Oyez, oyez, joueur de Baldur's Gate ! Edwin est-il le meilleur mage ? Vous n'aimez pas Imoen ? Votre personnage est toujours un berserker ? ToB est mieux que SoA ? Venez participer aux diverses discussions agitant la communauté : par ici les sondages, les débats, les délires de tout ordre et tout ce qui ne concerne pas les quêtes, les bugs et la solution.
Me voilà fin prêt à commencer ma partie de Baldur's Gate.
Voici les quelques mods que j'ai choisis :
- Rogue Rebalancing
- BG1 NPCs Project
- Unfinished Business
- Mini Quests ans Encounters
- BG1 NPCs at Beginning
Vous noterez que je n'utilise aucun mod de difficulté. En outre, je m'arrête à la difficulté normale (règles AD&D 100%), je n'ai jamais été un joueur au talent exceptionnel et, par ailleurs, je crains que ma mémoire ne me fasse défaut régulièrement (voilà plusieurs années que je n'ai pas joué à Baldur's Gate et je m'aperçois, à ma grande frayeur, ne plus avoir souvenirs de la localisation de tel ou tel objet essentiel... je n'ose penser aux pièges...).
Seule contrainte (mais en est-ce vraiment une ?) je vais essayer de jouer de façon aussi role play que possible, ce qui signifie que je ne ferai pas toujours les choix les plus optimaux en cours de partie, notamment au niveau de la sélection des sorts ou de la gestion de l'équipe.
L'équipe justement...! Eh bien je décide de commencer la partie avec deux personnages (créés via le multi-joueur) autour desquels viendront bien sûr graviter plusieurs compagnons. Lesquels ? Mystère... Je n'en sais trop rien moi-même, j'aimerai me laisser porter par la partie et prendre mes décisions en chemin. Pour tout dire, le personnage principal étant d'alignement mauvais (neutre mauvais) je pense qu'il aura tendance à considérer ses suivants davantage comme des outils que comme de véritables compagnons. Peut-être disposera-t-il de leurs vies avec une certaine légèreté... mais cela nous le verrons bien ! Le personnage se construira de lui-même.
Ce personnage m'a d'ailleurs donné du fil à retordre (mais c'est systématiquement le cas !) et il m'a fallu des jours de réflexion avant de me décider. J'ai pensé en premier lieu à l'assassin (finalement repoussé car trop mono-tâche) puis à un large éventail de jumelage ou de mulit-classage (et ce seul point a donné lieu à de véritables tempêtes cérébrales) allant du guerrier/mage au guerrier/clerc en passant par le mage/voleur. Il me fallait un lanceur de sort pour préserver la richesse du gameplay mais il devait coller avec l'idée que je me faisais de mon personnage.
Revan Harsame (c'est ainsi que je le baptisai) ne serait pas un enfant de coeur. Il me fallait quelque chose qui reflète la noirceur de son âme (j'exagère un peu, l'éducation de Gorion aura su tempérer un naturel violent et cruel... au moins pour un temps) et qui soit capable de saisir toutes sortes d'opportunités. A ce titre, l'assassin s'avérait être un choix intéressant, mais il lui manquait la magie. Le mage/voleur ferait un excellent choix mais il ne me convenait pas parfaitement... Le voleur me paraissait... comment dire... trop commun peut-être, pour prétendre embrasser le destin de celui qui, un jour (rien n'est moins sûr), revendiquerait le trône du Seigneur du Meurtre.
Mon choix s'est donc arrêté sur un jumelage Maître des Ombres --> Mage (suggéré d'ailleurs sur la Couronne de Cuivre) qui me permettrait de satisfaire à toutes mes exigences (role play essentiellement puisque qu'en termes de puissance brute, ce n'est pas le meilleur choix). C'était également l'occasion de tester cette classe introduite par la Enhanced Edition. Je n'ai pas encore décidé à quel niveau se ferait le jumelage, probablement entre les niveaux 6 et 9.
Le premier compagnon à épauler Revan dans sa quête sera un mystérieux bouffon (le mot "mystérieux" est ici essentiellement utilisé pour construire, d'un mot d'un seul, un background que je n'ai pas pris le temps d'imaginer...).
Voici les caractéristiques de nos deux jeunes aventuriers :
Revan Harsame
Force 18
Dextérité 18
Constitution 16
Intelligence 17
Sagesse 10
Charisme 15
Morchis Orio
Force 14
Dextérité 18
Constitution 16
Intelligence 18
sagesse 11
Charisme 18
Soit un total de 94 points pour Revan et 95 pour Orio. Deux excellents tirages... qui ne doivent que peu de choses à la chance puisque j'ai accepté de sacrifier le temps nécessaire à leur obtention (et ça parle de role play, voyez-vous ça !).
Je ne joue pas très vite (je consacre trop de temps à faire le récit de mes aventures), ni très régulièrement (aaah les obligations de la vie...) si bien que, pour l'heure, je suis tout juste sur le point de quitter les imposantes murailles de Château-Suif. Mon pauvre Gorion... il va encore une fois falloir revivre cette nuit funeste...
A bientôt !
Oyez, oyez !
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N'hésitez pas à aller commenter, ajouter des jeux auxquels vous n'auriez pas pensé...
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Jouer sans recharger la partie
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Bon allez, je me lance aussi.
Je connais pas du tout bien BG1 et j'ai jamais touché au 2, mais je vais tenter et me loupé plein de fois à ce challenge no reload, avec BGT et quelque mod de difficulté dont SCS et BGSpawn. Donc impossible d'y arriver durant mes premières run, mais sinon ca serait pas drôle
Pour commencer, j'ai décidé de commencer en facile, car en ce moment, je fais une run avec une save en début de chaque chapitre en normal, et je galère à mort, vu que je suis en total blind au chapitre ou j'en suis (après les mines de Nashkel), et je trouve qu'en normal déjà, tout est impardonnable. J'ai vraiment plus aucune thune a force de récussité mes gars, les potions de santé disparaisse vite, et apparement, y en a un nombre limité dans le jeu, ect.... Et comme je connais rien du tout au niveau des difficulté a venir, je tombe souvent dans des endroits semblant trop haut lvl (mais c'est ca qui est marrant.)
En plus, en facile, les jet de dé lors des monté de niveau sont pipé, ce qui empeche d'avoir un kalhid lvl 4 avec 22 pv, ce qui me parait crucial.
Donc je vais continuer cette run avec savepoint d'un côté, et commencer directement ce challenge qui me tenter depuis un moment
C'est une run 100% non optimisé, car je connais pas les endroit secret, les quêtes simple à faire, les must have niveau sorts et contresort après le lvl 2, et j'ai le mod randomizer qui m'enlève les objets super hype trouvable dès le début, et qui randomize les objets qu'on obtient, donc y a 0 planification.
Aussi, j'aime pas trop le fait qu'au début, on surutilise la technique des attaques à distance, avec des ennemis qui nous atteint jamais, en surabusant du bouton pause, du coup, je vais essayer d'utiliser le bouton pause le moins possible durant les combats, et essayer d'être suffisamment vif avec mes raccourci clavier.
Donc voilà mon perso, un barde obtenu avec le meilleurs des 50 premier lancé de dé.
Barde car c'est ma classe préféré, et maitre lame, car j'aime pas trop d'avoir pour PJ, un mec qui ne fait que glander durant les batailles. La j'ai un mec qui glande, mais lorsque les choses devienne désespéré, va faire le bouclier humain avec sa spirale défensive, en priant de pas mourir loul.
niveau RP, c'est un personnage qui vivait tout heureux et paisible à chateau suif, mais dont la vie et la vision du monde bascule totalement au moment de la mort de Gorion. Elle qui révait en écoutant les histoires de héros, voit que la réalité et tout à fait différente, qu'il n'y a pas de héros, mais que des gens qui doutent et qui ont peur. Mais peu à peu, elle se rend compte que ces doutes n'empêche pas de devenir un héros pour autant.
Elle est très attaché à Imoen (car c'est mon perso préféré), mais décide de se défaire de Khalid et Jaheira (car je veux tester d'autre perso, je les ai toujours utilisé jusque là), pour ne pas suivre la voie tracé par Gorion, mais suivre celle qu'elle va construire.
A part ça, niveau perso dans l'équipe, je suis pas décidé. Niveau RP, elle va éviter les perso du style evil chaotic, car trop instable, mais pour le reste, ca passe.
edit: bon premier run, déjà fail loul. Même pas réussi à passer tarnesh. Même en easy en fait, c'est chaud contre lui, quand on a pas un pj capable de lancer des sorts. Mais deux perso a attaque sournoise on fail, et il est donc devenu invulnérable pour mon groupe.
Passons à la 2e run !
Je connais pas du tout bien BG1 et j'ai jamais touché au 2, mais je vais tenter et me loupé plein de fois à ce challenge no reload, avec BGT et quelque mod de difficulté dont SCS et BGSpawn. Donc impossible d'y arriver durant mes premières run, mais sinon ca serait pas drôle
Pour commencer, j'ai décidé de commencer en facile, car en ce moment, je fais une run avec une save en début de chaque chapitre en normal, et je galère à mort, vu que je suis en total blind au chapitre ou j'en suis (après les mines de Nashkel), et je trouve qu'en normal déjà, tout est impardonnable. J'ai vraiment plus aucune thune a force de récussité mes gars, les potions de santé disparaisse vite, et apparement, y en a un nombre limité dans le jeu, ect.... Et comme je connais rien du tout au niveau des difficulté a venir, je tombe souvent dans des endroits semblant trop haut lvl (mais c'est ca qui est marrant.)
En plus, en facile, les jet de dé lors des monté de niveau sont pipé, ce qui empeche d'avoir un kalhid lvl 4 avec 22 pv, ce qui me parait crucial.
Donc je vais continuer cette run avec savepoint d'un côté, et commencer directement ce challenge qui me tenter depuis un moment
C'est une run 100% non optimisé, car je connais pas les endroit secret, les quêtes simple à faire, les must have niveau sorts et contresort après le lvl 2, et j'ai le mod randomizer qui m'enlève les objets super hype trouvable dès le début, et qui randomize les objets qu'on obtient, donc y a 0 planification.
Aussi, j'aime pas trop le fait qu'au début, on surutilise la technique des attaques à distance, avec des ennemis qui nous atteint jamais, en surabusant du bouton pause, du coup, je vais essayer d'utiliser le bouton pause le moins possible durant les combats, et essayer d'être suffisamment vif avec mes raccourci clavier.
Donc voilà mon perso, un barde obtenu avec le meilleurs des 50 premier lancé de dé.
Barde car c'est ma classe préféré, et maitre lame, car j'aime pas trop d'avoir pour PJ, un mec qui ne fait que glander durant les batailles. La j'ai un mec qui glande, mais lorsque les choses devienne désespéré, va faire le bouclier humain avec sa spirale défensive, en priant de pas mourir loul.
niveau RP, c'est un personnage qui vivait tout heureux et paisible à chateau suif, mais dont la vie et la vision du monde bascule totalement au moment de la mort de Gorion. Elle qui révait en écoutant les histoires de héros, voit que la réalité et tout à fait différente, qu'il n'y a pas de héros, mais que des gens qui doutent et qui ont peur. Mais peu à peu, elle se rend compte que ces doutes n'empêche pas de devenir un héros pour autant.
Elle est très attaché à Imoen (car c'est mon perso préféré), mais décide de se défaire de Khalid et Jaheira (car je veux tester d'autre perso, je les ai toujours utilisé jusque là), pour ne pas suivre la voie tracé par Gorion, mais suivre celle qu'elle va construire.
A part ça, niveau perso dans l'équipe, je suis pas décidé. Niveau RP, elle va éviter les perso du style evil chaotic, car trop instable, mais pour le reste, ca passe.
edit: bon premier run, déjà fail loul. Même pas réussi à passer tarnesh. Même en easy en fait, c'est chaud contre lui, quand on a pas un pj capable de lancer des sorts. Mais deux perso a attaque sournoise on fail, et il est donc devenu invulnérable pour mon groupe.
Passons à la 2e run !
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Bogda
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zuda a écrit :Bon allez, je me lance aussi.
Je connais pas du tout bien BG1 et j'ai jamais touché au 2, mais je vais tenter et me loupé plein de fois à ce challenge no reload, avec BGT et quelque mod de difficulté dont SCS et BGSpawn. Donc impossible d'y arriver durant mes premières run, mais sinon ca serait pas drôle
Pour commencer, j'ai décidé de commencer en facile, car en ce moment, je fais une run avec une save en début de chaque chapitre en normal, et je galère à mort, vu que je suis en total blind au chapitre ou j'en suis (après les mines de Nashkel), et je trouve qu'en normal déjà, tout est impardonnable. J'ai vraiment plus aucune thune a force de récussité mes gars, les potions de santé disparaisse vite, et apparement, y en a un nombre limité dans le jeu, ect.... Et comme je connais rien du tout au niveau des difficulté a venir, je tombe souvent dans des endroits semblant trop haut lvl (mais c'est ca qui est marrant.)
En plus, en facile, les jet de dé lors des monté de niveau sont pipé, ce qui empeche d'avoir un kalhid lvl 4 avec 22 pv, ce qui me parait crucial.
Donc je vais continuer cette run avec savepoint d'un côté, et commencer directement ce challenge qui me tenter depuis un moment
C'est une run 100% non optimisé, car je connais pas les endroit secret, les quêtes simple à faire, les must have niveau sorts et contresort après le lvl 2, et j'ai le mod randomizer qui m'enlève les objets super hype trouvable dès le début, et qui randomize les objets qu'on obtient, donc y a 0 planification.
Aussi, j'aime pas trop le fait qu'au début, on surutilise la technique des attaques à distance, avec des ennemis qui nous atteint jamais, en surabusant du bouton pause, du coup, je vais essayer d'utiliser le bouton pause le moins possible durant les combats, et essayer d'être suffisamment vif avec mes raccourci clavier.
Donc voilà mon perso,
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un barde obtenu avec le meilleurs des 50 premier lancé de dé.
Barde car c'est ma classe préféré, et maitre lame, car j'aime pas trop d'avoir pour PJ, un mec qui ne fait que glander durant les batailles. La j'ai un mec qui glande, mais lorsque les choses devienne désespéré, va faire le bouclier humain avec sa spirale défensive, en priant de pas mourir loul.
niveau RP, c'est un personnage qui vivait tout heureux et paisible à chateau suif, mais dont la vie et la vision du monde bascule totalement au moment de la mort de Gorion. Elle qui révait en écoutant les histoires de héros, voit que la réalité et tout à fait différente, qu'il n'y a pas de héros, mais que des gens qui doutent et qui ont peur. Mais peu à peu, elle se rend compte que ces doutes n'empêche pas de devenir un héros pour autant.
Elle est très attaché à Imoen (car c'est mon perso préféré), mais décide de se défaire de Khalid et Jaheira (car je veux tester d'autre perso, je les ai toujours utilisé jusque là), pour ne pas suivre la voie tracé par Gorion, mais suivre celle qu'elle va construire.
A part ça, niveau perso dans l'équipe, je suis pas décidé. Niveau RP, elle va éviter les perso du style evil chaotic, car trop instable, mais pour le reste, ca passe.
edit: bon premier run, déjà fail loul. Même pas réussi à passer tarnesh. Même en easy en fait, c'est chaud contre lui, quand on a pas un pj capable de lancer des sorts. Mais deux perso a attaque sournoise on fail, et il est donc devenu invulnérable pour mon groupe.
Passons à la 2e run !
heu c'est un mec ou pas?
Tu dis c'est un mec et après elle... :scratch:
Sinon bonne partie...
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voyons, c'est une personne non binaire !!! 
Bon, cette fois-ci Tarnesh a été vaincu !
Voici l'extrait du journal de Faelya
Bon, cette fois-ci Tarnesh a été vaincu !
Voici l'extrait du journal de Faelya
29 octobre 2018
Gorion est mort... Je n'arrive pas à y croire, c'est un cauchemar, à l'aide !!!
Heureusement, Imoen est là pour me réconforter. Je me serai sans doute jeter dans la rivière si elle n'avait pas été là.
Je me trouve à présent bien sotte en repensant à toutes ces fois où j'ai fanfaronné à la taverne, en me vantant d'exploit imaginaire que je réaliserais une fois enfin délivré de Chateau Suif....
Maintenant que je suis dehors, j'ai les mains tremblantes rien qu'à entendre le hurlement des loups, tellement que je n'arrive pas à les toucher. Maudit arc court, pourquoi n'ai je pas eu les moyens pour en acheter un qui me convenait !!! Heureusement qu'Imoen est là pour sauver la situation !!
Sur le chemin, nous avons trouvé deux individus étranges nommés Xzar et Montaron qui nous ont proposé leur aide. Honnêtement, je n'ai pas les moyens de refuser, d'autant plus que l'un deux semble assez aguéri au combat. L'autre par contre, m'a l'air encore plus faible que moi, et surtout assez peu sain d'esprit. Mais bon, c'est un mage, et je sais que les mages deviennent à un moment quasi invulnérable... en tout cas c'était ce que je croyais avant cette nuit là...
Nous approchons de Brasamical, mais la situation semble désespéré. La route sur laquelle nous sommes est infesté de bandit.
Par chance, les talents d'Imoen nous ont permis de pouvoir éviter les groupes trop dangereux, et d'éliminer ceux qui partait en patrouille, en toute discrétion. Elle m'impressionne vraiment : c'est dans ces moments là en fait qu'on découvre la vrai force des gens, ou leur faiblesse... .
Maintenant nous avions tous de quoi nous battre à distance et ainsi éviter la mort sur un coup de dé. En cas de problème nous pouvions enfin choisir de combattre ! Et c'est ce que je me décidai enfin de faire. Je vis un homme caché dans des buissons, pris mon arc et m’apprêtai à lui tirer une flèche dans les deux yeux, mais Imoen m'arrêta. Ce n'était pas un bandit, mais un barde nommé Eldoth qui cherchait des compagnons pour rentrer dans une de ces combines douteuses.
Etant barde moi même, je savais bien qu'il serait aussi inutile que moi pour notre groupe, cependant je décidai tout de même d'accepter son offre : il pourrait toujours servir d'appât en cas de coup dur.
Et un coup dur, on aurait pu en avoir un juste après ! Arrivé à Brasamical, nous nous sommes tout de suite réjoui, nous sentant enfin en sécurité. Mais très rapidement, mes nouveaux instinct se réveillèrent. J'avais bien été attaqué à Chateau suif non !! Certes par les assassins les plus incompétent, incapable de tué une enfant se battant à main nue, mais quand même.
Je demandai donc à Imoen et Montaron, d'aller discrètement à l'auberge, pour voir s'il n'y avait personne de suspect. Imoen me trouva paranoïaque, mais au vu de mon anxiété, elle accepta. Cependant, ne pensant pas qu'il y avait sérieusement danger, elle y alla imprudement, et se fit démasqua juste en face d'un homme très suspicieux. Celui ci la repéra de suite. Des lumières jaillirent tout d'un coup tout autour de lui. Il commença à formuler une incantation. J'ordonna alors à tous le monde de tirer sur ce mage, mais nous étions trop loin pour sauver Imoen. Heureusement, elle eut le réflexe de se sauver tout seule.
Elle sortit une baguette de sa poche, et envoya des projectile sur l'assassin. Et en même temps, montaron sortit de l'ombre et lui asséna un coup d'épée par derrière. L'assassin fut mort sur le coup
j'avoue que là, j'ai mis pause pour pouvoir réagir et sortir le coup de baguette magique XD.
Sur son cadavre, il avait pas mal de parchemin, mais il n'y en avait qu'un de réellement d'intéressant. Un parchemin de cécité ! Enfin, je pourrai devenir moins inutile. Le problème, c'est que je ne savais pas encore faire de magie, malgré toutes les tentatives de Gorion pour me l'apprendre. Je dois avoir la tête dur...
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Farioth Hoodstaf
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Bonjour à tous, j'ouvre ce sujet car je projette de me lancer dans une partie de Baldur's Gate EE sans rechargement des sauvegardes. Je connais en effet plutôt bien le jeu mais je n'ai jamais tenté cette expérience. Cela pourrait me permettre de faire l'expérience des combats frissons que l'on peut avoir quand on ne connait pas le jeu, comme la première fois qu'on arrive à tuer un dragon, ou un des boss majeurs par exemple. En plus cela justifierait de faire le jeu de fond en comble pour avoir une équipe de gros bill sans faire trop perdre son intérêt en l'absence de droit à l'échec.
J'ai un peu peur de me démotiver avec le temps, c'est pourquoi je commence ce sujet dans lequel je posterai mon avancement. Et bien sur je suis preneur de tous conseils qu'on pourrait me donner. J'appréhende en effet 2/3 combats face à des adversaires que je ne maîtrise pas sur le bout des doigts du style Aec Laetec dans BG1.
Côté groupe j'envisage de recruter les persos apportés par l'Enhanced Edition car je n'ai pas beaucoup eu l'occasion de jouer avec eux. Cela oriente donc mon choix de perso vers un bretteur Neutre. Le choix du bretteur s'explique par la volonté d'avoir un voleur dans mon équipe qui sera solide en terme de classe d'armure tout en gardant une place pour un clerc dans mon équipe (en plus de Neera, Dorn, Rasaad et Baeloth). Le choix d'un entropiste dans une partie sans sauvegarde est un peu suicidaire mais j'assumes. Le choix de l'alignement est quant à lui justifié par le côté hétéroclite du groupe, et la volonté de jouer un minimum RP (donc de pouvoir aller voler dans les maisons et tuer des gentils si nécessaire, sans pour autant me refuser d'accomplir des quêtes honorables et d'aider les plus démunis).
Mais je suis honnête, il y a peu de chance que j'arrive à tenir le coup et je risque très probablement de devoir recharger le jeu à un moment donné (boum le piège que j'avais oublié, bam le balor invoqué par Neera, bim le coup critique du Berserker Ogre au niveau 2...). Dans quel cas je rechargerai peut-être en début de chapitre ou bien j'abandonnerai tout simplement...
Début des hostilités ce week-end, ou durant la semaine si j'ai le temps.
J'ai un peu peur de me démotiver avec le temps, c'est pourquoi je commence ce sujet dans lequel je posterai mon avancement. Et bien sur je suis preneur de tous conseils qu'on pourrait me donner. J'appréhende en effet 2/3 combats face à des adversaires que je ne maîtrise pas sur le bout des doigts du style Aec Laetec dans BG1.
Côté groupe j'envisage de recruter les persos apportés par l'Enhanced Edition car je n'ai pas beaucoup eu l'occasion de jouer avec eux. Cela oriente donc mon choix de perso vers un bretteur Neutre. Le choix du bretteur s'explique par la volonté d'avoir un voleur dans mon équipe qui sera solide en terme de classe d'armure tout en gardant une place pour un clerc dans mon équipe (en plus de Neera, Dorn, Rasaad et Baeloth). Le choix d'un entropiste dans une partie sans sauvegarde est un peu suicidaire mais j'assumes. Le choix de l'alignement est quant à lui justifié par le côté hétéroclite du groupe, et la volonté de jouer un minimum RP (donc de pouvoir aller voler dans les maisons et tuer des gentils si nécessaire, sans pour autant me refuser d'accomplir des quêtes honorables et d'aider les plus démunis).
