[Bâtiment] La taverne de la Taie Dorée

[Mortis]

(hrp aucun problème ! )

Mortis réfléchit, le petit couple devait être en ce moment en pleine discussion sur ce qu'ils allait faire par la suite, peut être iraient-t-ils voir au Loyal Paladin vérifier ses dires... ou peut-être chercheraient-ils la confrontation directe avec Floréal comme la petite discussion qu'il avait eu avec eux le laissait suggérer...

Une chose était sûre ils n’étaient pas encor sortis puisque la troupe d'hommes d'armes était encor devant la porte à attendre leur sortie, à moins bien-sur qu'il n'y ait une porte à l’arrière de la taverne...

Il allait resté là a regarder ce qu'il allait se passer entre la troupe et le couple. Si la discussion tourne en mêlée, il devra peut-être intervenir, après tout son patron désire que Chance fasse son travail, et elle le réalisera certainement mieux en vie pensait Mortis...

Cette petite période d'observation lui permettrait certainement d'obtenir quelques informations, sur ce que trame la troupe armés et les deux tourteraux...

Enfin avant toute chose il tenta d'estimer le nombre de personnes armées devant l'Abri des arts, s'il avait à les affronter plus tard, en connaitre le nombre lui certainement serai utile !

[Althéa]

Au premier coup d'oeil, Mortis repéra deux épéistes et une étude plus attentive lui permit de repérer deux archers et un arbalétrier. Si les deux premiers se tenaient sur le toit, le dernier, lui se tapissait derrière la fenêtre d'une masure située devant la taverne. Il y avait fort à parier que l'habitation lui appartenait, à moins qu'elle ne fut totalement vide.

Peut-être d'autres personnes se terraient-elles avec lui, prêtes à agir.

[Mortis]

(hrp désolé de l'attente J'ai eu pas mal de choses à faire ces deux derniers jours ! )

De toute évidence, au vu de leur attirail et de la manière dont-ils étaient tous disposés, cette petite troupe se préparait à une embuscade ou quelque chose de ce genre, de plus la nervosité qui transparaissait sur leurs visages n'avait pas échappée à Mortis...

Il aurai pu, habillé comme il était, entrer dans la taverne sans que personne ne s’inquiète plus que cela sa présence, mais il préférait attendre dehors que tout cela bouge avant d'intervenir, ou même ne serai-ce que de se décider à intervenir... De plus là n’était pas le but de sa mission, il devait observer et non renter dans le tas ! Cette fois encor il devra se montrer patient...

[Althéa]

hrp : tu n'as aucunement à t'excuser. On va à ton rythme.

Pour l'instant, rien ne bougeait. Tous guettaient, les yeux fixés sur la taverne, de plus en plus nerveux. A un moment donné, un messager vint parler à l'oreille d'un des membres du groupe qui hocha la tête avec un sourire. C'était visiblement une bonne nouvelle.

Mais mis à part cet interlude, il ne se passa rien d'autre.

[Mortis]

Mortis patientait toujours à l'affut, observant discrètement la petite troupe, entrain eux aussi d'attendre devant la taverne... il les regarda attentivement tentant de mémoriser leurs visages à toutes fins utiles...
et aussi il s'efforça de voir si ces soldats ressemblaient tous à des gaillards ou s'il y en avait qui semblaient plus frêles que d'autres, après tout en cas de conflit savoir à qui on à faire était une bonnes idées, surtout qu'il avait une vague idée de leur nombre...

Lorsqu'il vit d'un coup un homme s'approcher d'un des soldats, (peut-être le chef de cette petite escouade, qui sait ?) et lui dire quelque chose, cela intrigua tout de suite Mortis, que pouvait-il bien dire ? Au vu de la réaction de l'autre soldat c'était une bonne nouvelle toute personne un peu observatrice l'aurai comprit, mais quant aux détails... Mortis sur le coup tenta de lire sur les lèvres... espérant connaitre la teneur de la conversation... Même s'il s'agissait de l'heure de la soupe... au moins cela meublerai son attente qui risquait d’être longue !

[Althéa]

Non, ce n'était visiblement pas l'heure de la soupe. Mortis perçu le mot "réveillé" et pas grand chose d'autre. La nouvelle se propagea entre les groupes dispersés eut l'air de remettre du beaume au coeur dans les rangs.

