[Lieu] Rohan

[Arthur de Faisanlys]

Il avait galopé sur la route, cependant, aussi prit-il un moment pour s'occuper de Phénix, contrôler l'état de son harnachement, sa ferrure et démêler le crin noir de sa queue. Ensuite, il lui sembla qu'il était temps d'aller manger un morceau : il devait être passé midi. Si rien n'était survenu lorsqu'il aurait terminé, il ferait un saut au Temple de Lathandre pour se ressourcer. Et puis pour terminer... Il attendrait. Peut-être pouvait-il donner un coup de main aux écuries, quelque chose comme ça... Le temps paraitrait un peu long, sans doute, mais consigné à la commanderie depuis la fin de la guerre, il était devenu un expert rêveur.

[Elzen]

L'heure du repas était en effet arrivée, et Arthur, après s'être consciencieusement occupé de sa monture, put se restaurer sans être dérangé. Suite à quoi il put se diriger sans encombre vers le Temple. Bien que l'heure ne soit plus matinale, celui-ci était loin d'être désert : plusieurs prêtres – celle qui l'avait renseigné la veille ne semblait, aujourd'hui, pas être du nombre – et un certain nombre de fidèles arpentaient les lieux. Entre toutes, le regard du paladin remarqua toutefois une silhouette devenue familière : celle d'un nain en armure lamellaire, qui se tenait immobile, face à l'une des nombreuses statues qui ornaient le temple. Statue représentant un humain en armes et en armure dont le visage ne rappelait rien de spécial au luménien : peut-être s'agissait-il d'un héros local immortalisé pour services rendus à l'église.

[Arthur de Faisanlys]

Arthur s'approcha d'Alurtil, un peu surpris de le trouver là. Il ne voulait pas le déranger mais le nain ne semblait pas être en train de prier.
" Décidément, le destin nous appelle à marcher de concert." dit-il en guise de préambule.
C'était un peu ampoulé, mais peut-être digne d'un paladin, pour une fois.
" Vous croyez que c'est notre magicien ?"

[Elzen]

Le nain parut surpris en se tournant vers lui.

« Lui ? Aucune chance. C'est un gardien. »

[Arthur de Faisanlys]

" Ah. Je pensais que les gardiens étaient des nains, répondit Arthur. Je n'ai sans doute pas bien suivi vos explications."
C'était probable, il n'était pas très doué pour ces choses.
" Est-ce que ça veut dire qu'il a lutté contre des forces similaires à celles que nous affrontons, autrefois ?"

[Elzen]

« Oh, non, il y a des gardiens humains, comme il y a des paladins nains. En réalité, les gardiens humains sont même nettement plus nombreux : cette vocation demande un certain goût du voyage et de l'errance, que ne partagent pas nombre de mes semblables. Mais la façon de travailler des gardiens fait sans doute qu'on nous remarque moins. J'imagine que la plupart des gens qui ont vu cette statue supposent qu'il s'agit de celle d'un paladin. »

Il tourna de nouveau son regard vers ladite statue avant de reprendre.

« Et oui, il a affronté des adversaires de la même engeance. Il se peut même que… »

Il laissa en suspend, continuant de fixer la statue des yeux. Avant qu'Arthur ne reprenne la parole, cependant, une autre silhouette familière se profila dans son champ de vision.

« Ah, vous êtes là ! Je me doutais que notre paladin serait dans les parages, mais je n'avais aucune idée de l'endroit où je vous retrouverais, maître Alurtil. »

La prêtresse de Lliira s'approcha rapidement d'eux, tenant entre ses mains ce qui ressemblait à un vieux cahier poussiéreux.

« J'espère que je ne vous dérange pas ? »

[Arthur de Faisanlys]

" Non. Enfin moi pas. Je venais juste... comme d'habitude... heu..."
Il haussa les épaules.
" Mais vous avez trouvé quelque chose ?"

