[Lieu] La Vallée Fertile

[Galathée]

La créature était un félin de taille moyenne, ni tout à fait lynx, ni tout à fait panthère. Il avait les yeux révulsés et le crâne défoncé. Du sang s'échappait de sa truffe, de sa gueule et de ses oreilles. Du sang et de la cervelle, probablement. S'il était impossible de déterminer s'il avait eu l'opportunité d'user de ses crocs avant de trépasser, il y avait un lambeau de tissu bleu clair accroché aux griffes de la patte avant gauche. Rien d'autre. Pas de piste sanglante à travers les arbres.

[Taliesin]

Le barde récupéra puis examina le bout d'étoffe, cherchant à déterminer s'il s'agissait d'un morceaux des vêtements de Victor - quoiqu'à franchement parler, il n'ait guère de doute à ce sujet. Qu'il en obtienne ou non confirmation, l'étape suivante constituerait à retrouver ses traces et à les suivre avec plus de hâte que jamais - quitte à convoquer un chien céleste pour qu'il remonte une éventuelle piste olfactive : si le garçon avait plongé dans l'une de ses transes, il était certes capable de se débarrasser de moult adversaires susceptibles de croiser sa route ; mais si lesdits adversaires étaient des elfes, cela risquait fort de très mal tourner...

[Galathée]

L'examen du félin au crâne fracassé renseigna Taliesin sur un autre aspect : l'avance qu'avait Victor. Le barde n'était pas vraiment un expert en analyse de cadavres, loin de là, mais la bête était froide et rigide... Victor avait encore plusieurs heures d'avance. Baptiste, derrière son épaule, observait la dépouille.
" C'est Victor qui a fait ça ?" demanda-t-il d'un ton dégagé.

[Taliesin]

-J'ai bien l'impression. Cet animal aura probablement tenté de l'attaquer, ce qui l'aura fait entrer en transe.
A moins bien sûr qu'il ne l'ait été depuis son départ de la chênaie.
-Bon, voyons voir par où il est parti... ajouta-t-il en se redressant.
Ce n'était pas le moment de lambiner : s'il ne trouvait aucune piste évidente, il convoquerait un limier et lui ferait sentir le morceau d'étoffe qu'il avait pour l'heure glissé dans sa poche.

[Galathée]

Mais la piste continuait, ni plus claire, ni moins, qu'auparavant.
" S'il est en transe... Est-ce que c'est vraiment prudent de le rattraper ? Il pourrait... ne pas apprécier que tu essaies de l'arrêter."
Baptiste avait l'air très hésitant à se ruer sur ses traces. La bestiole à leurs pieds était dans un sale état.

[Taliesin]

-Normalement, les transes cessent lorsque le danger est écarté. Et même quand il est sous leur emprise, une partie de lui-même reste suffisamment lucide pour qu'il ne s'en prenne pas à ceux qu'il aime, répondit-il, songeant à certains événements s'étant déroulés dans les entrailles de Mersant.
Et, déjà, il se remettait en route, bien décidé à rattraper le gosse avant qu'il ne se mette dans une situation inextricable.

[Galathée]

Ils marchèrent encore une bonne heure, puis une seconde. La nuit tomba engloutissant la forêt, et Baptiste, malgré son énergie, n'y vit bientôt plus rien. Il avait cependant anticipé la chose et alluma une torche qu'il avait emportée. Ils en devenaient cependant nettement plus visibles, ce qui attira, dans un premier temps, de gros insectes voraces ou simplement curieux. Mais au bout d'un moment, Taliesin commença à entendre des bruits plus inquiétants, des froissements dans les feuilles, des craquements dans les branches. Chaque fois qu'il s'immobilisait pour regarder ça ou là, il ne voyait rien, ou alors un semblant d'ombre, l'éclat d'un regard aussitôt disparu. Ils étaient suivis... accompagnés, même... mais pour l'heure, ce qui se trouvait dans les fourrés, et qui n'était sûrement pas seul, n'avait pas décidé de se montrer.

