[Lieu] La campagne luménienne

[Aknoll]

Aknoll remonta dans sa chambre, se dévêtît puis retourna se coucher. Il avait besoin de digérer et de plus ,malgré sa sieste, il était encore fatigué.

[Kasumi]

Le demi-orc n'eut aucune difficulté à trouver le sommeil et il n'entendit même pas Fendel qui remontait à son tour...

La lumière filtrait au travers des volets quand Aknoll émergea enfin d'un long sommeil réparateur. Fendel ronflait encore gaiement à ses côtés.

[Aknoll]

Aknoll se leva et se prépara en prenant soin de ne pas réveiller Fendel. Il descendit et sorti de la maison pour prendre l'air et faire le tour du village. Peut être Brus était rentré? Aknoll craignait qu'il ne lui soit arrivé malheur en leur absence. Aknoll se souvint que le bourgmestre leur avait parlé d'une prime. Peut-être était-il temps de le lui réclamer? Ce ne serait certes pas très poli, mais il serait dommage de laisser ce pécule. Toutes ces pensées se bousculait dans sa tête lorsque il se promenait dans le village.

[Kasumi]

Le village était peu animé sinon quasiment désert mais Aknoll fut salué poliment par les rares habitants affairés à l’extérieur, signe que la nouvelle de leur réussite s’était répandue. Il put en outre constater rapidement que Brus n’était pas encore revenu de sa tournée côtière.

Quand il revint près de la maison du bourgmestre, celui-ci sortait de la maison et l’interpela pour le saluer :

- Je dois malheureusement m’absenter mais ne croyez pas que je vous ai oublié ! Pour vous et votre ami. Avec tous les remerciements du village pour le service que vous nous avez rendu.

Il ponctua cette remarque en tendant au demi-orc deux petites bourses.

HRP : chacune des bourses contient vingt-cinq pièces d’or.

[Aknoll]

Aknoll remercia gracieusement le bourgmestre et en prit congé. Il rentra dans leur maison de passage et chercha du regard Fendel pour lui donner la bourse. Si il ne le trouvais pas il irait manger en l'attendant.

[Kasumi]

Fendel le rejoignit pendant son petit déjeuner et s'attela aussitôt à se préparer une généreuse tartine.

- Alors ? Quel est le programme de la journée ? Tu veux attendre Brus ici ou aller à sa rencontre sur la route ?

[Aknoll]

He bien tout d'abord voici ta récompense pour les bandits. Et je pense que nous devrions aller à sa rencontre sur la route. Je t'avouerai que je suis inquiet pour lui. Aknoll lui tendit la bourse puis alla mettre son armure et s'équiper. Il faudrait qu'il se réhabitue à manier sa hallebarde.

[Kasumi]

Comme ils avaient tous les deux déjeuné désormais, ils étaient fin prêts à se remettre en route. Fendel ne manqua pas de remercier Aknoll pour lui avoir transmis la récompense : assurément de quoi couvrir – au moins – les frais supplémentaires du voyage.

Quand le demi-orc revint, revêtu de pied en cap, le guerrier humain chercha à le rassurer :

- Je ne crois pas que Brus risque grand-chose sur la route côtière : contrairement aux chemins secondaires, elle est sûre et bien patrouillée. Mais il sera content de nous revoir, j’en suis certain.

Trois heures plus tard environ, Aknoll fut le premier à reconnaître la charrette qui progressait lentement à leur rencontre. Il ne devait pas être très loin de la pause déjeuner.

[Aknoll]

Aknoll accéléra le pas pour narrer leur aventures à Brus.

[Kasumi]

Brus était installé sur la chaise du coche. Il claqua des rênes dès qu'il eut reconnu leurs silhouettes. Deux minutes plus tard, il en bondissait, tous sourires :

- Ben ça alors ! Vous avez tous les deux l'air en un seul morceau. Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?

HRP : je te laisse résumer vos aventures...

[Aknoll]

-Hé bien nous avont nettoyé le repaire des bandits avec l'aide d'un elfe et récupèré les otages. Mais je pense que je t'en dirais un peu plus au coin du feu. Et toi, ça c'est bien passé ?

[Kasumi]

Brus parut surpris de sa réponse et ne tarda pas à s’en ouvrir :

- De mon côté, tout s’est bien passé mais j’ai dû embaucher une petite escorte au dernier village. Cela dit, on s’en tire à bon compte : seulement douze pièces d’or. Si l’on divise en trois, cela va pour vous ? Mais revenons-en à cette histoire : vous m’impressionnez : vous avez réglé le problème en moins d’un jour ? Et il y avait des otages ?

Visiblement, la curiosité de Brus ne demandait qu’à être satisfaite. Et puisque c’était l’heure de déjeuner, il gara la charrette, laissant l’opportunité à Aknoll de développer leurs aventures.

[Aknoll]

Aknoll fut un peu embarrassé: il n'était pas très doué pour raconter des histoires. Mais il ferait de son mieux. -He bien nous avons été pris dans une embuscade que nous avons mis en déroute grâce à un elfe nommé Enduriel. Il avait été recruter pour se débarrasser des bandits. Nos buts se rejoignant nous avons fait équipe. Nous avons pus trouver leur repère grâce à un bandit qui n'avait pas pu s'échapper. Nous avons pus ainsi les prendre en embuscade et se débarrasser d'eux tout en sauvant les otages. Aknoll but une gorgée pour s'humidifier le gosier puis conclus. -Et nous t'avons attendu pour au village pour reprendre la route. Aknoll mangea avec appétit son repas.

