[Lieu] La maison carrée

[Althéa]

La vieille dame hocha pensivement la tête.

"Oui jeune homme. Mais vous me paraissez bien trop jeune pour souffrir de rhumatismes. Alors vous dites que vos amis sont des bardes. Oui, j'aurais dû m'en douter. Ils ne m'ont rien dit ou peut-être ont ils essayé mais je commence à être un peu sourde. Dans tous les cas, vous les trouverez sûrement du coté du théâtre de la harpe manostienne. C'est là qu'ils vont tous. Ou peut-être du coté de la Bienveillance Culturelle quand ils veulent recevoir l'agrément de la cité pour se produire."

[Mortis]

Mortis répondit, amusé, à la vieille dame :

- Moi des rhumatismes ? Non bien sur, pas encor ! Pensez donc, je cours comme si j’étais sous hâte ! Mais bon cela viendra un jour... le plus tard possible j’espère !

Puis il revint une nouvelle fois à son vrai sujet tout en se faisant passer pour le boulet de service on se méfie moins de quelqu'un qu'on pense être un incapable notoire :

- La "harpe manostienne" et la "Bienveillance Culturelle" ? hum... je suis désolé mais savez vous où cela se trouve ? Je suis nouveau en ville vous savez...

La vieille lui donnait,volontairement ou non, une réponse bateau, mais c’était sa seule piste et qui sait peut-être qu'en posant les bonnes questions il pourrait en apprendre plus là bas... après tout Floréal lui avait bien dit que l'homme qui accompagnait Chance était un barde... connaitre les endroits où se réunissent les bardes pourraient grandement l'aider... cela ils pourraient être aussi dans une taverne ou une auberge après tout c’était plus pratique pour pouvoir discuter discrètement... De plus Mortis supposait que puisque Chance était nouvellement arrivée, peut-être qu'il en était de même pour son compagnon... peut-être que les gens lui en apprendront plus que la vieille bique, un nouveau barde dans une ville comme Manost... ils doivent être au courant ! Peut-être... sa tête fourmillait grouillait d'idées pendant qu'il attendait la réponse.

[Althéa]

La vieille dame lui désigna une rue d'un geste évasif comme si elle était pressée de se débarrasser de lui.

"Dans cette rue-là puis toujours tout droit, jeune homme. Vous ne pouvez pas vous tromper. Le théâtre n'est pas vraiment beau mais il est hautement reconnaissable. Vous trouverez tout ce qui concerne le domaine artistique à coté. Moi, je ne vais plus danser la guinguette depuis longtemps car mes pauvres jambes ne le supporteraient pas. Mais si vous m'aviez vue dans le temps. D'ailleurs, vous m'auriez surement priée de me laisser entrer. Ils se pressaient tous à ma porte. Heureusement que mes parents veillaient au grain. Heureusement ou pas d'ailleurs ..."

Elle laissa échapper un petit gloussement de connivence.

[Mortis]

La vieille bique semblait vouloir se débarrasser de Mortis... peu lui importait de toute façon il ne pouvait pas lui soutirer plus d'informations... soit elle ne savait rien de plus comme elle le disait, soit elle ne voulait rien dire... dans tout les cas autant chercher autre part !

- Je vous remercie de votre aide madame et je vous souhaite une bonne journée et une bonne... sieste ! Maintenant il faut que je les retrouve...

Il quitta la Porte de la "res cubica" et suivit le chemin que lui avait indiqué la vieille mégère et il se dit intérieurement :

- Cette "Maison Carrée" et la vieille qui m'a ouvert m'ont laissé une drôle d'impression... dit-il en se grattant le menton, Hum...il y a peut-être un rapport entre cette maison et toute cette histoire mais de toute façon, avant toute chose, il faut que je retrouve notre petit couple... Allons voir le Théâtre, je pourrais peut-être en apprendre plus là bas !

De nouveau dans son habit rouge et portant son masque, il attira de nouveau les regards des passants tantôt amusés, tantôt irrités, mais Mortis ne s'en préoccupait pas il continua donc son chemin vers la Harpe Manostienne...

[Mortis]

Mortis arrivant tout droit de la Taie Dorée se posta donc à quelques pieds de l'entrée du bâtiment pour voir les allée et venue, des gens qui s'y trouvaient...

Il resta un long moment, observant ce qu'il s'y passait, en donnant l'impression de regarder le port... espérant que quelque chose ou quelqu'un arrive...