Mais je suis honnête, il y a peu de chance que j'arrive à tenir le coup et je risque très probablement de devoir recharger le jeu à un moment donné (boum le piège que j'avais oublié, bam le balor invoqué par Neera, bim le coup critique du Berserker Ogre au niveau 2...). Dans quel cas je rechargerai peut-être en début de chapitre ou bien j'abandonnerai tout simplement...
Début des hostilités ce week-end, ou durant la semaine si j'ai le temps.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
Lois de Murphy
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Vel Cheran
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Je pense qu'on peut fusionner avec ce sujet-là
Et le défi y a été réussi sur Baldur's Gate Trilogy avec un entropiste, donc c'est jouable !
Et le défi y a été réussi sur Baldur's Gate Trilogy avec un entropiste, donc c'est jouable !
En RP, je joue Séraphine Pierrejoyeuse, dont la couleur est : #D0C07A ainsi que Frère Jordin : #FF9966
Et, il y a longtemps, j'incarnais Vel'Cheran.
Venez lire nos aventures dans l'univers d'Ambre !
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Farioth Hoodstaf
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Oui je suis tombé sur ce sujet après créer celui-ci. Cependant je compte effectuer ma partie via BG1:EE et non pas sur le jeu original (modé ou non), ce qui change tout ! 
Si je suis vraiment motivé j’enchaînerai avec Siege of Dragonspear. Mais après l'avoir fait de façon classique au moins une fois car ce n'a pas encore été le cas. Puis après continuer sur BG2:EE.
Edit : Merci pour le déplacement.
J'ai commencé ma partie. Ci-après ma fiche de création de personnage. Il est spécialisé en épée longue pour le moment. A terme je le spécialiserai probablement en cimeterres et katana et lui mettrai trois étoiles en deux armes.
Alors, pour l'histoire : j'ai fait le prologue et je n'ai rien trouvé de mieux que de faire, par erreur, un vol à la tire dans le stock de Winthrop plutôt qu'un achat et ce dès ma première action du jeu. Le prologue s'est donc transformé en un énorme jeu de chat et de la souris avec les gardiens. A partir du moment où ma cleptomanie avait un peu trop attiré l'attention sur moi, plus aucun remord : je pique tout ce que je peux. De toute façon je pars en voyage avec Gorion, ils ne pourront plus rien contre moi une fois parti. Et vu l'empressement de mon père adoptif à quitter Chateausuif il semble très improbable que je reviennes un jour. Après tout, quitte à devoir quitter mon chez moi autant prendre un souvenir... (Mais j'en ai quand même profité pour donner un coup de main à quelques copains en guise d'adieu).
Si je suis vraiment motivé j’enchaînerai avec Siege of Dragonspear. Mais après l'avoir fait de façon classique au moins une fois car ce n'a pas encore été le cas. Puis après continuer sur BG2:EE.
Edit : Merci pour le déplacement.
J'ai commencé ma partie. Ci-après ma fiche de création de personnage. Il est spécialisé en épée longue pour le moment. A terme je le spécialiserai probablement en cimeterres et katana et lui mettrai trois étoiles en deux armes.
Alors, pour l'histoire : j'ai fait le prologue et je n'ai rien trouvé de mieux que de faire, par erreur, un vol à la tire dans le stock de Winthrop plutôt qu'un achat et ce dès ma première action du jeu. Le prologue s'est donc transformé en un énorme jeu de chat et de la souris avec les gardiens. A partir du moment où ma cleptomanie avait un peu trop attiré l'attention sur moi, plus aucun remord : je pique tout ce que je peux. De toute façon je pars en voyage avec Gorion, ils ne pourront plus rien contre moi une fois parti. Et vu l'empressement de mon père adoptif à quitter Chateausuif il semble très improbable que je reviennes un jour. Après tout, quitte à devoir quitter mon chez moi autant prendre un souvenir... (Mais j'en ai quand même profité pour donner un coup de main à quelques copains en guise d'adieu).
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J'aurais plutôt mis des points dans détection de pièges, à moins que tu n'aies prévu de prendre un autre voleur avec toi (mais avoir détection de pièges sur un voleur corps-à-corps est assez pertinent).
En RP, je joue Séraphine Pierrejoyeuse, dont la couleur est : #D0C07A ainsi que Frère Jordin : #FF9966
Et, il y a longtemps, j'incarnais Vel'Cheran.
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Farioth Hoodstaf
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J'ai effectivement privilégié le crochetage pour les premiers niveaux, car comme indiqué par Zoltan, la détection des pièges ne devient vraiment importante qu'à partir des Mines de Nashkel. Je monterai la compétence d'une dizaine ou quinzaine de points vers le niveau 3 ou 4. Et d'un peu plus quand je me déciderai à aller du côté d'Ulcaster, Flammevin et du camp des bandits.
Côté arc, mon groupe risque d'être assez démuni à ce niveau. Çà va être un sacré handicap je sais. Mais j'ai décidé de ne pas optimiser mon groupe non plus. D'où la nécessité de récupérer du bon matos le plus vite possible, et donc d'avoir un maximum d'argent rapidement, ce qui a orienté mon choix vers le crochetage de serrure dans un premier temps.
Côté arc, mon groupe risque d'être assez démuni à ce niveau. Çà va être un sacré handicap je sais. Mais j'ai décidé de ne pas optimiser mon groupe non plus. D'où la nécessité de récupérer du bon matos le plus vite possible, et donc d'avoir un maximum d'argent rapidement, ce qui a orienté mon choix vers le crochetage de serrure dans un premier temps.
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ZOLTAN
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J'ai déjà fait une partie pure BGee 1 pour les membres de l'équipe en alternant Brawen et Viconia pour prêtresse (et tank accessoirement), évidemment je ne m'étais pas interdit de recharger, ça change tout. Une chose est sure, les combats à distance sont à privilégier dans ton cas.
j'avais un guerrier/voleur elfe de mémoire pour l'arc et le CaC lorsque Dorn se sentait un peu seul, Neera n'a pas posé de problème mais Raashad est fragile au début et pas terrible par la suite (le moine est bon dans les hauts niveaux, c'est à dire dans BG 2).
Je n'ai pas été jusqu'au bout pour une raison que j'ai oublié.
j'avais un guerrier/voleur elfe de mémoire pour l'arc et le CaC lorsque Dorn se sentait un peu seul, Neera n'a pas posé de problème mais Raashad est fragile au début et pas terrible par la suite (le moine est bon dans les hauts niveaux, c'est à dire dans BG 2).
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L'homme est un loup pour l'homme et un caniche nain pour sa femme
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Farioth Hoodstaf
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La faiblesse de Rasaad me fait effectivement peur. Je pense qu'il sera en fonds de groupe et n'entrera dans la mêlée qu'une fois le combat engagé. Mais dans ce cas sa vitesse de déplacement devient limite un problème car ça le pousse à se retrouver en première ligne, tout le contraire de ce que l'on veut.
Pour la 6ème roue du carrosse... euh je veux dire pour le prêtre je pense effectivement m'orienter vers Branwen ou Viconia. Peut-être plus la première qui peut faire Tank puisque Viconia est limitée en force.
Enfin je ne sais pas encore si je transforme Dorn en Tank en l'équipant d'un bouclier ou bien si j'ai fait un archer en plus de sa compétence d'épée à deux mains. Dans le 1er cas il me manquera clairement d'un archer, dans le second je serai juste pour tanker les dégâts.
Pour la 6ème roue du carrosse... euh je veux dire pour le prêtre je pense effectivement m'orienter vers Branwen ou Viconia. Peut-être plus la première qui peut faire Tank puisque Viconia est limitée en force.
Enfin je ne sais pas encore si je transforme Dorn en Tank en l'équipant d'un bouclier ou bien si j'ai fait un archer en plus de sa compétence d'épée à deux mains. Dans le 1er cas il me manquera clairement d'un archer, dans le second je serai juste pour tanker les dégâts.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
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ZOLTAN
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Tu as bien résumé les grandes qualités du moine dans BGee 1 et de Rasaad en particulier.
J'avais, en effet, repris Branwen pour avoir un tank correct, Dorn n'est pas le meilleur pour ce poste.
Étant neutre elle ne se fâche pas avec les "mauvais" du groupe (raison initiale de mon choix de Viconia).
Dorn a généralement l'arbalète comme compétence, avec l'arbalète de rapidité achetée chez l'armurier de Beregost, il n'est pas mauvais de loin et cela diversifie bien les munitions (dont les carreaux de serpents). De plus, il fait bonne figure avec son épée à 2 mains. Je lui colle généralement le "Fléau des araignées" lors des passages où la liberté de mouvement est nécessaire.
J'adore les réflexions de Neera sur Bealoth, miam miam.
J'avais, en effet, repris Branwen pour avoir un tank correct, Dorn n'est pas le meilleur pour ce poste.
Étant neutre elle ne se fâche pas avec les "mauvais" du groupe (raison initiale de mon choix de Viconia).
Dorn a généralement l'arbalète comme compétence, avec l'arbalète de rapidité achetée chez l'armurier de Beregost, il n'est pas mauvais de loin et cela diversifie bien les munitions (dont les carreaux de serpents). De plus, il fait bonne figure avec son épée à 2 mains. Je lui colle généralement le "Fléau des araignées" lors des passages où la liberté de mouvement est nécessaire.
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Farioth Hoodstaf
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Suite de ma partie :
Il faut croire que Gorion avait une bonne raison de vouloir quitter de Chateausuif (tout comme moi vu mes problèmes avec les autorités locales). Sauf qu'on est parti soit trop tôt soit trop tard car à peine quelques lieux de parcourus et nous voilà attaqués en pleine nuit par un Golgoth en armure et ses acolytes qui en voulaient à notre vie. Enfin à ma vie surtout, et c'est bien ça le problème (le fait d'avoir été attaqué par deux minables avec des intentions similaires dans l'enceinte même de Chateausuif aurait peut-être pu me mettre la puce à l'oreille). Gorion a toujours été plus que bienveillant avec moi, malgré nos désaccords sur des sujets comme le respect des lois et de la propriété d'autrui. Du coup quand il m'a dit de m'enfuir j'ai obéi sans trop de protestations.
Les mages c'est franchement puissant, je ferais bien de m'en souvenir : en deux coups trois mouvements Gorion a massacré deux ogres et deux archers. Mais le guerrier et son armure de badass, accompagné de sa prêtresse ont eu raison de lui. Il me manquera le vieux. Je suis resté planqué jusqu'au petit matin. Jusqu'à l'arrivée de mon amie Imoen qui nous avait suivie de loin depuis notre départ. La mort de Gorion est un coup dur pour elle aussi. Mais pas le temps de s'apitoyer sur notre sort : nous sommes au milieu de nulle part et un mec face auquel je ne fais pas le poids en veut à ma vie. Je ferai mieux de m'équiper un peu mieux que je ne le suis actuellement, de me perfectionner au combat et de m'entourer d'aventuriers compétents si je veux pouvoir survivre à notre prochain et inévitable affrontement (le mec avait l'air de vraiment m'en vouloir). Direction l'est donc.
En route j'ai rencontré un binôme étrange et franchement dérangé du ciboulot : un mage et son compagnon que je qualifierai, lui, de brigand. Ils veulent se rendre à Nashkell au sud. Bonne idée car sur la route il y a Bérégost. Un village de taille très correct avec ses auberges, ses marchands, sa forge et plein d'argent qui traîne dans des habitations pas toujours très bien surveillée. Et j'ai beaucoup plus besoin de cet argent que tout autre personne j'en suis sûr (rapport aux histoires d'équipement et tout ça). Je les embarque avec moi et c'est parti. Quant à l'auberge du Bras Amical où se trouve les amis de Gorion dont il m'avait parlé, elle n'est pas dans la bonne direction. Mais si ce sont de vrais amis ils m'attendront sûrement. Sinon tant pis.
Alors à Bérégost ça a été intense :
- J'ai pu m'équiper auprès du forgeron local, qui possède dans son stock 2/3 objets bien sympa que j'essaierai de me procurer quand j'en aurai les moyens (impossible de penser à les lui subtiliser, ses marchandises sont trop bien gardées).
- J'ai été recruté par une artiste locale pour la protéger de voyous qui en voulaient à sa vie. Mais elle voulait en fait se servir de moi pour tuer ces trois pauvres bougres qui n'avaient rien demandé à personne. Comme je n'aime pas qu'on me manipule c'est elle qui est passée à la casserole. Du coup j'ai recruté son assistant dans mon groupe : un barde dont les compétences ne me semblent pas incroyables. Mais pour le moment je préfère être le plus nombreux possible.
- Encore un assassin qui a essayé de me tuer dans une taverne : Mais j'ai pu anticipé l'embuscade car j'avais envoyé mon ami Montaron (le brigand) reconnaître les lieux avant de m'y aventurer. Le combat a été féroce, l'homme (ou le nain plutôt) était costaud. J'ai même paniqué quand, au bord de la mort, ce dernier est rentré dans une furie berserk et ma poursuivi à travers tout l'établissement.
- J'ai été engagé (ou bien j'ai recruté je ne sais pas très bien) par Kagain un guerrier nain qui voulait enquêter sur un convoi de passager qu'il avait affrété quelques temps plus tôt et qui a été attaqué par des bandits. Des personnalités sensibles étaient présentes dans la caravane, du coup je ne me voyais pas dire non. Non à l'argent qu'il me proposait je veux dire.
- J'ai désamorcé une mini crise avec un local qui me reprochait la mort de son fils selon quoi nous autres aventuriers on foutait des mauvaises idées dans la tête des plus jeunes. Je ne me voyais pas massacrer un mec qui portait le deuil de son enfant malgré son ton était sacrément agressif. Je ne suis pas certain d'être aussi compréhensif la prochaine fois. Surtout qu'aventurier n'est pas vraiment une vocation me concernant. Je me retrouve dans cette situation plus contraint et forcé qu'autre chose.
- J'ai du porter assistance à une jeune elfe (enfin jeune pour une elfe je pense) qui avait maille à partir avec une bande de Magiciens Rouges de Thay. Sa magie est, disons, anarchique. Ça a contribué a téléporter le chef de la bande je ne sais où et j'ai réussi à m'occuper du reste de la troupe. La dernière leçon de Gorion a bien été mémorisée : s'occuper du mage en premier. J'ai recrutée cette magicienne au gros potentiel dans mon groupe également (Neera), même si le côté imprédictible de sa magie m'inquiète. Je ne me voyais pas devoir coordonner les agissements d'une bande de plus de 6 membres moi y compris. Du coup j'ai prié Xzar, le magicien rencontré plus tôt, de partir. Manque de pot, Montaron est parti avec lui. Tant pis, je trouverai bien d'autres compagnons en route.
Après un petit somme à l'auberge je repars vers le nord pour investiguer sur ces histoires de convois pillés. Je suis tombé sur deux d'entre eux mais Kagain n'a pas semblé réagir. Cela m'a semblé être une perte de temps, donc quitte à revenir sur mes pas autant continuer jusqu'à l'auberge du Bras Amical.
Encore un assassin qui m'attendait à l'entrée de l'auberge... Un magicien cette fois. Tout le groupe lui est tombé dessus donc notre victoire a été facile. Une fois dans l'auberge, j'ai croisé un demi-orque que j'aurais bien engagé dans mon groupe si celui-ci n'était pas uniquement intéressé par boire de la bière (et sa politesse laisse à désirer). Par contre j'ai accepté que Khalid et Jaheira, les amis de feu-Gorion m'accompagnent. Eux aussi veulent aller du côté de Nashkell. La mine qui s'y trouve semble avoir de gros soucis, et c'est déjà les deuxièmes personnes que je croise qui souhaitent s'y rendre. Je m'y rendrai probablement à l'occasion. Si les soucis de cette mine commence à affecter le matériel de combat, cela risque de compromettre mes risques de survie en cas d'affrontement avec un énième tueur à gage. Et puis qui dit problème, dit récompense quand on arrive à le résoudre. Et gros problème égal grosse récompense.
Je suis resté sur l'idée de ne voyager qu'à 6. J'ai donc laissé Kagain sur place. Son histoire de caravane et de bandit commençait à me lasser de toute façon.
Après avoir "visité" l'auberge, j'en suis ressorti plus riche et avec une liste de commission à effectuer (argent, argent !) : tuer un ogre qui se planque le long de la route du Lion et ramener une ceinture qu'il a volé à son/sa propriétaire. Egalement débarrasser une maison située à Bérégost des araignées géantes qui l'ont infesté.
On repart donc dans l'autre sens. J'espère que ces aller-retour incessants ne vont pas finir pas me lasser. J'aime bien marcher mais quand-même... J'ai tout de même pris le temps de faire la peau à des Hobgobelins qui traînaient aux alentours de l'auberge. J'ai récupérer un joli anneau (souvenir de famille) qu'ils avaient soutiré à une une jeune fille qui logeait à l'auberge. Celle-ci n'avait pas de récompense à m'offrir mais je l'ai fait pour ses jolis yeux. Neera a des jolis yeux aussi d'ailleurs. Elle a commencé à me raconter comment elle s'est retrouvée sur les routes. Son histoire est amusante, mais un peu inquiétante aussi.
J'ai réussi à tuer l'ogre en chemin en concentrant toute la puissance de mes compagnons sur celui-ci. Puis une fois revenu à Bérégost j'ai pu tuer les araignées qui squattait la maison inoccupée. J'ai bien fait de prévoir l'achat de potion anti-venin avant de m’aventurer à les affronter.
Voilà où j'en suis. Avant de retourner au Bras Amical obtenir ma juste récompense, il est temps de mettre mes grands projets en oeuvre : voir ce qui se cache dans l'intégralité des coffres et du mobilier situés dans les maisons de cette bourgade.
Il faut croire que Gorion avait une bonne raison de vouloir quitter de Chateausuif (tout comme moi vu mes problèmes avec les autorités locales). Sauf qu'on est parti soit trop tôt soit trop tard car à peine quelques lieux de parcourus et nous voilà attaqués en pleine nuit par un Golgoth en armure et ses acolytes qui en voulaient à notre vie. Enfin à ma vie surtout, et c'est bien ça le problème (le fait d'avoir été attaqué par deux minables avec des intentions similaires dans l'enceinte même de Chateausuif aurait peut-être pu me mettre la puce à l'oreille). Gorion a toujours été plus que bienveillant avec moi, malgré nos désaccords sur des sujets comme le respect des lois et de la propriété d'autrui. Du coup quand il m'a dit de m'enfuir j'ai obéi sans trop de protestations.
Les mages c'est franchement puissant, je ferais bien de m'en souvenir : en deux coups trois mouvements Gorion a massacré deux ogres et deux archers. Mais le guerrier et son armure de badass, accompagné de sa prêtresse ont eu raison de lui. Il me manquera le vieux. Je suis resté planqué jusqu'au petit matin. Jusqu'à l'arrivée de mon amie Imoen qui nous avait suivie de loin depuis notre départ. La mort de Gorion est un coup dur pour elle aussi. Mais pas le temps de s'apitoyer sur notre sort : nous sommes au milieu de nulle part et un mec face auquel je ne fais pas le poids en veut à ma vie. Je ferai mieux de m'équiper un peu mieux que je ne le suis actuellement, de me perfectionner au combat et de m'entourer d'aventuriers compétents si je veux pouvoir survivre à notre prochain et inévitable affrontement (le mec avait l'air de vraiment m'en vouloir). Direction l'est donc.
En route j'ai rencontré un binôme étrange et franchement dérangé du ciboulot : un mage et son compagnon que je qualifierai, lui, de brigand. Ils veulent se rendre à Nashkell au sud. Bonne idée car sur la route il y a Bérégost. Un village de taille très correct avec ses auberges, ses marchands, sa forge et plein d'argent qui traîne dans des habitations pas toujours très bien surveillée. Et j'ai beaucoup plus besoin de cet argent que tout autre personne j'en suis sûr (rapport aux histoires d'équipement et tout ça). Je les embarque avec moi et c'est parti. Quant à l'auberge du Bras Amical où se trouve les amis de Gorion dont il m'avait parlé, elle n'est pas dans la bonne direction. Mais si ce sont de vrais amis ils m'attendront sûrement. Sinon tant pis.
Alors à Bérégost ça a été intense :
- J'ai pu m'équiper auprès du forgeron local, qui possède dans son stock 2/3 objets bien sympa que j'essaierai de me procurer quand j'en aurai les moyens (impossible de penser à les lui subtiliser, ses marchandises sont trop bien gardées).
- J'ai été recruté par une artiste locale pour la protéger de voyous qui en voulaient à sa vie. Mais elle voulait en fait se servir de moi pour tuer ces trois pauvres bougres qui n'avaient rien demandé à personne. Comme je n'aime pas qu'on me manipule c'est elle qui est passée à la casserole. Du coup j'ai recruté son assistant dans mon groupe : un barde dont les compétences ne me semblent pas incroyables. Mais pour le moment je préfère être le plus nombreux possible.
- Encore un assassin qui a essayé de me tuer dans une taverne : Mais j'ai pu anticipé l'embuscade car j'avais envoyé mon ami Montaron (le brigand) reconnaître les lieux avant de m'y aventurer. Le combat a été féroce, l'homme (ou le nain plutôt) était costaud. J'ai même paniqué quand, au bord de la mort, ce dernier est rentré dans une furie berserk et ma poursuivi à travers tout l'établissement.
- J'ai été engagé (ou bien j'ai recruté je ne sais pas très bien) par Kagain un guerrier nain qui voulait enquêter sur un convoi de passager qu'il avait affrété quelques temps plus tôt et qui a été attaqué par des bandits. Des personnalités sensibles étaient présentes dans la caravane, du coup je ne me voyais pas dire non. Non à l'argent qu'il me proposait je veux dire.
- J'ai désamorcé une mini crise avec un local qui me reprochait la mort de son fils selon quoi nous autres aventuriers on foutait des mauvaises idées dans la tête des plus jeunes. Je ne me voyais pas massacrer un mec qui portait le deuil de son enfant malgré son ton était sacrément agressif. Je ne suis pas certain d'être aussi compréhensif la prochaine fois. Surtout qu'aventurier n'est pas vraiment une vocation me concernant. Je me retrouve dans cette situation plus contraint et forcé qu'autre chose.
- J'ai du porter assistance à une jeune elfe (enfin jeune pour une elfe je pense) qui avait maille à partir avec une bande de Magiciens Rouges de Thay. Sa magie est, disons, anarchique. Ça a contribué a téléporter le chef de la bande je ne sais où et j'ai réussi à m'occuper du reste de la troupe. La dernière leçon de Gorion a bien été mémorisée : s'occuper du mage en premier. J'ai recrutée cette magicienne au gros potentiel dans mon groupe également (Neera), même si le côté imprédictible de sa magie m'inquiète. Je ne me voyais pas devoir coordonner les agissements d'une bande de plus de 6 membres moi y compris. Du coup j'ai prié Xzar, le magicien rencontré plus tôt, de partir. Manque de pot, Montaron est parti avec lui. Tant pis, je trouverai bien d'autres compagnons en route.
Après un petit somme à l'auberge je repars vers le nord pour investiguer sur ces histoires de convois pillés. Je suis tombé sur deux d'entre eux mais Kagain n'a pas semblé réagir. Cela m'a semblé être une perte de temps, donc quitte à revenir sur mes pas autant continuer jusqu'à l'auberge du Bras Amical.
