[Lieu] La place des marchands

[Eldurvellir]

En provenance de :
http://www.baldursgateworld.fr/lacouron ... post426214

Uwelane était en train d'installer de nouvelles boîtes et des animaux sculptés sur un des présentoirs de sa petite boutique.

Ma boutique est vraiment petite... Peut-être me faudrait-il un nouvel emplacement sur l'Esplanade, un peu plus grand... Mais je perdrais probablement le contact personnel avec les clients... Il faudrait que j'embauche un vendeur plus dégourdi que Beltoffe... Tiens ! cette femme étrange qui arrive droit par ici...

Effectivement, Uwelane dut sortir de ses pensées pour accueillir une femme à l'air très décidé.

[Beodacia]

Beodacia fit son entrée, dans sa longue robe noire et violette, et toujours un voile noir sur le visage, elle salua machinalement :

- Bonjour.

Une petite-femme rousse se tenait devant elle, comme l'avait dit la naine il s'agissait d'un artisan, visiblement spécialisé dans le bois.

- Je viens de la boutique de messire Eldurvellir, La jeune vendeuse m'a conseiller de venir m'adresser à vous. J'ai en ma possession une symbole sacré druidique et qui pourrait peut-être vous intéresser.

Le druidisme ne l’intéressait pas, le peu qu'elle en connaissait ne lui donnait de toute façon pas envie d'en apprendre plus. Vendre cet objet l'en débarrasserait, et lui permettrait d'avoir un peu d'argent, l'objet était fait de bois et d'autre matière que l'on trouve dans la nature, logique pour un druide. quant au symbole, il semblait assez complexe une version stylisé du triskèle classique communément utilisé au sein des cultes druidiques.

[Eldurvellir]

- Bonsoir, ma Dame. Il me semble vous avoir déjà vue... au Gobelin Copiste, ce me semble.

Uwelane sourit et tendit la main vers le symbole druidique.

- Bel objet, le triskel est très délicatement ouvragé... Je ne reconnais pas la matière, une pierre rare, je pense... Souvent on trouve l'alliance du bois et de la pierre, les Druides utilisaient aussi l'ivoire végétal. Pourrais-je vous demander comment cet objet est venu en votre possession ?

L'artisane restait méfiante. C'est si facile de racheter un objet volé ! songeait-elle, et la Garde mélandienne punit sévèrement le recel... Je ne souhaite pas avoir leur visite...

[Beodacia]

- Tout à fait, vous devez être physionomiste car cela fait plus de 5 ans que j'ai quitter Melandis, je ne suis revenu qu’hier soir. Oh pardonnez-moi je ne me suis pas presentée : je me nomme Beodacia Sang-d'encre.

La petite femme semblait suspicieuse, chose compréhensible au vu de la situation.

- Sur le chemin du retour, au bois du gobelin pouilleux. Je l'ai trouvé sur un cadavre visiblement le bougre a fait une rencontre qui lui a été fatale...

La sienne pensa-t-elle.

- En quête d'éléments utiles j'ai trouvé ceci, ne sachant trop quoi en faire j'ai décidé de m'en débarrasser.

Beodacia au court de ce petit discourt n'avait pas menti à un seul moment, elle n'aimait pas cela mais pour elle "ne pas dire ce n'est pas mentir", et puis bon en bonne Sharite, garder un secret était une seconde nature.

[Eldurvellir]

- Fort bien... Vous comprenez, les commerçants de l'Esplanade ne doivent pas risquer d'être accusés de recel... Les interrogatoires de la Garde mélandienne, en cas de doute sur un bien, n'ont rien de plaisant... La question à l'ancienne se pratique toujours, ici...

Uwelane sourit.

- Mais votre explication me satisfait parfaitement. Combien en voudriez-vous ?

[Beodacia]

- Je me doute bien.

Beodacia avait pu apprécier l'hospitalité de la garde melandienne la veille, et avait donc une vague idée de ce qu'un délinquant pouvait subir, et les rumeurs à ce sujet en ville depuis toujours étaient par ailleurs assez nombreuses...

- Hum... cinquante pièces d'or ?

Elle n'avait aucune idée de la valeur marchande de l'objet, mais avait besoin d'un peu de monnaie, sa mère lui exigerait un loyer pour le gite et le couvert.

