[Commerce] Les Songes de la Dryade

[Galathée]

Petit établissement joliment décoré à la limite entre les quartiers sud et ouest de Luménis, les Songes de la Dryade ne compte que huit chambres. Tenu par Amaranthe, une Luménienne de souche, âgée d'une cinquantaine d'années, c'est un endroit tranquille où certains habitués s'attardent parfois pour plusieurs semaines. Les prix pratiqués sont modiques, mais le confort irréprochable, si on n'a rien contre l'ambiance plutôt décontractée instillée par la tenancière.

***

Quittant la rue, Arthur entra le premier dans l'auberge, s'essuyant sagement les bottes sur le paillasson. La salle de l'auberge comportait six petites tables, plus une très longue, juste devant le comptoir. Quand il apparut, la femme qui se trouvait derrière le comptoir s'avança et traversa la pièce pour le rejoindre.
" Alors où est notre petite merveille venue d'outremer ? Ah ! C'est vous ! Aussi ravissante que prévu."
Arthur s'empourpra à la place de Chandara.

[Chandara]

Chandara se sentait déjà sous le charme : la rue dans laquelle se trouvait l'établissement était déjà très agréable et l'auberge était exactement comme elle l'avait rêvée : intime, propre et certainement très confortable. Arthur avait vraiment déniché la perle rare !

Mais pour l'heure, c'est surtout l'accueil qui lui était donné qui retint toute son attention. Elle répliqua en tendant délicatement une main à l'aubergiste qui l'avait déjà mise dans sa poche :

- Bonjour madame. Je m'appelle Chandara et je suis absolument ravie de faire votre connaissance. Et il faudra absolument me dire ce que mon chevalier servant vous a dit sur moi !

[Galathée]

La tenancière sourit, mutine.
" En fait, il n'a pas dit grand chose, ma chère. Mais les changements d'expression, de couleur et de timbre sont pleins d'informations quand on sait les exploiter !"
Elle lui serra la main.
" Vous pouvez m'appeler Amaranthe. Et je sens que c'est vous qui allez m'en apprendre sur ce jeune homme."
Arthur était désormais couleur aubergine.

[Chandara]

Chandara était bien consciente que la situation embarrassait Arthur alors elle lui prit délicatement la main pour la serrer dans la sienne. Mais elle ne put pas résister plus longtemps à la bonne humeur transmise par la tenancière : elle lui répondit d'un ton léger :

- Passons un marché alors, Amaranthe : je vous dirai *absolument* tout ce que vous souhaitez savoir si vous acceptez de partager un peu de votre sagesse avec moi ! Votre savoir me serait certainement extrêmement utile dans la vie !

Elle plaisantait à moitié en fait... Apprendre comment permettre à Arthur de sortir parfois de sa réserve intimidée ne serait pas pour lui déplaire.

[Galathée]

" Hum. Nous sommes attendus à dîner à la commanderie, murmura Arthur. Peut-être que... la chambre ?"
Amaranthe gloussa.
" Oui, la chambre, ne vous inquiétez pas mon garçon. Comme il m'a dit que vous étiez Sunite, je vous ai réservé la chambre des Roses. Les Bleuets iraient bien à votre teint, mais c'est la fleur des Sylvanites, ça vous conviendra moins bien."
Elle les précéda dans le couloir et les guida dans un escalier aéré et fleuri, jusqu'au premier étage. Il y avait quatre portes : la chambre des Roses, la chambre des Jonquilles, la chambre des Bleuets et la chambre des Marguerites. Au moment où ils arrivaient, la porte de cette dernière s'ouvrit sur un demi-elfe a l'air empressé, qui les salua et descendit dès qu'ils furent passés.
" Bah, vous ferez connaissance au petit déjeuner." dit l'aubergiste avec un haussement d'épaules, avant d'introduire Chandara dans sa nouvelle demeure.
C'était une vaste pièce en L, comprenant un grand lit, un petit bureau et, derrière le coin du mur, un paravent et un coin de toilette. Arthur déposa les sacs de Chandara sur le couvre-lit blanc brodé de roses. Les rideaux étaient couleur framboise, comme le tapis et le dossier de la chaise. Les meubles, pour le reste, étaient en bois clair. La pièce était lumineuse, agréable, et indéniablement coquette.