Encore un assassin qui m'attendait à l'entrée de l'auberge... Un magicien cette fois. Tout le groupe lui est tombé dessus donc notre victoire a été facile. Une fois dans l'auberge, j'ai croisé un demi-orque que j'aurais bien engagé dans mon groupe si celui-ci n'était pas uniquement intéressé par boire de la bière (et sa politesse laisse à désirer). Par contre j'ai accepté que Khalid et Jaheira, les amis de feu-Gorion m'accompagnent. Eux aussi veulent aller du côté de Nashkell. La mine qui s'y trouve semble avoir de gros soucis, et c'est déjà les deuxièmes personnes que je croise qui souhaitent s'y rendre. Je m'y rendrai probablement à l'occasion. Si les soucis de cette mine commence à affecter le matériel de combat, cela risque de compromettre mes risques de survie en cas d'affrontement avec un énième tueur à gage. Et puis qui dit problème, dit récompense quand on arrive à le résoudre. Et gros problème égal grosse récompense.
Je suis resté sur l'idée de ne voyager qu'à 6. J'ai donc laissé Kagain sur place. Son histoire de caravane et de bandit commençait à me lasser de toute façon.
Après avoir "visité" l'auberge, j'en suis ressorti plus riche et avec une liste de commission à effectuer (argent, argent !) : tuer un ogre qui se planque le long de la route du Lion et ramener une ceinture qu'il a volé à son/sa propriétaire. Egalement débarrasser une maison située à Bérégost des araignées géantes qui l'ont infesté.
On repart donc dans l'autre sens. J'espère que ces aller-retour incessants ne vont pas finir pas me lasser. J'aime bien marcher mais quand-même... J'ai tout de même pris le temps de faire la peau à des Hobgobelins qui traînaient aux alentours de l'auberge. J'ai récupérer un joli anneau (souvenir de famille) qu'ils avaient soutiré à une une jeune fille qui logeait à l'auberge. Celle-ci n'avait pas de récompense à m'offrir mais je l'ai fait pour ses jolis yeux. Neera a des jolis yeux aussi d'ailleurs. Elle a commencé à me raconter comment elle s'est retrouvée sur les routes. Son histoire est amusante, mais un peu inquiétante aussi.
J'ai réussi à tuer l'ogre en chemin en concentrant toute la puissance de mes compagnons sur celui-ci. Puis une fois revenu à Bérégost j'ai pu tuer les araignées qui squattait la maison inoccupée. J'ai bien fait de prévoir l'achat de potion anti-venin avant de m’aventurer à les affronter.
Voilà où j'en suis. Avant de retourner au Bras Amical obtenir ma juste récompense, il est temps de mettre mes grands projets en oeuvre : voir ce qui se cache dans l'intégralité des coffres et du mobilier situés dans les maisons de cette bourgade.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
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J'avance lentement mais surement. Pour l'instant pas de difficultés majeures sur les zones entre Bras Amical et Chateausuif. C'est assez sympa de se donner à fond et d'épuiser tous ses sorts contre un simple groupe de Hobgobelins pour assurer le combat. Ca donne un côté épique au moindre affrontement. Mais qu'en pense Desmond :
Les gens de Beregost ne sont pas très précautionneux. Combien d'entre eux laissent la porte de leur maison ouverte en plein milieu de la nuit. Il est très tentant et pas bien compliqué de pénétrer chez eux et d'en ressortir les poches plus remplies qu'en rentrant. Certain nous ont tout de même demandé de faire demi-tour, mais ils ne protestent jamais trop quand un homme armé fait le tour de leur maison "simplement pour visiter". Une habitante à quand même pris le soin d'appeler un membre du poing enflammé pour m'arrêter quand j'ai eu l'imprudence de subtiliser le contenu d'un coffre juste devant son nez. Mais je me suis enfui aussi vite que possible et le garde n'a pas pu me rattraper (même si il m'arrive encore de le recroiser de temps en temps en me baladant dans la ville, ce qui donne lieu à une nouvelle partie du gendarme et du voleur).
Après avoir bien visiter chaque recoin de la ville je suis retourné au nord, vers l'auberge du Bras Amical une nouvelle fois. J'y ai recueilli mes récompenses pour le travail fourni jusque là (tuer un ogre et des araignées). Grand bien m'a pris d'y retourner car en me baladant autour de l'auberge à la recherche d'éventuels hobgobelins contre qui exercer mes talents martiaux, mon œil a été attiré par un objet brillant dissimulé sous une pierre : un anneau magique. Avait-il été caché ici par quelques magiciens ayant eu peur de se le faire dérober au cours de son séjour à l'auberge et qui n'aurait pas pu le récupérer ? Ou bien un tire-laine avait-il plaqué le fruit de ses larcins non loin de l'auberge mais se serait fait châtier par sa victime avant d'avoir pu en profiter ? Peu m'importe au fonds, car cet anneau est mien désormais. Il se trouve qu'il a la capacité de maximiser les pouvoir des magiciens. La puissance de Neera n'en sera que plus importante.
Bon il est temps de se diriger vers le sud une bonne fois pour toute, c'est que Jaheira me presse d'aller à Nashkel. Sur la route les brigands ne manquent pas. Et ceux-ci possèdent des objets qui intéressent au plus haut point certains habitants de Beregost que j'ai rencontré au cours de mes... actions sociales... Une lettre envoyée à Dame Myriam par son mari trouvé sur le cadavre d'un ogrilon. La lui apporté m'a valu de recevoir un bel anneau magique en récompense de sa part. J'ai également retrouvé des bottes de voleur appartenant au nain Zhurlong que je lui ai rapporté par solidarité entre voyous (mais que je me verrais bien les lui reprendre un jour ou l'autre). Je suis également tombé sur les cadavres de voyageurs détroussés par une bande de maraudeurs humanoïdes. Des membres de la famille Colquette de Beregost si je me fie aux inscriptions sur une amulette qui gisait par terre. Le patriarche risque d'être dévasté quand je lui apporterai la nouvelle.
Finalement je suis arrivé à destination de ce voyage : Amn et plus particulièrement la ville frontalière de Nashkel. Et là vous ne devinerez jamais sur qui je tombe ! Un tueur à gage !! Encore une fois celui-ci a été vite expédié en enfer. Penser qu'une personne seule puisse affronter un groupe entier me parait bien optimiste. Mon adversaire n'a même pas eu le temps de laisser le moindre sort qu'une épée, qu'une flèche ou qu'un gourdin s'abattait sur elle.
Sur place j'ai pu parler au Maire du village que Khalid et Jaheira devait rencontrer. Celui m'offrira une belle récompense si j'arrive à mettre fin aux soucis rencontrés dans la Mine plus au sud. En parlant de récompense j'ai également reçu une prime destinée à un certain loup-gris, il n'y a pas de petits profit.
A partir du moment où je suis rentré en contact avec le Maire de Nashkel j'ai décidé de me séparer de Jaheira et de son époux. Je ne suis pas certain de pouvoir supporter plus longtemps le caractère de celle-ci. Quant à Khalid il semble manquer de souplesse dans ses rapports à la loi. Exit également Garrick dont les chansonnettes et les poésies ont cessé de me divertir.
Pour les remplacer dans mes futures pérégrinations j'ai jeté mon dévolu sur un Moine itinérant rencontré à l'entré du village. Je suis curieux de voir comment un combattant de son genre pourra se débrouiller face aux guerriers en armes et armures. Cet homme dénommé Rasaad est sympathique et amical mais semble également avoir la main très portée sur le cœur (là où la mienne est un peu plus portée dans la poche des autres). Nous verrons bien si nos philosophies sont compatibles.
J'ai également recruté un rôdeur un peu fêlé du nom de Minsc et son compagnon Hamster. Celui-ci souhaite aller sauver une amie capturée par des Gnolls. Contrairement aux propos que j'ai pu tenir devant lui sauver les demoiselles en détresse ne fait pas partie de mes passe-temps favoris. En revanche me faire guider vers une forteresse cachée, probablement remplis de trésor, m'intéresse au plus haut point.
Enfin la dernière recrue en date se prénomme Branwen : cette dernière n'était encore qu'une statut lorsque je l'ai croisée pour la première fois au milieu de la foire locale. J'ai suivi les conseils avisés d'un nain et l'ai transmuté de la pierre vers la chair. Reconnaissante celle-ci a décidé de mettre ses talents de clerc de Tempus à mon service. Un compagnon capable de soigner nos blessures durant nos voyages, et qui ne rechigne pas à aller au combat est plus que bienvenu.
Incroyable !!! J'avais déjà trouvé un diamant caché dans le creux d'un arbre, puis un anneau arcanique sous une pierre. Mais là je suis tombé sur rien de moins qu'une armure constituée d'écailles d'une bête inconnue. Celle-ci se trouvait au milieu d'un champ fraichement labouré. C'est scintillement d'une partie métallique à moitié enterrée qui m'a indiqué sa présence. En creusant la terre j'ai pu découvrir ce que je nommerai ni plus ni moins qu'un trésor. Celle-ci avait du appartenir à un guerrier tombé au combat puis recouverte de terre au fil du temps. Qu'elle ait pu conserver toute sa robustesse et sa souplesse après avoir subi un tel traitement en démontre toute les qualités. Un ouvrage que Grondemarteau lui-même ne renierait pas.
Je me rend donc désormais vers la fameuse citadelle gnoll où j'espère pouvoir mettre la main sur les richesses escomptées.
Les gens de Beregost ne sont pas très précautionneux. Combien d'entre eux laissent la porte de leur maison ouverte en plein milieu de la nuit. Il est très tentant et pas bien compliqué de pénétrer chez eux et d'en ressortir les poches plus remplies qu'en rentrant. Certain nous ont tout de même demandé de faire demi-tour, mais ils ne protestent jamais trop quand un homme armé fait le tour de leur maison "simplement pour visiter". Une habitante à quand même pris le soin d'appeler un membre du poing enflammé pour m'arrêter quand j'ai eu l'imprudence de subtiliser le contenu d'un coffre juste devant son nez. Mais je me suis enfui aussi vite que possible et le garde n'a pas pu me rattraper (même si il m'arrive encore de le recroiser de temps en temps en me baladant dans la ville, ce qui donne lieu à une nouvelle partie du gendarme et du voleur).
Après avoir bien visiter chaque recoin de la ville je suis retourné au nord, vers l'auberge du Bras Amical une nouvelle fois. J'y ai recueilli mes récompenses pour le travail fourni jusque là (tuer un ogre et des araignées). Grand bien m'a pris d'y retourner car en me baladant autour de l'auberge à la recherche d'éventuels hobgobelins contre qui exercer mes talents martiaux, mon œil a été attiré par un objet brillant dissimulé sous une pierre : un anneau magique. Avait-il été caché ici par quelques magiciens ayant eu peur de se le faire dérober au cours de son séjour à l'auberge et qui n'aurait pas pu le récupérer ? Ou bien un tire-laine avait-il plaqué le fruit de ses larcins non loin de l'auberge mais se serait fait châtier par sa victime avant d'avoir pu en profiter ? Peu m'importe au fonds, car cet anneau est mien désormais. Il se trouve qu'il a la capacité de maximiser les pouvoir des magiciens. La puissance de Neera n'en sera que plus importante.
Bon il est temps de se diriger vers le sud une bonne fois pour toute, c'est que Jaheira me presse d'aller à Nashkel. Sur la route les brigands ne manquent pas. Et ceux-ci possèdent des objets qui intéressent au plus haut point certains habitants de Beregost que j'ai rencontré au cours de mes... actions sociales... Une lettre envoyée à Dame Myriam par son mari trouvé sur le cadavre d'un ogrilon. La lui apporté m'a valu de recevoir un bel anneau magique en récompense de sa part. J'ai également retrouvé des bottes de voleur appartenant au nain Zhurlong que je lui ai rapporté par solidarité entre voyous (mais que je me verrais bien les lui reprendre un jour ou l'autre). Je suis également tombé sur les cadavres de voyageurs détroussés par une bande de maraudeurs humanoïdes. Des membres de la famille Colquette de Beregost si je me fie aux inscriptions sur une amulette qui gisait par terre. Le patriarche risque d'être dévasté quand je lui apporterai la nouvelle.
Finalement je suis arrivé à destination de ce voyage : Amn et plus particulièrement la ville frontalière de Nashkel. Et là vous ne devinerez jamais sur qui je tombe ! Un tueur à gage !! Encore une fois celui-ci a été vite expédié en enfer. Penser qu'une personne seule puisse affronter un groupe entier me parait bien optimiste. Mon adversaire n'a même pas eu le temps de laisser le moindre sort qu'une épée, qu'une flèche ou qu'un gourdin s'abattait sur elle.
Sur place j'ai pu parler au Maire du village que Khalid et Jaheira devait rencontrer. Celui m'offrira une belle récompense si j'arrive à mettre fin aux soucis rencontrés dans la Mine plus au sud. En parlant de récompense j'ai également reçu une prime destinée à un certain loup-gris, il n'y a pas de petits profit.
A partir du moment où je suis rentré en contact avec le Maire de Nashkel j'ai décidé de me séparer de Jaheira et de son époux. Je ne suis pas certain de pouvoir supporter plus longtemps le caractère de celle-ci. Quant à Khalid il semble manquer de souplesse dans ses rapports à la loi. Exit également Garrick dont les chansonnettes et les poésies ont cessé de me divertir.
Pour les remplacer dans mes futures pérégrinations j'ai jeté mon dévolu sur un Moine itinérant rencontré à l'entré du village. Je suis curieux de voir comment un combattant de son genre pourra se débrouiller face aux guerriers en armes et armures. Cet homme dénommé Rasaad est sympathique et amical mais semble également avoir la main très portée sur le cœur (là où la mienne est un peu plus portée dans la poche des autres). Nous verrons bien si nos philosophies sont compatibles.
J'ai également recruté un rôdeur un peu fêlé du nom de Minsc et son compagnon Hamster. Celui-ci souhaite aller sauver une amie capturée par des Gnolls. Contrairement aux propos que j'ai pu tenir devant lui sauver les demoiselles en détresse ne fait pas partie de mes passe-temps favoris. En revanche me faire guider vers une forteresse cachée, probablement remplis de trésor, m'intéresse au plus haut point.
Enfin la dernière recrue en date se prénomme Branwen : cette dernière n'était encore qu'une statut lorsque je l'ai croisée pour la première fois au milieu de la foire locale. J'ai suivi les conseils avisés d'un nain et l'ai transmuté de la pierre vers la chair. Reconnaissante celle-ci a décidé de mettre ses talents de clerc de Tempus à mon service. Un compagnon capable de soigner nos blessures durant nos voyages, et qui ne rechigne pas à aller au combat est plus que bienvenu.
Incroyable !!! J'avais déjà trouvé un diamant caché dans le creux d'un arbre, puis un anneau arcanique sous une pierre. Mais là je suis tombé sur rien de moins qu'une armure constituée d'écailles d'une bête inconnue. Celle-ci se trouvait au milieu d'un champ fraichement labouré. C'est scintillement d'une partie métallique à moitié enterrée qui m'a indiqué sa présence. En creusant la terre j'ai pu découvrir ce que je nommerai ni plus ni moins qu'un trésor. Celle-ci avait du appartenir à un guerrier tombé au combat puis recouverte de terre au fil du temps. Qu'elle ait pu conserver toute sa robustesse et sa souplesse après avoir subi un tel traitement en démontre toute les qualités. Un ouvrage que Grondemarteau lui-même ne renierait pas.
Je me rend donc désormais vers la fameuse citadelle gnoll où j'espère pouvoir mettre la main sur les richesses escomptées.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
Lois de Murphy
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Farioth Hoodstaf
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Les histoires parlent d'un village caché au fond de la forêt peuplé de petits humanoïdes à la peau bleue et d'un sorcier qui souhaitait mettre la main sur ses habitants mais n'a jamais réussi à trouver l'endroit... Ben il est pas doué le sorcier en question : un petite dizaine d'heure de marche à l'ouest de Nashkel et nous voilà au village des Schtroumpfs xvarts. Et ce n'est pas très solide ces trucs la. Un coup de masse par ci, une flèche bien placée par là et tout ce petit monde (c'est le cas de le dire) se retrouve à agoniser dans une mare de sang. J'ai un peu moins fait le malin quand ils m'ont lâché leur ours domestique dessus. Enfin domestique c'est vite dit vu qu'il s'est attaqué en premier au chef des xvarts et le temps qu'il s'acharne sur son mini-maître il était déjà à moitié mort. Une fois le village bien pacifié comme il faut, j'ai fait la peau à un autre ursidé qui créchait dans une cave non loin.
Après un somme bien mérité histoire de me ressourcer après le massacre, je suis reparti en direction de la forteresse. J'ai alors croisé un marchand itinérant qui voulait me vendre quelques objets magiques. J'ai suffisamment tenté de vendre des potions miraculeuses à base de bave de crapaud à mes amis durant mon enfance pour flairer quand on essaye de m'arnaquer. Mais dans le doute j'ai quand même essayé de voir avec lui si il était possible qu'il me cède son stock au prix raisonnable de 0 pièce d'or. Il n'était pas vraiment d'accord avec ma contre-proposition et cela a fini en affrontement.
J'aurais mieux fait d'y penser à deux fois avant de me frotter à lui. Sous ses airs de simple filou se cachait un redoutable pratiquant des arcanes. Imoen, Rasaad, Neera et Minsc sont tombés tour à tour sous les coups des projectiles magiques de mon adversaire. J'ai pu m'échapper de justesse grâce à des potions de hâte et d'invisibilité. Mais malgré ça j'ai bien cru y passer quand il m'a repéré. Fort heureusement il était à court de sort à ce moment là. Avec l'aide de Branwen qui avait pu s'échapper de son côté nous avons pu vaincre le bougre qui était nettement moins puissant au corps à corps. Mais à quel prix...
Ce n'est pas sans mal que nous avons ramener les corps de nos compagnons et leur équipement jusqu'à Nashkel. Sur le chemin nous nous sommes même fait surprendre par un loup des glaces, probablement attiré par l'odeur du sang. Le talent au combat de Branwen nous permis de terrasser la bête. Mon épée pourtant neuve n'ayant pas résisté à tout ces affrontement et s'étant brisée au cours de combats je n'ai pas été d'une grande assistance. Il semble vraiment y avoir un problème avec la qualité du fer dans la région.
La rencontre avec cet animal aurait pu nous être fatale, mais cela s'est finalement avéré être une bonne chose. Le propriétaire du magasin de Nashkel était en effet très intéressé pour racheter la peau du loup. Grace à cette vente j'ai pu réunir les fonds nécessaires pour que le prêtre de Helm mette à mon service les pouvoirs de son dieu et ressuscite mes frères et soeurs d'arme.
Cette expérience était éprouvante et j'ai l'impression d'avoir perdu un peu de mon insouciance à la vue d'Imoen qui s’effondrait sans vie devant moi. Heureusement que les pouvoirs des dieux sont miraculeux et ont permis de rattraper mon erreur. Mais je ne sais pas si j'aurais le courage de lui faire affronter de plus grands dangers dans le futur. Peut-être que notre chemin devrait se séparer si je veux avoir l'esprit plus apaisé.
Allez direction l'ouest encore une fois et cette maudite citadelle.
Après un somme bien mérité histoire de me ressourcer après le massacre, je suis reparti en direction de la forteresse. J'ai alors croisé un marchand itinérant qui voulait me vendre quelques objets magiques. J'ai suffisamment tenté de vendre des potions miraculeuses à base de bave de crapaud à mes amis durant mon enfance pour flairer quand on essaye de m'arnaquer. Mais dans le doute j'ai quand même essayé de voir avec lui si il était possible qu'il me cède son stock au prix raisonnable de 0 pièce d'or. Il n'était pas vraiment d'accord avec ma contre-proposition et cela a fini en affrontement.
J'aurais mieux fait d'y penser à deux fois avant de me frotter à lui. Sous ses airs de simple filou se cachait un redoutable pratiquant des arcanes. Imoen, Rasaad, Neera et Minsc sont tombés tour à tour sous les coups des projectiles magiques de mon adversaire. J'ai pu m'échapper de justesse grâce à des potions de hâte et d'invisibilité. Mais malgré ça j'ai bien cru y passer quand il m'a repéré. Fort heureusement il était à court de sort à ce moment là. Avec l'aide de Branwen qui avait pu s'échapper de son côté nous avons pu vaincre le bougre qui était nettement moins puissant au corps à corps. Mais à quel prix...
Ce n'est pas sans mal que nous avons ramener les corps de nos compagnons et leur équipement jusqu'à Nashkel. Sur le chemin nous nous sommes même fait surprendre par un loup des glaces, probablement attiré par l'odeur du sang. Le talent au combat de Branwen nous permis de terrasser la bête. Mon épée pourtant neuve n'ayant pas résisté à tout ces affrontement et s'étant brisée au cours de combats je n'ai pas été d'une grande assistance. Il semble vraiment y avoir un problème avec la qualité du fer dans la région.
La rencontre avec cet animal aurait pu nous être fatale, mais cela s'est finalement avéré être une bonne chose. Le propriétaire du magasin de Nashkel était en effet très intéressé pour racheter la peau du loup. Grace à cette vente j'ai pu réunir les fonds nécessaires pour que le prêtre de Helm mette à mon service les pouvoirs de son dieu et ressuscite mes frères et soeurs d'arme.
Cette expérience était éprouvante et j'ai l'impression d'avoir perdu un peu de mon insouciance à la vue d'Imoen qui s’effondrait sans vie devant moi. Heureusement que les pouvoirs des dieux sont miraculeux et ont permis de rattraper mon erreur. Mais je ne sais pas si j'aurais le courage de lui faire affronter de plus grands dangers dans le futur. Peut-être que notre chemin devrait se séparer si je veux avoir l'esprit plus apaisé.
Allez direction l'ouest encore une fois et cette maudite citadelle.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
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Contrairement au début du voyage, le reste du trajet jusqu'à la forteresse n'a pas présenté de difficultés majeures. Il y eu bien quelques gnolls à affronter sur le chemin, mais ce n'était pas là une difficulté particulière. A noter que moyennant un petit tuyau sur l'emplacement d'un "trésor", j'ai aidé une dryade à protéger un vieil arbre de deux bûcherons aux capacités cognitives limitées. Dans un style nettement moins épique j'ai également ramené à une petite fille (dont je ne sais pas trop ce qu'elle faisait perdue au milieu de nul part) le corps détrempé de son animal de compagnie mort à la suite d'une chute du haut d'une cascade.
Chemin faisant je suis finalement arrivé au pont suspendu situé à l'entrée de la forteresse. Les deux ogrillons qui en gardaient l'accès ont voulu me soutirer de l'argent à titre de droit de passage. En guise de leçon pour leur témérité j'ai donc naturellement soutiré leur équipement de leurs cadavres. Le genre de leçon qui évite d'avoir à faire passer une interro après coup.
Plutôt que de me ruer à l’assaut de la forteresse j'ai préféré commencer par explorer les alentours de celle-ci. Il n'est pas rare de trouver des entrées cachées à la base de ce genre d'édifice, ce qui en facilite généralement l'infiltration puis le nettoyage. Les nombreuses grottes situées au pied du fort et gardées par des xvars n'abritaient cependant pas de tels accès. En revanche, elles contenaient nombres d'objet très intéressant, et notamment une sorte de manuel magique dont je suis très curieux de connaitre le contenu. Quand je vois sur quoi j'ai pu mettre la main dans les seuls soubassements, je n'ose imaginer les richesses situées dans la forteresse elle-même.
