[Lieu] La Vallée Fertile

[Galathée]

Maric acquiesça. Wilmarin ne bougea pas, toujours plongé dans sa litanie inaudible. Il y eut un grand choc contre la porte et le bruit d'un crépitement orageux.
" Allons-y." dit le clerc.
Il retira sa main en même temps que le barde et rien ne se produisit. Wilmarin était toujours immobile, puisant dans la source.
" Une stratégie particulière ? demanda le prêtre. Je n'ai jamais combattu de ma vie..."

[Taliesin]

Voilà qui n'allait pas arranger leurs affaires, surtout si leurs camarades étaient tombés, comme pouvait le laisser penser le fait qu'on s'en prenne à la porte.
-Dans un premier temps, peut-être pouvait-vous recourir à vos pouvoirs ordinaires de prêtre pour me renforcer, soigner nos camarades s'ils sont blessés, voire invoquer quelques alliés qui ne soient pas élémentaires. Mais si vous en avez la possibilité, n'hésitez pas non plus à assaillir directement nos adversaires avec les sortilèges que vous a conférés la source. Pour le reste... Il faudra aviser en fonction de la situation.
Et, tirant son épée, il s'approcha de la porte pour l'ouvrir et affronter ce qui se trouvait de l'autre côté.

[Galathée]

Au moment où Taliesin ouvrit la porte, Rodolphe tomba en arrière, dans ses jambes. L'étroitesse du couloir qui menait à la salle rendait les choses extrêmement confuses. Les résidus d'un éclair crépitaient encore, ricochant de mur en mur, en hauteur heureusement, et le bout du conduit était perdu dans la fumée. Un homme en aube brune était étendu sur le sol, à quelques mètres, face contre terre. Devant la porte, une paire de loups sombres, yeux rougeoyants, acculaient un lion blanc, manifestement blessé. Aucune trace de Braen.
Rodolphe était vivant mais à peine conscient, aussi Maric l'attira-t-il à l'intérieur de la pièce blanche avant d'incanter. Le lion rugit mais il était manifeste qu'il allait bientôt flancher. Derrière eux, Wilmarin était toujours plongé dans sa transe.

HRP. Peux-tu me lancer deux D100 ?

[Taliesin]

Comme il n'avait pas de vue d'ensemble sur la situation, comme il ne voulait pas trop s'exposer d'emblée, le barde décida de procurer des alliés à l'animal. Dans l'immédiat, face aux loups, quelques chiens célestes devraient faire l'affaire... Ensuite, il aviserait, en fonction de ce qu'il verrait, de ce que Rodolphe pourrait leur dire une fois revenu à lui.

Taliesin --> Convocation de Monstres III

HRP : 44 !

[Galathée]

HRP : C'était DEUX d100

Les chiens célestes se matérialisèrent derrière les loups et aussitôt, le combat s'engagea, se renversant en la faveur des défenseurs. De son côté, Maric avait soigné Rodolphe, qui souffrait principalement de brûlures infligées par la foudre. Bien que guéri, l'officier semblait encore sonné : sans doute n'avait-il, lui non plus, jamais mené pareil combat, habitué qu'il devait être aux rixes ordinaires d'un petit bourg.
" Il y avait deux hommes... leur dit-il en reprenant son souffle. Braen a tué le premier alors que nous étions encore invisible, mais le second a lancé de nombreux sortilèges avant de se replier. Braen l'a pris en chasse, je suppose qu'il voulait l'empêcher de donner l'alerte, je ne sais pas où ils sont..."

[Taliesin]

-Je comprends son initiative, mais ce n'était tout de même pas très prudent...
Et le suivre le serait moins encore, puisque cela équivaudrait probablement à se jeter dans la gueule du loup. Enfin, Braen était expérimenté, il fallait donc espérer que cela suffirait.
-Je vais faire le guet. Croisons les doigts pour que Wilmarin nous revienne bientôt...
Et de se positionner près de la porte, tout les sens aux aguets.

HRP : Ah, heu... Donc 44 et 21 !

