent pas, la gauche poursuit avec diligence cette politique.
Que le gouvernement prenne une décision, certes, mais quand cette décision risque de priver les tatoueurs d'1/3 de leur clientèle, ils pourraient au moins se fendre de réels tests scientifiques (plutôt que de citer en exemple des colorants nocifs qu'on retrouve dans les cosmétiques et qui ne sont jamais entrés dans la composition des encres de tatouage.) Le problème étant que si l'on suit l'exemple des pays voisins, les résultat des tests contrediraient le discours officiel, et ça, ça ne serait pas bon
Ah ben, communiqué su Syndicat National des Artistes Tatoueurs pas plus tard que maintenant:
Quand on sait que l'ANSM est l'agence qui a laissé le Médiator sur le marché alors que de nombreux rapports en démontraient la dangerosité depuis des lustres, nous venons ici militer pour une modification cohérente de cet arrêté. Les allergies, aussi rares soient elles sont pour l'instant la SEULE chose que l'on peut incriminer à nos couleurs. Et si les allergies au Gluten ou aux cacahuètes sont au bas mot 10 000 fois plus répandues sur le territoire, on n'a jamais demandé aux cafetiers de supporter les frais de quelconques analyse, ni fait fermer les boulangeries...