[Quête] Mystère souterrain

[Beorn Devir]

Matteo se rendit aux cryptes antiques de Melandis suite à son entretien avec la belle mage Elondara, déterminé à mettre au clair ce qu'il se tramait.

[Morgon]

Matteo arriva enfin dans les cryptes, il ne savait ni si c'était le bon endroit ou chercher, ni ce qu'il devait faire dans le cas ou ça l'étais, tout ce qu'il savait, c'est que si il n'avançait pas il n'aurrait pas sa récompence, et il devait aller vite si il ne voulait pas avoir des compagnons d'aventure revenant des égouts...

Plus il s'avançait, plus les tunnels devenaient froids, il y'avait des corps en décomposition, des corps de l'invasion des morts vivants de mélandis qui n'avaient pas étés consumés, l'odeur était infecte et Matteo fut vite obligé a se mettre un bout de tissus sur le nez pour ne pas vomir

Matteo avançait dans les couloirs quand il fut attaqué par deux squelettes. Le premier lui balança un coup avec l'avant bras, ses os pointus firent une énorme entaille sur le visage du jordain, qui riposta avec sa lame entropique, qui siffla

Lame entropique ==> boule de feu ===> matteo

les squelettes volèrent en éclat, mais l'énorme résistance magique de Matteo ne marcha pas, cela arrivait dès fois... Matteo était entièrement cramé au flanc gauche... mais il continua, toujours sans savoir ce qui allait arriver, même si les morts vivants lui faisaient extremement peur pour la suite de la quête...

[Beorn Devir]

Le jordain avançait dans les couloirs ténébreux, sans même savoir ce qu'il cherchait au juste... Il avançait, s'engoufran toujurs plus loin dans le couloir rectiligne qu'il avait pris. Plus il avançait, plus l'air semblait se raréfier. Mais si tel n'était pas le cas, l'air "pur" lui, se raréfiait. Les relants de bien des corps qui s'étaient décomposés, parfois relevé et recrevé, avaissaient les orifices naseau de Matteo. Il arriva quelque minute plus tard dans une petite pièce (78) qui ne comportait qu'une magnifique quirielle de machine de torture digne du plus sadique des Melandiens. Matteo en une légere déglutition rapeuse en appercevant les restes d'un corps pas si vieux... Probablement l'homme condamné à la torture par les hautes instances Melandiennes la semaine précédante.

Se munissant de son courage, le jordain continua son périple. Il avait à son choix deux passages. Un tout drot, et un à gauche.

[Morgon]

Matteo était en admiration devant l'appareil de torture, c'était une belle machine, une prouesse scientifique remarquable, et ayant été boureau a ses heures, il pris le temps de faire quelques croquis anotés de la machine, une fois satisfait, il retira son armure un instant, en priant qu'un zombie ne passe pas, pour soulager son affreuse brulure. avec sa gourde il nettoya son entaille sur le coup et en passa un peu sur l'endroit ou la boule de feu l'avait touché. Ensuite, il se releva, remis son armure, rangea son calpin et son fusain, et, épées en main, et il continua dans la même direction en choisissant le couloir en face de lui

[Beorn Devir]

Un cri strident parvint aux oreilles du Jordain. Une créature des profondeurs en recherche de nouriture? Une pauvre victime? Matteo ne voulut point en savoir et décida d'avencer dans la salle suivante. A nouveau, une sorte de cadavre trainait encore là, ses jambe pendaient encore au plafond, suspendues par une mécanisme bizarre. Visiblemement, le maître des lieux devait être un expert en torture.

Mais le Jordain n'eut pas le temps de faire un croquis qu'un bruit, provenant de derrière lui le fit sursauter. Quelqu'un ou quelque chose approchait.

[Mornagest]

La chose se déplaçait lourdement, par intermittence, et émettait des sons effrayants. Elle était munie d'une torche, à en juger la lumière vascillante projetée sur les murs proches de Matteo. Le Jordain se demandait à quelle horreur il allait devoir être confronté, lorsqu'un bruit survint, venant de la créature, suivi d'un juron abominable ayant trait aux catins... C'était un humain !