[Galathée]

Les chiens célestes avaient tué un premier loup et encerclaient le second. Le lion avait trépassé dans la poussière. Les dernières lueurs de l'éclair s'étaient désormais dissipées, mais la brume restait dense en bout de couloir. Wilmarin bougea enfin. Il ne parut pas surpris que Braen se soit rué derrière l'assaillant.
" Mais sans doute inutile." ajouta-t-il.
Il se dirigea vers la porte et d'un geste, leva un vent vif qui dissipa la brume. Le bout du couloir était incurvé, ce qui les empêchait de voir plus loin. Les chiens étaient venus à bout du dernier loup mais il n'en restait qu'un seul de vraiment valide, le second léchait ses plaies, les autres étaient morts.
" Il nous faudrait un cultiste vivant, non ? dit alors Rodolphe. Est-ce que ce n'est pas la meilleure manière d'en savoir davantage ?"

[Taliesin]

-C'est vrai qu'il pourrait nous en dire beaucoup, notamment sur leur meneur. A voir si l'occasion se présente.
Mais même s'ils parvenaient à capturer un cultiste, ce ne serait pas gagné pour autant : délier la langue à quelqu'un de fanatisé, ça n'avait rien d'évident, loin s'en fallait.
Peut-être, cependant, Wilmarin en avait-il déjà appris suffisamment au cours du rituel... Qui sait si ce n'était pas la cause, d'ailleurs, du temps qu'il avait mis à émerger ?

[Galathée]

" Nous n'avons plus le temps, dit le vieux sage. Nous devons empêcher les cultistes d'atteindre l'enclave des femmes. Après, nous aurons davantage de marge de manoeuvre. Le premier objectif est de sortir, d'isoler l'abbaye de l'enceinte et de neutraliser ceux qui seraient déjà passés de l'autre côté. Maric, ce sera votre travail au besoin. Avec Braen, si nous le retrouvons. Venez."
D'une poussée, il envoya le chien céleste en éclaireur, puis se hâta sur ses traces. Il ne prêta qu'une attention distraite au cultiste qui était tombé en travers du couloir : la mare de sang qui s'étendait sous lui indiquait qu'il ne représentait plus le moindre danger.

[Taliesin]

Cela en faisait un de moins. Deux, peut-être, si Braen avait réussi son coups. Certes, il ne devait pas s'agir des cultistes les plus puissants mais... ce serait toujours autant d'adversaires en moins.
Comme Wilmarin ouvrait la voie, ce qui lui permettait d'être un peu moins aux aguets, Taliesin fouilla son esprit à la recherche de tous les sorts qui y avaient fait leur apparition. Un arsenal impressionnant, vraiment, dont il n'hésiterait pas à se servir. Il se souvenait des mises en garde du vieux sage mais puisque le temps pressait, et puisqu'il ne savait pas s'il resterait encore longtemps habité par cette puissance magique, autant ne pas se montrer trop avare.
Sans pour autant en user à tort et à travers, cela allait de soi.

[Galathée]

Ils filèrent dans le couloir spirale, sans retrouver trace de Braen ou de l'homme qu'il poursuivait, puis regagnèrent l'endroit où montaient les escaliers. Ils les empruntèrent en courant, toujours sur les traces du chien céleste survivant. L'escalier qui menait au rez de chaussée était dans le prolongement du premier aussi n'eurent-ils pas à le chercher et continuèrent-ils leur route. Mais arrivés au sommet, dans un hall magnifique, ils se retrouvèrent confrontés à une créature telle que Taliesin n'en avait jamais vu. Plus haute qu'un homme, pourvue d'une longue queue repliée au dessus de sa tête en un aiguillon, elle tenait à la fois du diable et du squelette, sa peau blafarde, translucide, révélant son ossature. Ses jambes et ses bras n'avaient rien d'humains, repliés comme les pattes d'un ours étique. Il était manifeste que la chose n'était pas originaire de ce plan. A peine eurent-ils posé le pied dans la pièce que la créature siffla et se dirigea vers eux d'un pas dansant. Taliesin nota qu'il y avait un homme dans la pièce, près de la seule issue visible, mais il ne pouvait pas constituer leur priorité.
Le chien céleste, mû par son instinct, attaqua d'emblée leur adversaire mais il retomba sur le sol, éventré, en moins d'un battement de coeur. Rodolphe semblait peu désireux d'aller au contact.