Quelques dizaines de gnolls tués plus tard : Cette forteresse est plus vide que le crâne de ce paysan croisé à Nashkell (Noober ? Neeber ? Bah, peu importe son nom). Mis à part quelques pièces et bijoux recueillis sur les Gnolls, rien à se mettre sous la dent.
Nous nous sommes donc contenté de délivrer la magicienne que Minsc souhaitait secourir. Mais ne souhaitant pas m'encombrer de sa présence dans mon groupe j'ai préféré la laisser partir de son côté accompagné de notre ami berserker. Son talent au combat me manquera. Sa conversation un peu moins.
Le retour fut lui aussi plutôt tranquille. Cela ne m'a pas empêché de me faire la main sur deux bandits qui ont tenté de me racketter (mais se présenter comme le lanceur de fléchette le plus rapide du monde fait rarement trembler un aventurier en armure de plate...), ainsi que sur un groupe de noble amnien un peu trop hautain à mon goût (et qui possédaient des armes et armure trop à mon goût pour que je les laisse filer sans rien dire).
Il m'est également arrivé la chose la plus étrange qui soit : un petit garçon (mais qu'est-ce-qu'il faisait là lui aussi ??) m'a demandé de retrouver son chien (vivant cette fois). Le chien était en fait un loup monstrueux, mais pas agressif pour un sous. Le petit garçon s'est quant à lui révélé être un démon provenant tout droit des neufs enfers. Quand celui-ci est apparu dans sa véritable forme j'ai bien cru que ma dernière heure avait sonné. Mais celui-ci s'est simplement contenté de retourner dans son plan d'existence.
Je n'ose imaginer si je devais affronter une telle créature un jour... Mais de quoi je parle ! Comment pourrais-je être amené à affronter une démon de la sorte. Quelle pensée ridicule. Et pourquoi pas le Demogorgon lui-même tant qu'on y est.
Après avoir fait escale à Nashkell pour revendre mon butin, refaire le plein de flèches et autres potions, puis me reposer, j'ai finalement pris la direction de la mine plus au sud. Sur le chemin j'ai encore été accosté par des bandits. Dire qu'ils sont nombreux dans la régions serait minimiser leur nombre. Je m'attendais à avoir fort à faire compte tenu de leur nombre mais un guerrier demi-orque, le même que j'avais croisé quelques jours plus tôt à l'auberge du Bras Amical, a fait irruption dans leur dos et a tué pas moins de 3 bandits à lui tout seul avant que les autres aient réagi. Il s'est avéré que le demi-orc était un ancien compagnon de ces brigands, qui l'avaient semble-t-il abandonné à son sort dans une prison à ce que j'ai compris de leur discussion. Une fois que tout ce petit monde a pu s'échanger les amabilités d'usage le combat a pu réellement commencer. l ne m'a pas fallu longtemps pour venir à bout de mes assaillants. Un combat sans difficulté. Enfin sans difficulté pour mon groupe, car à la fin du combat le demi-orque lui gisait mort dans une flaque de sang. En tout cas si il n'était pas mort il en avait l’apparence. Aucune chance qu'il puisse survivre. Je ne saurais jamais le pourquoi de son histoire. Dommage il aurait pu faire un atout intéressant dans mon groupe d'aventurier.
Après cet énième rencontre avec des bandits j'ai préféré faire demi-tour vers Nashkel. En effet, je ne me voyais pas voyager plus longtemps avec Imoen et prendre le risque de la voir mourir une seconde fois devant moi, et cette fois, qui sait, de manière définitive. J'ai donc préféré la laisser à Nashkel avant de repartir à l'aventure. Mon groupe n'étant plus constitué que de 4 membres à ce moment là j'ai donc demandé à Khalid et Jaheira, restés sur place, si ils souhaitaient m'accompagner. Les recherches sur la mine étant leur priorité ils ont accepté de se joindre de nouveau à moi. Pourvu qu'ils ne me fassent pas regretter leur présence par leurs perpétuelles remarques. Surtout elle.
Cette fois c'est donc la bonne, je pars pour la mine. A croire que toutes mes expéditions souffrent d'un faux départs. Donc voici la mine.. ah non... ce sont encore des bandits qui ont décidé de m'attaquer au même endroit où je me suis fait attaquer quelques heures plus tôt (le cadavre du demi-orque s'y trouve encore). La troupe de bandit Hobgobelin a vite été envoyée ad patres. Tout comme Neera malheureusement, victime d'une flèche dans les premiers instants du combat. La voilà morte pour la seconde fois depuis que je la connais. Heureusement que son âme est forte et qu'elle ne semble pas avoir encore quitté son corps. Je retourne donc encore une fois à Nashkel, direction le temple de Heaume, pour voir si le prêtre est capable de la ramener à la vie, encore.
Chemin faisant je suis finalement arrivé au pont suspendu situé à l'entrée de la forteresse. Les deux ogrillons qui en gardaient l'accès ont voulu me soutirer de l'argent à titre de droit de passage. En guise de leçon pour leur témérité j'ai donc naturellement soutiré leur équipement de leurs cadavres. Le genre de leçon qui évite d'avoir à faire passer une interro après coup.
Plutôt que de me ruer à l’assaut de la forteresse j'ai préféré commencer par explorer les alentours de celle-ci. Il n'est pas rare de trouver des entrées cachées à la base de ce genre d'édifice, ce qui en facilite généralement l'infiltration puis le nettoyage. Les nombreuses grottes situées au pied du fort et gardées par des xvars n'abritaient cependant pas de tels accès. En revanche, elles contenaient nombres d'objet très intéressant, et notamment une sorte de manuel magique dont je suis très curieux de connaitre le contenu. Quand je vois sur quoi j'ai pu mettre la main dans les seuls soubassements, je n'ose imaginer les richesses situées dans la forteresse elle-même.
Quelques dizaines de gnolls tués plus tard : Cette forteresse est plus vide que le crâne de ce paysan croisé à Nashkell (Noober ? Neeber ? Bah, peu importe son nom). Mis à part quelques pièces et bijoux recueillis sur les Gnolls, rien à se mettre sous la dent.
Nous nous sommes donc contenté de délivrer la magicienne que Minsc souhaitait secourir. Mais ne souhaitant pas m'encombrer de sa présence dans mon groupe j'ai préféré la laisser partir de son côté accompagné de notre ami berserker. Son talent au combat me manquera. Sa conversation un peu moins.
Le retour fut lui aussi plutôt tranquille. Cela ne m'a pas empêché de me faire la main sur deux bandits qui ont tenté de me racketter (mais se présenter comme le lanceur de fléchette le plus rapide du monde fait rarement trembler un aventurier en armure de plate...), ainsi que sur un groupe de noble amnien un peu trop hautain à mon goût (et qui possédaient des armes et armure trop à mon goût pour que je les laisse filer sans rien dire).
Il m'est également arrivé la chose la plus étrange qui soit : un petit garçon (mais qu'est-ce-qu'il faisait là lui aussi ??) m'a demandé de retrouver son chien (vivant cette fois). Le chien était en fait un loup monstrueux, mais pas agressif pour un sous. Le petit garçon s'est quant à lui révélé être un démon provenant tout droit des neufs enfers. Quand celui-ci est apparu dans sa véritable forme j'ai bien cru que ma dernière heure avait sonné. Mais celui-ci s'est simplement contenté de retourner dans son plan d'existence.
Je n'ose imaginer si je devais affronter une telle créature un jour... Mais de quoi je parle ! Comment pourrais-je être amené à affronter une démon de la sorte. Quelle pensée ridicule. Et pourquoi pas le Demogorgon lui-même tant qu'on y est.
Après avoir fait escale à Nashkell pour revendre mon butin, refaire le plein de flèches et autres potions, puis me reposer, j'ai finalement pris la direction de la mine plus au sud. Sur le chemin j'ai encore été accosté par des bandits. Dire qu'ils sont nombreux dans la régions serait minimiser leur nombre. Je m'attendais à avoir fort à faire compte tenu de leur nombre mais un guerrier demi-orque, le même que j'avais croisé quelques jours plus tôt à l'auberge du Bras Amical, a fait irruption dans leur dos et a tué pas moins de 3 bandits à lui tout seul avant que les autres aient réagi. Il s'est avéré que le demi-orc était un ancien compagnon de ces brigands, qui l'avaient semble-t-il abandonné à son sort dans une prison à ce que j'ai compris de leur discussion. Une fois que tout ce petit monde a pu s'échanger les amabilités d'usage le combat a pu réellement commencer. l ne m'a pas fallu longtemps pour venir à bout de mes assaillants. Un combat sans difficulté. Enfin sans difficulté pour mon groupe, car à la fin du combat le demi-orque lui gisait mort dans une flaque de sang. En tout cas si il n'était pas mort il en avait l’apparence. Aucune chance qu'il puisse survivre. Je ne saurais jamais le pourquoi de son histoire. Dommage il aurait pu faire un atout intéressant dans mon groupe d'aventurier.
Après cet énième rencontre avec des bandits j'ai préféré faire demi-tour vers Nashkel. En effet, je ne me voyais pas voyager plus longtemps avec Imoen et prendre le risque de la voir mourir une seconde fois devant moi, et cette fois, qui sait, de manière définitive. J'ai donc préféré la laisser à Nashkel avant de repartir à l'aventure. Mon groupe n'étant plus constitué que de 4 membres à ce moment là j'ai donc demandé à Khalid et Jaheira, restés sur place, si ils souhaitaient m'accompagner. Les recherches sur la mine étant leur priorité ils ont accepté de se joindre de nouveau à moi. Pourvu qu'ils ne me fassent pas regretter leur présence par leurs perpétuelles remarques. Surtout elle.
Cette fois c'est donc la bonne, je pars pour la mine. A croire que toutes mes expéditions souffrent d'un faux départs. Donc voici la mine.. ah non... ce sont encore des bandits qui ont décidé de m'attaquer au même endroit où je me suis fait attaquer quelques heures plus tôt (le cadavre du demi-orque s'y trouve encore). La troupe de bandit Hobgobelin a vite été envoyée ad patres. Tout comme Neera malheureusement, victime d'une flèche dans les premiers instants du combat. La voilà morte pour la seconde fois depuis que je la connais. Heureusement que son âme est forte et qu'elle ne semble pas avoir encore quitté son corps. Je retourne donc encore une fois à Nashkel, direction le temple de Heaume, pour voir si le prêtre est capable de la ramener à la vie, encore.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
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Et en retournant vers les mines, tu vas tomber sur un autre groupe de bandits qui va tuer un autre de tes personnages 
En RP, je joue Séraphine Pierrejoyeuse, dont la couleur est : #D0C07A ainsi que Frère Jordin : #FF9966
Et, il y a longtemps, j'incarnais Vel'Cheran.
Venez lire nos aventures dans l'univers d'Ambre !
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Farioth Hoodstaf
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Je me demande si le fait qu'il soit scripté qu'on se fasse attaquer par des bandits la première fois qu'on se rend à la mine (afin de rencontrer Dorn) fait qu'on se fera attaquer systématiquement par des bandits par la suite quand on y retournera. [cette phrase contient beaucoup trop de fois le mot fait/faire]. Je verrai bien quand je reprendrai ma partie.
En tout cas c'est un petit coup dur que Dorn se soit fait tuer étant donné que je comptais le recruter. j'ai eu le réflexe de vouloir recharger car j'ai eu un sentiment d'injustice à ce moment là. Mais au fond je n'avais qu'à être plus réactif et envoyer Branwen au corps à corps plutôt que de lui faire lancer un sort d'immobilisation des personnes. Ou bien conserver un sort de sommeil à jeter par Neera. Enfin c'est la vie et l'imprévu fait que cette partie n'en sera que plus sympa.
Par contre ça remet en question ma composition d'équipe. Je vais probablement garder Khalid et Jaheira quelque temps et peut-être recruter Shar-Teel en remontant vers le camp des bandits.
En tout cas c'est un petit coup dur que Dorn se soit fait tuer étant donné que je comptais le recruter. j'ai eu le réflexe de vouloir recharger car j'ai eu un sentiment d'injustice à ce moment là. Mais au fond je n'avais qu'à être plus réactif et envoyer Branwen au corps à corps plutôt que de lui faire lancer un sort d'immobilisation des personnes. Ou bien conserver un sort de sommeil à jeter par Neera. Enfin c'est la vie et l'imprévu fait que cette partie n'en sera que plus sympa.
Par contre ça remet en question ma composition d'équipe. Je vais probablement garder Khalid et Jaheira quelque temps et peut-être recruter Shar-Teel en remontant vers le camp des bandits.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
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Farioth Hoodstaf
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Me voilà au pied des fameuses ruines du pont de Flammevin. Les évènements se sont enchainé ces derniers jours et je n’ai pas vraiment eu le temps de me poser. La dernière fois que j’ai pu réellement me ressourcer sereinement c’était peu après à la seconde résurrection de Neera, qui s’était faite tuer au cours d’une embuscade sur la route menant aux mines. A partir de là les combats, voyages et explorations n’ont cessé de s’enchaîner :
Ca a d’abord été en me rendant aux mines de Nashkel. La troisième attaque de bandit, toujours au même endroit. Mais cette fois ceux-ci ne nous ont pas posé de difficulté.
Puis arrivé à la mine j’ai décidé d’en explorer les alentours. Quelque Kobolds traînaient pas là. Mais je suis surtout tombé sur un sculpteur du nom de Prime qui taillait à même une falaise un gigantesque et sublime visage d’une elfe. Celui-ci m’a supplié de le protéger contre l’arrivée d’un chasseur de prime du nom de Loup-Gris qui était à sa recherche afin de récupérer, pour le compte du village de Nashkel, des émeraudes que l’artiste avait volé. Il comptait sertir ces pierres précieuses dans les yeux de sa sculpture. Le romantisme étant une des choses qui me touchent tout particulièrement (avec la perte d’un être cher et l’argent) et je n’ai pas su dire nom à cet homme exténué par son travail et au bord de la mort.
Loup-Gris n’a effectivement pas tardé à pointer le bout de son nez alors que Prisme était sur le point de finir sa sculpture. Devant mon refus de le laisser toucher au sculpteur, mais également énervé par le fait que j’ai usurpé son identité dans le passé afin de récupérer une prime qui lui revenait, le combat s’est engagé. Je décrirais la bataille ainsi : sort d’immobilisation lancé par Branwen sur l’ennemi. Coup d’épée. Flèche dans le gosier. Coup d’épée. Coup de masse. Coup d’épée. Mort. A moi la belle épée magique que possédait le bougre.
Prisme termina son œuvre en même temps que je mettais fin au « combat ». Il me fit promettre de ne pas toucher aux émeraudes enchâssées dans les yeux de sa création, puis il fit quelques pas et mourut de fatigue. J’ai tout naturellement récupéré les deux joyaux afin de les revendre au plus offrant. C’est que ça vaut une fortune ces trucs-là, et je n’allais pas les laisser au milieu de nulle part. Quelqu’un d’autre les aurait récupéré un jour ou l’autre de toute façon.
Cette parenthèse refermée je me alors suis rendu dans la mine elle-même. Le propriétaire m’a autorisé à y rentrer pour enquêter sur les disparitions des mineurs et sur la fragilité qui affectait le rare minerai qui arrivait à être extrait. Les mineurs étaient tous sur les dents. Certain parlaient de démons, d’autres de morts vivants et certain même d’un dragon. Mais c’étaient surtout des Kobolds qui infestaient les niveaux inférieurs de la mine. Ceux-ci ne représentent pas une grosse menace pour un groupe comme le nôtre, mais pour un garde isolé ou pour un mineur c’est la mort et non la lumière qui se trouve au bout du tunnel. Autant dire qu’un des mineurs, Kylee, était plus que reconnaissant quand je lui ai ramené sa dague oublié dans les niveaux supérieurs. Il faudrait juste qu’il intègre que la meilleur façon de montrer sa reconnaissance c’est avec un de l’or.
En continuant ma progression et après avoir éliminé encore plus de kobolds, des araignées géantes, des gelées grisâtres et même quelques blêmes, j’ai finalement rencontré la personne à l’origine de tous ces problèmes : Mulahey . Il s’agit d’un demi-orque, prêtre du dieu Cyric qui s’était installé au plus profond de la mine. De là, se faisant passer pour un dieu auprès des kobolds il organisait la contamination du fer de la mine au moyen d’une étrange substance trouvée sur le cadavre de ses sbires. Mais ses kobolds ont fait du zèle et ont commencé à s’en prendre aux mineurs ce qui a attiré l’attention des autorités, et donc mon attention, au grand dam des supérieurs de Mulahey. Ce dernier ne serait lui-même qu’un sous-fifre en lien avec les bandits qui sévissent le long des routes de la côte des épées en ce moment si on en croit les lettres retrouvées dans son repaire. Un dénommé Tranzig qui loge à l’auberge de Feldpost à Beregost, lui sert notamment d’agent de liaison avec ses comparses. Vu comment les bandits m’ont rendu la vie dure ces derniers temps je pense aller rendre visite à ce Tranzig pour me défouler (La vengeance est un plat qui se mange légèrement tiède).
En ce qui concerne Mulahey celui-ci n’a évidemment pas survécu à notre rencontre. Tout comme les kobolds et quelques morts-vivants qui le secondaient. Cela a réjoui le propriétaire de la mine ainsi que le maire de Nashkel qui m’a offert une belle récompense de 900 pièces d’or. Cela a nettement moins plu à un assassin du nom de Nimbul qui m’attendait devant l’auberge du village pour m’assassiner (Les assassins sont très monomaniaques quand il s’agit d’assassinat). Malheureusement pour lui Les nouveaux pouvoirs conférés à Branwen par son dieu lui permettent désormais de réduire au silence les individus. Et quand on a recours à la magie pour se battre cela rend les combats plus compliqués (ou plus faciles de mon côté).
Après avoir vendu les objets recueillis au cours de mes aventures (750 p.o, et par émeraudes s’il vous plait) puis m’être équipé des artefacts les plus intéressant (je citerais un bel anneau qui augmente le lien de pouvoir entre les prêtres et leur dieu ou les bottes magiques qui guident les pas de leur porteur afin d’éviter les flèches et autres projectiles dont il est la cible) me voilà reparti sur les routes. Mais pas direction Beregost dans l’immédiat. A la demande de Neera, je me rends vers l’est où se trouve la demeure d’un magicien entropiste. Celui-ci ayant atteint un âge avancé (pour un entropiste), Neera espère qu’il pourra lui apprendre à contrôler sa magie.
Pour nous rendre là-bas il a été nécessaire de traverser la vallée des tombeaux. Ce qui est bien avec les tombeaux, c’est que les riches personnes qui y sont enterrées le sont généralement avec quantité d’objets magiques et de grandes valeurs. Ce qui n’est pas bien avec les tombeaux c’est que les riches personnes qui y sont enterrées ont tendance à sous-traiter la protection des lieux à des morts-vivants divers et variés quand ils n’en sont pas devenus eux-mêmes. Ce constat a donné lieu à deux réflexions de ma part : Premièrement qu’il ne faudra jamais trop que je tarde à ressusciter mes compagnons si jamais ceux-ci venaient à re-re-mourir. Sauf à vouloir continuer mes aventures en compagnie d’un cadavre ambulant. Déjà qu’on ne sent pas la rose après 5 jours de voyages, sans se laver et couverts du sang de telle ou telle créature, mélangé au contenu des tripes de telle ou telle autre, mais si on doit se coltiner un zombie putréfié dans le groupe, je n’imagine même pas l’odeur. Et puis la tronche que le gens tireraient en nous voyant arriver en ville. Ce n’est pas demain la veille qu’un mort-vivant se joindra au groupe. Je préfère encore recruter un drow. Deuxièmement réflexion, le jour où je me ferrai enterré, interdiction d’entasser tous les objets magiques m’appartenant dans ma tombe. Se trimbaler un attirail arcanique sur le dos toute la journée, et même plus, c’est déjà assez pénible (ça me donne des fourmis dans le cerveau à la longue, pas vous ?). Je ne voudrais pas qu’après une mort digne (vieux, riche, dans un palais de marbre entouré de jeunes gens ébahis par mes exploits passés), je me réveille au bout de vingt piges sous forme d’une liche. N’étant pas pratiquant des arts magiques ça reste cependant peu probable. Mais ça doit bien exister l’équivalent d’une liche pour spadassin-voleur ?
Dans un premier temps la traversée des lieux, et les visites (purement touristiques bien entendu…) des sépultures antiques n’ont pas vraiment posé de problèmes. Il y a bien eu ce groupe d’amazone qui me traquait pour me faire la peau, comme tant d’autre avant elles. Mais comme tous les autres je suis encore vivant et elles non. En revanche, en pénétrant dans la dernière caverne susceptible d’abriter des tombes je suis tombé nez à nez avec trois goules, dont le simple touché pouvait nous paralyser. Celles-ci furent vaincus mais au prix des vies de Khalid, Jaheira et Rasaad. Après avoir récupéré leurs corps et leur équipement j’ai rebroussé une fois de plus le chemin pour retourner au temple de Nashkel dans l’espoir de les ramener à la vie tant qu’il en est encore possible. Si le prêtre de Heaume pouvait avoir un système de de fidélité ça pourrait être pas mal.
Mais ) peine avais-je fait quelques pas que je suis tombé sur un mage elfe se vantant de savoir maîtriser et charmer les limons. Quand je lui ai suggérer qu’il serait intéressant qu’il partage sa découverte avec moi celui-ci s’est quelque peu énervé, invoquant même deux gelées de moutarde pour m’attaquer. Par miracle les trois survivants qui composaient désormais notre groupe réussirent à venir à bout de lui et de ses invocations sans perte supplémentaire. Et Mask en soit remercié plus aucune autre embûche ne se présenta sur la route du temple. Là-bas, et toujours moyennant espèces sonnantes et trébuchantes mes trois compagnons décédés revinrent à la vie. Comme si de rien n’était. Ça doit quand même être assez bizarre comme sensation. Je ne pense cependant pas en faire un jour l’expérience. Quelque chose, je ne sais pas trop quoi, me dit que si je devais rendre l’âme se serait de façon définitive. Drôle d’expression d’ailleurs « rendre l’âme ». À qui pourrais-je bien rendre mon âme ?
L’intégralité de mes compagnons de nouveau sur pied je me suis finalement rendu au lieu indiqué par Neera, où je suis tombé sur les gobelins qui occupaient les lieux. En engageant la discussion avec eux ceux-ci m’ont parlé d’un dieu gobelin qui serait sous la protection de leur roi dans une caverne située un peu plus loin. Rien de cela n’étant très clair j’ai donc demandé au garde si je pouvais rencontrer leu roi. Étonnamment, celui-ci a bien voulu m’amener jusqu’au roi en question et j’ai pu traverser tout leur camp sans le moindre souci.
Le fond de l’histoire était en réalité le suivant : Adoy, l’entropiste dont nous étions à la recherche a invoqué sans le vouloir une multitude de Gobelins. Ceux-ci l’ont alors pris pour un dieu. Un hobgobelin des environs a décidé de se servir de la situation pour devenir le roi de tout ce petit monde. Pour cela il a emprisonné le magicien, sous couvert de le protéger le « dieu », ne pouvant pas non plus le tuer sous risque de voir les gobelins se retourner contre lui. J’ai pu tuer le hobgobelin et sa garde rapprochée puis délivrer Adoy. Mais alors même que je venais de le délivrer, les mages rouges qui avaient attaqué Neera lors de notre première rencontre se sont matérialisés devant nous. S’en est suivi un nouveau combat, dont je suis encore une fois sorti victorieux, et sans aucune victime de notre côté je tiens à le signaler.