Enfin, quelques secondes plus tard, la mince silhouette de Mornagest se dessina dans l'ouverture de la salle. Son visage furieux laissait à supposer que ce n'était pas le premier de ses faux-pas, dans ce dédale parsemé d'obstacles.

Il prit la parole : "Enfin, je vous retrouve ! Heureusement que vous n'alliez pas plus vite, j'aurais fini par abandonner la poursuite. L'on m'a envoyé pour vous accompagner dans votre quête, celle de ce mystérieux personnage hantant les rêves d'Elondara. Vous avez pu obtenir des indices ? Moi, bernique... Rien du tout !". Il se tut, regardant le Jordain, et distingua sur les traits de ce dernier une expression de soulagement. Mornagest ignorait qu'il fut la cause d'un tel effroi chez Matteo. Voyant que Matteo ne réagissait pas, il reprit :

"Nous pouvons y aller, je crois..."

[Morgon]

Le Jordain pensait être seul dans sa quête pour une fois... il allait encore devoir supporter d'autres humains, et une brute épaisse en plus... Enfin celui ci ne paraissait pas trop idiot

- Je n'ai rien trouvé a par des instruments de torture, très ingénieux d'ailleurs...
enfin allons-y, je propose que nous nous enfoncions dans les cryptes, oh et passe devant, je ne suis pas un guerrier, et je te suggère de me laisser les magiciens si tu ne veux pas finir avec une flèche acide dans entre les deux yeux

[Mornagest]

"Entendu". Et Mornagest prit le couloir sud-est, pour se retrouver dans une pièce à peu près semblable à la précédente, en taille et en contenu, excepté le renfoncement hémicyclique situé sur leur droite... Divers ossements pourris jonchaient le sol, envahis par une cohorte de rats avides de quelque reste de chair putréfiée encore accrochée à son support calcifié.

Les deux hommes marchaient prudemment, faiblement éclairés par la torche de Mornagest. Une humidité importante régnait dans ces souterrains, l'air était quasi-saturé en eau, avec, qui plus est, des relents de moisi, de mort, voire pire encore...

Ils progressaient maintenant vers le nord, et la nouvelle salle leur offrait trois possibilités : le nord, l'est et l'ouest. Mornagest consulta Matteo :

"A votre avis, quel chemin prendre ? Il s'agit de ne pas se perdre dans ce labyrinthe. D'autant plus que nous ne savons pas où se trouve cette maudite bestiole, ou quoi que cela soit..."

Il fixa Matteo du regard.

[Morgon]

Je sens l'être... oui mais je ne suis pas assez experimenté pour le localiser. La logique voudrait qu'il soit enfoui plus profondément sous la terre, et les cryptes descendent dans ce sens... mais je sens le froid qui sors de l'ouverture et le peu de mur qu'on voit de cette pièce me laisse penser que c'est une caverne... et on trouve tout et n'importe quoi dans une caverne, tu ferais mieux de préparer ton épée.

Matteo réfléchit quelques instants

- Au fait... je te conseille de frapper vers le bas de la colone vertebrale si tu trouve des squelettes, si tu touche la bonne vertebre, ils tomberont en miette. Enfin ce n'est qu'un simple conseil... les guerriers oublient trop souvent les points mortels, les jordains passent leur vie a les apprendre et a les appliquer mais n'ont pas assez de force pour qu'ils soient fatals... libre a toi d'appliquer mes conseils ou non. Sur ce, avancons

[Mornagest]

Mornagest écoutait attentivement le Jordain. Ses conseils devaient être sincères, il ne se risquerait pas à gâcher son seul compagnon de voyage en lui tendant un quelconque piège caché.

Puis il se décida à prendre le couloir sud-est, dont le sol s'inclinait légèrement. Les deux voyageurs avançaient doucement, aucun des deux ne sachant ce qui les attendait à l'issue de chaque couloir de transition entre chaque pièce.

Ils débouchèrent sur une salle parfaitement hémicyclique, contenant une grande tombe, inquiétante et silencieuse. La torche de Mornagest laissa apparaître un reflet au centre de la pierre tombale : une lame y était engoncée, profondément.

