[Lieu] Poste de garde

[Kasumi]

Kasumi avait flatté l'encolure du pauvre Eclair - relégué en monture de bât pour la suite du voyage - puis rassuré sur sa motivation, il avait monté Ombrage dans les rues encore relativement peu animées du quartier portuaire et coupé à travers le parc et les rues latérales pour rejoindre la sortie nord-est de la ville qui allait les ramener vers la campagne puis la Trouée.

Le demi-elfe démonta une fois les portes atteintes et prit place dans la petite file de voyageurs quittant la ville pour souscrire aux quelques formalités que les gardes veillaient à respecter. Ce ne serait normalement pas très long et ils pourraient rapidement piquer un petit galop auquel montures comme cavaliers aspiraient.

[Voyageuse]

Ils ne ressemblaient pas à des négociants, encore moins à des brigands ni à des mages, aussi les formalités furent-elles rapidement expédiées. On leur demanda simplement, d'un ton monocorde, s'ils avaient quelque chose à déclarer. En l'occurrence, ils n'avaient rien à déclarer, ni marchandise, ni plainte d'aucune sorte. Ils déclinèrent leur identité, et le garde vérifia rapidement qu'ils n'étaient pas sur la -courte- liste de personnes n'ayant pas l'autorisation de quitter la ville, avant de leur donner l'autorisation de poursuivre leur route.
Celle-ci s'étendait droit devant eux, et Kasumi vit le visage de Sylvia s'éclairer aussitôt qu'ils eurent franchir les murs. Elle prit une profonde inspiration, comme pour emplir ses poumons de l'air pur de la campagne -qui pourtant n'avait de nature que le nom... Ombrage semblait impatient de piquer un galop, mais il lui faudrait attendre encore quelques centaines de toises, une lieue ou deux peut-être : la route aux abords de la ville était chargée de marchands et voyageurs.

[Kasumi]

Kasumi adressa un sourire rayonnant à sa compagne et lâcha très légèrement la bride à Ombrage pour qu'il adopte un petit trot et se fraie un passage entre les convois qui encombraient partiellement la route. Plus que quelques minutes et ils pourraient enfin laisser libre cours au vent de liberté qui les gagnait tous petit à petit. Le demi-elfe signala d'ailleurs à sa compagne qu'ils pourraient galoper un petit moment après avoir passé le prochain bosquet en bordure de la route.

[Voyageuse]

Il leur fallut attendre plus longtemps que cela : tout un convoi de marchandises arrivait en sens inverse, des chariots larges et encombrants, lourds, tandis que d'autres, allant dans le même sens qu'eux, leur bouchaient le passage. Les champs alentours étaient clos, et pour la plupart cultivés, ce qui excluait tout galop à travers prés. Ils durent prendre leur mal en patience, tourner à gauche à l'embranchement tout proche de la ville, passer un autre bosquet.
Enfin, la circulation se fit moins dense et ils purent lâcher la bride à leurs montures. Ombrage, sans doute frustré par son séjour de plusieurs veilles à Luménis, fut le premier à prendre le galop à travers la campagne.

[Galathée]

Quête : La Piste de Ferleyn

Arrivant de la campagne, une longue file de personnes attendait de pouvoir pénétrer dans la cité. Le paladin entraîna cependant le petit groupe à l'écart, le long des remparts, et mit pied à terre.
" Nous ne pouvons pas pénétrer en ville, comme ça, avec notre fardeau." dit-il.
Déjà, plusieurs personnes leur avaient lancé des coups d'oeil scandalisés ou effrayés en découvrant leur prisonnier décharné.
" Talianna, allez à la commanderie lathandrite avertir Sire Othon de notre retour. Il dépêchera une escorte."

[Maël Maëviàn]

Il était effectivement plus sage de ne pas transporter pareil chargement en ville, tant pour les dégâts que lui-même pouvait éventuellement causer s'ils n'étaient pas assez vigilants que pour la réaction des passants. Maël n'avait pas remis les pieds en ville depuis un certain temps – ce n'était, après tout, pas son environnement de prédilection –, et il n'avait pas été mandaté pour cette mission, qu'il avait rejointe en route : c'était donc tout naturellement qu'il avait suivi le paladin à l'écart, et sans surprise aucune qu'il l'avait entendu envoyer Talianna.