[Taliesin]

Il le comprenait fort bien, lui même n'en ayant pas non plus l'intention.
Il fit signe à ses compagnons de ne pas avancer et se mit à incanter.

Taliesin --> Mur de feu

Il entendait positionner la muraille de flammes entre eux et l'horrible créature. Si celle-ci osait la traverser, il lui en cuirait ; si elle attandait qu'elle se dissipe, lui et les autres auraient le temps de mieux se préparer à l'affrontement.

[Galathée]

La muraille de flammes se dressa rapidement entre le petit groupe et la créature. Elle marqua son mécontentement d'un nouveau sifflement et ils devinèrent sa silhouette se déplaçant derrière le mur, à la recherche d'une issue ou essayant d'en trouver la fin pour le contourner.
" Attention, il peut se..."
Wilmarin n'eut pas le temps de terminer sa phrase que la créature reparut de leur côté du mur, pratiquement au contact, et... devint aussitôt invisible.
" Reculez dans l'escalier !" cria le mage elfe en s'interposant entre ses trois compagnons et l'endroit où devait, probablement, se trouver la créature.

[Taliesin]

Il ne se fit pas prier, veillant simplement à ce que Maric et Rodolphe fassent de même.
La créature était manifestement d'une puissance peu banale... ce qui en disait long sur les pouvoirs de celui qui l'avait invoquée. C'était donc une chance qu'ils aient, avec eux, quelqu'un de la trempe de Wilmarin.
Néanmoins, si l'affrontement tournait en défaveur de ce dernier, il chercherait un moyen de lui prêter main forte.

[Galathée]

Le mage invoqua une bourrasque puissante dans la direction qui, ils l'espéraient sans doute tous, était celle de la créature. Cette dernière poussa un cri grinçant, insupportable, et Taliesin sentit ses oreilles tinter douloureusement. Puis soudain, la silhouette de la créature reparut comme le vent de Wilmarin la poussait dans le mur de flammes. Le monstre hurla, traversa le mur mais celui-ci se dissipa aussitôt. Dans un craquement sec, la créature redevint invisible.

[Taliesin]

La stratégie lui sembla claire : debout au sommet des marches, il guetterait les moments où Wilmarin parviendrait à dissiper l'invisibilité de la créature pour lui lancer aussitôt fléchettes enflammées, rayons ardents et même boules de feu s'il pouvait le faire sans risque de blesser ses compagnons. Et si une ouverture s'offrait, il n'était pas dit qu'il ne tenterait pas de viser la silhouette humaine, probablement l'invocateur : qui sait si son affaiblissement n'affecterait pas son invocation ?

[Galathée]

Maric était remonté de quelques marches et il posa une main sur l'épaule de Wilmarin avant d'incanter. Rodolphe, terrorisé par une apparition qu'il n'avait sans doute jamais imaginée, même dans ses pires cauchemars, était pratiquement redescendu à l'étage inférieur. Suite à l'incantation de Maric, Wilmarin grisa tout entier, et Taliesin devina qu'il était désormais protégé de certaines attaques. Wilmarin relâcha l'énergie d'un sortilège et la créature redevint visible, beaucoup trop proche, cependant, et lança le dard de sa queue en direction du mage. Celui-ci ricocha sur sa protection mais le déstabilisa cependant. Taliesin ne pouvait pas risquer une boule de feu sans atteindre ses deux compagnons aussi dut-il se contenter de flèches enflammées. La peau sèche du monstre sembla s'embraser comme de la paille, pour s'éteindre aussitôt.
Misérable créature.
La créature parlait dans son crâne et elle se tourna vers le barde, de sa démarche dandinante, qui aurait été ridicule si elle n'avait été mortelle.