[Taliesin]

Tout en continuant d'avancer à un bon rythme, le barde se mit en quête soit d'un arbre dans lequel se réfugier (un arbre dans lequel lui et Baptiste pourraient grimper sans qu'il soit trop facile d'accès pour les prédateurs), soit d'un lieu relativement défentable, grâce à des rochers par exemple. Certes, le mal était fait - ils avaient attiré à eux des animaux hostiles et ne pourraient pas aisément s'en défaire -, si bien que, dans l'absolu, ils auraient pu continuer à marcher un bon moment sans encore aggraver leur situation. Toutefois, il fallait songer au lendemain : si son fils ne pouvait profiter d'une bonne nuit de sommeil, il manquerait d'énergie et ralentirait leur progression. Bref, il fallait trouver un endroit ou bivouaquer, si possible au cours de l'heure à venir.

[Galathée]

Ils étaient toujours suivis, dans les broussailles, et ce qui les accompagnait se faisait de moins en moins discret, bruissant dans les branchages en une multitude de piétinements et de mouvements. Baptiste s'était rapproché de Taliesin, manifestement inquiet, même s'il n'avait pas desserré les lèvres. Mais pour l'heure, toujours, il n'y avait rien à voir, seulement à entendre. Par contre, il semblait que les créatures étaient de plus en plus nombreuses, à moins qu'elles n'aient cherché à en donner l'impression. Devant eux, la forêt demeurait touffue, luxuriante, et pleine d'arbres magnifiques : en choisir un n'était pas difficile, mais un prédateur à griffes pourrait escalader n'importe lequel d'entre eux.

[Taliesin]

Taliesin s'interrogeait quant à la nature de leurs poursuivants. A son avis, des félins se seraient montrés plus discrets, tandis que des loups auraient annoncé le début de leur chasse par des hurlements reconnaissables. Alors, de quoi pouvait-il donc s'agir ? D'êtres féériques cherchant à les impressionner ?
Toujours est-il que le barde finit par s'immobiliser près d'un arbre à sa convenance : continuer n'aurait servi à rien, puisqu'il ne pouvait plus suffisamment se concentrer sur la piste.
-Grimpe, dit-il à Baptiste en désignant le tronc. Il sera plus facile d'aviser et de réagir là-haut qu'ici-bas.

[Galathée]

Il n'en eut pas le temps. Les broussailles se mirent à tressauter en tous sens et des dizaines de lances en surgirent. Tenant ces lances, de petits humanoïdes bruns, aux yeux à facettes et pourvus d'antennes, encerclèrent brusquement Taliesin et Baptiste. Ils étaient plus d'une cinquantaine, arrivant à la taille de l'elfe, mais manifestement peu bienveillants, bien qu'il soit particulièrement difficile de lire l'expression sur leurs visages insectoïdes. L'un d'entre eux, armé d'une lance particulièrement ornée, se mit à crisser dans un langage que le barde n'avait jamais entendu. La créature réalisa manifestement que l'elfe n'y entendait rien car après quelques secondes de sabir incompréhensible, sa bouche ornée de mandibules articula un mot en elfique.
" Intrusion !"
Aussitôt, à l'unisson, toutes les petites créatures le reprirent en un concert tonitruant de voix aiguës.
" Intrusion ! Intrusion ! Intrusion !"

[Taliesin]

Il avait vu juste : point d'animal sauvage à leur trousses. Mais peut-être cela aurait-il mieux valu car, au moins, il n'y aurait pas eu de question à se poser quant à l'attitude à adopter. Alors qu'ici, face à ces êtres qu'il ne parvenait pas à identifier...
Mais ce n'était pas le moment de tergiverser. Aussi leva-t-il lentement les mains en signe de paix.
-Désolé : je ne savais pas que j'entrais sur votre territorie. dit-il lentement en elfique.
Et de répéter la phrase en sylvestre, au cas où cette langue leur soit plus familière.

