[Lieu] La Traversée de la Lorien

[Galathée]

XXX à définir - route ouest / est - de Togoria à Belred Luyn XXX

***

Quête : Les goûts, les couleurs et les valeurs...

Le plus frappant, en franchissant l'orée de la forêt, fut le changement de lumière, et avec elle, de température. Le soleil avait régné au dehors, maître incontesté, et subitement, les arbres prenaient le dessus, ne laissant plus filtrer que quelques rayons atténués, qui se teintaient de vert avant de toucher le sol. La route était large et dégagée, les arbres immenses, et on avait l'impression de cheminer à l'intérieur d'un Temple gigantesque, frais et obscur, empli d'un million d'oiseaux.
Prince, énergique jusque là, repassa brusquement au pas et renâcla, nerveux, sans pour autant s'arrêter.
L'auberge se dressait un peu plus loin sur la droite, une demeure de pierre coincée entre les arbres, qui paraissait serpenter entre leurs troncs sans oser les toucher. Il y avait plusieurs chevaux dans un enclos voisin.

[Voyageuse]

Astrée contemplait les lieux, les yeux écarquillés. Elle ressentait le léger malaise de Prince, déstabilisé par le brusque changement de luminosité, et s'efforçait de le rassurer, par quelques caresses et des mots chuchotés avec douceur. Quant à elle, le soleil ne lui manquerait pas : la fraicheur serait appréciable en cette saison.
Tout en le caressant, elle ne perdait pas une miette du spectacle qui s'offrait à ses yeux. Les arbres immenses, la luminosité si particulière, et les chants d'oiseaux qui étaient si agréables aux oreilles. Et cette auberge.... mais comment avaient-ils fait pour épouser si bien la courbe des troncs, pour insérer le bâtiment dans les bois sans qu'il ne prenne de place, sans qu'il ne gêne aucun arbre, comme s'il s'était juste glissé discrètement là sans vouloir rien déranger ?

Elle resta un moment immobile à observer les lieux, puis mit pied à terre, chargea son sac sur son dos et accompagna Prince jusqu'à l'enclos. Elle irait demander une chambre pour elle dès qu'il serait installé.

[Galathée]

" C'est un étalon, ça." dit une voix au moment où elle s'approchait.
Un jeune homme s'approcha d'elle.
" On ne va pas pouvoir le mettre avec les autres, ça va faire des soucis. Venez, il y a des espaces privés un peu plus loin. Sauf si vous voulez qu'on le garde à l'intérieur. Il est du genre fugueur ?"

[Voyageuse]

" Et bien..."
Astrée grimaça. Elle n'était pas vraiment sûre de la réponse à apporter, en réalité. Oui, il pouvait fuguer.... mais souvent sous une autre forme.
" En général, si je lui demande de rester à un endroit, il reste. Il peut lui arriver, parfois, d'aller faire un tour, parce qu'il est curieux, mais pas pendant la nuit, et puis il revient toujours rapidement. Il a l'habitude d'être libre de ses mouvements... sauf quand on est dans une auberge bien sûr. Et ici, il est un peu perturbé par la luminosité inhabituelle, donc il restera sans doute tranquille."
En temps ordinaire, il aimerait sans doute aller rendre visite aux juments. Mais pas la nuit. Et le manque de luminosité devait atténuer ses ardeurs.

[Galathée]

" C'est peut-être plus prudent de le mettre à l'intérieur, alors. C'est surtout que s'il s'échappe dans les bois... Vous ne pourrez pas aller le rechercher. Et, bon, les elfes ne mangent pas de cheval, c'est sûr, mais... y'a pas que des elfes dans la forêt... et c'est pas sur que vous le récupéreriez, en gros."
Il sourit, un peu embarrassé.
" Il est beau, cela dit. Il vient de la Trouée ?"