[Chandara]

Chandara avait eu les yeux grands ouverts dans l'escalier et le couloir comme pour ne rien manquer des beautés qui rendaient cet endroit extrêmement accueillant. Elle avait ensuite salué courtoisement son voisin comme si elle se sentait déjà chez elle mais elle ne s'était pas vraiment préparée à ce qui l'attendait dans la chambre qui lui était dévolue.

Elle resta quelques secondes dans l'embrasure de la pièce, béate d'admiration devant la décoration simple mais de très bon gout, prenant la mesure de l'espace qui s'offrait à elle : elle n'avait jamais eu droit à une pièce si grande !

Puis, comme une petite fille découvrant ses cadeaux d'anniversaire, elle parcourut la pièce sur toute sa longueur en arborant un sourire radieux jusqu'à atteindre la fenêtre. Celle-ci donnait apparemment sur l'est et le soleil levant ce qui ne manqua pas de la réjouir encore davantage si une telle chose était possible...

Si elle avait été seule - ou juste en compagnie du paladin - elle aurait probablement sauté sur le lit pour le tester mais elle se reprit et se tourna vers la tenancière et Arthur :

- C'est absolument parfait ! Voulez-vous que nous réglions les détails de mon séjour tout de suite ?

[Galathée]

Arthur avait déjà repris la route du rez de chaussée et Amaranthe lui tendit la clé de la porte.
" Ce n'est pas nécessaire, mon chou. Je n'ai pas besoin de savoir quand vous partez et vous me paierez une fois tous les trois jours, c'est le plus simple. Comme ça je peux faire tourner ma cuisine."
Elle gloussa.
" Bon. Si vous rentrez dans la nuit, la clé ouvre aussi la porte d'entrée. N'oubliez pas de verrouiller derrière vous. Le quartier est tranquille, mais bon, les convoitises demeurent. Et faites silence dans les escaliers... C'est avant tout une auberge, ici, pas vraiment une taverne. Je ne sers que mes résidents. Prévenez-moi aussi si vous manquez le petit déjeuner. Mais je ne vous le conseille pas : c'est un moment privilégié de la maison !"

[Chandara]

Pour ne rien gâcher, Amaranthe semblait du genre arrangeante : les modalités et les quelques règles édictées convenaient en tous cas parfaitement à la jeune-femme et elle le fit savoir avec enthousiasme :

- Je pense que je ne rentrerai pas très tard ce soir et je compte bien participer au petit déjeune : j'ai hâte de faire la connaissances de mes colocataires et j'aurai largement le temps de me rendre à l'entraînement ensuite.

Empochant la clé, elle suivit la tenancière dans les escaliers pour rejoindre Arthur qui s'impatientait peut-être déjà - ou s'inquiétait peut-être de la teneur de leur conversation.

[Galathée]

Arthur attendait dans la salle de l'auberge, où s'étaient attablées deux jeunes femmes lancées dans une grande conversation.
" Je suis à vous dans une seconde, mes chéries !" s'exclama Amaranthe en les apercevant.
Elle se tourna ensuite vers Chandara.
" Alors à demain au plus tard, ma belle."
Elle gratifia les deux jeunes paladins d'un clin d'oeil puis fila au chevet de ses invitées. Arthur ouvrit la porte et la tint pour Chandara : ils regagnèrent ainsi la rue.
" Je pensais bien que ça te plairait." dit-il avec un léger sourire entendu.

[Chandara]

Chandara se jeta littéralement au cou de son compagnon et lui déposa un baiser appuyé sur la joue avant de répondre avec son enthousiasme et son entrain si coutumiers :

- C'est peu de le dire : je sens que je vais adorer cet endroit ! Tu me connais vraiment bien !