[Galathée]

" Intrusion !" répéta le chef de la bande, sans se soucier des bonnes excuses du barde.
Il le piqua de sa lance dans les côtes, puis les créatures se lancèrent dans un conciliabule de crissements et de claquements de mandibules.
" Partir !"
Aussitôt tout le groupe reprit le mot en un chant de guerre.
" Partir ! Partir ! Partir !"

[Taliesin]

Oh, si ce n'était que cela...
-Nous allons partir, acquiesça-t-il aussitôt.
Il désigna la direction qu'empruntait la piste de Victor.
-Pouvons-nous le faire par-là ?
En cas de réponse négative, ils perdraient beaucoup de temps. Si bien qu'à l'aube, il faudrait impérativement user du pipeau pour avoir une chance de rattraper le môme avant qu'il ne quitte la forêt.

[Galathée]

HRP : Oups désolée, j'ai cru que j'avais répondu...

Il avait vu juste : les créatures parurent scandalisées qu'il suggère la voie de sa fuite. Les lances s'agitèrent à nouveau et les aiguillèrent dans une direction située à angle droit de celle qu'ils auraient choisies spontanément. Il était clair que s'ils n'obtempéraient pas rapidement, ils auraient à en subir les conséquences, d'une manière ou d'une autre. Baptiste paraissait à la fois inquiet et fasciné. Ce qu'en pensaient les êtres insectes, c'était difficile de le dire.

[Taliesin]

HRP : Aucun souci (f)

Le plus ennuyeux dans tout cela, outre le temps perdu, c'était que Victor avait tout droit foncé en plein cœur du territoire de ces créatures : peut-être cela expliquait-il qu'elle soient sur le pied de guerre. Toutefois, puisqu'elles n'avaient pas attaqué à vue, il décida de leur poser une question. Non qu'il ait vraiment l'espoir d'obtenir une réponse, et encore moins celui de parvenir à un accord. Toutefois, qui ne tente rien n'a rien...
[color=#FFF66]-Très bien, nous allons partir par là,[/color] répondit-il, courtois et respectueux. Mais auparavant, je voudrais vous demander si vous avez vu passer quelqu'un d'autre par ici, il y a quelques heures... C'est mon fils, et je dois le retrouver avant qu'il ne lui arrive malheur.

[Galathée]

Malheureusement, les créatures n'étaient probablement pas vraiment capables de comprendre l'elfique ou le sylvestre au-delà de quelques mots. Jusque là, il avait usé de gestes, désignant la voie qu'il voulait emprunter pour appuyer son discours, mais sa nouvelle tirade ne fit que provoquer une agitation de lances et d'antennes, puis la reprise en choeur des deux mots qu'avait trouvé leur chef : Partir et Intrusion. Il paraissait clair que leur escorte se mettrait en route, en les aiguillant avec véhémence, qu'ils le veuillent ou non...

[Taliesin]

Eh bien tant pis, il fallait faire contre mauvaise fortune bon cœur, accepter cette énième embuche et croiser les doigts d'une part pour que Victor ne se soit pas attiré d'ennuis mortels en se ruant à travers leur territoire, d'autre part que l'usage du pipeau, sitôt l'aube venue, leur permettrait de le rattraper avant qu'il ne se soit rué tête baissée vers péril plus grand encore - pour peu qu'il n'ait pas déjà succombé en chemin, cela s'entend.
Morose, il agit néanmoins avec politesse et docilité, prenant bien sagement la direction qu'on leur avait indiquée.