[Voyageuse]

Encore une question à laquelle elle était incapable de répondre.
" Je ne sais pas vraiment d'où il vient, il m'a été légué par un ami.... Mais il ressemble beaucoup aux chevaux de la Trouée, c'est vrai, et il semblait s'y sentir particulièrement bien, quand on y est passés. Donc il a peut-être des origines là-bas."
Elle sourit.
" D'où son goût pour la liberté, sans doute... Mais il sera très bien à l'intérieur."

[Galathée]

" Alors c'est par là..."
Le jeune homme contourna un tronc, enjamba une racine, se glissa sous une branche basse, puis lui désigna une porte.
" Vous pouvez faire le tour mais attention... Il ne faut pas franchir le rideau d'orties."
Vu leur mine, à ces orties, c'était une consigne relativement facile à appliquer.
" Choisissez la stalle qui vous plait... Je vous conseille d'aller vers le fond à gauche."

[Voyageuse]

Astrée obéit, docile, contournant les obstacles trop difficiles à franchir pour sa monture, sans s'approcher des orties. Puis elle poussa la porte.

Vu la luminosité particulière de l'extérieur, elle n'aurait pas de peine à s'acclimater au manque de lumière. Elle caressa encore une fois Prince pour le rassurer -ou pour se rassurer elle-même?- et s'avança dans ce qui servait visiblement d'écurie. Plutôt au fond à gauche, avait-il dit. Ça ne devait pas être compliqué à trouver.
Elle pourrait ainsi vérifier par elle-même s'il avait de l'eau en abondance et du foin, avant de se mettre en quête d'une chambre pour elle-même.

[Galathée]

Alors qu'elle progressait vers le fond, elle découvrit d'autres chevaux, la plupart ordinaires, mais l'un d'entre eux était un cerf. Il y avait aussi, grommelant derrière sa porte de bois, un énorme sanglier velu, qui avait cependant l'air de bonne composition et renifla à leur passage, comme pour s'imprégner de leur odeur. Elle trouva une stalle pour Prince, l'y installa, et il ne lui resta plus qu'à repartir en arrière, jusqu'à la sortie. Le petit cheval hennit deux fois tandis qu'elle repartait, lui rappelant de ne pas l'oublier, sans doute.
Une fois dehors, il ne resta plus à Astrée qu'à gagner la porte de l'auberge. La pancarte qui la surplombait portait l'inscription suivante : " Quel Kaima".
L'intérieur s'avéra sombre, lui aussi, mais d'une fraîcheur agréable, un peu comme à l'intérieur d'une grotte aérée. Plusieurs torches magiques, à la lueur tamisée, éclairaient une salle basse de plafond, composée de nombreuses alcôves, si bien que chaque table avait son intimité. La tenancière, une femme déjà âgée, était assise derrière son comptoir et tricotait.

[Voyageuse]

Astrée resta un instant debout à laisser son regard courir sur la pièce, avant de s'avancer timidement vers le comptoir.
Renonçant à tenter une salutation elfique dont elle ignorait la prononciation, elle sourit et dit simplement, en commun :
"Bonjour. Auriez-vous une chambre pour la nuit ? C'est juste pour une personne... Ah, et j'ai déjà installé mon cheval."

[Galathée]

La femme qui se tenait derrière le comptoir n'avait, comme le palefrenier, rien d'une elfe, aussi les salutations alambiquées n'auraient-elles pas servi à grand chose.
" Vous avez bien fait. Et nous avons toujours de quoi accommoder les voyageurs, en dortoir ou en solitaire." dit la vieille femme avec un sourire.
Elle déposa son ouvrage, se leva et prit une clé à son tableau.
" La 16, au premier étage. Il faut suivre les flèches, c'est un peu un dédale."

[Voyageuse]

" Merci beaucoup, répondit Astrée avec un sourire. Je devrais trouver."
Suivre les flèches, c'était simple.
Saisissant la clé, elle chercha du regard l'escalier, et, jetant son sac sur son épaule, se mit en quête de la chambre n°16. Il lui fallait repérer également une éventuelle salle d'eau et les latrines. Dans ce bâtiment aux formes étranges, elle se doutait que se repérer pouvait être compliqué.