[Eldurvellir]

C'était une assez bonne estimation de l'objet. Uwelane pensa un court instant négocier, chose assez ordinaire sur l'Esplanade, mais qui pouvait mener parfois à d'inévitables tensions. Beodacia Sang-d'encre sera probablement cliente d'Eldurvellir... Peut-être un jour ici...

- Très bien, ma Dame, votre prix est le mien.

Elle sortit une large bourse de l'arrière du comptoir et remit cinquante pièces d'or à Beodacia.

[Beodacia]

- Fort bien !

Elle prit les cinquante pièces d'or et les mit précautionneusement dans sa bourse, avant de reprendre la parole :

- Mais dites moi ma Dame, j'ai cru comprendre et voir que vous étiez artisan, pouvez-vous me dire ce que vous créez et vendez ?

elle travaillait le bois, Beodacia pouvait voir des boites, stylisée ou d'autres menus objets, mais le mieux placé pour parler de son art était celui ou celle qui le pratiquait.

[Eldurvellir]

- Je fabrique de menus objets sculptés, essentiellement des animaux. Et des boîtes en marqueterie... Elles sont...

Dois-je parler de mon art si particulier à une femme aussi sombre ?

Cette pensée vint à Uwelane trop tard. Elle parla.

- ... conçues selon l'âme de celui ou celle qui me les demande. Je fais transparaître son âme sur le motif de la boîte.

L'artisane, une fois ce cap franchi, ne s'arrêtait plus.

- Cela nécessite la participation de la personne à qui la boîte est dédiée, bien sûr. Je dois connaître le plus intime de son être, elle doit savoir se livrer de manière à ce que je retranscrive sa personnalité sur l'objet que je fabrique. Naturellement, je suis d'une discrétion sans faille. Sans quoi je n'aurais plus de pratique depuis longtemps !

[Beodacia]

Beodacia était intriguée, il est vrai que pareil objet devait être intéressant à observer.

- Intéressant... Je ne dit pas que voir pareil boite ne m’intéresserai pas, ce serai mentir... Mais est-ce bien sage que d'avoir le reflet de sa propre âme devant ses yeux...

Elle se tue, un sourire triste sur son visage était caché par son voile... Surtout lorsque l'on peine à regarder simplement le reflet de son visage... pensa-t-elle.

- Peut-être un jour je me déciderai, auquel cas combien cela couterait-t-il ?

[Eldurvellir]

- Mes prix varient entre 300 pièces d'or pour une petite boîte reflétant un seul aspect de votre personnalité ou pour un jeune enfant, jusqu'à 3 000 pièces d'or pour une grande boîte reflétant une vie entière. Je vais vous montrer une boîte simple...

Uwelane tira de dessous le comptoir une ravissante boîte de bois d'ébène ornée de volutes de palissandre et de nacres colorées.

- Voici une boîte à 300 pièces d'or... La base est en ébène monochrome et j'ai créé ces volutes dans un bois plus clair, le palissandre, ainsi que d'autres volutes dans des nacres différentes. Pour les boîtes plus élaborées, j'utilise aussi des pierres précieuses, ce qui explique en partie leur prix élevé.

Elle posa la boîte sur le comptoir. Les volutes de nacre lancèrent des feux multicolores.

- Je créée aussi des sculptures exceptionnelles, toujours sur le même principe de l'âme qui s'y reflète... J'ai sculpté un dragon d'ébène et pierres précieuses pour un haut dignitaire mélandien. Une telle création est très chère, j'ai touché 10 000 pièces d'or pour ce dragon. 9 000 était le prix, mais le dignitaire m'en a offert 1 000 de plus tant il a été conquis par le résultat.

[Beodacia]

La boite la moins chère restait impressionnant par la qualité du travail, et sur le choix des matériaux. Beodacia se dit que cette petite femme ne pratiquait pas un art ordinaire...

- Impressionnant ! Les prix ne m'étonnent guère, après tout, sans compter les matériaux précieux nécessaires à la fabrication, on peut se dire qu'une œuvre pareille nécessite un travail de qualité, qui lui même implique un prix plus élevé.

Le procédé pour donner à un objet l'image de l’âme d'une personne intéressait la nécromancienne, elle se demandait comment cela pouvait bien fonctionner.