[Althéa]

Il ne se passa rien. Depuis le coup d'état de Chance et d'Elzen, toutes les factions semblaient s'être faites discrètes d'un commun accord. Personne n'entra ou ne sortit de la maison carrée.

Mortis cependant devina qu'elle n'était pas vide et que ceux qui s'y tapissaient faisaient le mort.

[Mortis]

Mortis en eu marre d'attendre que ce petit monde se décide à bouger... Cela faisait plusieurs LONGUES minutes qu'il attendait en vain, personne, pas un chat ne pointait le bout de son museau dehors... il voyait tout au plus, quelques ombres passer devant les fenêtres du bâtiment mais rien de plus.

- Aaahh... cette attente m’épuise... grogna t'il. Je ne vais pas attendre plus longtemps...

Les événements d'aujourd'hui (avec Ulysse et son père, ou le réfugié dans la ruelle...) ont montrer qu'il n’était pas la patience incarnée, il décida donc d'y aller ! (De toute façon il fallait bien qu'il y aille à un moment ou à un autre...) Il se dirigea vers la porte prenant le temps de se grimer un peu, changer l'expression de son visage, sa posture et frappa...

[Althéa]

Il attendit un petit moment et sa patience fut récompensée car une vieille dame ouvrit la porte. La même que la première fois. S'il la reconnut, ce ne fut pas son cas. Comme la dernière fois, elle avait l'air de sortir d'une sieste ce qui était peut-être le cas. Elle le toisa de ses yeux vifs et lui demanda.

"Que puis-je pour vous, monsieur ?"

[Mortis]

Lorsque la Porte s'ouvrit, Mortis avait deja réfléchi sur le chemin et devant la porte à ce qu'il allait raconter pour qu'au moins on le laisse rentrer, il n’eut donc pas trop d’hésitation pour répondre à la vieille dame, il pris donc la voix et la gestuelle d'un colporteur (hrp ou le VRP des RO ) et commença son speech :

- Bonjour chère petite madame, je frappe à votre porte car je suis à la recherche d'un emploi... l'architecture particulière de votre demeure ayant attiré mon attention, je me suis dit que je pouvais commencer par vous...

Voyant que la vieille dame allait répondre quelque chose, Mortis pris les devants pour argumenter d'avantage...

- Je suis sur que vue la taille de la battisse, le travail pour l'entretien ne doit pas manquer ! Je dois avouer que je ne dispose pas des qualifications ou de l’expérience d'un professionnel, mais je ne manque pas de volonté et d'ardeur au travail... si vous aviez l'amabilité de bien vouloir me laisser travailler... rien qu'a l'essaie je suis sur que vous n'aurez pas à vous plaindre !

Il laissa ce coup ci le temps à la dame de répondre prêt à continuer à la bonimenter autant qu'il le devait et mettre le pied dans la porte s'il le fallait...

[Althéa]

La vieille dame le regarda assez dubitative avant de se reprendre. Visiblement, ce n'était pas à un vieux singe que l'on enseignait des grimaces.

"C'est très gentil mon petit monsieur mais une grande maison suppose le personnel d'entretien qui va avec. Je n'ai besoin de rien. Mais c'est très gentil d'avoir pensé à moi."

Elle eut un vent que Mortis devina à peine accidentel.

"Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois me rendre aux ... Les vieilles personnes comme moi, vous savez ..."

Et elle lui ferma la porte au nez sans autres formes de procès.

[Mortis]

Après ce "pied dans la bouche" magistral et cette porte au nez, Mortis avait l'impression d’être un de ces prêcheurs d'Ilmater, qui faisant du porte à porte pour convertir les gens ou leur vendre des livre se prenaient régulièrement l'huis à la figure de cette façon.

- D'abord les rhumatismes, maintenant les flatulences... Elle se paie ma tête la vioque ou quoi ? Pensa Mortis, de toute évidence la vieille servait de "videur", elle devait être chargé de renvoyer gentiment les curieux d'où ils venaient...

Mortis n'aima pas qu'elle le prenne ainsi pour un imbécile... mais prenant sur lui, il posa l'oreille sur la porte, en prenant garde de ne pas être vu... et écouta pour voir (ou plutôt entendre) si les pas de la vieille dame s’éloignait où non.

[Althéa]

Les pas de la vieille dame ne s'éloignèrent pas ou du moins pas tout de suite. Il entendit d'abord un autre son de flattulence - à croire que la vieille dame pétaradait sur commande - puis plus rien.