Elle arborait un sourire ravi, bien loin encore de songer à la soirée qui les attendait. Une soirée où elle tenait à s'entretenir en privé avec Sire Armand et aussi à dire au revoir à tous ceux qui lui avaient fait si bon accueil.

[Galathée]

Arthur leva les yeux au ciel et l'entraîna vers la commanderie. Il leur fallut à nouveau traverser tout le quartier sud, dans le soir naissant. Il faisait, comme chaque jour, encore très beau et les gens ne semblaient pas pressés de rentrer chez eux : ils étaient nombreux à déambuler dans la tiédeur de la fin de journée. Enfin, les deux jeunes gens atteignirent le portail de la commanderie.

[Galathée]

Quête : Un autre appel

Arthur et Chandara s'immobilisèrent devant le portait de l'auberge. Le jeune paladin sourit à sa compagne.
" Nous y voici. Bonne nuit à toi. J'espère qu'elle sera aussi bonne que ta première impression des lieux."

[Chandara]

Chandara arbora aussitôt un sourire désarmant dont elle avait le secret avant de répondre d’un ton parfaitement sérieux :

- Je n’en doute pas ! Et merci pour cette merveilleuse journée Arthur. Mais je crois qu’elle serait tout à fait parfaite si j’avais droit à un dernier baiser de mon amoureux avant d’aller me coucher !

Elle n’en prit cependant pas l’initiative, laissant cette liberté au jeune-homme s’il le souhaitait lui aussi.

[Galathée]

Chandara avait vraiment le don de mettre Arthur mal à l'aise mais il s'exécuta de bonne grâce, l'étreignant puis l'embrassa doucement. Il recula ensuite, un sourire léger sur les lèvres, lui souhaita à nouveau bonne nuit puis fila dans le noir.
A l'intérieur de l'auberge, Chandara distingua la lueur du feu, et plusieurs bougies. Il y avait manifestement encore quelques personnes dans la salle commune.

[Chandara]

Avant qu’il ne s’éloigne, la jeune-femme souhaita une bonne nuit à son compagnon. Elle le regarda s’éloigner jusqu’à ce qu’il disparaisse au coin de la rue puis elle se tourna vers l’auberge où elle logeait et entra simplement, un sourire rêveur aux lèvres. Aurait-elle la chance de croiser certains des autres pensionnaires ou Amaranthe ? Dans tous les cas, elle ne se sentait pas encore assez fatiguée pour fuir une éventuelle conversation.

[Galathée]

" Ah, enfin !" s'exclama une voix masculine dès qu'elle eut franchi la porte.
Il y avait deux hommes devant le feu, deux vieillards en robe de chambre. Le premier, osseux, le nez pointu, portait une longue barbe blanche qui lui descendait jusqu'aux genoux où elle formait comme un coussin, qu'un chat tout aussi blanc avait pris comme lit douillet. Le seconde, plus en chair, absolument imberbe, le tançait du doigt.
" Voilà Chandara. C'est Chandara, n'est-ce pas ? Elle va nous dire ce qu'elle en pense."
Amaranthe qui apportait un plateau à ces messieurs sourit à la jeune femme en levant les yeux au ciel. Plus loin, le jeune homme qu'elle avait croisé dans le couloir plus tôt lisait sur sa chaise, dans la pénombre, ses yeux de demi-elfe s'y adaptant sans difficultés.
" Venez mon chou. Asseyez-vous là."

[Chandara]

Si Chandara aurait pu être surprise de cette étonnante familiarité, elle en était en fait amusée et même ravie : elle s’était attendue à une certaine convivialité entre les pensionnaires des Songes de la Dryade mais elle se sentait déjà pleinement intégrée alors qu’elle venait tout juste de débarquer. Et comme une petite discussion au coin du feu était une charmante façon de briser la glace, elle obtempéra et prit place au premier endroit de libre avant d’adresser un sourire encourageant au vieil homme qui lui avait adressé la parole :

- Vous avez deviné juste : je suis bien Chandara ! Alors, sur quelle question souhaiteriez-vous mon avis ?