[Elzen]

« Eh bien, jugez par vous même. »

D'un geste un peu théâtral – une sorte de déformation professionnelle, sans doute –, la prêtresse ouvrit le livre qu'elle tenait entre ses mains à une page repérée par la présence d'un autre papier, et leur présenta les deux de concert. Ledit papier fut rapide à reconnaître : il s'agissait du portrait réalisé par la tieffeline un peu plus tôt. Juste à côté de lui, sur la page du livre, un second portrait était dessiné. Le style de dessin était, bien sûr, assez différent, mais la forme du visage était globalement la même, et si les cicatrice étaient quelque peu plus nombreuses sur le dessin le plus récent, la plupart des signes caractéristiques étaient globalement similaire. N'était-ce qu'une simple coïncidence ? Car l'homme, dans l'hypothèse où il s'agissait bien du même, n'avait alors pas vieilli d'un iota en, à en juger par l'âge apparent du livre, une bonne centaine d'année minimum…

[Arthur de Faisanlys]

" C'est son père ou son grand-père ou son arrière-grand-père, ou alors il ne vieillit pas. C'est possible, ça, de ne pas vieillir ? J'imagine que s'il avait été transformé en pierre, puis retransformé seulement récemment... ou alors... c'est une sorte de mort vivant ?"
Il grimaça.
" Ou alors vous avez sûrement une meilleure explication parce que vous êtes plus versé dans ces choses que moi... Ahum."

[Elzen]

« C'est un magicien. J'imagine que cela peut lui donner le pouvoir de tricher avec certaines réalités. »

Chose que le nain semblait réprouver.
La prêtresse, pour sa part, tourna de nouveau le livre vers elle et en tourna une page.

« D'après ce qui est consigné ici, il s'agissait d'un magicien originaire de Rohan appelé Artheolis. Officiellement, il était l'instigateur, à l'Université de Lumenis, d'un programme de recherche “visant, je cite, à comprendre comment la magie issue des plans extérieurs maléfiques corrompt les êtres du plan matériel, afin de s'en prémunir plus efficacement”. Le programme a été brutalement arrêté lorsque les autorités de l'époque se sont rendu compte qu'une bonne partie de ses recherches reposait sur le fait d'injecter à ses cobayes humains de telles quantités d'énergie fiélone que certains commençaient à développer des traits physiques tels que des cornes ou des pieds fourchus. Pourchassé par les autorités luméniennes, il s'est réfugié dans ses domaines familiaux, où, suite à un long et violent combat, il a finalement été banni dans les plans inférieurs. Cet affrontement est d'ailleurs l'une des rares mentions de l'ordre des gardiens dans les archives de la ville, puisque l'assaut contre sa maison était dirigé par un membre de cet ordre, du nom de…
– Gaheris de Lothian. »

La lliirane tourna vers le gardien un regard interrogateur, manifestement surprise qu'il connaisse cette partie de l'histoire.

« Il s'agissait, en quelque sorte, de mon mentor. C'est en souvenir de cet épisode qu'on lui a dressé cette statue. »

HRP : oui, je n'avais plus d'inspiration pour le dernier nom alors j'en ai fauché un ailleurs

[Arthur de Faisanlys]

" Ah. C'est lui, là." dit Arthur.
Il fronça les sourcils.
" Donc... ce sorcier... il est toujours vivant."
C'était bien luménien, ça, de bannir les gens plutôt que de les décapiter proprement.
" Et il veut revenir... et de ce que j'ai compris... il continue à injecter du sang de fiélon à des gens. Vous croyez qu'il les attrape ici, dans notre Plan ?"

[Elzen]

« J'imagine que non… enfin, je veux dire, s'il avait pu ouvrir des passages entre les plans à sa guise pour enlever des gens ici, il aurait pu revenir n'importe quand, non ?
– S'il est désormais dans notre plan, en tout cas, il est sûr qu'il le fera. Il continuera ses “expériences” jusqu'à ce que nous y mettions un terme. Si possible définitivement, cette fois. »

Le nain semblait particulièrement résolu. Une sorte d'affaire d'honneur, sans doute.