[Kasumi]

Le cocher avait écouté avec attention le récit du demi-orc de tant à autre ponctué de remarques de la part de Fendel. Quand il eut fini, sa curiosité n'était toutefois pas tout à fait rassasiée :

- Et cet elfe, tu dis qu'il avait été embauché. Tu sais par qui ? Et qu'est-il devenu : il a suivi son chemin ?

[Aknoll]

-Il ne m'as pas dit par qui il avait été recruté mais je sais qu'il est retourner sur son chemin. Sûrement pour empocher la prime convenue. Aknoll était intrigué par ces questions de la part de Brus. Connaissait-il l'elfe? Ou peut être était ce simplement qu'il s'intéressait à l'histoire? Ces suppositions laissait Aknoll perplexe. Peut être l'aventure le faisait devenir paranoïaque?

[Kasumi]

Brus émit à son tour une hypothèse tout en finissant son repas :

- En fait, cela m’étonne qu’un si petit hameau ait pu se payer les services d’un chasseur de primes. Non, je ne crois pas que vous ayez eu affaire à un mercenaire. Soit qu’il était personnellement impliqué, soit qu’il avait d’autres employeurs. Il y a une rumeur plus ou moins officielle en ville. Avec la réduction des patrouilles régulières à cause de la guerre, le conseil aurait décidé de former un petit groupe d’enquêteurs discrets. Je me demande si vous ne seriez pas tombé sur l’un d’entre eux.

[Aknoll]

-Peut être qui sait? La route peut nous faire faire de drôles de rencontres. Aknoll était content de reprendre la route. Les jours passés dans le village avait étés ennuyant à souhait. Aknoll se demanda comment il avait put rester aussi longtemps dans Lumenis.

[Kasumi]

Le repas terminé, le petit convoi reprit donc sereinement sa progression. Deux heures plus tard, ils traversaient à nouveau le petit village de pêcheurs et, comme il était encore tôt, poursuivirent leur progression sur la route qu'Aknoll et Fendel avaient empruntée seuls la veille. L'avenir dirait si le passage serait une nouvelle fois aussi mouvementé...

Ils avaient largement dépassé le lieu de l'embuscade quand le ciel s'assombrit, enjoignant les voyageurs à rechercher un lieu de bivouac. Brus prit les devants :

- Je crois qu'il serait prudent de reprendre nos tours de garde même si vous avez défait tous ces bandits. Comment voulez-vous procéder ?

[Aknoll]

Tu a raison Brus ce serait plus prudent. Dans se cas j'aimerais prendre le premier tour de garde. Même si cela m'étonnerait que 'autres bandits soit arrivés aussi vite.

[Kasumi]

Fendel intervint à son tour tout en commençant à s'occuper de réunir du bois. Comme à son habitude, Brus s'était affairé en premier lieu auprès du cheval.

- Il ne faut pas pour autant négliger les autres dangers de la lande. Il y a de nombreux animaux sauvages et certains sont agressifs. Heureusement, pour la plupart, on les entend de loin.

[Aknoll]

Je sais bien qu'il y a des dangers dans ces landes. L'ours que j'ai rencontré la dernière fois me l'a bien fait comprendre. Aknoll aida à la mise sur pied du campement.

[Kasumi]

Les compagnons du demi-orc lui laissèrent le soin d'installer les trois couchages autour de la zone dégagée par Fendel pour le feu. Et rapidement, les habitudes des premiers jours se manifestèrent, les trois hommes se partageant habilement les tâches comme s'ils avaient longtemps voyagé ensemble.

Le repas se déroula sans anicroche, Brus se mettant à relater sa journée sur la route côtière :

- La route principale est calme au sud mais on m'a déconseillé de m'engager à l'intérieur des terres. La rareté des patrouilles s'y fait cruellement sentir. Vivement que nos troupes reviennent de Dorrandin !

[Aknoll]

Aknoll écouta Fendel d'une oreille distraite, la tête vers les étoiles. Étant enfant, il rêvait de voyager parmi les étoiles

[Kasumi]

Ses compagnons ne cherchèrent pas à interférer avec ses rêveries et ne tardèrent pas à aller se coucher. Avant cela, Brus annonça qu'ils atteindraient leur destination le lendemain, sauf mauvaise surprise, bien entendu. Ensuite, il leur resterait une dernière livraison à effectuer avant d'entamer leur voyage de retour vers Luménis.

[Aknoll]

Une fois les autres coucher il mît un termes à ses rêveries pour surveiller le camp du mieux qu'il put.

[Kasumi]

Le temps s'écoula dans le plus grand silence et il était bien difficile de ne pas se laisser aller à quelque rêverie. C'est pourquoi Aknoll eut bien du mal à mesurer le temps et à déterminer combien s'en était écoulé depuis le début de sa veille quand un craquement de branche le fit sursauter.

[Aknoll]

Aknoll tendit l'oreille pour essayer de localiser le bruit et se prépara au combat. Décidément aucune nuit n'était tranquille dans ces environs.

[Kasumi]

Les craquements se firent plus proches et, quand Aknoll se redressa pour en localiser précisément la source, un geignement quasiment inhumain et à glacer les sangs se fit entendre exactement dans le sens opposé...

[Aknoll]

Aknoll se retourna prestement, hallebarde prête à servire. Son cœur battait à tout rompre. Il n'avait jamais entendu un hurlement de la sorte. De quoi pouvait provenir un hurlement aussi horrible?

[Kasumi]

Autour de lui, ses compagnons semblaient toujours profondément plongés dans le sommeil alors que les geignements et le bruit de pas lents et maladroits s'approchaient maintenant des deux côtés. Quelques secondes plus tard à peine, une silhouette se détachait à la limite du cercle de lumière ménagé par le feu de camp. La créature à l'odeur nauséabonde portait des vêtements abîmés. Elle geignit, tendit un bras et se dirigea droit sur le demi-orc.