Malheureusement pour Neera, Adoy ne fut pas d’une grande utilité, elle qui comptait qu’il lui apprenne à contrôler ses pouvoirs. Celui-ci l’a simplement invité à accepter leur côté imprédictible de sa magie et à faire avec. Il lui a tout de même donné sa ceinture magique avant de se téléporter.
Et nous voilà reparti direction Beregost désormais, via le pont de Flammevin, où je me trouve en ce actuellement.
Ca a d’abord été en me rendant aux mines de Nashkel. La troisième attaque de bandit, toujours au même endroit. Mais cette fois ceux-ci ne nous ont pas posé de difficulté.
Puis arrivé à la mine j’ai décidé d’en explorer les alentours. Quelque Kobolds traînaient pas là. Mais je suis surtout tombé sur un sculpteur du nom de Prime qui taillait à même une falaise un gigantesque et sublime visage d’une elfe. Celui-ci m’a supplié de le protéger contre l’arrivée d’un chasseur de prime du nom de Loup-Gris qui était à sa recherche afin de récupérer, pour le compte du village de Nashkel, des émeraudes que l’artiste avait volé. Il comptait sertir ces pierres précieuses dans les yeux de sa sculpture. Le romantisme étant une des choses qui me touchent tout particulièrement (avec la perte d’un être cher et l’argent) et je n’ai pas su dire nom à cet homme exténué par son travail et au bord de la mort.
Loup-Gris n’a effectivement pas tardé à pointer le bout de son nez alors que Prisme était sur le point de finir sa sculpture. Devant mon refus de le laisser toucher au sculpteur, mais également énervé par le fait que j’ai usurpé son identité dans le passé afin de récupérer une prime qui lui revenait, le combat s’est engagé. Je décrirais la bataille ainsi : sort d’immobilisation lancé par Branwen sur l’ennemi. Coup d’épée. Flèche dans le gosier. Coup d’épée. Coup de masse. Coup d’épée. Mort. A moi la belle épée magique que possédait le bougre.
Prisme termina son œuvre en même temps que je mettais fin au « combat ». Il me fit promettre de ne pas toucher aux émeraudes enchâssées dans les yeux de sa création, puis il fit quelques pas et mourut de fatigue. J’ai tout naturellement récupéré les deux joyaux afin de les revendre au plus offrant. C’est que ça vaut une fortune ces trucs-là, et je n’allais pas les laisser au milieu de nulle part. Quelqu’un d’autre les aurait récupéré un jour ou l’autre de toute façon.
Cette parenthèse refermée je me alors suis rendu dans la mine elle-même. Le propriétaire m’a autorisé à y rentrer pour enquêter sur les disparitions des mineurs et sur la fragilité qui affectait le rare minerai qui arrivait à être extrait. Les mineurs étaient tous sur les dents. Certain parlaient de démons, d’autres de morts vivants et certain même d’un dragon. Mais c’étaient surtout des Kobolds qui infestaient les niveaux inférieurs de la mine. Ceux-ci ne représentent pas une grosse menace pour un groupe comme le nôtre, mais pour un garde isolé ou pour un mineur c’est la mort et non la lumière qui se trouve au bout du tunnel. Autant dire qu’un des mineurs, Kylee, était plus que reconnaissant quand je lui ai ramené sa dague oublié dans les niveaux supérieurs. Il faudrait juste qu’il intègre que la meilleur façon de montrer sa reconnaissance c’est avec un de l’or.
En continuant ma progression et après avoir éliminé encore plus de kobolds, des araignées géantes, des gelées grisâtres et même quelques blêmes, j’ai finalement rencontré la personne à l’origine de tous ces problèmes : Mulahey . Il s’agit d’un demi-orque, prêtre du dieu Cyric qui s’était installé au plus profond de la mine. De là, se faisant passer pour un dieu auprès des kobolds il organisait la contamination du fer de la mine au moyen d’une étrange substance trouvée sur le cadavre de ses sbires. Mais ses kobolds ont fait du zèle et ont commencé à s’en prendre aux mineurs ce qui a attiré l’attention des autorités, et donc mon attention, au grand dam des supérieurs de Mulahey. Ce dernier ne serait lui-même qu’un sous-fifre en lien avec les bandits qui sévissent le long des routes de la côte des épées en ce moment si on en croit les lettres retrouvées dans son repaire. Un dénommé Tranzig qui loge à l’auberge de Feldpost à Beregost, lui sert notamment d’agent de liaison avec ses comparses. Vu comment les bandits m’ont rendu la vie dure ces derniers temps je pense aller rendre visite à ce Tranzig pour me défouler (La vengeance est un plat qui se mange légèrement tiède).
En ce qui concerne Mulahey celui-ci n’a évidemment pas survécu à notre rencontre. Tout comme les kobolds et quelques morts-vivants qui le secondaient. Cela a réjoui le propriétaire de la mine ainsi que le maire de Nashkel qui m’a offert une belle récompense de 900 pièces d’or. Cela a nettement moins plu à un assassin du nom de Nimbul qui m’attendait devant l’auberge du village pour m’assassiner (Les assassins sont très monomaniaques quand il s’agit d’assassinat). Malheureusement pour lui Les nouveaux pouvoirs conférés à Branwen par son dieu lui permettent désormais de réduire au silence les individus. Et quand on a recours à la magie pour se battre cela rend les combats plus compliqués (ou plus faciles de mon côté).
Après avoir vendu les objets recueillis au cours de mes aventures (750 p.o, et par émeraudes s’il vous plait) puis m’être équipé des artefacts les plus intéressant (je citerais un bel anneau qui augmente le lien de pouvoir entre les prêtres et leur dieu ou les bottes magiques qui guident les pas de leur porteur afin d’éviter les flèches et autres projectiles dont il est la cible) me voilà reparti sur les routes. Mais pas direction Beregost dans l’immédiat. A la demande de Neera, je me rends vers l’est où se trouve la demeure d’un magicien entropiste. Celui-ci ayant atteint un âge avancé (pour un entropiste), Neera espère qu’il pourra lui apprendre à contrôler sa magie.
Pour nous rendre là-bas il a été nécessaire de traverser la vallée des tombeaux. Ce qui est bien avec les tombeaux, c’est que les riches personnes qui y sont enterrées le sont généralement avec quantité d’objets magiques et de grandes valeurs. Ce qui n’est pas bien avec les tombeaux c’est que les riches personnes qui y sont enterrées ont tendance à sous-traiter la protection des lieux à des morts-vivants divers et variés quand ils n’en sont pas devenus eux-mêmes. Ce constat a donné lieu à deux réflexions de ma part : Premièrement qu’il ne faudra jamais trop que je tarde à ressusciter mes compagnons si jamais ceux-ci venaient à re-re-mourir. Sauf à vouloir continuer mes aventures en compagnie d’un cadavre ambulant. Déjà qu’on ne sent pas la rose après 5 jours de voyages, sans se laver et couverts du sang de telle ou telle créature, mélangé au contenu des tripes de telle ou telle autre, mais si on doit se coltiner un zombie putréfié dans le groupe, je n’imagine même pas l’odeur. Et puis la tronche que le gens tireraient en nous voyant arriver en ville. Ce n’est pas demain la veille qu’un mort-vivant se joindra au groupe. Je préfère encore recruter un drow. Deuxièmement réflexion, le jour où je me ferrai enterré, interdiction d’entasser tous les objets magiques m’appartenant dans ma tombe. Se trimbaler un attirail arcanique sur le dos toute la journée, et même plus, c’est déjà assez pénible (ça me donne des fourmis dans le cerveau à la longue, pas vous ?). Je ne voudrais pas qu’après une mort digne (vieux, riche, dans un palais de marbre entouré de jeunes gens ébahis par mes exploits passés), je me réveille au bout de vingt piges sous forme d’une liche. N’étant pas pratiquant des arts magiques ça reste cependant peu probable. Mais ça doit bien exister l’équivalent d’une liche pour spadassin-voleur ?
Dans un premier temps la traversée des lieux, et les visites (purement touristiques bien entendu…) des sépultures antiques n’ont pas vraiment posé de problèmes. Il y a bien eu ce groupe d’amazone qui me traquait pour me faire la peau, comme tant d’autre avant elles. Mais comme tous les autres je suis encore vivant et elles non. En revanche, en pénétrant dans la dernière caverne susceptible d’abriter des tombes je suis tombé nez à nez avec trois goules, dont le simple touché pouvait nous paralyser. Celles-ci furent vaincus mais au prix des vies de Khalid, Jaheira et Rasaad. Après avoir récupéré leurs corps et leur équipement j’ai rebroussé une fois de plus le chemin pour retourner au temple de Nashkel dans l’espoir de les ramener à la vie tant qu’il en est encore possible. Si le prêtre de Heaume pouvait avoir un système de de fidélité ça pourrait être pas mal.
Mais ) peine avais-je fait quelques pas que je suis tombé sur un mage elfe se vantant de savoir maîtriser et charmer les limons. Quand je lui ai suggérer qu’il serait intéressant qu’il partage sa découverte avec moi celui-ci s’est quelque peu énervé, invoquant même deux gelées de moutarde pour m’attaquer. Par miracle les trois survivants qui composaient désormais notre groupe réussirent à venir à bout de lui et de ses invocations sans perte supplémentaire. Et Mask en soit remercié plus aucune autre embûche ne se présenta sur la route du temple. Là-bas, et toujours moyennant espèces sonnantes et trébuchantes mes trois compagnons décédés revinrent à la vie. Comme si de rien n’était. Ça doit quand même être assez bizarre comme sensation. Je ne pense cependant pas en faire un jour l’expérience. Quelque chose, je ne sais pas trop quoi, me dit que si je devais rendre l’âme se serait de façon définitive. Drôle d’expression d’ailleurs « rendre l’âme ». À qui pourrais-je bien rendre mon âme ?
L’intégralité de mes compagnons de nouveau sur pied je me suis finalement rendu au lieu indiqué par Neera, où je suis tombé sur les gobelins qui occupaient les lieux. En engageant la discussion avec eux ceux-ci m’ont parlé d’un dieu gobelin qui serait sous la protection de leur roi dans une caverne située un peu plus loin. Rien de cela n’étant très clair j’ai donc demandé au garde si je pouvais rencontrer leu roi. Étonnamment, celui-ci a bien voulu m’amener jusqu’au roi en question et j’ai pu traverser tout leur camp sans le moindre souci.
Le fond de l’histoire était en réalité le suivant : Adoy, l’entropiste dont nous étions à la recherche a invoqué sans le vouloir une multitude de Gobelins. Ceux-ci l’ont alors pris pour un dieu. Un hobgobelin des environs a décidé de se servir de la situation pour devenir le roi de tout ce petit monde. Pour cela il a emprisonné le magicien, sous couvert de le protéger le « dieu », ne pouvant pas non plus le tuer sous risque de voir les gobelins se retourner contre lui. J’ai pu tuer le hobgobelin et sa garde rapprochée puis délivrer Adoy. Mais alors même que je venais de le délivrer, les mages rouges qui avaient attaqué Neera lors de notre première rencontre se sont matérialisés devant nous. S’en est suivi un nouveau combat, dont je suis encore une fois sorti victorieux, et sans aucune victime de notre côté je tiens à le signaler.
Malheureusement pour Neera, Adoy ne fut pas d’une grande utilité, elle qui comptait qu’il lui apprenne à contrôler ses pouvoirs. Celui-ci l’a simplement invité à accepter leur côté imprédictible de sa magie et à faire avec. Il lui a tout de même donné sa ceinture magique avant de se téléporter.
Et nous voilà reparti direction Beregost désormais, via le pont de Flammevin, où je me trouve en ce actuellement.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
Lois de Murphy
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Farioth Hoodstaf
- Ours noir
- Messages : 180
- Enregistré le : mar. 02 mars 2004, 14:31
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- Statut : Hors ligne
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Les agences « Sword Coast Tour » vous présentent le programme de votre séjour le long de la « Coast Way » :
Jour 1 : Le voyage commencera au pied des ruines du Pont de Flammevin. A cet endroit vous aurez l’opportunité de rencontrer le plus grand bretteur de la région qui ne manquera de vous exposer toute l’étendue de son talent. Remarque à l’attention des clients : éviter de mettre en doute ses qualités ou de critiquer son accoutrement, dans quel cas l’agence ne saurait être tenue responsable du combat que cela risque d'engendrer.
La visite continuera par une présentation de la faune locale (kobold et chiens sauvages) puis par la traversée du pont lui-même durant laquelle un barde local vous fera profiter de ses connaissances sur les légendes attachées au lieu.
Pour ceux qui le désire une initiation aux préceptes du dieu Lathandre vous sera proposée à la fin de la visite. Vous n’êtes bien entendu en aucun cas tenu de vous convertir et d’abandonner de ce fait toutes vos richesses et vos pratiques magiques.
Jour 2 : Randonnée jusqu’au village de Gullykin. Déjeuné en compagnie d’un groupe d’assassin chargé de vous tuer.
Visite du village et de sa brasserie, discussion thématique avec le chef du village sur la question des Kobolds qui attaquent le village.
Note : bien penser à prendre votre répulsif anti-kobold pour le soir, car les attaques sont très fréquentes au moment d’aller se coucher.
Jour 3 : Visite des souterrains situées sous les ruines du Pont de Flammevin à l’occasion de laquelle les activités suivantes seront réalisées : chasse au Kobold, atelier « comment offrir le repos éternel à des spectres centenaires », combat contre un mage et ses ogrillons, rencontre avec votre premier ogre-mage.
Note : en cas de déclenchement par inadvertance d’un des nombreux pièges se trouvant dans le labyrinthe, un prêtre sera à votre disposition dans la brasserie pour ressusciter les 3 ou 4 compagnons tués par un éclair malencontreux
Jour 4 : Emplettes dans les maisons de Gullykin, où vous pourrez chiner des objets rares. Attention : le village est gardé. En cas de vol, l’intervention de la milice locale sera probable et il ne sera pas toujours aisé de fuir compte-tenu de l'exiguïté des lieux.
Jour 5 : Visite de Berégost où vous pourrez vous ravitailler en matériel et potion, identifier et revendre les objets recueillis durant votre séjour et vos séjours précédents. Vous pourrez à cette occasion vous rendre dans l’une des nombreuses maison de la ville et notamment rendre à M. Colquetle le collier que vous avez retrouvé sur le cadavre d’un membre de sa famille ou vous faire attaquer par les gardes de M. Alain si vous abusez un peu trop de son hospitalité (Vous risquez d’apprendre à vos dépends que tuer un de ces gardes risque de porter atteinte à votre réputation).
Plusieurs rencontres avec des personnalités locales sont organisés :
- Discussion philosophique avec le célèbre Elminster,
- L’officier Vaï du Poing Enflammé vous sensibilisera sur la récolte et l’étude du cuir chevelu des bandits qui peuplent la région,
- Le Magicien Tranzig, bandit lui-même, vous fera, à l’issu d’un interrogatoire musclé, un exposé des questions géographiques relatives à ces bandits.
Jour 6 : Journée de transition entre Berégost et le Bois des Dents Acérés via le temple de Berégost et les Terres Arides. Vous ferez plus ample connaissance avec les différentes races de loup de la région (du loup effrayant au loup vampirique en passant par le worg).
Une fois aux Terres arides il sera alors temps de dire au-revoir à vos accompagnateurs Khalid et Jaheira qui vous quitteront. Vous serez désormais accompagnée par la tout aussi charmante Shar-Teel.
Dernier jour : Dans la matinée vous parcourrez le Bois de Lars accompagné de Baeloth, un nouvel intervenant aux vastes connaissances magiques. Outre les combats contre les grouilleux, vous aurez l’occasion de faire plus ample connaissance avec les druides locaux et leurs différentes factions rivales.
Dans l’après-midi un combat contre des mages rouges de Thay ayant fait spécialement le déplacement sera organisé. Puis le séjour se terminera par une nouvelle ballade zoologique axé sur les araignées et leur amis ettercaps.
Nous espérons au nom de toute l'agence que le voyage vous plaira.
Jour 1 : Le voyage commencera au pied des ruines du Pont de Flammevin. A cet endroit vous aurez l’opportunité de rencontrer le plus grand bretteur de la région qui ne manquera de vous exposer toute l’étendue de son talent. Remarque à l’attention des clients : éviter de mettre en doute ses qualités ou de critiquer son accoutrement, dans quel cas l’agence ne saurait être tenue responsable du combat que cela risque d'engendrer.
La visite continuera par une présentation de la faune locale (kobold et chiens sauvages) puis par la traversée du pont lui-même durant laquelle un barde local vous fera profiter de ses connaissances sur les légendes attachées au lieu.
Pour ceux qui le désire une initiation aux préceptes du dieu Lathandre vous sera proposée à la fin de la visite. Vous n’êtes bien entendu en aucun cas tenu de vous convertir et d’abandonner de ce fait toutes vos richesses et vos pratiques magiques.
Jour 2 : Randonnée jusqu’au village de Gullykin. Déjeuné en compagnie d’un groupe d’assassin chargé de vous tuer.
Visite du village et de sa brasserie, discussion thématique avec le chef du village sur la question des Kobolds qui attaquent le village.
Note : bien penser à prendre votre répulsif anti-kobold pour le soir, car les attaques sont très fréquentes au moment d’aller se coucher.
Jour 3 : Visite des souterrains situées sous les ruines du Pont de Flammevin à l’occasion de laquelle les activités suivantes seront réalisées : chasse au Kobold, atelier « comment offrir le repos éternel à des spectres centenaires », combat contre un mage et ses ogrillons, rencontre avec votre premier ogre-mage.
Note : en cas de déclenchement par inadvertance d’un des nombreux pièges se trouvant dans le labyrinthe, un prêtre sera à votre disposition dans la brasserie pour ressusciter les 3 ou 4 compagnons tués par un éclair malencontreux
Jour 4 : Emplettes dans les maisons de Gullykin, où vous pourrez chiner des objets rares. Attention : le village est gardé. En cas de vol, l’intervention de la milice locale sera probable et il ne sera pas toujours aisé de fuir compte-tenu de l'exiguïté des lieux.
Jour 5 : Visite de Berégost où vous pourrez vous ravitailler en matériel et potion, identifier et revendre les objets recueillis durant votre séjour et vos séjours précédents. Vous pourrez à cette occasion vous rendre dans l’une des nombreuses maison de la ville et notamment rendre à M. Colquetle le collier que vous avez retrouvé sur le cadavre d’un membre de sa famille ou vous faire attaquer par les gardes de M. Alain si vous abusez un peu trop de son hospitalité (Vous risquez d’apprendre à vos dépends que tuer un de ces gardes risque de porter atteinte à votre réputation).
Plusieurs rencontres avec des personnalités locales sont organisés :
- Discussion philosophique avec le célèbre Elminster,
- L’officier Vaï du Poing Enflammé vous sensibilisera sur la récolte et l’étude du cuir chevelu des bandits qui peuplent la région,
- Le Magicien Tranzig, bandit lui-même, vous fera, à l’issu d’un interrogatoire musclé, un exposé des questions géographiques relatives à ces bandits.
Jour 6 : Journée de transition entre Berégost et le Bois des Dents Acérés via le temple de Berégost et les Terres Arides. Vous ferez plus ample connaissance avec les différentes races de loup de la région (du loup effrayant au loup vampirique en passant par le worg).
Une fois aux Terres arides il sera alors temps de dire au-revoir à vos accompagnateurs Khalid et Jaheira qui vous quitteront. Vous serez désormais accompagnée par la tout aussi charmante Shar-Teel.
Dernier jour : Dans la matinée vous parcourrez le Bois de Lars accompagné de Baeloth, un nouvel intervenant aux vastes connaissances magiques. Outre les combats contre les grouilleux, vous aurez l’occasion de faire plus ample connaissance avec les druides locaux et leurs différentes factions rivales.
Dans l’après-midi un combat contre des mages rouges de Thay ayant fait spécialement le déplacement sera organisé. Puis le séjour se terminera par une nouvelle ballade zoologique axé sur les araignées et leur amis ettercaps.
Nous espérons au nom de toute l'agence que le voyage vous plaira.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
Lois de Murphy
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Vel Cheran
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Sympa, cette variation de narration 
(quels farceurs, ces éclairs)
(quels farceurs, ces éclairs)
En RP, je joue Séraphine Pierrejoyeuse, dont la couleur est : #D0C07A ainsi que Frère Jordin : #FF9966
Et, il y a longtemps, j'incarnais Vel'Cheran.
Venez lire nos aventures dans l'univers d'Ambre !
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Farioth Hoodstaf
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Vous ne l'attendiez plus (comment ça vous ne l'aviez jamais attendu ?), mais voici la suite du récit (avec le paragraphe sur Neera) :
Cela faisait plusieurs jours que j'arpentais le terres sauvages de la Côte des Épées lorsque j'ai rencontré Desmond et ses compagnons. Avant cela j'avais passé quelques jours à Bérégost d'où j'avais dû partir avec précipitation en oubliant ma dague entre les omoplates de l'homme qui occupait la chambre voisine de la mienne. Son compagnon ne devait pas être dans un bien meilleur à entendre le craquement de son crâne lorsque mon poing s'écrasa sur sa face un peu plus tôt dans la soirée. Leur pitoyable virilité de mâle ne valait rien face à la puissante volonté d'une femme de mettre fin à leur vie. Eux qui s'enorgueillaient pourtant un peu plus tôt d'attraper les femmes par l'entre-jambe. Personne ne m'avait vu faire, puisque tout celas'était déroulé au milieu de la nuit pour l'un et au fonds d'une ruelle obscure pour l'autre. Mais il était plus prudent de ne pas traîner en ville. Tuer des gardes ne me gêne pas le moins du monde,mais me faire tuer par l'un d'entre eux beaucoup plus. Ce n'est pas demain la veille qu'on entendra dire que la puissante Shaar-Tel a succombé sous les coups d'un homme.
J'écumais donc la région à la recherche de créatures à massacrer et d'aventuriers à affronter. Cela aiguisait mes talents guerriers, et me permettait de récupérer sur les cadavres les richesses et moyens de subsistance qui me seraient utiles pour continuer mes pérégrinations. Par la même occasion, je prouvais par là, si cela était encore nécessaire, la supériorité des femmes sur la gente masculine.
Lorsque je vis approcher Desmond et ses cinq acolytes je me trouvait à la limite de la zone de nidification des terribles basiliques. Une des rares créatures que mon ordure de père n'avait pas affronté et vaincu dans sa quête de puissance si je me fie aux histoires qu'il me racontait entre deux raclées. Réussir à terrasser l'une d'entre elle était le meilleur moyen de tuer symboliquement la figure paternelle à défaut de pouvoir le tuer pour de vrai (et de lui arracher les yeux et de les lui faire manger, et de le faire saigner jusqu'à ce qu'il en crève en l'entendant me supplier pendant que je prononcerait le nom de ma mère à chaque coup de pied que je lui mettrait dans les testicules).