Au bout d'un moment, il y eut du mouvement quand une jeune femme sortit de l'Abri des Arts. Ceux qui attendaient se crispèrent en voyant la porte s'ouvrir avant de se détendre presque instantanèment. La nouvelle venue alla parler au leader des archers qui grimaça, visiblement embêté cette fois.

[Mortis]

"Réveillé" ? Au vu de la manière dont les gardes ont réagit à ce mot, il ne s'agissait pas que de quelqu'un qui faisait une petite sieste... peut-être qu'un de leurs hommes était malade ou dans le coma et venait tout juste de se réveiller ? C’était la déduction la plus logique certes, mais cela restait une simple supposition... Mortis se demanda si cela avait un quelconque lien avec cette affaire... affaire qui semblait devenir de plus en plus complexe à mesure que Mortis s'y impliquait.

Lorsque la porte de la taverne soudain s'ouvrit, Mortis eu pendant une seconde l'espoir que cela soit Chance et Elzen mais cet espoir fut évanescent ce n'etait pas eux, ils se faisaient attendre... son attention se porta donc sur la jeune femme qui se dirigea vers le chef des archers et qui lui adressa la parole il regarda attentivement la scène et essaya de encore une fois d'entendre ou à défaut de lire sur les lèvres...

(hrp la suite : http://www.baldursgateworld.fr/lacouronne/les-arcades/28338-taverne-labri-des-arts-5.html#post405812 )

[Althéa]

Mortis vit les archers grimacer puis passer le message aux autres membres du groupe dont les traits se firent soudain tendus. Quelque chose dans le plan venait visiblement de capoter. Ils parlementèrent quelques minutes à voix basse avant de se disperser. Du moins, ceux armés d'épée s'en allèrent mais les archers en faction maintinrent leur position.

La voie était donc presque libre.

hrp : Mortis, tu peux poster à l'abri.

[Echo]

Ils avaient réussi à quitter sans encombre. Leurs ennemis, trop sûrs d'eux, n'avaient pas jugé bon de poster des hommes à toutes les sorties de la taverne.

Pour rejoindre la Taie Dorée, Chance ne prit pas le chemin le plus court. Elle fit de nombreux détours, évita consciencieusement les rues principales et regarda derrière son épaule plus souvent que nécessaire, le tout plongée dans un mutisme un peu lourd.

Ce n'est qu'à quelques maisons de leur véritable destination, dans une ruelle étroite et presque inaccessible, qu'Augustin la fit s'arrêter.

- Je crois que c'est bon. L'idée, c'est que vous soyez assez proches pour intervenir en cas de besoin dans un délai raisonnable mais que vous soyez assez loin pour que ses espions ne vous repèrent pas.

La fantôme, plutôt que de s’éclipser directement, observa la tieffeline. Chance le connaissait assez pour savoir qu'il hésitait à formuler des excuses -ou ce qui passait comme telles dans son esprit.

- Fais ce que tu as à faire Augustin, on parlera plus tard.

Il hocha la tête et disparut pour de bon cette fois, espérant que le bougre qu'il était censé espionner était toujours là où il l'avait laissé...

[Elzen]

Ils y étaient.

Malgré ses talents « naturels », le fantôme aurait sans doute besoin de quelque temps pour fouiller entièrement les lieux. Temps qui, puisque tenter de planifier quoi que ce fut maintenant ne semblait pas spécialement envisageable, pouvait être mis à profit autrement. Le tieffelin avait épuisé plusieurs de ses sortilèges lors de sa précédente rencontre avec Floréal, mais il avait en revanche pris le temps d'acheter une certaine quantité de matériel que, faute d'avoir pu s'établir quelque part, il avait toujours avec lui.

Il entreprit donc d'ouvrir son sac et d'inspecter les ingrédients qu'il contenait, cherchant quelles combinaisons il pourrait former en un temps relativement court et qui serait susceptible de leur accorder un avantage dans le cas – probable – où leur folle expédition se mettait à mal tourner. Pour autant, il ne manquait pas de demeurer à l'écoute de la tieffeline, prêt à intervenir, si le besoin s'en faisait sentir, pour quelque raison que ce soit.

[Althéa]

Floréal se trouvait toujours dans la taverne, charmant comme à son habitude. Mais les gens qu'il recevait à sa table pour des affaires diverses ne s'y trompaient plus depuis longtemps. C'est le visage fermé qu'ils s'asseyaient, les poings fermés à s'en faire blanchir les phalanges, les aisselles trempées, étouffant tant bien que mal des tremblements convulsifs. Il semblait aussi que le jeune homme avait un don naturel pour repérer la peur, même infime et qu'il s'en délectait.