[Galathée]

Il y avait beaucoup de courts escaliers, trois marches ici, deux marches là, car en plus de cheminer entre les troncs, le bâtiment s'adaptait à la topographie du sol et aux racines baladeuses. Le plafond était parfois bas, et puis haut un peu plus loin, et Astrée constata qu'une partie était en travaux des bâches étaient tendues là où s'étaient tenus un mur et un morceau de plafond. Mais sinon, il n'était pas du tout difficile de se repérer dans l'auberge : tout était très bien fléché, et les symboles représentant les latrines ou la salle d'eau (il y en avait manifestement plusieurs) étaient très clairs.
La chambre 16 était petite mais très chaleureuse, un peu comme un terrier, avec un lit douillet encastré dans le mur, des lambris de bois clair, une petite fenêtre ronde donnant sur... un tronc et un tapis épais dans une peau d'animal non identifiée. On avait l'impression d'un petit nid où passer l'hiver... mais il ne faisait pas pour autant étouffant en plein été.

[Voyageuse]

La chambre plut immédiatement à Astrée. Bizarrement, elle lui rappelait un peu son abri sous roche dans les Montagnes de Fer. Peut-être à cause du tapis, ou de sa forme générale. En tout cas, elle s'y sentait bien.
Elle y installa ses affaires, admirant la façon dont le mur s'adaptait à la forme des obstacles extérieurs. Elle s'approcha de la fenêtre pour observer les alentours, du moins le peu qui en était visible. Elle était habituée à davantage de luminosité, et si elle devait vivre ici longtemps, le soleil lui manquerait tôt ou tard. Mais elle n'était que de passage.
Puis elle se dirigea vers la salle d'eau pour se donner une mine présentable avant de redescendre dîner dans la salle principale.

[Galathée]

La salle d'eau était composée de plusieurs cabines, et Astrée trouva un drôle de système qui faisait arriver de l'eau tiède du plafond, en tirant sur des cordes, un peu comme si elle s'était baignée d'une petite cascade. Il fallait prendre le pli de l'entrelacs de poulies et de leviers qui permettaient de régler le débit et la température de l'eau, mais c'était assez agréable, au total.
Elle gagna ensuite la salle où on la dirigea vers une alcôve, où elle pourrait manger en toute tranquillité. La cuisine proposait du gibier, de la bécasse au cerf, ainsi que quelques poissons pêchés dans la rivière encore proche. Tandis qu'elle consultait la carte, Astrée vit la rôdeuse demi-elfe qu'elle avait rencontrée la veille, ainsi que son compagnon, entrer dans l'auberge et bavarder un moment avec la tenancière.

[Voyageuse]

Pour ce soir, elle choisirait du poisson. Elle se souvenait que la route s'éloignait ensuite de la rivière -même s'il y avait certainement moult petits ruisseaux- et se disait que le poisson serait alors plus rare.
Apercevant la demi-elfe qui entrait dans la salle, elle attendit qu'elle tourne le regard dans sa direction pour la saluer. La jeune femme était sympathique et c'était la seule tête connue de la salle, après tout.
Elle songea que si elle avait l'occasion de lui parler, elle saurait peut-être quelque chose de ce fameux centaure de passage.

[Galathée]

Elseris l'aperçut rapidement et échangea un geste avec elle, puis souffla quelques mots à son compagnon, qui acquiesça et retourna à l'extérieur. La demi-elfe s'approcha ensuite de la table où était installée Astrée, devant son reste de truite aux noisettes grillées.
" Bien le bonsoir, dame. J'espère que votre périple se déroule bien jusqu'ici. La nuit s'étend sur la Lorien... Si vous avez l'opportunité de sortir, ce soir, quand il fait bien noir, vous verrez les lucioles, c'est magnifique. Restez sur le bas côté, cependant. Il arrive qu'il y ait des courses nocturnes et c'est parfois dangereux."