Je me suis approché du groupe qui arrivait dans ma direction pour défier leur meilleur combattant, déterminée à leur prouver que leur équipement chatoyant et un bout de chair pendant entre les jambes ne leur seraient d'aucun secours face à moi. Malheureusement le duel tourna court car le guerrier elfe du nom de Khalid que j'affrontai me terrassa en quelque coups de son épée magique. Vaincu, je proposaià Desmond, le leader, de me joindre à eux en guise de récompense.Quel groupe pourrait prétendre pouvoir se passer des services d'une femme telle que moi. Et c'était là l'occasion d'améliorer mon art au contact de puissants compagnons, et de prendre ma revanche dès que l'occasion se présenterait (il me reste une dague en rab). Desmond accepta mon offre. Il se sépara par la même occasion de Jaheira, une demi-elfe, mi-druide, mi-guerrier, mi-cuit. Le type de femme forte capable de montrer aux hommes leur petitesse.Vraisemblablement la raison pour laquelle Desmond préférait la laisser sur le bord du chemin d'ailleurs. Khalid, son lâche et bégayant époux, dont la seule qualité, à l'exception de des compétences martiales, était d'être soumis à Jaheira, quitta parla même occasion la compagnie. Desmond ne se fit pas prier pour récupérer tout l'attirail magique ou non que ces deux là se trimbalaient. Il me donna une bonne partie de l'équipement de Khalid, ne leur laissant que des armes et armures sommaires. Avec ces nouveaux joujoux j'aurais eu vite fait de prendre ma revanche sur celui qui m'avait défait et de lui fendre la tête en deux. Mais par respect pour Jaheira je préférais m'abstenir.
A ce moment notre bande se composait comme suit :
Desmond : C'était lui le chef. Comme par hasard c'est un homme qui dirige tout ce petit monde.Ses talents au combat et au maniement de l'épée étaient proches des miens. Mais il n'étaient pas ce que je pourrais qualifier comme un guerrier pour autant. Trop prompt à battre en retrait et parfois plus intéressé par crocheter des serrures et à vider des coffres que par décapiter un adversaire. Ce qui n'est pas sans intérêt j’en conviens. L'idée d'être sous les ordres d'un homme ne me plaisait guère. Mais je devais avouer que ses projets étaient plutôt intéressants. Il projetait de s'attaquer aux bandits qui rodaient dans la région et que j'avais moi-même croisés plus d'une fois. L'idée de me mesurer à cette bande vauriens quasi-exclusivement composée de mâles me plaisait bien et aussi longtemps que Desmond me proposait des aventures de ce genre j’étais OK pour suivre ses directives. D'autant que le bougre n'était pas idiot. En témoigne le fait qu'il me laissait guider la troupe, Se contentant pour sa part de superviser notre progression et des'occuper du bavardage avec les étrangers
Branwen : Une féroce combattante qui m'inspirait un grand respect à l'image de Jaheira. Branwen était toute dédiée au combat et aux batailles ce qui avait le don de me plaire. En sa qualité de clerc du dieu Tempus, le temps consacré à sa foi l'empêchait de s’entraîner comme une véritable guerrière devrait le faire. Mais les pouvoirs que son dieu lui conférait en échange compensait grandement ses capacités plus faibles que les miennes les armes en main.
Rasaad : L'archétype de la personne gnian-gnian au possible. Et vas-y que je veux sauver mon prochain, et que j'aide la veuve et l’orphelin ... Fort heureusement il est d'une nature discrète, ce qui m'a empêché de lui coller un pain ou un coup d'épée dans le bide durant le reste de notre voyage. Je n'ai jamais trop compris pourquoi celui-ci accompagnait Desmond qui n'est pas le dernier pour cambrioler une maison ou faire sa fête à un inconnu un peu trop vindicatif.Peut-être Rasaad estime-t-il qu'en accompagnant ce gredin il fait plus de bien que de mal. Chasser le bandit pour aider les petits gens est vu pour comme la cause la plus noble pour ce genre de personne,alors que c'est surtout l'occasion de profiter d'un bon bain de sang.Il faut dire que Desmond se donne aussi du mal pour lui cacher l'étendu de ses méfaits, et qu'il n'est d'ailleurs pas avare de mièvrerie lui-même par moment comme j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte par la suite. Du point de vue de Desmond je ne comprenais pas non plus pourquoi se coltiner Rasaad. C'est un moine de je ne sais plus quel ordre d'illuminé ensoleillé. Sa technique de combat sans armure, alliant mains nues et épées exotiques, est spectaculaire mais oh combien inefficace face à un vrai soldat bien équipé. Ainsi, sous l'insistance du reste du groupe Rasaad se contentait d'envoyer des fléchettes et autres projectiles tranchants sur nos adversaires en restant à bonne distance. Comme cela est étonnamment efficace alors je ne moufte pas trop mais je n'en pense pas moins.
Neera : Mes sentiments sont partagés concernant cette dernière. D'un côté il s'agit d'une survivante qui a su passer surmonter seule les difficultés auxquelles elle a fait face au cours de sa vie. Pas le genre à se soucier des règles, ou de ce que les autres pensent, ou de savoir si ce qu'elle fait est bien tant que cela lui permet de pousser un peu plus loin son aventure. Les faibles appellent ça de l'égoïsme, moi j'appelle ça être pragmatique et être une battante. D'un autre côté elle conserve un fonds de midinette. Il n'y a qu'à voir comme elle papillonne autour de Desmond. On aurait pu croire que sa vie lui aurait mis un peu de plomb dans la tête mais non elle continue à s'attacher à des choses futiles. Tellement agaçant... Sa présence dans le groupe faisait que les femmes étaient majoritaire au moment de notre rencontre, je ne pouvais donc pas cracher sur sa présence. Mais là encore quel dommage qu'il s'agisse d'une mage et non d'une vraie combattante? Je dois cependant reconnaître que sa magie sauvage, pleine d'imprévu ajoute du piment à sa pratique des arts arcaniques. Et que serait la vie sans un peu de danger ? D'autant qu'il s'agit d'une mage plus que compétente et dont les pouvoirs s'avèrent bien utiles dans les batailles. Même si on croise les doigts à chaque foi qu'elle lance un sort, de peur d'en devenir la cible involontaire.
Après notre rencontre le groupe se dirigea vers le nord, en direction du camp des bandits qui se trouvait au milieu de la Forêt des Dents Acérées. Alors que nous passions près d'une tour abandonnée un portail magiques'ouvrit duquel surgit celui qui allait devenir notre dernier compagnon : Baeloth. Celui-ci, soit disant revenu du royaume des morts, ou tout du moins après en avoir survolé la frontière selon ses dires, sollicita Desmond afin de se joindre à notre groupe. Par pur opportunisme, clairement. Après avoir émergé des limbes et s'être retrouvé en plein inconnu, se rallier à un groupe d'aventurier compétent était encore là le meilleur moyen d'assurer sa survie. Desmond accéda à sa requête, jugeant qu'il s'agissait là d'un ajout valable à notre bande.
Ce qu'on remarque de suite concernant Baeloth c'est sa race. Car c'est un elfe noir, chose peu commune sous le soleil de la côte des épées. Les elfes noirs possèdent une structure sociale des plus intéressante.Ce sont les plus forts qui dominent, ce qui signifie logiquement que ce sont les femmes qui font la loi. Étant donné leur faiblesse, les hommes sont confinés aux tâches subalternes et les moins mauvais d’entre eux se voient enseigner les arts magiques. Et il faut l'admettre Baeloth devait être le meilleur des moins mauvais.Contrairement aux autres mages il n'a pas besoin de réviser ses incantations pendant des heures ou d’emmagasiner de l’énergie arcanique pour lancer des sorts. Et c'est là un atout de taille qui lui permet souvent de lancer le sortilège le plus adapté à chaque situation, dans la limite de son endurance de mâle. D’après ses dires Baeloth était encore plus puissant jadis, mais après avoir échappé de peu à la mort, sa résurrection l’aurait laissé affaibli. Mais je ne le cois pas. Il ne s’agit là qu’une histoire à dormir debout destinée à se faire croire plus fort qu’il ne l’est réellement. Et il est plutôt fort. Pour un homme...
À partir de ce moment notre groupe était définitivement formé et ne bougea plus.Nous croisâmes bien une prêtresse, elfe noir là encore (à croire qu’ils ont décidé d’établir une colonie dans les bois des dents acérés), mais Desmond préféra la laisser sur le bord du chemin. Ne pas s’encombrer d’une personne en détresse incapable de prendre soin d’elle-même je le comprenais très bien. Mais sic’est pour continuer à se coltiner l’autre moinillon rachitique là ça m’échappait.
Après avoir avoir exploré la forêt et massacré tout ce qu’il pouvait y avoir de forme de vie un tant soit peu belliqueuse, nous avons finalement atteint la base cachée des bandits. Et que dire… c'était donc ça les terribles bandit qui faisaient tant trembler la côte des épées…Ils ont opposé autant de résistance qu’une motte de beurre face à un couteau chaud. Une charge au bouclier et deux moulinets d’épée suffisaient à faire rouler leur tête dans la boue, que ce soit pour les humains, les hobgobelins ou les gnolls. Mais pouvait-on en attendre tellement plus d’un groupe quasi-exclusivement composé de mâles
Le moment le plus drôle fut quand le chef des Griffes Noires, l’un des deux groupes de bandit rassemblé dans le camp, un dénommé Taurgosz Khosann, mena la contre-offensive et fonça sur nous dans son armure rutilante. Branwen ne s’en laissa pas conter et l’immobilisa d’un simple sort. Je vois encore la peur qui se lisait dans ses yeux alors que, totalement tétanisé, il nous voyait enfoncer nos lames dans les interstices de son armure jusqu’à le faire saigner à mort.
Une fois le camp pacifié nous nous dirigeâmes vers la tante principale, celle du grand chef de tout ce petit monde, un dénommé Tazok. Celui-ci était malheureusement absent lors de notre venue. Les quatre loustics qui en assuraient la protection étaient un peu plus capables que les autres, mais ils ne furent pas de taille face au déluge de feu, d’acier et de magie qui nous abattîmes sur eux.
La fouille des lieux fut riche en révélation pour Desmond. Lui qui chassait le bandit par sport et par appât du gain se rendit compte que ceux-ci étaient liés aux nombreux assassins croisés sur sa route depuis son départ de Château-Suif. En effet, ces assassins, et tout particulièrement un dénommé Nimbul, qui lui était tombé sur le râble avant notre rencontre, étaient, tout comme les bandits,employés par une organisation commerciale dénommée le Trône de Fer et siégeant à la Porte de Baldur. Desmond fut pris d’une colère froide et s’engagea devant nous à massacrer les responsables de ses soucis, et de la mort de son père adoptif.
Malheureusement il n’était pas possible pour nous de rejoindre la Porte de Baldur car ses grilles étaient fermées aux voyageurs aussi longtemps que la crise du fer avait cour et des bandits rôdaient dans la région.Sauf à se métamorphoser en denrées alimentaires inutile de penser pouvoir passer le Travers du Wyrm à l’entrée de la ville. Or,comme nous le révélèrent les correspondances de Tazok, le camp du Bois des Dents Acérées n’étaient pas la seule base d’opération des brigands. En effet le Trône de Fer disposerait d’une mine secrète au fin fonds de Bois-Manteau d’où ils pouvaient continuer leurs raids. Ainsi il étaient nécessaire de s’attaquer et de détruire celle-ci pour pouvoir espérer anéantir définitivement la menace et espérer que les Grands-Ducs de la Porte de Baldur ré-autorisent l’accès à la citée.
Si Desmond peut être impulsif, il n’en est pas tête brûlée pour autant, et sa stratégie n’était pas de foncer directement dans la gueule de l’ennemi. Dans un premier temps nous regroupâmes toutes les richesses que nous pûmes trouver dans le camp et nous scalpâmes tous les cadavres de bandit. Puis direction Beregost pour récupérer les primes offertes par le Poing Enflammé pour chaque bandit tué.Là-bas nous revendîmes également l’ensemble de notre butin. Et je dois avouer que je n’avais encore jamais été en possession d’autant d’or de ma vie. Mais je dois partager le pactole avec mes cinq compagnons. Pour le moment…
Revendre les objets inutiles et racheter du meilleur équipement cela ne suffisait pas à Desmond. Avant d’aller s’attaquer au Trône de Fer il préféra continuer son exploration de la Côte des Épées à la recherche d’encore plus d’or et de trésors magiques. Et également afin de nous affûter encore plus à l’art du combat.Nous parcourûmes l’ensemble de la région, faisant face à d’incroyable adversaires tels que des Golems, des Sirènes et des Basiliques. Mais aucun de ceux-ci ne fut en mesure de nous poser de réelle difficultés. Seule la confrontation avec le dénommé Brage, ancien commandant de la Garde de Nashkell faillit tourner au drame. En effet, celui-ci pris d’une rage meurtrière blessa gravement Desmond au cours du premier assaut. Desmond dû battre en retraite pissant le sang comme jamais je ne l’avais vu jusque là.Mais l’effet combiné des potions de soin et de la magie derestauration de Branwen pu guérir ses blessures presque aussi vite qu’elles lui avait été infligées, pendant que le reste du groupe s’occupait de l’assaillant. Au cours de notre périple nous croisâmes également le célèbre Drizzt do Urden. L’idée de se mesurer à lui nous traversa tous l’esprit (enfin pas celui de Rasaad), mais vu la facilité avec laquelle il massacra à lui seul le groupe de Gnoll auquel il faisait face je pense que nous fîmes bien de ne pas tenter notre chance. Le seul endroit de la côte où ne n’avons pas mis les pied fut la Tour de Durlag. Les montres qui sont réputés l’occuper sont d’un autre calibres que ceux que nous avions affronté jusque là, et les nombreux pièges qui y sont installés pourraient entraîner notre mort en un claquement de doigt.
Ainsi, plus préparés que jamais nous avons fait route vers la lisière de Bois-Manteau. En route pour la vengeance comme marmonnait Desmond dans son sommeil. Il n’a pas idée comment vengeance et Trône de Fer pouvait également rimer à mes oreilles. Car selon mes dernières informations dont je disposaient le vieux était de mèche avec certains des responsables de ce consortium. Il semblait possible que ce soit le destin qui m’avait fait croiser le chemin de Desmond.
Cela faisait plusieurs jours que j'arpentais le terres sauvages de la Côte des Épées lorsque j'ai rencontré Desmond et ses compagnons. Avant cela j'avais passé quelques jours à Bérégost d'où j'avais dû partir avec précipitation en oubliant ma dague entre les omoplates de l'homme qui occupait la chambre voisine de la mienne. Son compagnon ne devait pas être dans un bien meilleur à entendre le craquement de son crâne lorsque mon poing s'écrasa sur sa face un peu plus tôt dans la soirée. Leur pitoyable virilité de mâle ne valait rien face à la puissante volonté d'une femme de mettre fin à leur vie. Eux qui s'enorgueillaient pourtant un peu plus tôt d'attraper les femmes par l'entre-jambe. Personne ne m'avait vu faire, puisque tout celas'était déroulé au milieu de la nuit pour l'un et au fonds d'une ruelle obscure pour l'autre. Mais il était plus prudent de ne pas traîner en ville. Tuer des gardes ne me gêne pas le moins du monde,mais me faire tuer par l'un d'entre eux beaucoup plus. Ce n'est pas demain la veille qu'on entendra dire que la puissante Shaar-Tel a succombé sous les coups d'un homme.
J'écumais donc la région à la recherche de créatures à massacrer et d'aventuriers à affronter. Cela aiguisait mes talents guerriers, et me permettait de récupérer sur les cadavres les richesses et moyens de subsistance qui me seraient utiles pour continuer mes pérégrinations. Par la même occasion, je prouvais par là, si cela était encore nécessaire, la supériorité des femmes sur la gente masculine.
Lorsque je vis approcher Desmond et ses cinq acolytes je me trouvait à la limite de la zone de nidification des terribles basiliques. Une des rares créatures que mon ordure de père n'avait pas affronté et vaincu dans sa quête de puissance si je me fie aux histoires qu'il me racontait entre deux raclées. Réussir à terrasser l'une d'entre elle était le meilleur moyen de tuer symboliquement la figure paternelle à défaut de pouvoir le tuer pour de vrai (et de lui arracher les yeux et de les lui faire manger, et de le faire saigner jusqu'à ce qu'il en crève en l'entendant me supplier pendant que je prononcerait le nom de ma mère à chaque coup de pied que je lui mettrait dans les testicules).
Je me suis approché du groupe qui arrivait dans ma direction pour défier leur meilleur combattant, déterminée à leur prouver que leur équipement chatoyant et un bout de chair pendant entre les jambes ne leur seraient d'aucun secours face à moi. Malheureusement le duel tourna court car le guerrier elfe du nom de Khalid que j'affrontai me terrassa en quelque coups de son épée magique. Vaincu, je proposaià Desmond, le leader, de me joindre à eux en guise de récompense.Quel groupe pourrait prétendre pouvoir se passer des services d'une femme telle que moi. Et c'était là l'occasion d'améliorer mon art au contact de puissants compagnons, et de prendre ma revanche dès que l'occasion se présenterait (il me reste une dague en rab). Desmond accepta mon offre. Il se sépara par la même occasion de Jaheira, une demi-elfe, mi-druide, mi-guerrier, mi-cuit. Le type de femme forte capable de montrer aux hommes leur petitesse.Vraisemblablement la raison pour laquelle Desmond préférait la laisser sur le bord du chemin d'ailleurs. Khalid, son lâche et bégayant époux, dont la seule qualité, à l'exception de des compétences martiales, était d'être soumis à Jaheira, quitta parla même occasion la compagnie. Desmond ne se fit pas prier pour récupérer tout l'attirail magique ou non que ces deux là se trimbalaient. Il me donna une bonne partie de l'équipement de Khalid, ne leur laissant que des armes et armures sommaires. Avec ces nouveaux joujoux j'aurais eu vite fait de prendre ma revanche sur celui qui m'avait défait et de lui fendre la tête en deux. Mais par respect pour Jaheira je préférais m'abstenir.
A ce moment notre bande se composait comme suit :
Desmond : C'était lui le chef. Comme par hasard c'est un homme qui dirige tout ce petit monde.Ses talents au combat et au maniement de l'épée étaient proches des miens. Mais il n'étaient pas ce que je pourrais qualifier comme un guerrier pour autant. Trop prompt à battre en retrait et parfois plus intéressé par crocheter des serrures et à vider des coffres que par décapiter un adversaire. Ce qui n'est pas sans intérêt j’en conviens. L'idée d'être sous les ordres d'un homme ne me plaisait guère. Mais je devais avouer que ses projets étaient plutôt intéressants. Il projetait de s'attaquer aux bandits qui rodaient dans la région et que j'avais moi-même croisés plus d'une fois. L'idée de me mesurer à cette bande vauriens quasi-exclusivement composée de mâles me plaisait bien et aussi longtemps que Desmond me proposait des aventures de ce genre j’étais OK pour suivre ses directives. D'autant que le bougre n'était pas idiot. En témoigne le fait qu'il me laissait guider la troupe, Se contentant pour sa part de superviser notre progression et des'occuper du bavardage avec les étrangers
Branwen : Une féroce combattante qui m'inspirait un grand respect à l'image de Jaheira. Branwen était toute dédiée au combat et aux batailles ce qui avait le don de me plaire. En sa qualité de clerc du dieu Tempus, le temps consacré à sa foi l'empêchait de s’entraîner comme une véritable guerrière devrait le faire. Mais les pouvoirs que son dieu lui conférait en échange compensait grandement ses capacités plus faibles que les miennes les armes en main.
Rasaad : L'archétype de la personne gnian-gnian au possible. Et vas-y que je veux sauver mon prochain, et que j'aide la veuve et l’orphelin ... Fort heureusement il est d'une nature discrète, ce qui m'a empêché de lui coller un pain ou un coup d'épée dans le bide durant le reste de notre voyage. Je n'ai jamais trop compris pourquoi celui-ci accompagnait Desmond qui n'est pas le dernier pour cambrioler une maison ou faire sa fête à un inconnu un peu trop vindicatif.Peut-être Rasaad estime-t-il qu'en accompagnant ce gredin il fait plus de bien que de mal. Chasser le bandit pour aider les petits gens est vu pour comme la cause la plus noble pour ce genre de personne,alors que c'est surtout l'occasion de profiter d'un bon bain de sang.Il faut dire que Desmond se donne aussi du mal pour lui cacher l'étendu de ses méfaits, et qu'il n'est d'ailleurs pas avare de mièvrerie lui-même par moment comme j'ai eu l'occasion de m'en rendre compte par la suite. Du point de vue de Desmond je ne comprenais pas non plus pourquoi se coltiner Rasaad. C'est un moine de je ne sais plus quel ordre d'illuminé ensoleillé. Sa technique de combat sans armure, alliant mains nues et épées exotiques, est spectaculaire mais oh combien inefficace face à un vrai soldat bien équipé. Ainsi, sous l'insistance du reste du groupe Rasaad se contentait d'envoyer des fléchettes et autres projectiles tranchants sur nos adversaires en restant à bonne distance. Comme cela est étonnamment efficace alors je ne moufte pas trop mais je n'en pense pas moins.
Neera : Mes sentiments sont partagés concernant cette dernière. D'un côté il s'agit d'une survivante qui a su passer surmonter seule les difficultés auxquelles elle a fait face au cours de sa vie. Pas le genre à se soucier des règles, ou de ce que les autres pensent, ou de savoir si ce qu'elle fait est bien tant que cela lui permet de pousser un peu plus loin son aventure. Les faibles appellent ça de l'égoïsme, moi j'appelle ça être pragmatique et être une battante. D'un autre côté elle conserve un fonds de midinette. Il n'y a qu'à voir comme elle papillonne autour de Desmond. On aurait pu croire que sa vie lui aurait mis un peu de plomb dans la tête mais non elle continue à s'attacher à des choses futiles. Tellement agaçant... Sa présence dans le groupe faisait que les femmes étaient majoritaire au moment de notre rencontre, je ne pouvais donc pas cracher sur sa présence. Mais là encore quel dommage qu'il s'agisse d'une mage et non d'une vraie combattante? Je dois cependant reconnaître que sa magie sauvage, pleine d'imprévu ajoute du piment à sa pratique des arts arcaniques. Et que serait la vie sans un peu de danger ? D'autant qu'il s'agit d'une mage plus que compétente et dont les pouvoirs s'avèrent bien utiles dans les batailles. Même si on croise les doigts à chaque foi qu'elle lance un sort, de peur d'en devenir la cible involontaire.
Après notre rencontre le groupe se dirigea vers le nord, en direction du camp des bandits qui se trouvait au milieu de la Forêt des Dents Acérées. Alors que nous passions près d'une tour abandonnée un portail magiques'ouvrit duquel surgit celui qui allait devenir notre dernier compagnon : Baeloth. Celui-ci, soit disant revenu du royaume des morts, ou tout du moins après en avoir survolé la frontière selon ses dires, sollicita Desmond afin de se joindre à notre groupe. Par pur opportunisme, clairement. Après avoir émergé des limbes et s'être retrouvé en plein inconnu, se rallier à un groupe d'aventurier compétent était encore là le meilleur moyen d'assurer sa survie. Desmond accéda à sa requête, jugeant qu'il s'agissait là d'un ajout valable à notre bande.