[Galathée]

" Mingus, qui est ici..."
Il désigna le vieillard maigrichon.
" ... prétend que la gelée de groseilles est moins sucrée que la gelée de mûres. Je prétends le contraire. A sucre égal, bien sûr. Vous m'avez l'air du genre de fille qui aime bien ça, les choses sucrées. Alors. Votre verdict ?"

[Chandara]

Chandara regarda tour à tour les deux vieillards en se retenant de rire. Etaient-ils sérieux ou cherchaient-ils simplement à la faire marcher ? En tous cas, elle était bien décidée à jouer le jeu à sa manière espiègle :

- C’est une question très difficile ! Mais je crois qu’aucune confiture n’est plus sucrée que la confiture de fraises. Vous aimez la confiture de fraises ? Ou alors peut-être avec un zeste de framboises !

[Galathée]

Le vieillard maigrichon — Mingus — se mit à glousser, ce qui ébranla toute sa carcasse osseuse. Son interlocuteur fronça les sourcils.
" Mais ça c'est de la triche, jeune fille ! La confiture de fraises était hors course ! Nous parlions de mûres et de groseilles !
— Et si vous attendiez demain, qu'elle ait goûté aux gelées d'Amaranthe ? demanda alors le demi-elfe, sans lever les yeux de son livre.
— Ça c'est bien dit." remarqua la tenancière.

[Chandara]

Chandara pouffa, gagnée par la bonne humeur ambiante et répondit d’un ton faussement solennel :

- C’est bien vrai et je m’engage à les tester dès demain : mon avis serait faussé si je ne goutais pas les gelées d’Amaranthe : qui sait si les groseilles et les mûres n’ont pas un tout autre goût là d’où je viens ? C’est une question trop importante pour être traitée à la légère !

[Galathée]

" C'est quelqu'un de bien, cette petite, dit le vieillard bedonnant. Vous l'avez bien choisie, Amaranthe.
— Toujours avec mon label qualité ! dit l'aubergiste en riant, avant de s'approcher de Chandara. Que voulez-vous, ma chère ? Une tisane ? Une petite eau de vie ? Vous pouvez la prendre ici, ou dans votre chambre. Dites-moi ce que vous préférez.
— Je conseille la prune.
— Et moi la poire.
— Ben voyons." dit le demi-elfe, toujours lisant.

[Chandara]

La jeune-femme sourit au compliment du vieil homme puis se tourna vers Amaranthe pour lui répondre d’un ton reconnaissant :

- Une tisane me ferait très plaisir. Et je préfère la boire ici : ce serait dommage de s’enfermer si tôt alors que la compagnie est si agréable !

Et de ponctuer sa remarque d’un clin d’œil à l’adresse du vieillard bedonnant.

[Galathée]

Amaranthe fila derrière son comptoir pour préparer la tisane, tandis que les deux vieillards rougissaient des compliments de Chandara en gloussant comme des gosses.
" Alors comment trouvez-vous notre Luménis ?
— Vous vous êtes trouvé un beau garçon, il parait ?
— Ah, ça, les Luméniens, c'est pas de la gnognotte ! Dans mon jeune temps, on pêchait le requin à mains nues, mam'zlle !
— Mais les p'tits jeunes sont bien aussi. De la bonne qualité, vous avez bien choisi."

[Chandara]

Evoquer si librement ce genre de sujets avec des inconnus l’aurait certainement fait rougir autrefois mais Chandara avait parcouru bien du chemin et c’est donc avec plaisir et un ton léger qu’elle répondit à la question un peu indiscrète :

- Votre ville est vraiment magnifique et pleine de charme oui. Quant à mon jeune paladin, c’est lui qui m’a trouvé le premier ! Nous avons combattu ensemble pendant la guerre puis j’ai décidé de le suivre : et je ne le regrette absolument pas : je me plais beaucoup à Luménis. C'est une ville pleine de possibilités et de choses à découvrir.