[Arthur de Faisanlys]

Arthur ne comprenait pas bien ce qui pouvait pousser un sorcier, même maléfique, à transformer des gens en tieffelin. Mais sans doute ne fallait-il pas chercher de grande logique dans le cerveau des magiciens dérangés.
" Vous pensez alors que la tieffeline, c'était pour lui prendre son sang qu'il l'avait chez lui ?"
C'était sans doute une question triviale.
" Et vous avez une idée de comment le trouver, ce... A... A... Arthemis ? S'il a besoin de gens, il va peut-être venir en ville..."

[Elzen]

« Quelque chose comme ça, sans doute. Pour cette fois, celle-ci me semble bien être une simple victime innocente. »

Chose difficile à admettre, une fois de plus, de la part de quelqu'un pour qui les être d'outreplan étaient les ennemis par principe.

« Artheolis. Et oui, les soldats sont prévenus d'être vigilents à ce sujet.
– Avec les précautions qu'il a prises pour que son retour dans notre plan passe inaperçu, je doute qu'il choisisse une attaque frontale. »

[Arthur de Faisanlys]

Arthur acquiesça.
" Bon ben... Dans ce cas, je suppose que c'est la même chose pour nous : être vigilants."
Très helmite, comme mot d'ordre. Mais vu qu'il n'y en avait plus, des Helmites, c'était normal de faire leur boulot.
" Mais est-ce qu'il n'a pas pu apparaître à Borthéias ou même à Luménis ? Il y a... une contrainte de distance, comme ça ? Moi je pensais que quitte à changer de plan, on avait de la marge..."
Mais tu n'y connais rien, en fait.

[Elzen]

« Cela dépend de la façon dont on passe d'un plan à l'autre : quand on le fait par le biais d'un portail, on arrive là où se trouve ledit portail. Et il y en avait un hier, dont nous connaissons l'emplacement. »

Le nain avait, manifestement, beaucoup réfléchi à la question.

« L'obscurité est brusquement tombée juste au moment où ce portail devait être franchi, pour que les témoins que nous étions ne puissent pas voir qui allait en émerger. Suite à quoi les lémures, créatures agressives s'il en est, se sont contentés d'attendre tant que nous ne bougions pas. Ce n'est normalement possible que si un diable de plus grande envergure les contraint télépathiquement à ne rien faire. La seule explication raisonnable que je vois à ce fait est que tant que nous ne combattions pas, ils nous empêchaient de fouiller les alentours, et donc de découvrir sa présence. Il est possible qu'ils aient attaqué lors de le lien télépathique s'est rompu avec la distance ; mais je ne parierais pas contre le fait qu'il leur ait finalement ordonné d'attaquer parce que vous avez tenté de soigner l'invocateur : empêcher celui-ci de survivre était s'assurer de son silence. Et puis, il y avait également le destrier noir : quoi de mieux, pour s'assurer que nous ne le suivrions pas, que de nous envoyer sur la piste d'une créature bien plus voyante ? Tout me semble correspondre à l'idée qu'il allait réapparaître ici et souhaitait pouvoir le faire sans que nous ne nous en rendions compte. »

[Arthur de Faisanlys]

Tout ça ne manquait pas de logique et Arthur eut le sentiment qu'Alurtil voyait juste. Ce qui n'était pas forcément réjouissant...
" Mais vous avez passé la journée à fouiller les alentours de la ferme, non ? dit le jeune paladin. S'il y avait eu une piste, vous ne pensez pas que vous l'auriez trouvée ? Ou alors on pourrait faire appel à un rôdeur, je suppose... C'est le genre de choses que les gens du coin font sûrement mieux que des étrangers..."