Un encrier près de lui, une plume à la main, il parafait des documents, presque studieux. Le plus fort était que même la patronne de la Taie Dorée avait l'air de le craindre.

[Echo]

Mais la tieffeline resta silencieuse et l'ombre inhospitalière de son capuchon dissuadait, consciemment ou non, toute velléité de dialogue.

Quelles que soient ses pensées, elle avait l'air bien décidé à les garder pour elle.

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De son côté, Augustin observait le manège de Floréal d'un œil noir. Pendant un moment, il se posta derrière lui et lut certains des documents qui passaient sous ses yeux, espérant retenir un nom, une information qui pourrait peut-être lui être utile. Les visages de ses associés étaient également source d'informations : la crainte qu'il inspirait était accompagnée d'une animosité certaine. Beaucoup de ces personnes devaient avoir été contraintes de faire affaire avec lui, comme l'avait été Chance.

Son investigation aurait pu s'arrêter là, mais le fantôme était bien décidé à ne pas revenir vers son amie sans une information valable. Et la seule information dont elle pourrait se satisfaire, c'était l'endroit où se trouvait Ulysse. Profitant de son corps éthéré, Augustin se glissa dans toutes les chambres à l'étage, inspectant ces dernières brièvement, avant de se concentrer sur les alentours immédiats de l'auberge.

[Althéa]

Augustin put observer que Floréal et quelques acolytes prélevaient un tribu sur les recettes de certaines boutiques du quartier. S'il repéra des noms, ils ne lui évoquèrent que peu de choses. L'homme était sans doute assez habile pour n'exposer que le menu fretin aux yeux de tous.

Quand il monta dans les étages, il vit l'autre façade de la Taie Dorée, encore moins reluisante que celle exposée. Dans plusieurs chambres, plusieurs prostituées de tous âges répondaient aux attentes de leurs lubriques clients. Dans une chambre enfumée, il vit plusieurs hommes allongés, le regard vide. Mais aucune trace du petit Ulysse.

[Echo]

Le fantôme ne s'attarda pas une seconde de plus que nécessaire à l'étage, et pour cause, le spectacle y était extrêmement déplaisant. Il eut dans l'idée de suggérer à Chance de brûler cet endroit, un jour. Peut-être que cela lui remonterait un peu le moral ?

Son petit tour d'inspection terminé, il retourna auprès de Floréal, bien décidé à le coller autant de temps que nécessaire, jusqu'à ce que ce dernier l'amène malgré lui sur la piste d'Ulysse.

[Althéa]

Mais Floréal restait à sa table. Peut-être était-ce une manœuvre délibérée pour montrer qu'il était là, sachant ce qui était arrivé à la Taie Dorée vu qu'il en avait été l’ordonnateur. Peut-être pour montrer qu'il était disponible si on voulait l'interroger et son regard avenant indiquait même qu'il était prêt à proposer son aide pour peu que cela serve ses intérêts.

Si plusieurs personnes allèrent et vinrent autour de lui, lui n'alla pas voir comment se portait Ulysse.

[Echo]

Tandis qu'Augustin scrutait les moindres faits et gestes de Floréal, Elzen et Chance patientaient tous deux dans un silence troublé uniquement par les cents pas de cette dernière. De temps en temps, elle s'arrêtait et observait le tieffelin comme si elle était sur le point de dire quelque chose, puis le manège reprenait.

- Je n'arrête pas de réfléchir à la meilleure façon de te tenir éloigné de cette histoire, s'exprima t-elle soudain. Est-ce qu'un "s'il te plaît, n'interviens pas" suffirait ? J'ai peine à y croire. Alors, gagnons du temps et dis moi ce que je dois dire pour te convaincre de faire demi tour maintenant ?

La réponse à cette question était tellement prévisible que la tieffeline regretta presque de l'avoir posé.

[Elzen]

Qu'elle allait elle-même renoncer ? Non, même pas.