L'arme semblait émettre une aura maléfique, qui arracha un frisson à Mornagest. Son instinct de survie lui dictait de ne pas s'approcher de la chose.

Puis ils explorèrent lentement le reste de la pièce. Rien d'autre ne leur frappa l'esprit, mais Mornagest observait Matteo. Celui-ci semblait fasciné par l'arme sertie dans la tombe. Peut-être discernait-il quelque explication dans le mystère entourant cette sépulture ?

[Mornagest]

Sortant le Jordain de ses pensées réjouissantes, Mornagest l'invita à poursuivre leur périple. Vers le sud-est, un petit couloir menait à une salle des plus obscures. Ils se dirigèrent vers elle. L'air empestait la pourriture, et les ténèbres semblaient envelopper la lumière diffusée par la torche de Mornagest.

"Inutile de dire que je ne descends pas là-dedans", déclara ce dernier. "Ce serait pure folie. Cherchons un autre chemin.".

Matteo acquiesça. Ils revinrent sur leurs pas, et prirent le couloir orienté au sud, pour revenir dans une des cellules qu'ils avaient déjà visité (79).

La seule alternative possible était de prendre le couloir sud, qui formait rapidement un brusque coude, pour se diriger vers le sud-est. Le couloir, en pente légère, abouchait sur une grotte souterraine, d'un assez grand volume. Elle semblait être une caverne naturelle... si on pouvait considérer quelque chose de ces souterrains comme étant "naturel".

Mais les deux hommes n'eurent pas le temps de poursuivre leurs investigations, un bruit étrange, inquiétant, venant du fond de la grotte, vint interrompre leurs réflexions. Un bruit immonde de créature démoniaque, un gargouillis digne du plus infâme damné de la terre...

Lentement, la chose s'approchait d'eux, menaçante, effrayante...

[Nathiel Ecthelion]

Dans l'ombre se détachaient des formes titubantes. D'étranges créatures boursouflées, couvertes de moisissures avançaient péniblement, semblable à d'énormes champignons à l'allure vaguement humaine. Le groupe était composé de trois individus. Deux semblaient ouvertement agressifs, le dernier, d'une couleur plus sombre quant à lui paraissait être leur leader, tant était-il possible que ces improbables monstres aient une quelconque structure sociale.

La chose s'avança vers Mornagest qui ouvrait la marche, et se fendit d'un rite gestuel à son égard, que d'autres auraient qualifiés de crise d'epilepsie carabinée. La chose devant le guerrier essayait visiblement de communiquer, peut-être voulait-elle échanger quelques informations, objets, un spore ou deux ce genre de choses.

[HRP = salle numéro 83 je prends le relais de Beorn vu son absence.]

[Mornagest]

La chose émettait d'étranges gargouillis, abominables aux oreilles. Elle s'approchait de Mornagest en tendant l'un de ses membres en sa direction. Menace ? Tentative de communication ? De la part d'un créature si répugnante, comment penser qu'elle eût pu être, sinon amicale, non hostile ?

Mornagest était légèrement désorienté par la chose. Il jeta un regard interrogateur vers Matteo, lequel semblait aussi indécis quant aux intentions réelles des monstres. Mornagest posa sa main sur la garde de son épée, se préparant à une attaque surprise de la vile créature. Puis, se sentant ridicule, il tenta de discuter avec elle :

"Bonjour", dit-il simplement. "En quoi puis-je vous être utile, créature ? Nos intentions ne sont pas hostiles...". Il laissa sa phrase en suspens, car la créature s'arrêta d'approcher. Ce qui lui servait de tête se tourna vers ses compagnons, puis revint vers Mornagest. Allait-elle répondre quelque chose dans son langage démoniaque ? Ou lancer l'attaque avec ses congénères ?

[Nathiel Ecthelion]

L'étrange monstre se mit à se dandiner de façon fort pathétique. Apparemment le langage de ces créatures était basé sur leurs odeurs corporelles (hum ), et communiquer autrement était visiblement assez... Difficile.