Maintenant qu'il était au pied des remparts, cette grouillante masse humaine prenait un aspect plus concret, l'incitant à réfléchir davantage à ce qu'il allait faire dans un futur proche. Il ne resterait pas longtemps à Lumenis, c'était certain. Il n'y était pas suffisamment à l'aise, et demeurait un voyageur dans l'âme – un jour, il finirait par se dégotter un coin de mangrove où s'installer durablement, mais ce n'était clairement pas à l'ordre du jour –, mais il y avait deux manières de quitter la ville, et il n'était pas sûr de savoir laquelle choisir.

Cela faisait un certain temps qu'il n'avait pas navigué, et la mer commençait à lui manquer. D'un autre côté, son métier et ses convictions requéraient qu'il soit d'une certaine aide pour la Nature terrestre, et il n'avait pas l'impression de s'être pleinement acquitté de cette tâche ces derniers temps. Quoique l'on puisse considérer, après tout, que mettre hors d'état de nuire un nécromancien dans la forêt maudite était déjà quelque chose…

Le plus simple serait sans doute de laisser le destin décider : sitôt qu'il en aurait fini avec ses occupations présentes, il se rendrait à l'office du port, et aviserait selon les possibilités qu'il y trouverait.

[Brutus]

Deux jours de route pour revenir a Lumenis...et avec leur prisonnier qui n'aura décidément rien mangé depuis ces deux jours et a vrai dire la jeune fille aura pas tentée de le nourrir de nouveau...se faire mordre la main au sang lui a déja bien assez suffit,et enfin les voila a Lumenis...ce n'est pas pour déplaire a la jeune elfe des bois qui de son côté commençait de plus en plus a plus vraiment supporter la présence de leur prisonnier et de son atroce puanteur,et comprend ô combien la réaction des personnes aux portes de la ville..et le paladin a effectivement raison,mieux vaut faire escorter le prisonnier sous bonne garde...

"Biensur Sire Horatio,j'y vais de ce pas,je reviens aussi vite que possible."

Dit alors la jeune amazone elfique qui s'en va assez rapidement après avoir passée le contrôle aux portes de la cité vers La commanderie

[Galathée]

Une petite heure après le départ de Talianna, les paladins arrivèrent. Ils étaient six, sans armure mais armés, sur des destriers puissants. Horatio parut soulagé de les voir arriver. A leur tête se trouvait un colosse d'une quarantaine d'années, qui paraissait être leur chef. Il salua son collègue, jeta un coup d'oeil au prisonnier, puis se tourna vers Maël.
" Salutations. Vous devez être l'ami de la nature dont nous a parlé Horatio. Bienvenue à Luménis. La commanderie aimerait vous remercier pour l'aide que vous nous avez apportée lors de cette mission. Un autre homme accompagnait Dame Talianna et Sire Horatio lors de leur voyage, mais s'est apparemment volatilisé... Sa récompense vous revient, si vous l'acceptez."

[Maël Maëviàn]

Les paladins avaient toujours quelque chose de… trop civilisés, sans doute. Ils étaient une incarnation forte de ce qui divergeait entre ville comme Lumenis et le monde naturel que les druides défendaient. Aussi, malgré un certain respect pour leur engagement, et bien qu'ils fassent cause commune dans certains cas comme celui de l'opposition à la non-vie, Maël ne pouvait jamais vraiment leur vouer d'emblée une sympathie sans borne.

Il regarda donc ceux-ci arriver avec quelque peu de circonspection ; mais ne se montra bien sûr pas le moins du monde inamical.

« J'ai fais mon devoir. Et je dois dire ne pas savoir de quelle récompense il était question. »

[Galathée]

Le paladin sourit.
" C'est tout à votre honneur. Et en réalité, il ne s'agissait pas d'une récompense, mais d'un salaire. Nous ne savions pas que la situation allait se révéler beaucoup plus périlleuse que prévu. Nous ne pouvons plus nous contenter de cartographier Ferleyn en vue d'une exploration future. Nous allons devoir l'investir et le purifier."
Il haussa les épaules.
" Bref, ce n'est pas à l'ordre du jour. La prime s'élève à cinquante pièces d'or. Ce n'est pas énorme, j'en conviens, mais nous ne pouvons pas faire mieux."