Ce qu'on remarque de suite concernant Baeloth c'est sa race. Car c'est un elfe noir, chose peu commune sous le soleil de la côte des épées. Les elfes noirs possèdent une structure sociale des plus intéressante.Ce sont les plus forts qui dominent, ce qui signifie logiquement que ce sont les femmes qui font la loi. Étant donné leur faiblesse, les hommes sont confinés aux tâches subalternes et les moins mauvais d’entre eux se voient enseigner les arts magiques. Et il faut l'admettre Baeloth devait être le meilleur des moins mauvais.Contrairement aux autres mages il n'a pas besoin de réviser ses incantations pendant des heures ou d’emmagasiner de l’énergie arcanique pour lancer des sorts. Et c'est là un atout de taille qui lui permet souvent de lancer le sortilège le plus adapté à chaque situation, dans la limite de son endurance de mâle. D’après ses dires Baeloth était encore plus puissant jadis, mais après avoir échappé de peu à la mort, sa résurrection l’aurait laissé affaibli. Mais je ne le cois pas. Il ne s’agit là qu’une histoire à dormir debout destinée à se faire croire plus fort qu’il ne l’est réellement. Et il est plutôt fort. Pour un homme...
À partir de ce moment notre groupe était définitivement formé et ne bougea plus.Nous croisâmes bien une prêtresse, elfe noir là encore (à croire qu’ils ont décidé d’établir une colonie dans les bois des dents acérés), mais Desmond préféra la laisser sur le bord du chemin. Ne pas s’encombrer d’une personne en détresse incapable de prendre soin d’elle-même je le comprenais très bien. Mais sic’est pour continuer à se coltiner l’autre moinillon rachitique là ça m’échappait.
Après avoir avoir exploré la forêt et massacré tout ce qu’il pouvait y avoir de forme de vie un tant soit peu belliqueuse, nous avons finalement atteint la base cachée des bandits. Et que dire… c'était donc ça les terribles bandit qui faisaient tant trembler la côte des épées…Ils ont opposé autant de résistance qu’une motte de beurre face à un couteau chaud. Une charge au bouclier et deux moulinets d’épée suffisaient à faire rouler leur tête dans la boue, que ce soit pour les humains, les hobgobelins ou les gnolls. Mais pouvait-on en attendre tellement plus d’un groupe quasi-exclusivement composé de mâles
Le moment le plus drôle fut quand le chef des Griffes Noires, l’un des deux groupes de bandit rassemblé dans le camp, un dénommé Taurgosz Khosann, mena la contre-offensive et fonça sur nous dans son armure rutilante. Branwen ne s’en laissa pas conter et l’immobilisa d’un simple sort. Je vois encore la peur qui se lisait dans ses yeux alors que, totalement tétanisé, il nous voyait enfoncer nos lames dans les interstices de son armure jusqu’à le faire saigner à mort.
Une fois le camp pacifié nous nous dirigeâmes vers la tante principale, celle du grand chef de tout ce petit monde, un dénommé Tazok. Celui-ci était malheureusement absent lors de notre venue. Les quatre loustics qui en assuraient la protection étaient un peu plus capables que les autres, mais ils ne furent pas de taille face au déluge de feu, d’acier et de magie qui nous abattîmes sur eux.
La fouille des lieux fut riche en révélation pour Desmond. Lui qui chassait le bandit par sport et par appât du gain se rendit compte que ceux-ci étaient liés aux nombreux assassins croisés sur sa route depuis son départ de Château-Suif. En effet, ces assassins, et tout particulièrement un dénommé Nimbul, qui lui était tombé sur le râble avant notre rencontre, étaient, tout comme les bandits,employés par une organisation commerciale dénommée le Trône de Fer et siégeant à la Porte de Baldur. Desmond fut pris d’une colère froide et s’engagea devant nous à massacrer les responsables de ses soucis, et de la mort de son père adoptif.
Malheureusement il n’était pas possible pour nous de rejoindre la Porte de Baldur car ses grilles étaient fermées aux voyageurs aussi longtemps que la crise du fer avait cour et des bandits rôdaient dans la région.Sauf à se métamorphoser en denrées alimentaires inutile de penser pouvoir passer le Travers du Wyrm à l’entrée de la ville. Or,comme nous le révélèrent les correspondances de Tazok, le camp du Bois des Dents Acérées n’étaient pas la seule base d’opération des brigands. En effet le Trône de Fer disposerait d’une mine secrète au fin fonds de Bois-Manteau d’où ils pouvaient continuer leurs raids. Ainsi il étaient nécessaire de s’attaquer et de détruire celle-ci pour pouvoir espérer anéantir définitivement la menace et espérer que les Grands-Ducs de la Porte de Baldur ré-autorisent l’accès à la citée.
Si Desmond peut être impulsif, il n’en est pas tête brûlée pour autant, et sa stratégie n’était pas de foncer directement dans la gueule de l’ennemi. Dans un premier temps nous regroupâmes toutes les richesses que nous pûmes trouver dans le camp et nous scalpâmes tous les cadavres de bandit. Puis direction Beregost pour récupérer les primes offertes par le Poing Enflammé pour chaque bandit tué.Là-bas nous revendîmes également l’ensemble de notre butin. Et je dois avouer que je n’avais encore jamais été en possession d’autant d’or de ma vie. Mais je dois partager le pactole avec mes cinq compagnons. Pour le moment…
Revendre les objets inutiles et racheter du meilleur équipement cela ne suffisait pas à Desmond. Avant d’aller s’attaquer au Trône de Fer il préféra continuer son exploration de la Côte des Épées à la recherche d’encore plus d’or et de trésors magiques. Et également afin de nous affûter encore plus à l’art du combat.Nous parcourûmes l’ensemble de la région, faisant face à d’incroyable adversaires tels que des Golems, des Sirènes et des Basiliques. Mais aucun de ceux-ci ne fut en mesure de nous poser de réelle difficultés. Seule la confrontation avec le dénommé Brage, ancien commandant de la Garde de Nashkell faillit tourner au drame. En effet, celui-ci pris d’une rage meurtrière blessa gravement Desmond au cours du premier assaut. Desmond dû battre en retraite pissant le sang comme jamais je ne l’avais vu jusque là.Mais l’effet combiné des potions de soin et de la magie derestauration de Branwen pu guérir ses blessures presque aussi vite qu’elles lui avait été infligées, pendant que le reste du groupe s’occupait de l’assaillant. Au cours de notre périple nous croisâmes également le célèbre Drizzt do Urden. L’idée de se mesurer à lui nous traversa tous l’esprit (enfin pas celui de Rasaad), mais vu la facilité avec laquelle il massacra à lui seul le groupe de Gnoll auquel il faisait face je pense que nous fîmes bien de ne pas tenter notre chance. Le seul endroit de la côte où ne n’avons pas mis les pied fut la Tour de Durlag. Les montres qui sont réputés l’occuper sont d’un autre calibres que ceux que nous avions affronté jusque là, et les nombreux pièges qui y sont installés pourraient entraîner notre mort en un claquement de doigt.
Ainsi, plus préparés que jamais nous avons fait route vers la lisière de Bois-Manteau. En route pour la vengeance comme marmonnait Desmond dans son sommeil. Il n’a pas idée comment vengeance et Trône de Fer pouvait également rimer à mes oreilles. Car selon mes dernières informations dont je disposaient le vieux était de mèche avec certains des responsables de ce consortium. Il semblait possible que ce soit le destin qui m’avait fait croiser le chemin de Desmond.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
Lois de Murphy
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Farioth Hoodstaf
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Comme les emmerdes, les messages volent en escadrille. Voici donc la suite du récit :
Au moment de pénétrer dans la Forêt de Bois-Manteau j’étais rempli d’un intense sentiment de colère ainsi que d’une farouche volonté de vengeance contre ceux qui me pourchassaient depuis plusieurs semaines maintenant. Je connaissais désormais leur identité : Le Trône de Fer. Cette organisation commerciale, dont la branche locale est basée à la Porte de Baldur, était au centre de ce vaste complot impliquant à la fois les raids de bandits sur les convois marchands ou non, la paralysie des mines de Nashkel, mais également l’exploitation d’une mine clandestine au plus profond de la forêt de Bois-Manteau.
A l’heure où j’écris ces lignes je ne saisis pas encore tous les tenants et aboutissant de leurs manigances. Mais peu m’importe au fond. Ils ont mis en place une machination complexe pour obtenir plus de pouvoir et plus d’argent mais il me semble inutile d’en comprendre tous les rouages. Seul m’importe d’en abattre les protagonistes, les uns après les autre, de la base jusqu’au sommet. Et leur beau plan tombera à l’eau.
La seule véritable question à laquelle il me faut une réponse est en quoi le Trône de Fer souhaite tout particulièrement ma mort ? Car les documents que j’ai trouvé au camp de base des bandits indique que c’est bien eux qui ont engagé l’assassin Nimbul pour me tuer à Nashkel. Il est logique de penser que ce sont également eux qui ont attenté à ma vie au sein même de Château-Suif et surtout eux qui ont tués Gorion au cours de l’embuscade qui a suivi notre départ de la citadelle.
Or, à cette époque je n’étais en rien mêlé à leurs histoires. Je n’étais même pas au courant de l’existence des attaques de bandits et de la crise du fer. Alors pourquoi s’en prendre à moi ? J’arracherai la réponse aux responsables de tout ça. Puis je leur planterai mon épée dans la gorge… ou dans le ventre. Rien n’est encore arrêté.
Face à ce qui semble être une organisation bien rodée j’avais décidé de mettre toutes les chances de mon côté et de préparer autant que possible mon assaut sur leur base secrète. Après avoir fait le ménage dans le camp retranché des bandits j’ai parcouru la Côte des Epées en long en large afin d’engranger de l’expérience, de l’argent, et du matériel. Et cela a bien payé. Je n’ai encore jamais croisé de groupe d’aventurier mieux équipé que le mien. Et si nous n’avons pas été confrontés à de sérieuses menaces au cours de nos voyages cela a tout de même permis, à mes compagnons et moi-même, d’affiner nos automatismes au combat. Ainsi, Neera est devenue plus puissante que jamais, particulièrement au contact de Baeloth. Et Raasad semble enfin savoir utiliser proprement ses talents martiaux lors d’un combat à mort.
Fort de toute cette préparation nous avons facilement taillé notre route à travers la forêt. Ni les monstrueuses araignées géantes, ni les féroces wyvernes ne purent stopper notre progression. Aucun de ces adversaires, aussi redoutables fussent-ils ne fit le poids face à nous. Si Bois-Manteau regorge de trésors et d’adversaires chevronnés je ne prêtais pas plus d’attention que ça au divers péripéties que nous vécurent dans la forêt. Une partie de moi était sans cesse focalisée sur ma vengeance à venir. Toutes ces rencontres firent que nos pouvoirs avaient encore plus grandi et que notre matériel s’était encore plus étoffé au moment où nous arrivâmes enfin à la mine secrète du Trône de Fer.
Notre assaut sur la mine fut un massacre en règle. Tous ceux qui se trouvaient dans son enceinte tombèrent sous nos coups et nos sorts : archers, épéistes, mages, hobgobelins ou ogres. Si le maître des lieux était un puissant mage, mais seul face à un groupe de six aventuriers, le combat ne dura guère. Une fois tout ce petit monde tué, et avant de quitter les lieux je pris soin d’inonder la mine en ouvrant le bouchon d’acier qui séparait les galeries de la rivière voisine. Je noyais ainsi les rares survivants, non sans causer la mort d’un bonne partie des mineurs, trop affaiblis pour échapper à la montée des eaux.
La sensation d’avoir porté un gros coup au Trône de Fer me réjouissait fortement. Mais cela ne devait pas s’arrêter là. Maintenant que toutes les menaces endurées par les habitants de la Côte des Epées au cours de ces derniers mois avait été réduite à néant (merci qui ?) nul doute que l’accès à la Porte de Baldur allait enfin être réautorisé. Et accéder à la Porte de Baldur c’était le moyen de pénétrer au sein même du Q.G. du Trône de Fer et de trancher la tête de ses dirigeants.
Concernant les motivations de l’organisation aucune révélation majeure à me mettre sous la dent en revanche. Je possède désormais le nom de ses hauts responsables, et j’ai eu la confirmation que le Trône de Fer voulait profiter de la pénurie de fer qu’elle avait organisée pour revendre au prix fort les réserves de fer qu’elle avait accumulées et obtenir d’éventuelles faveurs commerciales de la part des Grands Ducs de la Porte de Baldur. Mais me concernant le flou le plus total demeure. La même question m’obsède toujours. Pourquoi en on-t-il après moi ? Avaient-ils prédit par quelque magie que je ferai obstacle à leur plans et qu’il fallait m’éliminer ? Mais si ils ne s’en étaient pas pris à moi en premier lieu, jamais je ne me serai retrouvé en travers de leur chemin et ils auraient alors pu continuer leur manigance pendant que je continuais moi, à vivre ma vie paisible à Château-Suif, ignorant tout des malheurs de la Région.
Je finirai bien par en comprendre le sens un jour, en attendant la soif de voir couler le sang des responsables de mes tourments et de la mort de Gorion de cessait de m’habiter. Même si le fait de m’être occupé de la mine et de ses occupants l’avait atténué, pour un temps au moins.
La prochaine direction était donc la Porte de Baldur. Toujours plus affuté et mieux équipé que jamais, faisant fi des escarmouches et créatures que je rencontrai une fois de plus sur mon trajet j’arrivais à la Croisée de la Wyrm, le pont menant à la Cité elle-même. Avant même d’avoir pu atteindre celle-ci je fus abordé par la Balafre, commandant en second du Poing Enflammé qui souhaitait avoir recours à mes services pour mener une enquête au sein d’une organisation marchande de la ville. Il ne s’agissait pas du Trône de Fer mais des Sept Soleils. Devant l’énorme récompense que je me suis vu proposer j’acceptais ce travail. Le Trône de Fer, ses laquais et ses dirigeants peuvent bien attendre. Faire profil bas n’est pas une mauvaise stratégie. Après les évènements de Bois Manteau il est possible voir probable que ceux-ci s’attendent à ma visite. Et laisser couler de l’eau sous les ponts pour qu’ils relâchent leur garde peut m’aider dans la tâche à venir. C’est ainsi que je me retrouve au Chant de l’Elfe, une grande taverne située à l’entrée de la Porte de Baldur, où nous prenons le temps de nous reposer avant de décider de nos prochaines actions.
Au moment de pénétrer dans la Forêt de Bois-Manteau j’étais rempli d’un intense sentiment de colère ainsi que d’une farouche volonté de vengeance contre ceux qui me pourchassaient depuis plusieurs semaines maintenant. Je connaissais désormais leur identité : Le Trône de Fer. Cette organisation commerciale, dont la branche locale est basée à la Porte de Baldur, était au centre de ce vaste complot impliquant à la fois les raids de bandits sur les convois marchands ou non, la paralysie des mines de Nashkel, mais également l’exploitation d’une mine clandestine au plus profond de la forêt de Bois-Manteau.
A l’heure où j’écris ces lignes je ne saisis pas encore tous les tenants et aboutissant de leurs manigances. Mais peu m’importe au fond. Ils ont mis en place une machination complexe pour obtenir plus de pouvoir et plus d’argent mais il me semble inutile d’en comprendre tous les rouages. Seul m’importe d’en abattre les protagonistes, les uns après les autre, de la base jusqu’au sommet. Et leur beau plan tombera à l’eau.
La seule véritable question à laquelle il me faut une réponse est en quoi le Trône de Fer souhaite tout particulièrement ma mort ? Car les documents que j’ai trouvé au camp de base des bandits indique que c’est bien eux qui ont engagé l’assassin Nimbul pour me tuer à Nashkel. Il est logique de penser que ce sont également eux qui ont attenté à ma vie au sein même de Château-Suif et surtout eux qui ont tués Gorion au cours de l’embuscade qui a suivi notre départ de la citadelle.
Or, à cette époque je n’étais en rien mêlé à leurs histoires. Je n’étais même pas au courant de l’existence des attaques de bandits et de la crise du fer. Alors pourquoi s’en prendre à moi ? J’arracherai la réponse aux responsables de tout ça. Puis je leur planterai mon épée dans la gorge… ou dans le ventre. Rien n’est encore arrêté.
Face à ce qui semble être une organisation bien rodée j’avais décidé de mettre toutes les chances de mon côté et de préparer autant que possible mon assaut sur leur base secrète. Après avoir fait le ménage dans le camp retranché des bandits j’ai parcouru la Côte des Epées en long en large afin d’engranger de l’expérience, de l’argent, et du matériel. Et cela a bien payé. Je n’ai encore jamais croisé de groupe d’aventurier mieux équipé que le mien. Et si nous n’avons pas été confrontés à de sérieuses menaces au cours de nos voyages cela a tout de même permis, à mes compagnons et moi-même, d’affiner nos automatismes au combat. Ainsi, Neera est devenue plus puissante que jamais, particulièrement au contact de Baeloth. Et Raasad semble enfin savoir utiliser proprement ses talents martiaux lors d’un combat à mort.
Fort de toute cette préparation nous avons facilement taillé notre route à travers la forêt. Ni les monstrueuses araignées géantes, ni les féroces wyvernes ne purent stopper notre progression. Aucun de ces adversaires, aussi redoutables fussent-ils ne fit le poids face à nous. Si Bois-Manteau regorge de trésors et d’adversaires chevronnés je ne prêtais pas plus d’attention que ça au divers péripéties que nous vécurent dans la forêt. Une partie de moi était sans cesse focalisée sur ma vengeance à venir. Toutes ces rencontres firent que nos pouvoirs avaient encore plus grandi et que notre matériel s’était encore plus étoffé au moment où nous arrivâmes enfin à la mine secrète du Trône de Fer.
Notre assaut sur la mine fut un massacre en règle. Tous ceux qui se trouvaient dans son enceinte tombèrent sous nos coups et nos sorts : archers, épéistes, mages, hobgobelins ou ogres. Si le maître des lieux était un puissant mage, mais seul face à un groupe de six aventuriers, le combat ne dura guère. Une fois tout ce petit monde tué, et avant de quitter les lieux je pris soin d’inonder la mine en ouvrant le bouchon d’acier qui séparait les galeries de la rivière voisine. Je noyais ainsi les rares survivants, non sans causer la mort d’un bonne partie des mineurs, trop affaiblis pour échapper à la montée des eaux.
La sensation d’avoir porté un gros coup au Trône de Fer me réjouissait fortement. Mais cela ne devait pas s’arrêter là. Maintenant que toutes les menaces endurées par les habitants de la Côte des Epées au cours de ces derniers mois avait été réduite à néant (merci qui ?) nul doute que l’accès à la Porte de Baldur allait enfin être réautorisé. Et accéder à la Porte de Baldur c’était le moyen de pénétrer au sein même du Q.G. du Trône de Fer et de trancher la tête de ses dirigeants.
Concernant les motivations de l’organisation aucune révélation majeure à me mettre sous la dent en revanche. Je possède désormais le nom de ses hauts responsables, et j’ai eu la confirmation que le Trône de Fer voulait profiter de la pénurie de fer qu’elle avait organisée pour revendre au prix fort les réserves de fer qu’elle avait accumulées et obtenir d’éventuelles faveurs commerciales de la part des Grands Ducs de la Porte de Baldur. Mais me concernant le flou le plus total demeure. La même question m’obsède toujours. Pourquoi en on-t-il après moi ? Avaient-ils prédit par quelque magie que je ferai obstacle à leur plans et qu’il fallait m’éliminer ? Mais si ils ne s’en étaient pas pris à moi en premier lieu, jamais je ne me serai retrouvé en travers de leur chemin et ils auraient alors pu continuer leur manigance pendant que je continuais moi, à vivre ma vie paisible à Château-Suif, ignorant tout des malheurs de la Région.
Je finirai bien par en comprendre le sens un jour, en attendant la soif de voir couler le sang des responsables de mes tourments et de la mort de Gorion de cessait de m’habiter. Même si le fait de m’être occupé de la mine et de ses occupants l’avait atténué, pour un temps au moins.
La prochaine direction était donc la Porte de Baldur. Toujours plus affuté et mieux équipé que jamais, faisant fi des escarmouches et créatures que je rencontrai une fois de plus sur mon trajet j’arrivais à la Croisée de la Wyrm, le pont menant à la Cité elle-même. Avant même d’avoir pu atteindre celle-ci je fus abordé par la Balafre, commandant en second du Poing Enflammé qui souhaitait avoir recours à mes services pour mener une enquête au sein d’une organisation marchande de la ville. Il ne s’agissait pas du Trône de Fer mais des Sept Soleils. Devant l’énorme récompense que je me suis vu proposer j’acceptais ce travail. Le Trône de Fer, ses laquais et ses dirigeants peuvent bien attendre. Faire profil bas n’est pas une mauvaise stratégie. Après les évènements de Bois Manteau il est possible voir probable que ceux-ci s’attendent à ma visite. Et laisser couler de l’eau sous les ponts pour qu’ils relâchent leur garde peut m’aider dans la tâche à venir. C’est ainsi que je me retrouve au Chant de l’Elfe, une grande taverne située à l’entrée de la Porte de Baldur, où nous prenons le temps de nous reposer avant de décider de nos prochaines actions.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
Lois de Murphy
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Farioth Hoodstaf
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Et voici la suite :
Comment décrire Desmond ? Ce n’est pas un homme bon pour sûr. Il est voleur et bagarreur mais aussi charmant et attentionné. Combien de fois je l’ai-je vu pénétrer dans une maison pour en sortir les poches chargées d’argent ? Ou bien céder à la moindre provocation simplement pour le plaisir de se battre ? Mais il peut tout autant se montrer bienveillant. IL m'a ainsi secouru quand ces Magiciens Rouges de Thay étaient sur le point de me capturer à Bérégost. De même, à la demande d’un inconnu nous avons monté une expédition pour aller délivrer une magicienne séquestrée dans une forteresse gnoll. Et a plus grande échelle Desmond a mené le combat contre les kobold qui avaient envahi les mines de Nashkel, puis contre les bandits de grands chemins et toutes les manigances du Trône de Fer. Non, on ne peut pas dire que c’est un homme mauvais.
Pour le comprendre il faut mieux se pencher sur ses motivations. L’appât du gain en premier lieu. C’est un puissant moteur chez lui qui dicte bon nombre de ses décisions. Et peu lui importe que l'argent provienne d’un acte crapuleux ou de la réalisation d’une noble quête. Tuer un innocent de sang-froid constitue la limite qu’il ne souhaite pas franchir. Cela ne signifie pas pour autant qu’aucun innocent n’est mort à cause de lui. Il m'arrive encore de penser aux esclaves du Trône de Fer, coincés au fond de leur mine alors que les eaux de la rivière voisine en submergeaient les entrailles. « Je ne suis pas là pour sauver tous ceux incapables de se sauver eux-mêmes » m’avait-il glisser après cet événement. C’était cynique et égoïste c'est vrai. Mais avait-il tort ? On a bien assez à s’occuper de sa vie pour ne pas avoir à gérer celles des autres. Et c’est là un point qui nous rassemble lui et moi.
Cela ne l'empêche pas de savoir se montrer tendre quand nous parlons tous le deux. Et je l’ai vu plus d’une fois particulièrement sensible aux histoires d’inconnus touchés par le deuil. Cela fait probablement écho à sa propre histoire et à la mort de son père adoptif, qu’il n’a eu de cesse de vouloir venger depuis qu’il en connait les responsables. Car soif de vengeance est un autre leitmotiv de Desmond.