« Écoute. Des raisons de me sauver d'ici le plus vite possible, j'en ai des tas qui me viennent à l'esprit depuis tout à l'heure. Toute personne raisonnablement sensée aurait fait n'importe quoi d'autre que de se pointer précisément ici. En fait, c'est même sans doute ce qui nous donne le plus de chances de réussir : venir ici est tellement improbable, tellement illogique, qu'à moins d'être extralucide, personne ne peut se figurer raisonnablement que c'est ce qu'on a décidé de faire. »

Il prit le temps de regarder autour d'eux – ils n'avaient bien sûr pas eu la bêtise de rester là où n'importe quel passant se rendant à ou sortant de l'auberge aurait pu les voir, mais leur poste leur permettait néanmoins d'observer les allées et venues sans être vus.

« Seulement, il se trouve qu'on y est. Et ce ne sera pas le premier truc absurde que je ferai – même si ça avait quelques chances d'être le dernier. Ça fait partie de ce que j'ai dans mon sang, sûrement. Tiens, si tu veux des exemples, te laisser tomber pour rejoindre l'armée de Melandis, ou me faire une ennemie mortelle juste parce qu'un gosse sorti de nulle part m'a parlé d'une jolie fille avec des cornes. Seulement voilà, la jolie fille avec des cornes, il se trouve qu'elle compte pour moi. Alors entre la bêtise de rester et celle de te laisser te jeter toute seule dans la gueule du loup, mon choix est vite fait. »

[Echo]

Autrement dit, rien ne pourrait le faire changer d'avis. Sa réponse ne surprit pas la tieffeline, mais la façon dont il l'avait formulée lui arracha un sourire.

- Pour ton propre bien, tu devrais peut-être rester éloigné des jolies filles avec des cornes à l'avenir.

Malgré son sourire, sa suggestion avait l'air on ne peut plus sérieuse.

Elle se détourna de lui un instant pour observer les allers et venues dans la rue principale.

- Il n'y a rien que je ne souhaite plus en ce moment que d'aller mettre Ulysse en sécurité, mais si je dois te perdre dans la bataille...

Réfléchir au pire des scénarios n'était pas absurde dans leur situation : Floréal était un ennemi qu'elle prenait au sérieux, et Elzen aussi visiblement, sans quoi il aurait déjà balayé ses peurs d'un revers de main. La peur était d'ailleurs un sentiment drôlement salutaire, puisqu'il l'empêchait de foncer tête baissée.

- Ce serait plus simple si la seule vie que je mettais en danger était la mienne. Il n'y a rien de noble là-dedans, c'est purement... égoïste. Alors... je ne peux pas me jeter dans la gueule du loup si tu es avec moi. J'imagine que ça te fait une raison de plus de rester.

[Mortis]

Vient de l'Abri des arts

Mortis traversa une énième fois la ville pour se rendre à la Taie Dorée, toujours incognito, drapé de ses vêtements gris qui empestaient et grattaient. Cette fois, il traversa rues et avenues parmi les passants sans que ceux ci ne lui jette l’opprobre à cause de son allure extravagante et pu marcher dans la rue sans trop se faire remarquer...

- Dommage j'y avait pris gout... Murmura-t-il d'un ton sarcastique.

Arrivé aux portes de la ville, prenant garde de pas croiser les frères de l'homme qu'il avait détroussé dans une ruelle ou l'homme en question lui même, il se dirigea vers la porte de la Taie Dorée et (à moins d'un quelconque imprévu) avait bien l'intention de la franchir...

[Elzen]

Des jolies filles à cornes, il y en avait pourtant quelques autres qu'il avait la ferme intention de retrouver, plus tard, s'ils sortaient vivants de leur équipée. Et s'il le pouvait, il espérait bien leur présenter celle-ci.

« Tu sais, j'ai longtemps eu d'autres vies en tête que la mienne. Et puis, un jour, je me suis retrouvé à ne plus en avoir qu'une seule à mettre en danger. D'un strict point de vue égoïste – et tu peux me faire confiance, quand il s'agit d'être égoïste, je me débrouille aussi bien que toi –, on n'y gagne pas vraiment au change. »

Il allait ajouter autre chose quand il remarqua le passage de quelqu'un qui, manifestement, se rendait à la Taie Dorée.

« Il choisit bien son moment pour aller se coucher, celui-là… »

De leur poste d'observation, ils pouvaient voir sans être vus. Et il n'y avait aucune raison objective de perdre cet avantage pour arrêter ce qui semblait être un simple quidam. S'il s'agissait d'un agent de Floréal – après tout, celui-ci devait bien en avoir, pour avoir pu, par deux fois, les trouver pour faire passer son message –, Augustin intercepterait sans doute le message. Qui pourrait peut-être leur être utile.