[Maël Maëviàn]

« C'est déjà beaucoup. »

Dans le petit village où il aurait pu grandir, cela représentait une somme plus qu'honorable. Il se souvenait encore de la première pièce d'or qu'il avait gagné et qui, à l'époque, lui avait paru un trésor entier. Et puisqu'il fréquentait assez peu les villes et leurs boutiques, dans lesquelles il achetait peu d'équipement, il mettrait sans doute un certain temps à débourser tant d'or ; à moins qu'il ne lui trouve une utilité en le distribuant à de plus nécessiteux.

Il faillit ajouter quelque chose au sujet de la purification de Ferleyn, mais s'abstint finalement : les prêtres connaissaient leur œuvre, et même si leurs objectifs finaux n'étaient sans doute pas de faire du village une réserve naturelle, l'endroit se porterait sans doute mieux après leur passage qu'il ne le faisait actuellement. Mieux valait donc les laisser faire.

[Galathée]

Le paladin sourit.
" Dans ce cas, je vous propose de m'accompagner jusqu'à la commanderie. Ne vous inquiétez pas, votre compagnon ne prendra pas cette direction et si vous désirez lui faire vos adieux, le moment est venu..."
Il y avait une pointe d'ironie dans ses paroles.
" De toute façon, je vois que vous chevauchez l'animal de Maître Nir. Je ne suis qu'à moitié surpris que ce garçon fantasque ait décidé de suivre une autre voie. Mais Lathandre... ou Mielikki... a été bien inspirée de vous placer sur la route d'Horatio et Dame Talianna."
Les paladins avaient redressé le prisonnier et recouvert d'une cape. L'un d'entre eux s'apprêtait à monter derrière lui, sur un des destriers fraichement arrivés. Horatio donnait des directives à voix basse. Ils seraient bientôt partis.

[Maël Maëviàn]

« Il est possible que nos dieux l'aient décidés conjointement. »

Il n'avait évidemment pas grand chose à dire à leur “compagnon”, et regarda les nouveaux venus l'emmener. Il avait fait son devoir, et la suite ne le regardait sans doute plus ; même s'il aurait bien sûr apprécié avoir davantage d'informations… mais même bien informé, il doutait de pouvoir comprendre les motivations d'un tel fou.

De son côté, donc, il adressa un signe de tête à Horatio et se prépara à suivre l'autre paladin jusqu'à leur commanderie.

[Galathée]

Ils se mirent en route dans le sillage du premier groupe et se glissèrent sous l'arche des portes, sans que les gardes ne sourcillent. L'aura des paladins leur conférait certains avantages en ville, apparemment. Ils suivirent une large allée au petit trot, qui traversait des quartiers encombrés, d'allure un peu délabrée. Sire Othon l'entraîna rapidement vers le sud, tandis que ses compagnons continuaient droit devant. Le paladin fit ralentir son imposant destrier pour rester à la hauteur de la jument du druide.
" Est-ce votre première visite à Luménis ?" demanda-t-il.

[Maël Maëviàn]

« Non. »

La sociabilité n'était certes pas le point fort du druide ; mais il se rendait néanmoins compte qu'une réponse aussi courte n'était pas le plus adroit.

« Je n'ai pas souvent visité la ville-même ; et c'est l'une des premières fois que j'y rentre par la porte principale. Mais j'ai fréquenté son port à plusieurs reprises. »

C'était l'un des plus grands de l'île : compte tenu du métier de marin qu'il exerçait de temps à autres, ne jamais y avoir mis les pieds aurait été fort surprenant. Mais le paladin ne pouvait bien sûr pas deviner ce qu'il en était.

[Galathée]

" Ah, un druide de la mer. C'est original." dit le paladin, tranquillement.
Ils avaient bifurqué dans un quartier où les demeures rivalisaient de splendeur, étalant leurs jardins et leurs façades ornées sur la chaussée. De nombreux promeneurs arpentaient les artères arborées, et les cavaliers durent ralentir le train. Maël aperçut bientôt le gigantesque dôme rose du Temple de Lathandre et ne fut pas surpris de découvrir, dans son ombre, la commanderie où ils se rendaient.