La bête eut soudain un sursaut, et se baissa vivement (enfin... vivement étant donné son stade avancé de moisissure), et ramassa au sol un baton. Mornagest eut un mouvement de recul, de même que Matteo, la chose allait sans doute les attaquer !!!

Le Myconide leva haut le baton au-dessus de lui et l'abattit sauvagement sur... le sol avant de commencer à y trasser d'étranges glyphes. Les deux aventuriers s'intérrogèrent du regard, l'attitude de la créature était pour le moins inhabituelle... Un peu plus loin les deux autres myconides semblaient se chamailler pour un bout de spore collé à une des parois, visiblement ils mourraient tous deux d'envie de le dévorer.

Enfin la chose eut fini son récit écrit les deux individus se penchèrent dessus et tentèrent de déchiffrer ce qui était la première preuve d'intelligence chez un myconide : un langage écrit ! Mais bien vite ils déchantèrent, le Jordain pourtant versé dans les arts des lettres ne réussit à déviner de quelle langue il s'agissait.

Le guerrier se tourna alors un peu.

C'est amusant vu d'ici on dirait un bonhomme !!!

Ensemble ils se placèrent de façon à s'orienter au mieux. La chose n'avait pas écrit mais réalisé un récit dessiné (c'est gagner ). Apparemment il semblait que le myconide était un mage ayant lamentablement échoué dans un sort de métamorphose entrainant sa transformation et celle de ses disciples.

[Mornagest]

Les deux hommes étaient de plus en plus perplexes. Pourquoi se seraient-ils cachés ici ? Sans doute pour échapper au regard de la population mélandienne. N'empêche, quelle étrange et noire magie pouvait concevoir de pouvoir transformer un homme de la sorte ? Morangest regarda la créature et réitéra sa question :

"Pouvons-nous vous aider ? Y a-t-il moyen de vous sortir de votre misérable existence ?"

Il dessina, lui-même, une figure le représentant, et tendant les bras vers l'autre personnage, comme pour indiquer qu'il allait l'aider. Puisque la communication était par dessins interposés, autant tenter le coup...

[Nathiel Ecthelion]

Le myconide gargouilla frénétiquement visiblement ravi d'avoir réussi à se faire comprendre. Dessinant une énoooorme créature, qui ressemblait vaguement (de très loin et avec une forte myopie) à un troll obèse. De façon sommaire il dessina de même un individu qui lui arrachait un oeil et le tendait à un petit champignon (le mage sans doute...). Enfin il dessina un champignon difforme et couronné, assez singulier, et en exagèra particulièrement ce qui semblait être le... postérieur. Il traça l'image d'un petit personnage lui grattant cette partie de l'anatomie récoltant quelque chose, sûrement des spores particuliers.

Après un long moment d'interrogations les deux hommes comprirent. Il leur fallait récupérer des moisissures issues du postérieur d'un seigneur myconide et s'emparer de (ou d'un des) oeil (yeux? :notme: ) de la créature qui selon la suite des dessins semblait vivre dans une salle non loin. [HRP : réseau de salles 91 ]

Il ne leur restait plus qu'à décider : aider ce mage champignonesque (un ami de spirou sûrement ) ou se hâter et continuer leur quête.

[Mornagest]

Mornagest ne pouvait prendre la décision seul. Il était pressé d'en finir avec la quête d'Elondara, mais quelque chose lui disait que ces misérables créatures pourraient les aider, pour peu qu'eux-mêmes puissent faire quoi que ce soit afin de les tirer de leur affreuse apparences.

Mornagest fit part de ses pensées à Matteo. Celui-ci acquiesça d'un air grave, lui aussi légèrement incommodé par la puanteur règnant dans la caverne.

Matteo remontra donc le dessin de Mornagest aux myconides, puis leur fit signe que les deux hommes partaient en direction de la salle indiquée par leur dessin.

Les deux hommes décidèrent d'un commun accord que le grattage du... postérieur du myconide serait effectué en dernier, ce afin de ne conserver les spores récupérées que le temps strictement nécessaire.