- La boite évolue-t-elle une fois achevée ? Est-elle magique ? Ou est ce une "simple" représentation de l’Âme par une artisane ou artiste ?

[Eldurvellir]

Uwelane sourit, et un éclair de fierté passa dans ses yeux gris-vert.

- C'est là une des caractéristiques de mes boîtes, dame Beodacia. Le motif s'anime et poursuit sa route, aussi longtemps que vit son propriétaire. Lentement, mais sûrement, le motif marque les grands événements de sa vie, ses rencontres importantes... Si la boîte est petite, le motif évolue imperceptiblement. Si la boîte est grande, vous remarquerez davantage son évolution.

Elle reprit la boîte et la montra à Beodacia.

- Voyez ici : le motif est interrompu. Le propriétaire de la boîte est mort.

[Beodacia]

- Je vois...

Ces boites, n’était visiblement pas ordinaires, ça il n'y avait pas de doute... Beodacia se retint de demander ce qu'il se passait pour un mort-vivant, pour quelqu'un qui continuait sa vie dans la non vie... mais ce n’était pas une question très sensée à poser. L'idée d'avoir l'une de ces fameuse boite l’intéressait mais parler de soi même n’était pas quelque chose que la magicienne aimait beaucoup et de toute façon à l'heur actuel elle ne disposait pas d'un pareille somme.

- Peut-être viendrais un jour vous faire une commande, si le besoin ou l'envie se fait sentir... toutefois je vais devoir vous laisser il me faut repartir à la boutique.

[Eldurvellir]

- Ce sera quand vous voudrez, ma Dame. Bien le bonjour.

[Beodacia]

Beodacia pris le chemin de la boutique familiale, se préparant psychologiquement à devoir supporter les récriminations de sa famille, sa pingre de mère, son alcoolique de père, sa peste de sœur, son frère qui semblait simplement ne se préoccuper de rien, et avoir conserver une attitude je-m’en-foutiste (certainement salutaire dans pareil environnement). Il lui fallait supporter tout ceci, tout du moins jusqu’à ce que la situation s'arrange et que le Necronomicon lui donne sa chance, à partir de ce moment là elle aurait moins à supporter tout ceci.

[Aramus Korvin]

(HRP: Bon ben au pire Mon cher MJ,Je te laisse faire une transition ou autre si besoin. )

Depuis: le-noyau-occulte-de-la-ville/15341-batiment-temple-de-baine-21.html#post447883

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Aramus retourna donc a l'esplanade impériale a la recherche de sa proie...Il regarda de temps a autre son petit morceau de parchemin pour trouver la dite ruelle discrète,La ou devait se trouver la dite petite maison bourgeoise du Cyrite...Si le trio de coupes bourses disaient la vérité...Le croisé du tyran suprême trouverait facilement L'adresse...Malgré tout ce dernier se devait de garder la tête froide et rester concentré...De ce qu'on lui avait dit,Le Cyrite avait piégé sa maison...Sans doute des pièges magiques...L'hérétique étant un clerc...Bien que ces derniers ne disent pas non a des pièges plus traditionnels...Il le serait de toute manière bien assez tôt....Tels étaient ses pensées alors qu'il arpentait la place des marchants a la recherche de la dite adresse...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Aramus parvint à trouver l’adresse. Après, était-ce la bonne ? Il aurait été bien en peine de l’affirmer sans de plus amples investigations.

Quoi qu’il en soit, il se trouvait dans une ruelle annexe de l’esplanade impériale, un endroit tranquille et convenable sans nul rapport avec les coupe-gorges des bas-fonds. Personne, présentement, n’était visible. Face au croiser, une demeure haute d’un étage, plus le rez-de-chaussée. Elle était coincée entre deux autres édifices et ne disposait d’aucun jardin. Son perron donnait directement sur la ruelle. Peut-être y avait-il une porte arrière, mais il faudrait alors trouver la venelle qui y donnait accès, ce n’était pas celle-ci.
La maison avait une allure respectable de petit bourgeoisie. Rien de spécial ne la distinguait des autres.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Le moment de vérité...Pensa Le croisé tandis qu'il s'approchait de la dite habitation...Et essayait de voir si la demeure avait des fenêtres...ou des vitraux...C'était possible...Maintenant...La question était de savoir si ses..."Compagnons"d'infortune avaient été franc et honnêtes ou si ils lui avaient menti...Aramus se disait qu'il serait très rapidement fixé alors qu'il s'avançait vers la dite demeure bourgeoise...La ruelle annexe semble plutôt isolée...du moins pas gardes ou de milice en patrouille en vue...Et ce n'est pas le chat en maraude poursuivi par un cabot qui dérange réellement la sensation de vide dans la dite ruelle....