[Elzen]

« Nous cherchions avant tout la trace du destrier noir et du diablotin. Trouver les traces du passage d'un humain dans une ferme appartenant aux humains, alors que ce n'est pas ce que l'on cherche… Mais maintenant que nous savons, un rôdeur pourrait peut-être se rendre utile, en effet. »

La prêtresse continuait d'examiner son livre.

« Je vais peut-être dire une bêtise, mais, ça parle du domicile de sa famille, ici. Nous pourrions peut-être aller jeter un œil là-bas, non ? »

[Arthur de Faisanlys]

Arthur haussa un sourcil incrédule.
" Il serait rentré chez lui ?"
Il manqua rire.
" Ce serait énorme. Mais après tout... Il est peut-être tellement obnubilé par ses formules alchimiques et ses délires métaphysiques qu'il en a perdu tout bon sens. On peut toujours aller voir."

[Elzen]

« Eh bien, je me disais, ça fait longtemps qu'il était exilé dans un autre plan, il pouvait avoir envie de retrouver un décors familier…
– S'il a fait ce qu'il a pu pour que son retour parmi nous passe inaperçu, ça ne me semble pas spécialement déraisonnable : à partir du moment où on ne le cherche pas personnellement – à plus forte raison, si l'on ne cherche personne –, son domicile ne l'expose pas plus qu'un autre lieu… En tout cas, j'imagine que ça ne coûte pas grand chose d'aller vérifier.
– Par contre, je n'ai pas spécialement d'informations sur ledit domicile, là-dedans. J'imagine qu'il faudra trouver d'autres sources de renseignements… »

[Arthur de Faisanlys]

" Je veux bien aller à la bibliothèque, si ça aide."
Arthur n'était pas féru de parchemin et de longs textes, mais il avait été apprenti avocat pendant presque quatre ans, et dans le fond, il ne s'en tirait pas si mal en matière de lecture en diagonale et de résumé. Il avait horreur de ça, mais c'était accessoire. Si le magicien avait eu envie de revoir ses vieux meubles, autant en profiter. Il trouvait quand même un peu léger de sa part d'avoir pensé qu'il ne serait reconnu par personne, alors qu'il était originaire du coin et qu'il avait baladé sa trogne devant la tieffeline pendant des jours et des jours. Mais les méchants sont souvent trop sûrs d'eux et arrogants, et ça cause toujours leur perte. Dans les histoires, du moins.

[Elzen]

La prêtresse sembla trouver qu'il s'agissait d'une bonne idée et proposa de l'accompagner – elle devait de toute façon ramener le livre qu'elle tenait. Le nain, pour sa part, préféra l'autre option suggérée : aller retrouver la garde et tâcher de dégoter un rôdeur pour retrouver la piste d'Artheolis à partir de son point de départ.

Peu après qu'il se soit éloigné, la lliirane adressa au lathandrite un sourire hésitant.

« Que pensez-vous de notre… pensionnaire ? Elle semble parfaitement remise, et je ne suis plus spécialement convaincue de l'intérêt de la retenir parmi nous… »

[Arthur de Faisanlys]

" Mais on va l'envoyer où, si vous ne la gardez pas ? Elle n'a pas d'argent, elle vient d'un autre Plan... Vous allez la mettre à la rue ? Ça me semble un peu... sauvage. Moi je la garderais en sécurité dans votre Temple jusqu'à ce qu'on attrape le magicien. Non seulement il pourrait lui vouloir du mal, mais en plus, peut-être qu'il sera capable de la renvoyer chez elle, si on l'attrape. Ou alors il restera un portail. Je pense qu'il vaut mieux la garder, oui. C'est ce qu'on fait, dans les procès. On garde les témoins sous la main jusqu'au jugement. Alors c'est pas un procès, ici, mais c'est la même chose. Moi je lui fournirais du papier à dessin, de quoi manger, des bouquins si elle s'ennuie... et puis c'est la joie, non, chez vous ? Après des semaines de captivité, ça lui fera du bien."