Peut-être la vieille dame était encore derrière la porte, peut-être s'était-elle éloignée discrètement. C'était difficile à dire.

[Mortis]

Encor une fois la vieille, entre deux pets, semblait être une gêne dans la mission de Mortis

- Que faire ? Attendre plus longtemps ? Mmm... ce serait risquer de se faire surprendre sans la garantie d'avancer d'un pouce !
Renter en défonçant La porte et SURTOUT mettre une bonne grosse gifle à "mère-grand" ? L'idée est fort plaisante... mais il vaut mieux ne pas trop prendre de risques inconsidérés, il me faut simplement trouver le carnet pas provoquer le chaos partout où je passe... pensa Mortis

Il prit un peu de recul pour voir s'il pouvait accéder à une fenêtre ouverte ou une quelconque ouverture qui lui soit accessible, il fit même un rapide tour du bâtiment, prenant tout de même garde à ne pas avoir l'air trop suspect lors de son inspection..., une fenêtre une porte dérobée, quoi que ce soit ?

[Althéa]

Pas de porte dérobée mais au premier étage, une fenêtre baillait légèrement dans le vent. C'était plus une erreur qu'un geste délibéré car les habitants de la maison semblaient déterminés à rester à l'abri de tous visiteurs. Mais pour Mortis, c'était sans doute une opportunité, s'il prenait le risque d'entrer par ce biais tout du moins.

La vieille dame était gentille mais rien ne disait qu'elle le serait autant si elle le surprenait à l'intérieur de la propriété. Et elle n'était pas seule.

[Mortis]

Mortis réfléchit devant cette nouvelle ouverture,

- Peut-être pourrais-je rentrer par cette fenêtre, et jouer les "monte-en-l'air"... mais encor faut-il grimper, sans se rompre le cou, ni se faire voir...

Certes il lui restait la possibilité de rentrer par la porte manu militari, mais l'option offerte par cette fenêtre pouvait être moins risquée, et lui éviter d'avoir à retapisser les murs à coup de gerbes de sang... après tout si Floréal voulait et pouvait se lancer dans une attaque frontale il l'aurai deja fait depuis longtemps.

- Voyons voir...

dit-il alors qu'il regardait s'il y avait un moyen de pouvoir escalader la façade, sans trop risquer de "heurter violemment le sol après une chute libre" autrement dit de se viander. Mortis était agile, mais il ne possédait pas une force énorme ni les compétence nécessaire pour ce genre d'acrobatie...

[Althéa]

Mortis vit tout de suite que des briques apparentes par dessus les pierres pouvaient lui fournir quelques prises de même que la vigne vierge ornant cette partie de la maison. Il pouvait tenter une escalade de ce coté là, à ses risques et périls.

Au vu de l'attitude protectrice des habitants de la bâtisse, il n'avait pas vraiment le choix.

[Mortis]

- Bon vu qu'il y a moyen de grimper... pourquoi ne pas tenter le coup ?

Mortis entreprit donc d'escalader la façade prenant appuis sur ce qu'il pouvait, celui que l'on nommait le Corbeau Rouge n'avait que rarement fait de genre de chose, et a chaque fois en laissant des plumes...
L’hésitation est l'ennemi de celui qui se lance dans l'escalade, on ne peut pas se reposer sur un bout de pierre qui dépasse, les muscles sont toujours tendus, Mortis qui entame une pause de quelques seconde, sentit ses jambes flageoler lorsqu'il reprit son ascension... et manqua de tomber à pic... se raccrochant désespérément à la vigne du mur.

- BORDEL DE...

Grogna-t-il dans la panique, c'est que l'idée de rencontrer violemment le sol ne lui plaisait que très moyennement.

Prenant son courage et la plante grimpante à deux mains, il reprit sa fulgurante escalade d'un mur d'environ deux toises (c'est à dire environ 4m), puis après quelques autres frayeurs, telle la repoussante araignée qui se pose sur sa main, ou la pierre qui glisse ou encor être aveuglé par la sueur qui perle sur son front, il arriva ENFIN a toucher le rebord de la fenêtre, et jeta un œil aussi discret que possible à l’intérieur.

[Althéa]

Il ne vit personne. S'il y avait quelqu'un, il faisait tout pour rester invisible. Plus loin, il entendit des voix, quelques notes de musiques. Des bribes de conversation éparses qu'il n'arriva pas à saisir. Il pouvait se laisser glisser sans soucis sur le sol. Sans soucis ... Peut-être les habitants de la maison avaient-ils été assez paranoïaques pour poser des pièges. C'était difficile à savoir.