Le couloir sud-est menait vers une petite salle, dans laquelle étaient éparpillés quelques vieux ossements, mais nulle trace d'une quelconque machine de torture... Il semblait que ces lieux étaient vraiment totalement oubliées des dirigeants et geôliers mélandiens. L'odeur de pourriture y était plus faible que dans la caverne aux myconides, et les deux hommes s'en réjouirent.

Ils continuèrent à avancer, vers le carré de salles indiqué par la carte sommaire du roi myconide. Ils devaient pour cela passer par une petite portion d'une grotte plus énorme encore que la précédente.

Mais nul créature ne vint entraver leur cheminement dans les souterrains. Ils poursuivirent donc, jusqu'à une petite antichambre puant la mort à plein nez. Rien dans cette pièce n'indiquait une présence quelconque, ils en déduisirent que la créature à combattre était plus loin, proche néanmoins de l'endroit où ils se trouvaient. Un petit grincement se fit entendre, les deux hommes s'arrêtèrent net. Ils écoutaient. Un faible bruit de respiration rauque, répugnante, une créature dont les bronches devaient être emplies d'un mucus pourri, pour produire un tel son.

Matteo et Mornagest s'approchèrent à pas de loup de l'alcôve menant à la pièce voisine. Ils approchaient de la chose...

[HRP] j'adore tes remarques hors-rp, justement, lol :rigoler:

[Nathiel Ecthelion]

Au fond d'une des pièces était vautrée une créature assez étrange. De la taille et de l'allure générale d'un troll, mais néanmoins affligée d'une surcharge pondérale plus qu'importante, et munie d'un seul oeil cyclopéen. Elle était endormie, prisonnière d'un profond sommeil, les gargouillis étranges n'étant que ses ronflements. Sans doute avait-elle ingurgité un quelconque champignon hallucinogène.

Mornagest était intrigué, de quelle sorte de bête pouvait-il bien s'agire? Sûrement du fruit d'une expérience lamentablement ratée par un mage, peut-être même notre mage moisi... La choses semblait avoir été abandonnée ici dans sa jeunesse en effet désormais elle était devenue tellement énorme qu'elle n'aurait pu franchir l'une des arches menant aux pièces adjacentes.

Au delà de ses considérations métaphysiques, il leur fallait maintenant s'emparer du dispositif occulaire de la bête. A vue de nez (parce qu'on sentait plus l'animal qu'on ne le voyait dans cette quasi obscurité) il devait faire une quinzaine de centimètres de diamètre. Soudain il s'agita frénétiquement sous la paupière de la chose qui semblait s'activer. Les deux aventuriers s'écartèrent vivement.

Graaaaouiiiiiiigrooouaaa Clama t-elle fièrement d'une voix glaireuse. Alors qu'elle s'étirait. 'E champ jaune et bleu être bien pour perdre poa, mé bocou faire dormir aussi, moa pa avoar vu tan passait. Il s'immobilisa un moment pour fouiller dans une besace avant de grogner de rage GROOOOOOOOOAAAAAR, méchan lutain méchan ! Lui encore avoar volé moi tou champ ! Si seulement eux pa fèr dormir moa si faure, moa pourré entendre ou sentir lui, et moa pouvoir tuai lui ! Maintenan devoar retourner cherchai champ, ça embètan...

La bête s'approcha d'une petite cavité et tentait de s'emparer de quelques champignons à l'allure plus que douteuse, que le mage reconnu pour être les fameux spongidés Shlimmphasst, au pouvoir aminciçant important, mais également reconnu pour ses puissantes vertues anésthésiques et somnifères. Le "troll" quant à lui avait les pattes bien trop grosses pour réussir à les atteindre pour les cueillir et s'était mis à pleurnicher après s'être assis en tailleur à côté de la faile.

[Mornagest]

De plus en plus intrigués par les spectacles consécutifs des myconides, puis maintenant de ce troll geignard, Mornagest et Matteo se regardèrent avec un rictus aux lèvres... Mornagest était prêt à éclater de rire, chose qui lui arrivait si peu souvent qu'il en oublia les odeurs, la pourriture, l'humidité règnants, et surtout cette quête pour le moins étrange qu'était de récupérer l'oeil de cette si pitoyable créature. Mais cette dernière ne semblait pas aggressive, loin s'en fallait.