[Althéa]

Floréal, s'il avait repéré Mortis dans la salle ne le montra pas. Il signa encore quelques papiers, rit pendant que ses subalternes grinçaient des dents et donna quelques ordres. Un petit regard par-ci par là montrèrent au barde qu'il était attendu mais qu'il devait attendre son tour pour lui parler.

Visiblement, le jeune homme n'aimait pas du tout la précipitation.

[Mortis]

(hrp désolé pour l'attente )

Mortis attendit sagement son tour, non pas qu'attendre ne le dérangeait pas, mais il vaut mieux égratigner sa patience plutot que d'excéder celle de celui qui vous paie...
Il en profita pour regarder les visages de tous ceux qui se pressaient autour de Floréal, aux vus des visages frustrés et inquiets, tout le monde ne semblait pas apprécier cet homme outre mesures mais tous lui obéissaient sans trop rechigner...

- Un spectacle fort amusant ! Pensa-t-il

Lorsque Floréal ayant terminer ce qui semblait être la gestion de ses affaires courantes, lui fit signe, d'un petit sourire en coin auquel Mortis semblait maintenant habitué, d'approcher, il avança... et lui dit :

- Je suis allé à l'Abri voir ce qu'il s'y passait comme vous me l'aviez demander Messire : Commençons par le commencement, quand je suis arrivé j'ai pu observer la petite troupe qui stationnait devant ils sont resté un petit moment, comme ça à attendre...

Mortis commença à tout lui raconter exceptant le détail de son étripade dans les ruelles avec deux colosses, ce qui allait malgré tout certainement être long.

- Soudain un homme qu'ils semblaient connaitre et venu leur dire quelque chose, de là où j’étais je n'ai pas compris grand chose, si ce n'est que quelqu'un s’était réveiller semble-t-il et que cela semblait les soulager...

Mortis préféra ne pas faire part des conclusions auxquelles il était parvenu, à Floréal... ce n’était pas utile étant plus au courant de la situation que Mortis, Floréal comprendrait certainement mieux la signification de tout ceci !

- Puis une personne sortit de la taverne, ce n’était pas Chance ou son ami le barde, mais une femme qui est venu directement parler à celui qui semblait être le chef de la petite troupe, bien armée par ailleurs... je ne sais pas tout ce qui à été dit mais de toute évidence quelque-chose a du mal se passer dans leur plan... parce-que la plupart d’entre-eux sont partis...

Ça commençait réellement à être long...

- Je suis entrée, la serveuse m'a dit qu'ils était à l’étage dans un chambre, du coup j'y suis allé, personne... pas un rat, pas un chat, rien ! Comme il y avait des traces sur la fenêtre et quelle était ouverte, j'en ai déduit qu'ils était parti par le toit ce qui explique que les comiques dehors étaient encor là quand je suis arrivé et que je ne les ai pas vu sortir...

Bon il avait fait son rapport, maintenant Mortis attendait la réaction de Floréal...

[Althéa]

Floréal écouta attentivement, la tête sur le coté. Ce n'étaient pas vraiment des bonnes nouvelles mais il avait l'air de les recevoir avec une certaine philosophie. Il se tourna vers ses hommes de main.

"Mes amis, je crois que nous n'allons pas tarder à avoir de la visite."

Puis il se tourna vers Mortis.

"Il me semble que vous êtes un très bon allié. Très observateur dans tous les cas. Pourriez-vous me dire où se trouvent à présent Chance et son très cher ami ? C'est que je n'aime pas vraiment les surprises ..."

[Mortis]

Mortis réfléchit à voix au haute suite à la question de Floréal :

- humm... Je n'ai pas vu nos deux amis sur le chemin qui m'a mené ici, mais réfléchissons, ils ont à mon avis, deux objectifs principaux sur le court-moyen terme, le premier c'est de récupérer le gamin... et le second c'est certainement de se venger de vous, qui avez orchestrer son enlèvement... Puisqu'ils ne connaissent pas l'endroit où se trouve le gamin, sinon ils y seraient déjà, c'est par vous qu'ils comptent l'obtenir... ils doivent certainement observer les mouvements d'entrée et de sorties de cette taverne, depuis un endroit où on ne peut pas les voir espérant qu'on les mène jusque là-bas...

se rendant compte qu'il réfléchissait à haute voix, il confirma ses propos :

- En tout cas c'est ainsi que ferait normalement deux roublards, mais après nous sommes peut-être tomber sur deux berserkers !