Mais si je devais le présenter en un seul mot je dirais que c’est simplement un aventurier. Car l’aventure c'est cela qui l’habite réellement. Son attrait pour les choses brillantes et sa volonté d’en découdre avec les assassins de son père sont bien présentes en lui. Mais ce ne sont que des raisons qu’il s’est forgé pour justifier de se confronter à l’inconnu et au danger. Si ces buts étaient accomplis, nul doute qu’une nouvelle raison de ressortir ses bottes et ses épées verrait le jour. La recherche de l'aventure voilà ce qui constitue les fondations de son être. Si il ne s'était pas retrouvé à battre la campagne contraint et forcé, nul doute qu'un jour ou l'autre il serait parti de son foyer de lui-même.
Quant à nous autre qui l’accompagnons, quelles sont nos motivations ? Notre troupe est hétéroclite, à l’image de la personnalité de son chef. Nous veillons les uns sur les autres avec plus ou moins de bonne volonté et c’est bien assez pour la plus part d’entre nous. Mais au fond chacun poursuit ses propres intérêts au sein de notre petite bande : Baeloth et moi-même y avons trouvé un cocon protecteur, même si celui-ci ne l’admettra jamais dans ces termes. Shar-Teel et Branwen voient dans nos voyages une succession sans fin d’ennemis à affronter et de combats à remporter. Raasad quant à lui espère contribuer au plus grand bien à travers nos actions. Ce qui est plutôt le cas si on regarde le tableau d’ensemble.
Les événements des derniers jours illustrent bien mes propos. Nous avons commencé notre périple à la Porte de Baldur en prenant nos quartiers dans la plus grande des auberges de la ville. Après toutes ces semaines passées à travers forêts et campagne, le retour à la civilisation était agréable. A peine arrivé que nous nous étions déjà engagés par la Balafre, le commandant en second du Poing Enflammé pour une mission relative à l’une des principales organisations commerciales de la métropole. Comme nous nous en sommes vite rendus compte les offres d’emploi ne manquaient pas à la Porte de Baldur. Celles-ci provenaient généralement d’employeurs que je qualifierais de peu recommandables. Desmond a-t-il donc un tête de voleur pour être sollicité par de tels individus ? Il se trouve que c’est effectivement l'une de ses principales activités avec la bagarre, donc comment leur donner tort.
Nous nous sommes donc trouvés à opérer pour le compte de la guilde des Voleurs de l’Ombre elle-même. Ainsi, entre deux cambriolages en compagnie de vieux routards de la guilde nous avons été dérober des artefacts magiques au sein d’une demeure bourgeoise pour le compte des fidèles d’Oghma. Il était prévu que la mort soit notre récompense, mais celle que nous avons récupérée sur le cadavre de notre commanditaire fut plus à notre goût. Nous avons également réalisé un autre larcin au sein de la Maison des Merveilles pour le compte d‘un gnome amateur de babioles mécaniques.
Mais à côté de cela nous avons réalisés des boulots plus avouables et tout aussi rémunérateurs. Pour le compte du Poing enflammé tout d’abord. Nous avons mis fin aux agissements d’une bande de métamorphes qui avait pris le contrôle des Sept Soleils et qui mettaient en danger les finances du consortium et par la même de la cité. Puis nous avons neutralisé un ogre-mage qui, depuis les égouts de la ville, capturait et tuait les habitants du quartiers. Nous avons aussi été engagés par une vague connaissance que nous avions croisé au cours de notre voyage et pour lequel avons démantelé un second réseau de métamorphes qui avaient commencé à infiltrer la Ligue des Marchand cette fois, un autre consortium commercial de la Porte de Baldur.
Sans qu’il nous ai été fait miroité de récompense cette fois nous avons également rendu service à un prêtre de Tymora afin de lui ramener le corps de son fils, tué après avoir pénétré au dans le Temple d’Umberlie. Cet acte qui était pour une fois désintéressé se révéla financièrement intéressant puisque nous avons pillé le temple. Les prêtresses un peu trop susceptibles nous ont en effet attaqués au cours des négociations pour récupérer le cadavre.
D’un point de vue plus personnel, je suis tombé sur Meklin un ancien compagnon de voyage que j’avais abandonné en cours de route plus léger de 200 pièces d’or. La rencontre se solda de mauvaise manière pour lui malheureusement. Mais il n’aurait de toute façon pas voulu vivre sous cette forme monstrueuse en laquelle je l’ai transformé par mégarde.
Enfin nous nous avons également subi une embuscade de la part de moine qui souhaitaient s’en prendre à Raasad. Ils étaient disciples d’un ordre monastique ennemi de celui de Raasad. Nous avons découvert que le temple qui leur fait office de quartier général dans la région est caché dans les Pics Brumeux. Desmond a promis à Raasad de leur rendre une petite visite une fois nos affaires à la Porte de Baldur terminées.
Grandement enrichis par toutes ces activités nous sommes allés rencontrer le Duc Eltan, l’un des quatre Grands Ducs de la Porte de Baldur mais également commandant du Poing Enflammé. Il s’avère que ses intérêts convergent avec ceux de Desmond puisque le Duc Eltan nous a officiellement demandé d’enquêter sur le Trône de Fer, mais en toute discrétion. Alerté par le comportement de ses dirigeants et inquiet à l’idée de voir le conglomérat disposer d’un monopole sur la vente de fer alors même qu’une guerre couve avec Amn, celui-ci nous a demandé d’infiltrer les lieux à la recherche de preuve sur les agissements illégaux du groupe. Notre témoignage ne lui suffisait apparemment pas.
C’était donc l’occasion parfaite pour nous rendre au siège du Trône de Fer. En cas de grabuge nous étions couvert par le poing enflammé. Et du grabuge il y en eu quand nous avons atteint le dernier étage de la tour…
Maintenant que je repense à ce qui s’est passé et alors que j’écris ces lignes je me rends compte que je parle de Desmond au présent. Il est temps de me faire une raison. Il n’est plus. Il est mort et ne reviendra pas. Nous étions pourtant si sûr de notre force lorsque nous avons débarqué dans la salle où devait se trouver les responsables du Trône de Fer. Si ceux-ci ne se trouvaient pas là car ils s’étaient rendus à Chateau-Suif pour une raison qui m’importe peu désormais, un comité d’accueil était lui bien présent, et celui-ci n’était pas composé de manchots. Il ne fait nul doute que nous leurs étions supérieur en tous points. Malheureusement il a suffi d’une seule incantation lancée par l’un de nos adversaire peu avant de mourir pour causer la confusion dans la mêlée des combattants. Shar-Teel et Desmond furent touchés par ce sort et à partir de là ils sont devenus incapables de contrôler leurs actions. Je vois encore cette dernière comme prise d’une rage féroce asséner des coups d’épée à toutes les personnes qui se trouvaient autour d’elle, ne distinguant plus ses alliés de ses ennemis. Desmond, touché lui aussi par la folie du combat ne semblait pas avoir conscience de ce qui se passait. C’est comme si il ne ressentait pas que la lame de Shar-Tel qui s’abattait sur lui. Une. Deux. Trois fois. Jusqu’au coup de trop. Jusqu’au moment où Desmond s’est effondré par terre, vidé de ses forces alors que son sang ruisselait sur le sol.
A cet instant, alors même que le combat pouvait encore être gagné, nous avons d’un seul homme battu en retraite, sans même nous concerter. Comme si la mort de Desmond signifiait notre défaite quoiqu’il advienne. Lorsque nous avons franchi les portes de la tour, Shar-Teel, qui avait retrouvé ses esprits, nous rattrapa. Nous nous sommes alors réfugié dans la taverne de la Lame et des Etoiles. Puis de peur d’être retrouvés par nos ennemis nous avons migré vers l’auberge de la Sirène Rougissante où nous nous trouvons depuis plusieurs jours maintenant. Pendant un temps il a bien été question de retourner là-bas, mais ni Shar-Teel ni Baeloth ne voulait prendre le risque d’aller récupérer le corps de Desmond, et inutile de penser que nous pourrions y arriver à trois. Il était de toute façon peu probable qu’il puisse être ressuscité.
Notre groupe est toujours ensemble, mais pour combien de temps encore. Shar-Teel a commencé à dépenser une bonne partie de l’or que nous avions gagné en boisson. Quand elle a trop bu elle commence à raconter à qui veut bien l’écouter comment elle compte faire la peau à un dénommé Angelo. J’ignore de qui il s’agit, et ce n’est pas comme si ça m’intéressait de le savoir. Je ne lui donne pas longtemps avant qu’elle se retrouve mêlée à quelque affaire sordide qui l’obligera à lever le camp précipitamment. Branwen est sincèrement triste du sort de Desmond, mais ne souhaite pas s’apitoyer sur la situation. L’appel de la bataille et de son dieu font qu’elle partira bientôt elle aussi, en quête de nouveaux combats. Je crains que l’avenir proche ne risque de lui donner satisfaction à ce niveau. Raasad, lui, s’est enfermé dans la méditation. Il ne cesse de s’apitoyer sur sa faiblesse qui, une nouvelle fois, ne lui a pas permis d’empêcher la mort d’un de ses compagnons. De son côté, Baeloth commence déjà à préparer des plans insensés pour organiser des combats clandestins dans les égouts. Et moi ? Et bien je me retrouve seule une fois de plus. J’ai perdu l’unique personne qui m’ait jamais tendu la main. Je suis sans but et sans envie dans une cité et une région va bientôt s’embraser.
A la suite d'une vague de meurtres ayant touché les dirigeants de la Porte de Baldur un dénommé Sarevok est devenu le nouveau, et désormais seul Grand Duc de la Ville. Ce dernier avait profité de la mort de son père, Rieltar, l’ancien dirigeant du Trône de Fer, assassiné par des agents amniens dans l’enceinte de Château-Suif, pour prendre sa succession à la tête de l’organisation. Cela lui a donné le poids politique suffisant pour accéder au plus haut poste de la cité. Avec la mort des autres Grands Ducs ainsi que de la Balafre il possède désormais un contrôle total sur la Porte de Baldur ainsi que sur le Poing Enflammé. Et fort de son pouvoir il s’apprête à mener une guerre contre Amn.
Un des derniers bateau libre de quitter le port doit lever l’ancre pour Eauprofonde demain, aux premières lueurs de l’aube. J’ai réussi à négocier une place sur le navire avec le capitaine. Il est probable que mes compagnons trouvent mon lit vide à leur réveil.
Et voilà, c'est ainsi que l'aventure se termine pour Desmond comme pour moi.
Comment décrire Desmond ? Ce n’est pas un homme bon pour sûr. Il est voleur et bagarreur mais aussi charmant et attentionné. Combien de fois je l’ai-je vu pénétrer dans une maison pour en sortir les poches chargées d’argent ? Ou bien céder à la moindre provocation simplement pour le plaisir de se battre ? Mais il peut tout autant se montrer bienveillant. IL m'a ainsi secouru quand ces Magiciens Rouges de Thay étaient sur le point de me capturer à Bérégost. De même, à la demande d’un inconnu nous avons monté une expédition pour aller délivrer une magicienne séquestrée dans une forteresse gnoll. Et a plus grande échelle Desmond a mené le combat contre les kobold qui avaient envahi les mines de Nashkel, puis contre les bandits de grands chemins et toutes les manigances du Trône de Fer. Non, on ne peut pas dire que c’est un homme mauvais.
Pour le comprendre il faut mieux se pencher sur ses motivations. L’appât du gain en premier lieu. C’est un puissant moteur chez lui qui dicte bon nombre de ses décisions. Et peu lui importe que l'argent provienne d’un acte crapuleux ou de la réalisation d’une noble quête. Tuer un innocent de sang-froid constitue la limite qu’il ne souhaite pas franchir. Cela ne signifie pas pour autant qu’aucun innocent n’est mort à cause de lui. Il m'arrive encore de penser aux esclaves du Trône de Fer, coincés au fond de leur mine alors que les eaux de la rivière voisine en submergeaient les entrailles. « Je ne suis pas là pour sauver tous ceux incapables de se sauver eux-mêmes » m’avait-il glisser après cet événement. C’était cynique et égoïste c'est vrai. Mais avait-il tort ? On a bien assez à s’occuper de sa vie pour ne pas avoir à gérer celles des autres. Et c’est là un point qui nous rassemble lui et moi.
Cela ne l'empêche pas de savoir se montrer tendre quand nous parlons tous le deux. Et je l’ai vu plus d’une fois particulièrement sensible aux histoires d’inconnus touchés par le deuil. Cela fait probablement écho à sa propre histoire et à la mort de son père adoptif, qu’il n’a eu de cesse de vouloir venger depuis qu’il en connait les responsables. Car soif de vengeance est un autre leitmotiv de Desmond.
Mais si je devais le présenter en un seul mot je dirais que c’est simplement un aventurier. Car l’aventure c'est cela qui l’habite réellement. Son attrait pour les choses brillantes et sa volonté d’en découdre avec les assassins de son père sont bien présentes en lui. Mais ce ne sont que des raisons qu’il s’est forgé pour justifier de se confronter à l’inconnu et au danger. Si ces buts étaient accomplis, nul doute qu’une nouvelle raison de ressortir ses bottes et ses épées verrait le jour. La recherche de l'aventure voilà ce qui constitue les fondations de son être. Si il ne s'était pas retrouvé à battre la campagne contraint et forcé, nul doute qu'un jour ou l'autre il serait parti de son foyer de lui-même.
Quant à nous autre qui l’accompagnons, quelles sont nos motivations ? Notre troupe est hétéroclite, à l’image de la personnalité de son chef. Nous veillons les uns sur les autres avec plus ou moins de bonne volonté et c’est bien assez pour la plus part d’entre nous. Mais au fond chacun poursuit ses propres intérêts au sein de notre petite bande : Baeloth et moi-même y avons trouvé un cocon protecteur, même si celui-ci ne l’admettra jamais dans ces termes. Shar-Teel et Branwen voient dans nos voyages une succession sans fin d’ennemis à affronter et de combats à remporter. Raasad quant à lui espère contribuer au plus grand bien à travers nos actions. Ce qui est plutôt le cas si on regarde le tableau d’ensemble.
Les événements des derniers jours illustrent bien mes propos. Nous avons commencé notre périple à la Porte de Baldur en prenant nos quartiers dans la plus grande des auberges de la ville. Après toutes ces semaines passées à travers forêts et campagne, le retour à la civilisation était agréable. A peine arrivé que nous nous étions déjà engagés par la Balafre, le commandant en second du Poing Enflammé pour une mission relative à l’une des principales organisations commerciales de la métropole. Comme nous nous en sommes vite rendus compte les offres d’emploi ne manquaient pas à la Porte de Baldur. Celles-ci provenaient généralement d’employeurs que je qualifierais de peu recommandables. Desmond a-t-il donc un tête de voleur pour être sollicité par de tels individus ? Il se trouve que c’est effectivement l'une de ses principales activités avec la bagarre, donc comment leur donner tort.
Nous nous sommes donc trouvés à opérer pour le compte de la guilde des Voleurs de l’Ombre elle-même. Ainsi, entre deux cambriolages en compagnie de vieux routards de la guilde nous avons été dérober des artefacts magiques au sein d’une demeure bourgeoise pour le compte des fidèles d’Oghma. Il était prévu que la mort soit notre récompense, mais celle que nous avons récupérée sur le cadavre de notre commanditaire fut plus à notre goût. Nous avons également réalisé un autre larcin au sein de la Maison des Merveilles pour le compte d‘un gnome amateur de babioles mécaniques.
Mais à côté de cela nous avons réalisés des boulots plus avouables et tout aussi rémunérateurs. Pour le compte du Poing enflammé tout d’abord. Nous avons mis fin aux agissements d’une bande de métamorphes qui avait pris le contrôle des Sept Soleils et qui mettaient en danger les finances du consortium et par la même de la cité. Puis nous avons neutralisé un ogre-mage qui, depuis les égouts de la ville, capturait et tuait les habitants du quartiers. Nous avons aussi été engagés par une vague connaissance que nous avions croisé au cours de notre voyage et pour lequel avons démantelé un second réseau de métamorphes qui avaient commencé à infiltrer la Ligue des Marchand cette fois, un autre consortium commercial de la Porte de Baldur.
Sans qu’il nous ai été fait miroité de récompense cette fois nous avons également rendu service à un prêtre de Tymora afin de lui ramener le corps de son fils, tué après avoir pénétré au dans le Temple d’Umberlie. Cet acte qui était pour une fois désintéressé se révéla financièrement intéressant puisque nous avons pillé le temple. Les prêtresses un peu trop susceptibles nous ont en effet attaqués au cours des négociations pour récupérer le cadavre.
D’un point de vue plus personnel, je suis tombé sur Meklin un ancien compagnon de voyage que j’avais abandonné en cours de route plus léger de 200 pièces d’or. La rencontre se solda de mauvaise manière pour lui malheureusement. Mais il n’aurait de toute façon pas voulu vivre sous cette forme monstrueuse en laquelle je l’ai transformé par mégarde.
Enfin nous nous avons également subi une embuscade de la part de moine qui souhaitaient s’en prendre à Raasad. Ils étaient disciples d’un ordre monastique ennemi de celui de Raasad. Nous avons découvert que le temple qui leur fait office de quartier général dans la région est caché dans les Pics Brumeux. Desmond a promis à Raasad de leur rendre une petite visite une fois nos affaires à la Porte de Baldur terminées.
Grandement enrichis par toutes ces activités nous sommes allés rencontrer le Duc Eltan, l’un des quatre Grands Ducs de la Porte de Baldur mais également commandant du Poing Enflammé. Il s’avère que ses intérêts convergent avec ceux de Desmond puisque le Duc Eltan nous a officiellement demandé d’enquêter sur le Trône de Fer, mais en toute discrétion. Alerté par le comportement de ses dirigeants et inquiet à l’idée de voir le conglomérat disposer d’un monopole sur la vente de fer alors même qu’une guerre couve avec Amn, celui-ci nous a demandé d’infiltrer les lieux à la recherche de preuve sur les agissements illégaux du groupe. Notre témoignage ne lui suffisait apparemment pas.
C’était donc l’occasion parfaite pour nous rendre au siège du Trône de Fer. En cas de grabuge nous étions couvert par le poing enflammé. Et du grabuge il y en eu quand nous avons atteint le dernier étage de la tour…
Maintenant que je repense à ce qui s’est passé et alors que j’écris ces lignes je me rends compte que je parle de Desmond au présent. Il est temps de me faire une raison. Il n’est plus. Il est mort et ne reviendra pas. Nous étions pourtant si sûr de notre force lorsque nous avons débarqué dans la salle où devait se trouver les responsables du Trône de Fer. Si ceux-ci ne se trouvaient pas là car ils s’étaient rendus à Chateau-Suif pour une raison qui m’importe peu désormais, un comité d’accueil était lui bien présent, et celui-ci n’était pas composé de manchots. Il ne fait nul doute que nous leurs étions supérieur en tous points. Malheureusement il a suffi d’une seule incantation lancée par l’un de nos adversaire peu avant de mourir pour causer la confusion dans la mêlée des combattants. Shar-Teel et Desmond furent touchés par ce sort et à partir de là ils sont devenus incapables de contrôler leurs actions. Je vois encore cette dernière comme prise d’une rage féroce asséner des coups d’épée à toutes les personnes qui se trouvaient autour d’elle, ne distinguant plus ses alliés de ses ennemis. Desmond, touché lui aussi par la folie du combat ne semblait pas avoir conscience de ce qui se passait. C’est comme si il ne ressentait pas que la lame de Shar-Tel qui s’abattait sur lui. Une. Deux. Trois fois. Jusqu’au coup de trop. Jusqu’au moment où Desmond s’est effondré par terre, vidé de ses forces alors que son sang ruisselait sur le sol.
A cet instant, alors même que le combat pouvait encore être gagné, nous avons d’un seul homme battu en retraite, sans même nous concerter. Comme si la mort de Desmond signifiait notre défaite quoiqu’il advienne. Lorsque nous avons franchi les portes de la tour, Shar-Teel, qui avait retrouvé ses esprits, nous rattrapa. Nous nous sommes alors réfugié dans la taverne de la Lame et des Etoiles. Puis de peur d’être retrouvés par nos ennemis nous avons migré vers l’auberge de la Sirène Rougissante où nous nous trouvons depuis plusieurs jours maintenant. Pendant un temps il a bien été question de retourner là-bas, mais ni Shar-Teel ni Baeloth ne voulait prendre le risque d’aller récupérer le corps de Desmond, et inutile de penser que nous pourrions y arriver à trois. Il était de toute façon peu probable qu’il puisse être ressuscité.
Notre groupe est toujours ensemble, mais pour combien de temps encore. Shar-Teel a commencé à dépenser une bonne partie de l’or que nous avions gagné en boisson. Quand elle a trop bu elle commence à raconter à qui veut bien l’écouter comment elle compte faire la peau à un dénommé Angelo. J’ignore de qui il s’agit, et ce n’est pas comme si ça m’intéressait de le savoir. Je ne lui donne pas longtemps avant qu’elle se retrouve mêlée à quelque affaire sordide qui l’obligera à lever le camp précipitamment. Branwen est sincèrement triste du sort de Desmond, mais ne souhaite pas s’apitoyer sur la situation. L’appel de la bataille et de son dieu font qu’elle partira bientôt elle aussi, en quête de nouveaux combats. Je crains que l’avenir proche ne risque de lui donner satisfaction à ce niveau. Raasad, lui, s’est enfermé dans la méditation. Il ne cesse de s’apitoyer sur sa faiblesse qui, une nouvelle fois, ne lui a pas permis d’empêcher la mort d’un de ses compagnons. De son côté, Baeloth commence déjà à préparer des plans insensés pour organiser des combats clandestins dans les égouts. Et moi ? Et bien je me retrouve seule une fois de plus. J’ai perdu l’unique personne qui m’ait jamais tendu la main. Je suis sans but et sans envie dans une cité et une région va bientôt s’embraser.
A la suite d'une vague de meurtres ayant touché les dirigeants de la Porte de Baldur un dénommé Sarevok est devenu le nouveau, et désormais seul Grand Duc de la Ville. Ce dernier avait profité de la mort de son père, Rieltar, l’ancien dirigeant du Trône de Fer, assassiné par des agents amniens dans l’enceinte de Château-Suif, pour prendre sa succession à la tête de l’organisation. Cela lui a donné le poids politique suffisant pour accéder au plus haut poste de la cité. Avec la mort des autres Grands Ducs ainsi que de la Balafre il possède désormais un contrôle total sur la Porte de Baldur ainsi que sur le Poing Enflammé. Et fort de son pouvoir il s’apprête à mener une guerre contre Amn.
Un des derniers bateau libre de quitter le port doit lever l’ancre pour Eauprofonde demain, aux premières lueurs de l’aube. J’ai réussi à négocier une place sur le navire avec le capitaine. Il est probable que mes compagnons trouvent mon lit vide à leur réveil.
Et voilà, c'est ainsi que l'aventure se termine pour Desmond comme pour moi.
L'espérance de vie d'un personnage de jeu de rôle est inversement proportionnelle à son expérience, à l'affection que vous lui portez, et au nombre de novices qu'il traîne avec lui.
Lois de Murphy
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