[Galathée]

" Un paladin en plus ! Vous nous aviez caché ça, Amaranthe ! Aaah, le charme du chevalier en armure, c'est indémodable !
— Ah, moi j'ai toujours préféré les bardes. Ils sont tellement... poétiques et sensibles... Et ils savent parler aux femmes ! dit l'aubergiste, rêveuse.
— Balivernes ! Ce sont juste des beaux parleurs ! Leurs compliments, treize à la douzaine, qu'ils recyclent auprès de chaque demoiselle... Lamentable ! Mon motto, c'est de ne jamais se fier à un barde !"
Le demi-elfe leva les yeux au ciel, à nouveau, mais se garda bien d'intervenir.

[Chandara]

Chandara avait remarqué le manège du demi-elfe. Se pouvait-il qu’il exerce la profession de barde ? Si c’était le cas, elle avait bien l’intention d’éviter de le vexer par une bévue. Au lieu de cela, elle répondit, conciliante mais la voix un peu rêveuse :

- Les bardes connaissent très certainement leur affaire mais je préfère moi aussi la sincérité de mon paladin. Il ne m’abreuve peut-être pas de louanges et d’éloges bien tournés comme le ferait un poète mais, comme Amaranthe me l’a si bien fait remarquer, il y a bien d’autres façons de vous complimenter qu’avec des mots. A sa façon de me regarder et de rougir, il me montre son affection et cela vaut bien toutes les déclarations enflammées !

[Galathée]

" Et puis il parait qu'ils sont drôlement endurants sous la couette, remarqua le premier vieux.
— Oh ! fit Amaranthe en riant.
— Ce sont les rôdeurs, les plus endurants sous la couette." le contredit son voisin.
Le demi-elfe, souriant, leva les yeux de son livre.
" Et que valent les ensorceleurs ?
— Ils font des étincelles, mon garçon, des étincelles !"
Et les deux vieux explosèrent de rire.

[Chandara]

Chandara rosit aux remarques de ses aînés mais elle rit tout de même de bon cœur à son tour. Elle se garda bien de s’engager sur ce chemin cela dit. Non pas qu’elle fut gênée mais elle préférait tout de même faire preuve de discrétion quant à sa vie de couple naissante.

Elle se contenta de souffler sur sa tisane encore un peu trop chaude tout en regardant ses voisins avec une lueur amusée dans les yeux. Décidément, elle ne s’était pas attendue à trouver une ambiance aussi chaleureuse dans une auberge. Même une auberge qui tenait plus d’une pension comme celle d’Amaranthe. Arthur avait trouvé la perle rare !

[Galathée]

La porte de la rue s'ouvrit quelques secondes plus tard.
" Aaah ! Voilà le plus beau !" s'exclama le vieillard rondouillard quand le visiteur entra dans la salle.
C'était un jeune homme châtain, les cheveux mi-longs, une barbe de quelques jours sur les joues et le sourire franc.
" Et voilà le plus charmeur !" rétorqua-t-il en s'approchant de son admirateur et posant un baiser sonore sur son crâne chauve.
Le vieux poussa des cris d'orfraie tandis qu'Amaranthe se dirigeait vers le nouveau venu pour lui prendre sa veste. Il avait un accent tout à fait particulier, contrairement aux autres personnes présentes, manifestement de purs Luméniens.
Il se tourna vers Chandara et son sourire s'élargit légèrement. Pas besoin de lire dans ses pensées pour deviner qu'elle lui plaisait.
" La nouvelle recrue. Bienvenue dans cette maisons de fous, damoiselle. Elle bénéficiera certainement de la lumière que vous dégagez.
— Je vous avais dit, ces bardes..."