Dit-il avec un petit sourire mais il repris rapidement un visage neutre, en attendant la réponse de Floréal...

[Althéa]

"Intéressant ..."

Floréal avait l'air de jubiler malgré la menace qui planait au dessus de lui. Peut-être savait-il qu'il pouvait sacrifier quelques pions dans l'histoire. Il se tourna vers Mortis.

"Il faut leur préparer une réception à leur mesure. Mon ami, avez-vous quelques idées ?"

[Mortis]

Mortis écouta Floréal et répondit aussitôt :

- Chance et son ami n'avait pas l'air d’être tellement armés pour un combat frontal, avoir un groupe d'hommes armés était certainement plus que suffisant à la simple condition d’être bien préparé...

Celui-ci enchaina en donnant son avis sur la manière de procéder :

- Le mieux est de les accueillir avec un petit comité de gens forts sympathiques qui les attendront ici pendant que d'autres fermeront les accès de la taverne une fois nos deux amis rentrés... le but est que ceux-ci soient une fois "entenaillés" plus enclins à parlementer qu'ils l'ont été jusqu'ici ! Enfin le classique guet-apens, quoi ! qu'en pensez-vous ?

Demanda t-il à Floréal, il est vrai que Mortis n’était pas un grand maitre de la "stratégie militaire" mais bon cette suggestion lui parut sensée sur le moment...

[Althéa]

Floréal sembla peser le pour et le contre avant de hocher la tête.

"Cela me semble une idée fort distrayante. Il faudrait cependant leur fournir une petite motivation pour qu'ils veuillent rentrer. Aller chercher le gamin peut-être ? Ou vaut-il mieux le laisser un peu tout seul pour nous en servir comme monnaie d'échange au final ? Je ne sais pas trop. Ou peut-être leur tendre un piège qui leur laisserait à penser qu'il est ici ... Vous avez des idées ?"

[Mortis]

Mortis écouta la remarque de Floréal il était assez d'accord,

- C'est effectivement ce qui risque de poser problème, trouver quelque-chose qui amènera à coup sur nos "deux amis" ici :

il se lança dans les différentes hypothèses que Floréal avait émis et donna son avis :

- Amener le gamin ici est certainement le moyen le plus certain de les attirer dans notre piège, après tout qu'ils se doutent ou non du coup fourré, "Chance n'allaient certainement pas laisser passer cette chance"... le problème est que si ils réussissent à mettre la main sur ce cher petit sur le trajet, nous n'auront plus de monnaie d'échange...
Les laisser entendre que nous disposons deja du gamin est moins risqué mais rien ne dit qu'ils nous croirons...
humm... j'hésite, j’hésite vraiment... disons que selon moi, si pouvions être assuré que le gamin ferait un voyage "sans encombre", je prendrai la première solution... sinon je prendrait la seconde.

Puis il se tu, attendant une nouvelle fois l'avis de Floréal.

[Althéa]

Floréal hocha la tête.

"Ou peut-être ... Nous ne sommes pas obligés de ramener Ulysse. Peut-être qu'un gamin qui lui ressemble suffirait. J'ai quelques petits amis qui me rendent des petits services parfois ... Mais je m'en remets à toi, Mortis. Pense-tu que ce soit une bonne idée ?"

Visiblement, le jeune homme lui faisait confiance pour prendre la tête des opérations.

[Mortis]

(hrp désolé du retard, je suis crevé en rentrant le soir du coup en général je tombe direct dans les bras de Morphée...)

- Un autre gamin ? Oui possible... Cela sera moins risqué, et puis au pire on pourra trouver une autre solution si ça ne marche pas, et que nos deux amis flairent le coup fourré...

Dit Mortis après avoir écouté la proposition de Floréal, il était même étonnant qu'il n'y ai pas pensé plus tôt, même s'il est vrai qu'il ne connaissait pas tant de gamin que cela ici, à Manost... tout juste ceux qui riait dans la rue à son passage lorsqu'il était vêtu de couleurs... voyantes, mais aucun qu'il aurai pu utiliser dans ce genre de stratagème... pour cela il allait devoir s'en remettre à Floréal.

- En tout cas c'est largement préférable au fait de perdre le mioche, sans lui plus de moyen de pression... Mais maintenant il faut trouver un gamin qui ressemble à notre tête blonde préférée, et quelques personnes équipées pour "aider aux négociations"