[Voyageuse]

Astrée sourit.
" Je sortirai admirer le spectacle, alors. Merci de me l'avoir indiqué, je ne savais pas qu'il y avait tant de lucioles ici.... et je m'en serais voulue de louper ça."
Bien sûr, dans l'obscurité, elle devrait faire attention à ne pas franchir par inadvertance les limites de la route. Heureusement, si les lucioles étaient nombreuses, il ne ferait pas trop sombre.
" Mais.... que voulez-vous dire par des courses nocturnes ?", questionna-t-elle avec curiosité.

[Galathée]

" Les elfes se déplacent, comme vous pouvez l'imaginer, à travers bois. Ils ont leurs propres sentiers, leurs propres routes... mais celle-ci est large, plate, parfaitement entretenue... et donc, il arrive que certains d'entre eux... voire d'autres types de créatures... s'en servent pour des joutes nocturnes. Ils le nient, la plupart du temps, et je pense que c'est peut-être même clandestin ou tabou d'en parler chez eux. Ça galope parfois très vite. Il y a cinq ou six accidents chaque année. Aussi près de la lisière, c'est rare cela dit. Mais d'autres animaux empruntent parfois la route parce que c'est pratique... Des troupeaux de cervidés ou des sangliers... La nuit, quand on y voit goutte... Il ne faut pas oublier que c'est une route, c'est tout."

[Voyageuse]

Une si belle route, effectivement, ça pouvait être tentant. Mais ils faisaient peut-être ce genre de courses loin des auberges...
" D'accord, je m'en souviendrai. De toute façon, pour moi qui n'y vois rien la nuit, il n'est pas question de virée nocturne. Mais j'irai tout de même voir les lucioles ce soir..."
Ça serait sûrement un très beau spectacle.
" Et pendant que j'y pense... J'ai entendu parler du passage d'un centaure dans le village où j'ai dormi la nuit passée. Y aurait-il une harde en Lorien, si près de la lisière des bois ?"

[Galathée]

" Non. S'il y a une harde en Lorien, elle est sûrement beaucoup plus au nord. Sur la route ici, il n'y en a pas." dit Elseris.
Elle eut un petit sourire.
" Mais le centaure, il n'est pas très loin. Il est environ deux cent mètres plus loin sur la route, où je pense qu'il va passer la nuit."

[Voyageuse]

" Oh...."
La nouvelle la laissa sans voix. Il était donc si proche ? Elle avait pensé qu'il aurait quitté la route, depuis longtemps déjà : lui n'était certainement pas assujetti aux restrictions qui concernaient les humains. Mais elle n'en savait rien, après tout. Il pouvait aussi ne pas être d'ici, ou même travailler pour des humains.
" Et... Vous savez s'il est d'ici ? Je sais, ma curiosité peut paraître bizarre, mais j'ai côtoyé une harde de centaures récemment.... et je garde, depuis, une certaine fascination pour cette race. Je serais heureuse d'en connaître d'autres."

[Galathée]

" Ce sont des créatures fascinantes mais souvent dangereuses, je ne vous l'apprends sûrement pas." dit Elseris avec un léger sourire.
Elle s'assit en bord de banc.
" Il n'est pas d'ici, non. Et il a du mal à assimiler les règles de la région, c'est le moins qu'on puisse dire. C'est déjà la deuxième fois que les elfes le contraignent à sortir des bois, si j'ai bien compris. On va appeler ça un choc culturel. Je vais devoir le tenir à l'oeil."

[Voyageuse]

Astrée hocha la tête.
" Je vois bien ce que vous voulez dire par choc culturel. Les centaures que j'ai connus avaient de gros problèmes avec les humains vivant à proximité. On peut considérer que les torts étaient partagés, au début, même si les choses ont ensuite nettement dérapé du côté des humains... Mais j'avais cru comprendre que le courant passait généralement mieux avec les elfes, que la tolérance réciproque était meilleure. En tout cas, c'était l'opinion des centaures avec qui j'ai pu échanger. "
Elle soupira. Si ce centaure était un sans-harde, ses réactions et son comportement étaient sûrement différents de ceux qu'elle avait connus. Et peut-être moins acceptables par des elfes.
" Vous savez ce que les elfes lui reprochent ?"