[Galathée]

Au début, les êtres insectes se contentèrent de les accompagner en stridulant, mais bientôt, ils accélérèrent le pas, forçant Baptiste et Taliesin à marcher plus vite, puis à trotter, puis à courir. Et puis soudain, sans prévenir, l'elfe se sentit bousculé par derrière, tomba et réalisa qu'ils était portés par une dizaine de ces petites créatures, qui le transportaient à l'horizontale, filant au travers des bois à vive allure, escaladant troncs renversés, pierres et ravines sans ralentir. Ce n'était pas tout à fait aussi rapide qu'à dos de cheval fantôme, mais presque. Et curieusement, on était plutôt moins secoué. Baptiste filait juste à sa gauche, dans la même direction, l'air parfaitement abasourdi, mais aussi résigné.
Si le barde avait imaginé protester ou agir d'une quelconque manière, il n'en eut en réalité pas vraiment envie. Il se sentait fatigué. Très fatigué, même. Et aussi complètement détendu.
La course folle cessa aussi vite qu'elle avait commencé. Les créatures fendirent la lisière des bois, déposèrent l'elfe et l'enfant dans l'herbe, puis disparurent en les laissant là, sous les étoiles, en bordure de la forêt.

[Taliesin]

Un bon moment passa avant qu'il ne redresse.
Un moment plus long encoure s'acoula avant qu'il ne réalise vraiment ce qui s'était produit.
Cela tenait de l'extraordinaire et, dans d'autres circonstances, il se serait simplement émerveillé de cette rencontre, de ce voyage incroyable.
Mais en l'occurrence, une fois ses esprits retrouvés, c'est à faire le point qu'il s'attela.
Le côté positif, c'était que Baptiste et lui-même étaient sains et saufs.
Le côté négatif, et il était de taille, c'est qu'ils se trouvaient probablement plus loin que jamais de Victor. Et de la Vallée fertile, qui sait...
Voilà pourquoi il entreprit bientôt d'examiner le paysage nocturne, pour déterminer s'il lui était ou non familier.

[Galathée]

C'était un paysage de campagne sous les étoiles. La forêt s'étendait derrière eux, et devant eux, on apercevait de l'herbe, quelques arbres épars, des lumières lointaines. Malgré sa vision elfique, il ne pouvait voir au delà d'une cinquantaine de mètres, mais cela pouvait être la Vallée Fertile, sans doute au sud de l'orée avec la Lorien. A ses côtés, Baptiste s'était redressé aussi, mais il paraissait encore très endormi et se recoucha après quelques secondes. Le barde l'entendit bientôt respirer profondément, puis ronfler de bon coeur.

[Taliesin]

Eh bien soit, qu'ils bivouaquent ici : ils avaient peu de chances d'être attaqués par des bêtes sauvages ou par des habitants de la vallée.
Lui-même s'efforcerait de plonger en rêverie quatre heures seulement, afin de récupérer tout en étant apte à réagir en cas de problème.
Et sitôt l'aube venue, après un petit-déjeuner obtenu grâce au pipeau, il faudrait recourir derechef aux pouvoirs de l'instrument pour avoir une chance de retrouver Victor avant qu'il n'aille se jeter tout droit dans la gueule du loup.

[Galathée]

Pour une fois, Taliesin n'éprouva aucune difficulté à rester en rêverie et à en émerger une fois le temps nécessaire écoulé. Il se sentait frais, reposé, mais la nuit n'était pas terminée, il faisait toujours très sombre malgré la myriade d'étoiles le surplombant, et le silence n'était troublé que par le vent tiède dans les arbres, les stridulations des insectes et, de temps à autre, le cri d'un oiseau nocturne. Il lui sembla que certaines lumières, dans le lointain, s'étaient déplacées, mais c'était peut-être un effet de son imagination : après tout, il n'avait pas été dans son état tout à fait normal lorsqu'il s'était assoupi, quelques heures plus tôt... Baptiste, lui, dormait toujours comme un bienheureux.