[Olikesoe]

Lumenis, la cité de la lumière, enfin ! Même si le voyage le long de la côte de lumière fut agréable, voilà une semaine qu'Olie de Lys avait quitté la ville de Rohan. Si sa prestation à l'auberge du "cheval coureur" a été appréciée par le public (et surtout par la fille de l'aubergiste !), les quelques pièces glanées ne suffiront pas à tenir une semaine de plus. Voilà bien des années qu'il n'était pas revenu dans cette belle cité, depuis la mort de son pauvre père, Simon le barde. Lumenis est une ville qui peut lui apporter beaucoup car les beaux endroits et les belles femmes ne manquent pas ici !
Sa lyre posée sur son épaule, Olie s'approcha du garde en fraction devant la porte de la cité :
"Bien le bonjour, soldat, pouvez vous m'indiquer un bon endroit où me reposer ?"

[Kasumi]

Le soldat avait vu passer bon nombre de marchands, de paysans venus vendre leur récolte et même de simples voyageurs depuis le début de la journée. Il était donc quelque peu blasé et avait hâte que vienne enfin l'heure de sa fin de service. Tout de même, ce voyageur-ci retint davantage son attention par l'aura qu'il dégageait.

- Bien sûr, voyageur, je me ferai un plaisir de vous indiquer une auberge si vous me dites quel genre de standing vous recherchez. Il va tout de même falloir répondre à quelques questions, simple formalité. Alors, quel est votre nom et la raison de votre séjour ?

[Olikesoe]

Olie sourit au garde
"Pas de souci. Mon nom est Olie de Lys, barde et conteur.Je viens dans votre belle cité me produire dans vos plus belles auberges.Par conséquent je recherche une auberge de préférence dans les beaux quartiers."

[Kasumi]

L’expression du garde se fendit d’un sourire et il répondit avec davantage d’enthousiasme :

- Ah, les nouveaux bardes sont toujours les bienvenus en ville ! Je vous conseille de passer par la taverne de la Bienveillance. C’est dans le quartier portuaire mais tous les bardes de renom commencent en général par là. Et comme ça je pourrai emmener ma Lucinda voir votre spectacle après le service ! Oh, et si vous cherchez un poste plus permanent, vous pouvez aussi postuler à l'Amphithéâtre : il s’y produit parfois des indépendants.

[Olikesoe]

"Et bien je vous remercie, l'ami.Je serai heureux de vous revoir, vous et votre épouse à une de mes représentations. Vous ne serez pas déçu !"

Effectivement , commencer dans une bonne taverne, me ferai certainement connaitre de la bonne société. Et son idée de l’amphithéâtre est une alternative à ne pas négliger, pensa Olie.

"Une dernière question; savez-vous auprès de qui je dois m'adresser pour recevoir mon laisser-passer ?

[Kasumi]

Le garde avait rapidement griffonné le nom et la profession d'Olie sur un bréviaire. En guide de formalité, il lui demanda simplement d'apposer sa signature en face de la nouvelle entrée.

- Nul besoin de laissez-passer pour entrer et sortir de la ville : il vous suffira de vous signaler aux portes ou aux autorités portuaires quand vous quitterez Luménis ou si vous y restez plus d'un mois.

Une file commençait déjà à se former derrière le barde et le garde lui signala qu'il pouvait entrer en ville si toutefois il n'avait pas d'autres questions.

[Fëanturi]

Fëanturi, rentrant d'une journée particulièrement chargée, et lui même étant très chargé: il porte une énorme sacoche de cuir en bandoulière qui tinte joyeusement au son des multiples fioles, allant des sons graves des grandes fioles remplies au son cristallin des minuscules tubes propres. Cependant, son porteur semble épuisé: de légères cernes se dessinent sous ses yeux, ses épaules sont affaissées et son pas est leste. Les gardes connaissent plus ou moins cette allure: c'est celle qu'il aborde lorsqu'il rentre de son sanctuaire, qui se situe à une bonne heure des portes de Luménis. De plus, la cacophonie qui sort de son sac est révélateur du fait qu'il a passé le plus clair de son temps à créer des potions, une profession qu'il maîtrise comme un réel alchimiste.