Mortis ne savait pas où se trouvait le carnet mais quelque chose lui disait qu'il ne s'était pas trompé d'adresse.

[Mortis]

Mortis franchit prudemment la fenêtre, soulagé que son ascension se termine, prenant garde où il posait les pieds et évitant de faire du bruit. Il valait mieux ne pas donner l'alerte... ils étaient certainement nombreux à l’intérieur.

Par où allait-il commencé ses recherches ? Le manoir avait l'air être assez grand, et vu le bruit qui lui parvenait aux oreilles, les habitants semblaient ne pas être très loin. Il lui fallait donc éviter de trop perdre de temps à chercher ce foutu carnet, s'il tombait sur quelqu'un cela pourrait mal tourner.

- Tant qu'a fouiller les pièces autant commencer par celle ci, non ? Pensa-t-il.

Aussitôt, et le plus discrètement qu'il pu, il commença à fouiller la pièce pour voir ce qu'il y trouverai...

[Althéa]

La pièce dans laquelle il était rentré était d'une petite superficie. Elle était entièrement couverte d'étagères munies de cintres auxquels pendaient un bon nombre de vêtements. Il y en avait de toutes sortes. De la tenue de paysan à celle d'un duc en passant par celle du spadassin en vadrouille. Une belle collection hétéroclite digne d'un barde qui aimait se déguiser.

Mis à part les vêtements, il ne trouva rien d'autre.

[Mortis]

(hrp Aaaahhh la tentation... mouhahaha !)

Mortis farfouilla dans les vêtements, tentant de mettre la main sur une tenue qui se rapproche des hommes qu'il avait vu devant l'Abri des arts... Une chance qu'il avait pris la peine de bien mémoriser leur apparence sur le coup, c'est à ce moment là juste pour les reconnaitre au cas où il les croiseraient... au moins ce réflexe lui aura été utile, autrement qu'initialement prévu mais bon...

Une fois qu'il trouva ce qu'il la tenue qui l’intéressait, il s'empressa de se changer. habillé de cette manière il pourrait certainement passer inaperçu

Il prit aussi la peine de fourrer quelques tenues dans les sacs qu'il avait à disposition : une tenue de valet, une de spadassin, une de mage. Il les prit à toutes fins utiles, de tout façon autant que ces déguisements le servent lui plutôt que les habitants de ce manoir.

Tout ceci fait il entrouvrit la porte et regarda à travers l'ouverture si la voie était libre, et ce qu'il y avait dans l'autre pièce, s'il pouvait éviter les rencontre cela serai mieux...

[Althéa]

La voie n'était pas libre. Deux jeunes femmes discutaient dans le couloir. Elles étaient trop loin pour qu'il puisse entendre leur conversation mais elles étaient aussi trop loin pour le voir. Un bon équilibre somme toute.

Au bout d'un moment, l'une d'entre elle rompit la conversation et remonta le couloir dans la direction de Mortis. Elle semblait se diriger plus précisément vers la penderie.

[Mortis]

Mortis se demanda se qu'il fallait faire, une femme, peut-être une servante approchait... si elle avait été seule, il aurai pu la maitriser facilement mais là... elle avait certainement vu la porte qui était entrouverte, et se dirigeait ici pour la fermer ou voir ce qu'il s'y passait.

Il valait mieux sortir et prendre les devants, après tout habillé comme il l’était, et au vu du monde qui semblait travailler ici, il y avait de fortes chance pour qu'une simple discussion arrive à dissiper les débuts de soupçons.

Il sortit donc du cagibi le plus normalement du monde, en prenant même la peine de fermer la porte derrière lui. Puis se tourna, faisant mine de remarquer il lui sourit, attendant que celle-ci dise quelque chose...

[Althéa]

La jeune femme se dirigea vers les tenues de servante et en sélectionna deux avant de prêter attention à sa présence. Elle le regarda avec attention comme pour saisir le moindre détail de son visage. Sa bouche esquissa un "o" à la fois interrogatif et dubitatif (oui, elle s'y connaissait en expressions faciales) quand elle se rendit compte qu'elle ne le connaissait pas.

Elle ne l'attaqua cependant pas, ne hurla pas non plus. Avant que Mortis n'ait eu le temps de réagir, elle sortit dans la couloir et se mit à crier.