[Taliesin]

Et Taliesin le laissa dormir : mieux valait qu'il soit en forme pour cette journée qui s'annonçait aussi fatigante que mouvementée.
Quant à lui-même, il s'efforça de procéder à une manière de repérage. Certes, il était très limité, refusant de s'éloigner à plus de quelques dizaines de mètres de Baptiste - au cas où il se réveille subitement, sans parler des dangers potentiels dont la probabilité, certes faible, n'était toutefois pas inexistante. Malgré cela, malgré l'obscurité, aussi, peut-être pourrait-il remarquer quelques détails susceptibles de l'informer quant à l'endroit où il se trouvait.

[Galathée]

Il vit de l'herbe, beaucoup d'herbe, des fleurs fermées pour la nuit, des arbres de diverses essences, des champignons et quelques rochers aux formes étranges. Il vit des lucioles qui dansaient dans la brise, un certain nombre de moustiques, et dérangea un oiseau qui s'envola en protestant. De temps en temps, les sous-bois bruissaient du passage d'une créature de petite taille, mais il n'en aperçut aucune car elles étaient vives et timides. Pour le reste, il distinguait un bâtiment sur la droite, mais trop loin pour qu'il puisse en distinguer précisément les contours. Il y avait un petit bois un peu plus loin, droit devant. Et puis la campagne...

[Taliesin]

Rien qui lui permette d'être fixé, donc. Le seul élément qui l'avançait un tant soit peu, c'était le bâtiment, signe d'une présence humaine. Pour le reste...
Eh bien, cela devrait malheureusement attendre l'aube.
Il retourna donc s'assoir auprès de Baptiste et, tout en se disant que les choses auraient été beaucoup plus simples si ce dernier n'avait pas fait sa tête de mule, il se mit en devoir de patienter.

[Galathée]

L'aube vint, fantastique, riche de jaunes et de violets, de roses et d'orange, et le soleil déversa ses rayons sur la campagne, nimbant d'or chaque brin d'herbe, chaque buisson, chaque rocher. Partout, les oiseaux se mirent à chanter en trilles sonores, et les fleurs ouvrirent leurs corolles aux insectes butineurs. Baptiste, lui, dormait toujours. C'est tout juste s'il se bougea mollement le bras pour le placer en travers de son visage.

[Taliesin]

Après s'être abandonné quelques minutes à la contemplation de ce magnifique spectacle - dieux, que n'aurait-il pas donné pour être ici dans le cadre de véritables et paisibles vacances ! - Taliesin se mit en devoir de le réveiller : tout se liguait pour leur faire perdre du temps, si bien que lambiner n'était pas une option envisageable. Sitôt le gosse revenu du pays des songes, il jouerait "Premier rayons" à l'aide du pipeau, afin de leur procurer un petit-déjeuner. Il était probable que, tout en mangeant, il s'efforcerait de voir si le paysage lui semblait plus familier au soleil qu'en pleine nuit.

[Galathée]

Baptiste émergea péniblement, et se redressa sur son séant, encore tout ensommeillé. Pendant ce temps, Taliesin entreprit de jouer son petit air guilleret, approprié en cet instant magnifique, et garant d'un bon petit déjeuner.
Sauf qu'absolument rien ne se produisit. Une fois qu'il eut joué la dernière note, il n'y eut aucune lumière, aucune nourriture, juste un matin ordinaire dans une campagne dorée.

[Taliesin]

-Formidable, lâcha le barde, plus que dépité.
Après ses fils, Lathandre en personne avait-il décidé de lui mener la vie dure ? Pourtant, il avait fait de son mieux pour s'en tirer par ses propres moyens, jusqu'ici, et n'avait pour autant qu'il se souvienne pas usé une seule fois du pipeau.
Afin d'en avoir le cœur net, il entreprit de jouer les "Damoiselles d'Eauprofonde". Mais il pensait savoir ce qu'il adviendrait, c'est à dire... rien du tout.
Et, dès lors, le constat serait plus que catastrophique. Car, outre un bon petit déjeuner, il aurait perdu son seul et unique moyen de retrouver Victor avant qu'il ne se soit jeté dans les griffes des faux Chauntéens.
Un cauchemar, oui...