-Cela fait plus d'une année que je ne me suis pas rendu au complexe portuaire, songea-t-il. je suis sûr de trouver des acheteurs potentiels de mes potions contre la gueule de bois. J'ai aussi mérité une bonne nuit de sommeil...

Le jeune elfe s'approche donc d'un garde pour lui demander l'emplacement d'une auberge de ce quartier.

[Kasumi]

Les gardes semblaient nerveux lorsque l'elfe du soleil franchit les portes de la ville. Fëanturi remarqua, en outre, que la circulation était dense car une petite foule encombrait l'arche sous les portes.
Alors que le garde interrogé recommandait au prêtre de se rendre à la taverne de la bienveillance, ce dernier aperçut en même temps qu'il entendit l'origine de cette perturbation. En effet, une demi douzaine d'individus bruyants et portant des tenues bariolées semblaient retenir l'attention des badauds qui, de fait, encombraient une partie de la rue. En s'approchant, l'elfe comprit qu'il s'agissait d'une représentation de quelques acteurs de rue.

HRP : j'ai fait un petit jet d'événement aléatoire pour fêter dignement ton entrée en lice ! Résultat 56.

[Fëanturi]

En entendant les propos tenus par les comédiens, Fëanturi se sent outré. Non pas qu'il n'ait jamais entendu des gens se plaindre du gouvernement dans les taudis, mais voir des acteurs professionnels "vanter" les "mérites" et les "vertus" du gouvernement était sûrement une des choses les plus étranges et les plus mauvaises que la ville puisse supporter de la part de son peuple. Fëanturi s'avance, remercie le garde d'un hochement de tête et d'un sourire, puis il tend l'oreille, bien q'il sache que c'est encourager les acteurs à continuer leur scénette. Il n'entend pas tout de suite les comédiens, et s'accroche pour écouter les acteurs

-...de Mélandis? dit un homme habillé à la manière des gardes, sur un ton bourru et méfiant, Attendez, je vais chercher mon supérieur... en attendant, restez ici et ne touchez à rien.
-Que se passe-t-il, garde?annonçe un homme d'une cinquantaine d'années bâti comme une armoire à glace. Fëanturi reconnaît en lui le rôle du capitaine Kazar, le chef de la garnison qui surveille sans relâche les portes de la ville, des citoyens de Mélandis? Pourquoi pas de Néthéril, tant que vous y êtes? Deux tieffelins et un demi-orque, en plus? Non mais vous êtes fous, tous fous! Je vous rappelle que nous avons une réputation à tenir, le gouvernement baissera ma paye si je laisse entrer pareille infamie!

Fëanturi, stupéfait d'entendre des propos aussi discriminatoire envers des hommes et des femmes ayant pour seul crime d'être né d'un monstre. De plus, Luménis était réputée pour son ouverture d'esprit et la justesse d'esprit de son commandant du guet. Sûrement faisaient-ils allusion à un ancien événement ayant eu lieu aux portes de la ville.

Fëanturi commence à s'éloigner, ne voulant pas rester une seconde de plus à écouter ce ramassis de bêtises quand il entend un des acteurs déclamer avec la plus grande ferveur:"Luménis est une cité tellement riche de culture! Pourquoi voulons-nous tant la rendre impure en y acceptant ces bâtards fils de démons et d'orques, et en y laissant des pratiquants de cultes hérétiques et oubliés pour de bonnes raisons? Ces gens devraient tous passer leur chemin, et ceux qui se trouvent ici devraient passer au fil de mon épée!"

Fëanturi se retourne brusquement, serra les poings et marmonna une malédiction à l'adresse de cette troupe, puis s'éloigne, la rage au ventre. Il fut si distrait qu'il ne remarqua pas qu'un autre garde en lourde armure, posté à quelques pas devant lui, lui barrait le passage. Il s'écrase contre le plastron du garde, qui ne bougea pas d'un cheveu, et entendit un son de verre brisé. Son sac avait profité de cette collision pour s'ouvrir et déverser la moitié de son contenu sur le pavé. Des dizaines de fioles, pour la plupart vides mais certaines remplies, roulent sur le pavé, d'autres se fracassent, trop fragiles pour résister au choc.


"Cette fois, je peux vraiment dire que cette journée fut un désastre"dit-il en sentant son poignet pulser de douleur. Il se l'est sûrement cassé. Il remarqua à peine la main gantée frappée du symbole de Meilikki, des gants apparemment magiques, ceux d'un rôdeur, sûrement...