Mornagest tira Matteo de l'alcôve, en arrière, afin de discuter de la situation.

"Bon, récapitulons.", chuchota-t-il. "Nous avons, d'un côté, un groupe de myconides si pourris qu'un bon coup de pied où je pense pourrait les réduire en miettes, et qui nous demandent de récupérer, de l'autre côté, l'oeil d'un troll si pathétique que je pourrais le tuer en étant ivre mort, sortant de la taverne du Croc Sanglant. Alors, à votre avis, qui se moque de nous, ici ? Les myconides, le troll, ou tous ? Croyez-vous à une machination ? Je ne vais quand même pas attaquer quelque chose d'aussi faible ! Les myconides eux-mêmes auraient pu le faire...

Matteo répondit : "- Peut-être pourrions-nous discuter avec ce troll, qui semble parler le commun sans trop de difficultés, non ?
- Oui, l'idée me semble bonne... mais si l'un d'entre eux s'est moqué de nous, il subira ma colère sur l'heure ! Allons-y, alors."

Les deux hommes retournèrent près du troll, s'approchèrent de lui, sans pour autant être à portée de ses bras aux muscles gras.

Matteo lança la conversation : "Salutations, mon ami. Que vous arrive-t-il ? Vous ne semblez point heureux, ici bas...".

Le troll les regarda un instant, surpris de leur présence...

[Nathiel Ecthelion]

Le troll fut étrangement surpris par le spectacle, les rares visiteurs qu'il avait l'occasion de recevoir avaient pour habitude de se ruer sur lui en beuglant divers cris de guerres qui se muaient en cris d'agonie alors qu'il les dévorait. Ceux là au contraire avaient l'air bien sympathiques.

Bonjour vou, môa coincé issi, môa pas si maleureu bocou nourriture venir issi, mé pa bocou place pour spaure, alors môa devenir trai grau si môa pas mangeai bocou champ jônes et bleus. Mé méchant lutain volai champ moi parfoa, et ce dan trou trop louain pour que je pe attrapai eu. Si vous donnai champ môa, môa donner vous ce que vous vouloir, n'impôrte quoi, maime un bra si vou voulai, tou repousser chez Gribozzo le trouulle.

[Mornagest]

Matteo réagit avant que Mornagest ne se mette à rire ou ne déclenche une catastrophe.

"Les champignons jaunes et bleus qui se trouvent dans ce coin, là ? Mais, avec plaisir, mon ami ! Mais, en échange, eh bien, nous désirerions prendre possession de... votre oeil.".

Matteo retint sa respiration, espérant ne pas avoir déclenché la colère de l'immonde grasse créature, mais au combien sympathique, après tout...

[Nathiel Ecthelion]

Le troll sembla presque touché par la proposition.

Vous cherchait champ pour môa? Ca vré? Si vou fèr ça môa donner euye vou, oui ça bon marchai, euye repoussai vit'... Allai, vou donnai champ môa maintenan, aprè môa donnai euye vou.

[Mornagest]

"Eh bien... c'est d'accord !", s'empressa de dire Matteo.
Mornagest se dirigea vers les champignons, encore plus écoeurants de près. Ils dégageaient une odeur effroyable, mais il tint bon. Il en cueilli une brassée, se demandant s'il ne serait pas irrité au contact de ces organismes vénéneux. Mais il n'était pas temps de se poser la question.

Il revint vers le troll, s'approchant doucement. Il ne craignait plus trop une attaque de la part de ce dernier, mais se tenait néanmoins prêt à courir loin de lui s'il venait à devenir agressif.

Il donna sa récolte au troll, qui le gratifia d'un large sourire, presqu'"attendrissant".

[Nathiel Ecthelion]

OUééééééé VOU JANTI VOU COPIN GRIBOZO, GRIBOZO AIM VOU ! Meugla le troll en se précipitant sur les champignons, il en saisit une poignée et l'enfourna dans sa gueule la machouillant goûlument, les larmes au yeux, enfin il allait perdre un peu de poids, mais au dela, sa dépendance trouvait enfin de quoi la calmer (les ravages des champignons hallucinogènes... la drogue c'est mal, même pour un troll...).