[Galathée]

" D'être entré sur leur territoire sans permission, en gros. La règle n'est malheureusement pas différente pour les centaures que pour les humains... les gnomes... les nains... Tous ceux qui ne viennent pas d'ici, en fait. On va appeler ça une simplification administrative." dit la demi-elfe avec le sourire.
Elle haussa les épaules.
" Il a tort de vouloir aller à travers bois, cela dit. La route est dégagée, il atteindra sa destination bien plus aisément que s'il tente de passer par la forêt. Ce n'est pas un environnement très adapté pour les centaures. Pas la Lorien de cette zone-ci, en tout cas. Y entrer à cheval, c'est du suicide."

[Voyageuse]

Astrée, pour sa part, comprenait très bien que le centaure n'ait pas forcément envie de respecter des règles territoriales. Elle avait elle-même du mal à accepter l'idée que des territoires puissent ainsi être interdits.
" Oui, s'il veut seulement traverser, la route est sûrement plus rapide. Mais peut-être qu'il a quelque chose à faire dans la forêt même... ou simplement besoin de chasser pour se nourrir, ou de chercher de l'eau, s'il ne veut pas aller dans les auberges qui ne sont pas prévues pour lui. "
Après, elle voyait mal pourquoi vouloir entrer à cheval dans cette partie de la forêt serait du suicide, et ce que risquerait un centaure. Mais ça rejoignait ce qu'on lui avait dit sur les risques de laisser Prince vagabonder. Et la jeune demi-elfe connaissait les lieux, elle.

[Galathée]

" Peut-être. Reste qu'en se montrant peu conciliant et peu respectueux de ses voisins, il ne se gagne pas beaucoup d'amis."
Elle sourit.
" Vous allez me dire que c'est dans sa nature. Sans doute. Mais cela ne change rien : le tigre aussi respecte les limites du territoire de l'ours, non ?"

[Voyageuse]

A entendre la rôdeuse, ce centaure semblait avoir un caractère opposé à celui de Byron. Le dialogue devait être... complexe, pour le moins.
" Il va bien falloir qu'il respecte les règles, de toute façon, s'il veut éviter des ennuis, puisqu'il n'est pas chez lui."
Elle sourit.
" J'irai peut-être faire un tour par là-bas, si les lucioles éclairent suffisamment. Mais vu le caractère que vous me décrivez, il est peu probable qu'il accepte la moindre ébauche de conversation."

[Galathée]

" Faites attention, oui. Enfin, de toute façon, nous allons laisser un homme à proximité, parce que je ne lui fais pas confiance. Il est fichu de retenter le coup et ce serait dommage qu'il y ait une flèche perdue. Nous en sommes à... 72 jours sans incidents ! C'est presque un record."
Elle sourit.
" Bonne nuit à vous, en tout cas, et bon début de traversée. Nous nous recroiserons sûrement."

[Voyageuse]

" Bonne nuit à vous aussi. Et à un de ces jours, sans doute...", répartit Astrée en souriant.
Il lui restait à terminer son repas, par une bonne infusion si possible, et à attendre qu'il fasse plus sombre pour assister au spectacle des lucioles. Elle meublerait l'attente en planifiant son itinéraire des deux prochains jours : il lui fallait vérifier la position des prochaines auberges ou lieux de bivouac sur la carte, pour savoir où dormir demain soir.
Et puis, il y avait cette histoire de centaure. Elle connaissait désormais quelques mots de sylvestre, qui pouvaient au moins lui permettre de le saluer dans sa langue, à défaut de pouvoir converser. De toute façon, il refuserait certainement toute discussion avec une humaine.