"Nous avons un intrus."

[Mortis]

(hrp encor désolé Althéa, pour le contretemps je vais éviter de transformer mon barde en gros berserker ! )

Mortis ne s'attendait pas à la réaction de la jeune femme, de toute évidence ce n’était pas une simple servante... sinon elle lui aurai demandé son identité ou la raison de sa présence ici... avant de crier haro...

Il aurai pu tenter le coup de lui trancher la gorge à elle comme à l'autre femme dans le couloir, comme il l'avait fait avec le père d'Ulysse mais "une petite voix" dans sa tête lui dit que cela n’était sans doute pas possible, les gens ici semblaient être relativement expérimentés dans le combat, certainement plus que Mortis lui même.

Enfin réflexion inutile puisqu'elle avait pris la poudre d'escampette et de toute façon ce qui est fait est fait...

C'est avec comme principale préoccupation pour le moment le fait de fuir les gens très énervé qui risquaient de venir ici incessamment sous peu qu'il sortit sa dague à titre préventif et TENTA de faire une sortie.

[Althéa]

Hrp : pas de soucis. Ton barde aura d'autres occasions de jouer au mixer mais pas là Plus sérieusement, c'est plus cool d'entreprendre une action et d'attendre le résultat. Comme ça, ton meujeuh sert à quelque chose.

Une personne lambda se serait contentée de rester devant Mortis en hurlant d'effroi. Mais la jeune femme qui était sortie prestement de la pièce pour rameuter ses alliés n'avait rien d'une personne ordinaire. Déjà, elle portait des armes : deux cimeterres qu'elle avait l'air de savoir parfaitement manier. Deux de ses congénères étaient plus sobrement armés mais semblaient tout aussi adroits. Tout comme les archers qui se tenaient de part et d'autre du couloir.

La vieille dame se tenait à leur niveau. Elle lui dit doucement.

"A votre place, je jetterais mon arme."

[Mortis]

Houla ! Houla ! Tout ce monde qui lui faisait face... ça sentait mauvais, autant coopérer, de toute façon son employeur ne méritait pas qu'il risque plus sa peau pour lui...
Il jeta son arme à terre comme la vieille dame lui avait commandé pour montrer sa coopération, de toute façon au vu du monde qui était prêt à le cueillir au moindre geste suspect il valait mieux ne pas trop faire le malin...

cependant chasser le naturel, qu'il revient au galop, naturellement il lança tout de même le petit trait d’esprit de circonstance :

- Je suppose que si je vous dis que suis là pour trouver du travail vous ne me croirez pas...

[Althéa]

La vieille dame secoua la tête.

"Inutile. Nous savons très bien qui vous êtes et qui vous envoie. Nous connaissons Floréal autant que vous, voir plus. Et croyez le ou non, nous sommes sûrement en train de vous sauver la vie. Alors s'il vous plait, déposez vos armes mon garçon que nous puissions discuter."

[Mortis]

Cela faisait longtemps que Mortis avait jeter sa dague au sol, car au vu de la situation et face à autant d'ennemis, sa langue lui serait plus utile que n'importe qu'elle arme... et puis de toute façon autant coopérer ils sont en position de force s'ils avait voulu attenté à sa vie sans doute auraient-il deja tenter cela depuis longtemps... d'ailleurs il-dit à la vieille dame :

- En toute honnêteté, au vu du nombre de personnes de votre côté chère petite madame je ne suis pas, moi tout seul, en position pour tenter quoi que ce soit de fâcheux... mais si cela peut vous rassurer...

A ces mots il sortit délicatement le couteau de lancé qu'il avait dans sa botte et avec un léger sourire le jeta au sol à coté de sa dague. Pour montrer à son interlocutrice qu'il aurai réellement pu tenter quelque chose de ce genre mais que ce n’était pas sans ses intentions.

- Enfin maintenant... pouvez demandez à vos amis de baisser leurs armes, que nous puissions discuter entre personnes bien-élevées et animées de bonne volonté ?

[Althéa]

La vieille fit un seule geste. Les arcs, les épées et les dagues furent rengainés. Les belligérants ne s'approchèrent pas pour autant mais Mortis devina qu'ils chargeraient au moindre signe suspect. Ils étaient nombreux et avaient tous l'air d'être des combattants aguerris. L'ancêtre commença d'une voix calme.

"Que nous veut notre bon Floréal cette fois ?"