[Taliesin]

Le barde ne se donna pas la peine de répondre : cela ne servait à rien et, surtout, cela aurait légèrement pioché dans sa concentration, concentration dont il avait plus que jamais besoin. En effet, la créature l'avait dans le collimateur et n'allait donc pas tarder à lancer à son encontre d'un assaut qu'il lui faudrait impérativement éviter. Il se tint donc prêt, cherchant déjà des yeux des endroits où bondir et espérant que ses camarades pourraient profiter de la distraction qu'il leur offrait pour attaquer la monstruosité qui lui faisait face.

[Galathée]

Wilmarin et Maric en profitèrent effectivement.
Le premier créa une sorte de petit tourbillon autour de la créature, ralentissant sa progression vers le barde. Le second, de quelques mots, créa une sorte d'explosion de pierres et de gravats, juste là où se trouvait le monstre. Les rocs furent ensuite entraînés dans la bourrasque et martelèrent la créature qui redevint invisible, puis visible, puis invisible à nouveau, sans parvenir à se dégager. Quand les sortilèges s'interrompirent, il était manifeste que leur adversaire si fringant quelques minutes plus tôt, avait désormais plusieurs os cassés, notamment dans sa queue à dard qui pendouillait désormais piteusement sur le sol.
Du coin de l'oeil, Taliesin vit que l'invocateur, sans doute conscient que son diable était en train de perdre la partie, se dirigeait en courant vers la sortie.

[Taliesin]

A moins que la créature ne soit trop pressante ou qu'elle ne le prive de tout bon angle de vue, Taliesin avait bien l'intention d'interrompre le cultiste dans sa course. Et si il disposait de suffisamment d'espace, c'est cette fois d'une boule de feu qu'il userait - ah, si Victor le voyait ! Sinon, tant pis, il se contenterait de sortilèges moins dévastateurs mais plus ciblés et ayant tout de même fait preuve de leur efficacité sur l'effroyable invocation.

[Galathée]

Cette fois, la boule de feu fit mouche. La créature avait tourné son attention vers Maric et Wilmarin qui la harcelaient de leurs propres sortilèges, ceux du prêtre chauntéen s'avérant au final plus efficace que le vent de l'ermite ou le feu du barde. L'invocateur avait volé dans les airs au moment du choc, ses vêtements s'embrasant aussitôt, tandis que les flammes se répandaient des tapisseries qui bordaient le hall. L'homme tenta cependant de se relever et d'incanter en dépit de la morsure du brasier, sans doute pour éteindre le feu ou se soigner.

[Taliesin]

Le barde n'avait pas eu l'intention de déclencher d'incendie et, s'il en avait l'occasion, il ferait son possible pour l'éteindre. Dans l'immédiat, cependant, il voulait empêcher le cultiste de se renforcer ou de leur nuire. Aussi, tout en surveillant du coin de l’œil la créature, pour éviter ses assauts ou venir en aide à ses compagnons en cas de besoin, il recommença à incanter. Pas de boule de feu, cette fois : son adversaire écoperait de rayons ardents.

[Galathée]

La pièce état en pierre, pour la plus grande partie, Taliesin n'eut pas à intervenir pour les flammes : une fois les tapisseries consumées, elles s'éteignirent d'elles-mêmes, en amas de fibres noircies. L'invocateur blessé n'eut pas la force d'incanter et de se défendre dans le même temps, aussi les traits enflammés de Taliesin eurent-ils rapidement raison de lui et il s'effondra. La créature qu'il avait attirée depuis les plans rendit l'âme peu après, les os broyés par un nouveau sortilège de rocaille. Le silence retomba dans la pièce, comme la poussière et une pluie de cendres.

[Taliesin]

Taliesin jeta un regard à ses camarades, pour s'assurer qu'aucun d'entre eux n'était mal en point. Ensuite, et à moins que quelques sorts de soins ne soient nécessaire, il se dirigerait sans perdre de temps vers le cultiste, pour vérifier s'il était mort ou s'il vivait encore. Il préférerait voir confirmée la deuxième hypothèse : peut-être y aurait-il moyen, alors, de l'interroger, malgré le temps qui pressait... Sinon, tant pis : leur objectif demeurait clair, à savoir rejoindre les prisonnières avant que les maîtres de l'abbaye ne leur fassent du mal.