(HRP: Passage en mode Observation pour le Croisé...Et désolé du délai...*T T*)

[Le Façonneur]

[Quête : le Prélat des Mensonges]

Il y avait un nom gravé sur une petite plaque. Ce n’était pas celui du prêtre félon. Mais, en même temps, le mensonge n’était-il pas sa spécialité ? Un lieu confortable, légèrement à l’écart pour pouvoir aisément aller et venir de nuit sans soulever de questions excessives de la part des voisins, Aramus pouvait se dire que le coin ferait en effet une belle planque pour sa cible.

Au rez-de-chaussée, il y avait effectivement des fenêtres. Rien n’empêchait de les atteindre. Tout était très calme, toujours pas un importun. Si le croiser voulait entrer par effraction, c’était le moment.

[Aramus Korvin]

[Quête : le Prélat des Mensonges]

Entrer par effraction était de toute manière dans les plans du Croisé...qui s'avançait vers la porte d'entrée...étant assez puissant physiquement...Aramus était confiant dans le fait qu'il serait peut-être en mesure d'enfoncer la porte...Si la porte ne céderait pas une des fenètres le ferait...En tout cas il serait de toute manière bientôt fixer...C'est sur de telles pensées qu'il s'avance vers la porte...Et qu'il prend un léger élan avant de s'élancer pour l'enfoncer.

Aramus/action/Enfonçage de porte.

(HRP: Et un enfoncement de porte,Un.* *Je garde mon D20 en cas de Jet de Dés Lié a la force.* *)

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des mensonges]

Il y eut un crack et voilà le croiser dans un vestibule. Le verrou avait volé en éclats et les pièces retombaient à peine au sol avec des bruits de métal. La porte s’était ouverte en grand et tenait maintenant de travers, un gond ayant rendu l’âme.

L’instant suivant, un mouvement à l’extrémité du champ de vision d’Aramus l’alerta d’un danger. Il eut tout juste le temps de se décaler, avant qu’une hache énorme ne traverse la pièce, faisant siffler l’air. Elle faisait partie d’un mécanisme, un piège assez machiavélique qui aurait bien pu fonctionner. La hache, après son prime passage, en refit un avec moins de conviction, puis, peu à peu, s’immobilisa à peu près au milieu du vestibule.

Qui diable pouvait être assez tordu pour mettre en place dans sa maison ce genre de défense sournoise ?

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des mensonges]

Le croisé bainite avait légèrement surestimé sa force...Les verrous et autres serrures de la porte n'étaient pas si solides que cela et la porte fût enfoncée plus facilement que prévue...Et il eut a peine le temps de reculer d'un pas qu'une grosse hache bien aiguisée fit un gros mouvement de pendule devant lui!....Décidément...L'hérétique Cyrite craint véritablement pour sa vie...C'est très bien,Même réaliste d'un certain côté...Aramus s'en voudrait légèrement de le frapper dans le dos lâchement,Le croisé désire un corps a corps tout ce qu'il y a de plus loyal et d'une certaine façon honnête...Et sur une telle pensée...Il sort "Haine Salvatrice"son épée a deux mains enchantée de son fourreau de dos...avant de continuer son exploration de la demeure...Les sens en alerte et surtout...a pas lents....