[Elzen]

« Oh, je ne voulais pas dire la mettre dehors. Naturellement, notre temple sera toujours prêt à l'accueillir, et on ne s'y ennuie généralement pas, en effet. Mais disons qu'elle semble assez… nerveuse en présence de prêtres, et tant que nous ne savions pas si elle était dangereuse, nous avons pris nos dispositions pour l'empêcher de sortir. J'imagine que ce n'est plus vraiment la peine… À part pour sa sécurité à elle, mais il y a peu de chances qu'il la traque, non ? »

Le chemin vers la bibliothèque se déroulait sans encombre. En ville, le bruit avait circulé que l'opération militaire de la veille au soir signait la fin des incidents causés plus tôt par les diablotins. Les gens allaient et venaient donc en imaginant qu'il n'y avait plus de menace immédiate.

[Arthur de Faisanlys]

" Je trouve ça risqué, mais voilà, ce n'est que mon avis, et... Je pense que c'est la garde qui devrait décider de ça. C'est elle qui est garante de l'ordre, non ? Libérer un suspect sans que la procédure n'ait été suivie... Je n'ose pas imaginer comment les choses se passeraient à Luménis si un Temple prenait ce type d'initiatives. Après, on n'est pas à Luménis, bien sûr, et vous connaissez mieux votre garde..."
Il sourit.
" Vous êtes juge. Je vous ai dit ce que j'en pensais."

[Elzen]

« De toute façon, elle ne bougera pas tant que nous sommes ici, j'imagine. »

Ils avaient atteint la bibliothèque, et la prêtresse se chargea de remettre le livre qu'elle tenait encore au premier employé des lieux qu'ils croisèrent. Celui-ci leur demanda alors s'ils avaient besoin d'autre chose, et la lliirane se tourna vers Arthur. Charge à lui de voir par où il souhaitait commencer ses recherches.

[Arthur de Faisanlys]

Pendant une seconde, Arthur la regarda sans comprendre. Il avait quasi oublié ce qu'ils étaient en train de faire. Puis cela lui revint.
" On cherche... des choses... sur les domaines d'un magicien qui s'appellerait Artheolis ? Ça vous dit quelque chose ? Ça devait être un petit seigneur, je suppose, s'il avait "des domaines" ? Vous avez peut-être un livre sur les familles importantes de la région ? Ou justement les domaines ?"

[Elzen]

L'employé hésita un instant.

« Hum, ce nom ne me dit rien… Mais j'imagine que vous trouverez des informations dans le rayon sur l'histoire et la géographie de la région, suivez-moi. »

Il les mena parmi les étagères remplies de livres et finit par leur en désigner deux en particulier.

« En cas de besoin, les rayons suivant portent sur l'ensemble d'Hélonna. N'hésitez pas également à revenir me solliciter. »

Lorsqu'il se fut éloigné, la prêtresse se tourna vers le paladin.

« Bon. Par quoi on commence ? »

[Arthur de Faisanlys]

" Je n'en sais rien, dit Arthur. C'est vous la prêtresse, vous êtes censée être l'intello. Moi je suis le paladin. Je vous protège pendant que vous lisez des bouquins."
Il sourit, espérant qu'elle saisirait sa boutade (même si dans le fond, ça aurait tellement pratique que ça fonctionne comme ça...).
" Qu'est-ce qu'on sait, sur notre homme ? Il n'avait pas de nom de famille ? Juste... ce nom de sorcier bizarre ?"

[Elzen]

La boutade sembla être prise comme telle.

« Je suis prêtresse de Lliira, je vous rappelle, nous ne sommes pas spécialement connus pour passer nos vies à lire en silence ! »

Mais elle redevint sérieuse en contemplant la quantité de livres qui les attendaient.

« À moins que je n'aie loupé un passage, il était toujours désigné comme ça. Mais “Arthéolis” était peut-être de son nom de famille ? Je crois bien que ce gardien – le mentor de maître Alurtil – était simplement désigné par “Lothian”, sans aucun prénom. C'était peut-être la mode de l'époque. »