[Galathée]

Malheureusement, leur adversaire était sur le point de rendre l'âme : il était brûlé de toutes parts, très gravement, et le maigre râle qui s'échappait de ses lèvres se tairait très bientôt. Wilmarin et Maric, indemnes, avaient rejoint le barde à son chevet.
" Le remettre sur pied va nous coûter beaucoup trop d'énergie magique, et les chances sont élevées qu'il refuse ensuite de nous livrer quoi que ce soit... Vu la bête qu'il avait invoquée, ce n'est pas un prêtre ordinaire...
— Aucun ne l'est, dit Maric, pensif. C'est le corps d'élite de l'abbaye. Seuls les élus sont admis dans leurs rangs... Ils les choisissent sans doute à la noirceur de leur âme, mais leurs compétences ne sont pas anodines pour autant..."
Le clerc jeta un oeil derrière son épaule.
" Qu'allons-nous faire du soldat ? Il n'est manifestement pas capable d'affronter tout ceci..."

[Taliesin]

-A sa décharge, nous avons affaire à très forte partie...
Il jeta à son tour un regard dans sa direction.
-S'il n'y avait eu la source de pouvoir à traverser, il aurait pu retourner auprès d'Amrod et Cordélia. Mais puisaque ce n'est pas envisageable... Le mieux est de le consulter : s'il préfère rester à l'écart, il pourrait se cacher ici, dans un coin discret. S'il souhaite nous accompagner, nous pourrons lui confier des missions de guet.

[Galathée]

" Je pourrais éventuellement lui conférer magiquement davantage de courage, remarqua Wilmarin. Mais cela ne va pas sans risques... Il faudrait ensuite s'assurer qu'il ne prenne pas d'initiatives inconsidérées et qu'il lui reste un peu de jugeote. Je ne sais pas si le jeu en vaut la chandelle. J'avais compté sur Braendoril pour nous protéger au corps à corps... mais si nous n'avons ni le soldat, ni lui... Nous devenons des cibles plus faciles."

[Taliesin]

-Je pourrais user de ma musique de barde pour le raffermir sans pour autant le rendre téméraire, mais je ne pourrais alors plus guère vous aider avec ma magie, si bien que je ne sais si c'est très recommandé... fit-il. Enfin, peut-être ne devrons-nous plus affronter d'horreurs pareilles. Peut-être, aussi, retrouverons-nous Braen.
Sur ce, il alla chercher Rodolphe avec dans l'idée de tenter de le sonder quant à son état d'esprit.

[Galathée]

Rodolphe n'en menait pas large. Il était remonté vers le hall en réalisant qu'il n'en venait plus le moindre bruit mais ne paraissait pas décidé à mettre le pied hors de l'escalier. La créature avait pourtant disparu, renvoyée dans son plan avec sa mort, et les dernières flammes de la boule de feu s'éteignaient, là où elles avaient trouvé quelque chose à brûler. Il regarda approcher Taliesin et fit une grimace.
" Qu'est-ce que c'était que ce truc ? Vous croyez qu'ils en ont d'autres, comme ça ?" balbutia-t-il, passablement blafard.

[Taliesin]

Il posa une main amicale sur son épaule et lui sourit.
-Ce que c'était ? Je n'en ai pas la moindre idée : je n'avais encore jamais vu une telle horreur et pour parler franc, j'espère bien ne pas en revoir avant longtemps. D'ailleurs, avec un peu de chance, le cultiste que nous avons terrassé comptait parmi les plus puissants, parmi les seuls à pouvoir invoquer ce genre de chose. Malheureusement, je ne peux le garantir.
Il marqua une pause.
-Rodolphe, si vous souhaitez rester ici, cela n'aurait rien de honteux.