[Kasumi]

Le rôdeur, un demi-elfe vêtu dans des tons de vert et de brun, l'aida à ramasser les fioles encore intactes et s'enquit de sa santé alors que quelques gardes commençaient à disperser l'attroupement dans le calme mais avec fermeté. Les artistes protestèrent un peu, presque pour la forme, mais se résolurent à plier bagage avant que Fëanturi ait récupéré tous ses biens.

[Kyrone]

(Quète Solo de Kyrone:Sombre protecteur,De la grande forêt du nord a Lumenis.),Plusiers minutes passèrent depuis le quartier du port...

Depuis....structure-le-debarcadere-16.html#post422788

(HRP:Vous pouvez voir ce qu'il se passe Kasu et Faeturi,ça se passe a quoi?20/25 mètres de vous. )

Ainsi le jeune Rôdeur de la lune traversa les rues de Lumenis,Si les habitants le craignaient pas pour ce qu'il était...Neige du matin c'était une toute autre histoire...Même si ce dernier se tenait plutôt bien...Après avoir traversé le quartier du port et le parc verdoyant de la cité,les deux compères arrivèrent vers les portes de la cité...ou c'est la que Kyrone et Neige du matin devaient se séparer...pour l'instant...Le rôdeur mit un genou a terre devant son compagnon..et lui offrit de l'affection avant de se séparer...

"Ne crains rien mon ami,Je ne resterais pas longtemps en ces murs...Juste le temps nécessaire pour protéger Geddarn...Mais je passerais également du temps a tes côtés...Je n'aime pas cette situation mais c'est ainsi...Va au petit bois que l'homme nous a décrit...et reste y jusqu'a ce que je vienne a toi...A très vite Neige du matin..."

*Le félin ronronne et feule d'approbation avant de quitter la cité devant les gardes et les badauds surpris...Laissant son partenaire et frère d'arme drow un brin mélancolique...*

Cette chose faite,Kyrone était désormais libre de poursuivre sa route...Bien qu'il remarque assez rapidement un demi elfe et un autre elfe a ce qu'il lui semble...Intrigué mais pensant qu'ils pourraient le renseigner sur la cité...Le jeune drow se dirige alors vers eux...En se demandant si l'un d'eux a déja rencontrer Geddarn,ou du moins...Si ils peuvent confirmer qu'il se trouve toujours a la dite taverne de la bienveillance...

[Fëanturi]

Fëanturi, intrigué par la présence de l'animal, s'approcha. Quand celui-ci partit, il regarda le félin bondir dans la nature, avant de voir que le drow s'approchait de lui et du demi-elfe qui l'avait aidé.

-Bonjour! Votre animal est splendide, mais je ne suis pas sûr que la ville lu plaise beaucoup! dit-il avec un sourire amusé, Je peux vous être utile d'une quelconque manière?

[Kyrone]

Le jeune rôdeur de la lune regarda alors l'elfe qui vint a lui,Ce dernier semble être un érudit,voir un clerc qui sait?même si son visage semble montrer des signes de fatigue....

"Peut-être mon bon sire,Je viens d'arriver en cette cité,Et bien qu'on m'est dit que Volothamp Geddarn était en ville et qu'il serait a la taverne de la bienveillance,Je préfère en être sur.*Léger sourire avenant.*Donc savez vous si il est toujours dans la cité?J'ai une missive a lui remettre."

Déclare alors le jeune drow,Ce dernier bien que visiblement pas très a l'aise en ville semble assez avenant et poli...Toujours est t'il qu'il ne cache pas sa tête et que le clerc peut voir que le drow a les cheveux blanc neige Longs et que ses yeux sont bleutés..Physiquement,Ce dernier est jeune...visiblement dans son premier siècle.

[Fëanturi]

-La taverne de la Bienveillance?répondit celui-cij'étais justement sur le point de m'y rendre! Malheureusement, je n'y vais que très rarement, je ne peux pas vous dire si l'homme que vous cherchez s'y trouve... je peux cependant vous aider. J'ai déjà aperçu Volothamp,je peux donc lançer un sort mineur pour le localiser, ça ne prendra que quelques secondes