[Le Façonneur]

[Quête : Le prélat des mensonges]

Aramus pénétra dans un couloir, puis dans une grande salle. En face de lui, un large escalier menant à l’étage. En haut des marches, il distinguait un tableau illustrant un paysage hivernal. La toile devait être vieille car elle était percée de petits trous, pleins de petits trous. Outre l’escalier, la salle comportait une table entourée de chaises. La lumière provenait de hautes fenêtres. À droite, une porte menant au reste du rez-de-chaussée. Au sol, juste devant l’escalier, un tapis noir.
La maison bourgeoise avait belle allure, impossible de le nier. Cependant, l’atmosphère était lourde, menaçante.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le prélat des mensonges]

Aramus avança d'un pas prudent...Le piège pendule lui parut être la bonne piste...Il s'agissait surement de la maison du Cyrite...Maintenant toute la question était de savoir si il était dans la maison...Et ou exactement...Peut-être a l'étage...Sur une telle pensée...Le croisé Bainite s'avança a pas lents vers la porte de droite...prêt a la moindre surprise...Une fois devant la porte...Il essaya de l'examiner autant qu'il le pouvait...Il n'était pas expert des pièges mais la précédente rencontre avec la hache pendule lui intimait de se montrer prudent...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

La porte de droite semblait ordinaire et elle l’était en effet, comme put le constater Aramus en l’ouvrant. Derrière, une grande cuisine ainsi que l’accès à de modestes appartements probablement réservés à la domesticité. Mais tout était vide, pas âme qui vive au rez-de-chaussée.
Alors que le croisé finissait sa fouille à ce niveau, il perçut le plancher, à l’étage, grincer.
Pour aller à l’étage, l’escalier l’attendait, ce grand escalier menant, entre autre, à cette belle toile curieusement percée de petits trous.

[Aramus Korvin]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

Il semblait y avoir quelqu'un a l'étage...au son de grincement du plancher...Sur de telles pensées...Aramus commença a se diriger vers l'escalier mais le tableau semblait avoir de nombreux petits trous difficilement visibles...Peut-être un piège astucieux...Cela ne l'étonnerait qu'a moitié...

C'est ainsi que le croisé s'approcha encore de la toile avec une grande prudence pour examiner autant qu'il le pouvait et avec une distance raisonnable le possible piège...

[Le Façonneur]

[Quête : Le Prélat des Mensonges]

S’approcher du tableau, alors que des trous avaient déjà été remarqués, n’était sans doute pas la meilleure des choses à faire. À peine Aramus s’engagea-t-il dans l’escalier, ce qu’il fallait forcément faire pour mieux observer le tableau qui se trouvait au sommet des marches, qu’une volée de minuscules fléchettes, comme des dards d’insectes, jaillissaient des troues avec un sifflement peu engageant. Le croisé eut à peine le temps d’avoir un geste de réflexe. Il entendit la plupart des fléchettes lui passer à côté ou rebondir sur l’acier de son armure. Mais une ou deux trouvèrent leur chemin jusqu’à mordre sa chair. Rien de très grave à priori, sauf que les brulures qui en résultèrent ne laissèrent aucun doute sur le fait que les dards étaient empoisonnés.
Quoi qu’il en soit, le piège ayant été déclenché, il était peu probable qu’il puisse l’être de nouveau.

[Aramus Korvin]

(HRP: désolé du p'tit retard,Si y'a un jet de constit a faire hésite pas a me le faire savoir mon MJ. )

[Quête : Le Prélat des Mensonges]


Aramus serra les dents et étouffa un grognement de douleur...Il s'en doutait que c'était un piège...Le seul problème qu'il n'avait pas pris en compte...C'était le mécanisme de déclenchement...dans ce cas précis...peut-être une dalle de pression...ou un autre mécanisme...Magique ou pas...Ce qui était fait...était fait...Il devait maintenant monter cet escalier et monter au premier étage...La question était maintenant de savoir si le propriétaire était au courant de sa présence ou pas...Il le serait de toute façon bien assez tôt...

[Le Façonneur]

[Quête : Le prélat des mensonges]

Aramus ne tarda en effet pas à être fixé. Il y avait clairement du mouvement à l’étage. Il perçut même des voix fort peu aimables.
« Retardez-le, dit l’une d’elle, qui pouvait bien appartenir au prêtre.
- Oui, maître ! » répondirent de concert deux autres.
Il aurait été très surprenant qu’après avoir défoncé une porte et avoir déclenché deux pièges, la présence du croisé ne soit pas encore remarquée. Voilà en tout cas Aramus à l’étage. Sur sa droite, une porte. Il était possible de l’atteindre en suivant la galerie qui surplombait la grande salle de l’escalier. C’était par cette porte que s’approchaient à vive allure les pas de deux individus.