Hum... Et quand honorerez-vous votre part du marché? Demanda le mage.

*Scrountch scrountch, miam, sluuurppp* Ah oui le euye ! J'allé oubliai ! Tiendez cé pour vou, maintenan copin laiçé môa mangeai trankill A ces mots le troll s'empara de son oeil entre deux de ses doigts boudinés et l'arracha sans ciller (ce qui l'aurait quelque peu gené dans son entreprise d'arrachage occulaire). Une fois l'oeil extrait il le jeta négligeamment au sol et continua à se baffrer de champignons. Les deux compagnons jugèrent qu'il serait prudent de le laisser tranquille comme il l'avait demandé et rejoignirent la salle adjacente.

[Mornagest]

"Parfait, tout ceci est parfait !", s'exclama Matteo.
"Reste à espérer que ces abrutis de champignons puissent nous aider, sinon, nous aurons fait tout ça pour rien. Je vais me charger de gratter le.. la... enfin, vous voyez de quoi je veux parler.".

Matteo ne put dissimuler un sourire ironique.

Les deux hommes revinrent sans problème dans la caverne, et les myconides, apercevant l'oeil énorme dans les mains de Matteo, poussaient de drôles de cris (enfin, drôles...). Sans doute en guise de remerciement.

Mornagest se pressait. Il ne voulait pas traîner pour faire ce qu'il devait. Il fit signe au roi myconide, qui approcha et se retourna. Les exhalaisons putrides qui s'échappaient de l'orifice proche des mains de Mornagest lui firent l'effet d'un vomitif puissant. Il remit son dernier repas, dans un bruit désagréable. Après quelques instants, il put se remettre à sa tâche, sous le regard amusé de Matteo...

"Voilà, c'est fait !", dit Mornagest, en tendant un petit tas visqueux dans ses mains. Son teint était livide, et les coins de sa bouche portaient encore des traces de sa régurgitation.

Les deux hommes attendaient maintenant, curieux de voir la métamorphose des myconides s'opérer sous leurs yeux...

[Nathiel Ecthelion]

Alors que Mornagest grattait le fessier de la chose, cette dernière poussait des sortes de ronronnements (des grognements de plaisir? ) absolument écoerants.

Le Gros champignon tendit l'oeil aux deux autres qui se mirent à jouer à la balle avec tandis que lui-même se gavait des moisissures qui ornaient son postérieur un peu plus tôt. Avec les quelques trasses de vomissures qu'il y avait dessus, elles n'en semblaient que plus savoureuses. Apparemment l'oeil quant à lui ne servait à rien d'autre qu'occuper les deux jeunôts...

Et devant leurs yeux ébahis apparu alors un mage, le myconide s'était transformé ! Et en fin de compte son apparence humaine valait à peine mieux que son apparence monstrueuse.

Je vois... Je vois dans vos yeux, dans votre âme, et dans les petits dépots de cérumen que vous avez sur les lobes des oreilles que vous êtes engagés dans une quête, vous cherchez une chose spéciale, un truc magique, ou un monstre monstrueux (c'est toujours ce que ces aventuriers cherchent...).

Mais je vois aussi... Ooooh !!!

Et il avait vu une masse de champignons d'un brun peu engageant qu'il se précipita pour les dévorer avant de reprendre.

Je vois aussi que vous cherchez ce machin là, le truc qui pue la mort encore plus que je pue le moisi... Continuez à descendre vous le rencontrerez sûrement, et surtout, pensez à fermer les yeux héhéhé.

Fermer les yeux? Reprit Mornagest Qu'est-ce encore que ces balivernes? Et vos apprentis, qu'allez vous en faire?

Ah ! Eux? Ce sont des abrutis incapables, de véritables imbéciles.

A ces mots les deux myconides lachèrent leur "balle" et se tournèrent lentement vers le mage, leurs petits yeux étrécis, un grognement sourd s'échappant de leurs cordes vocales. A ce moment les deux aventuriers s'éclipsèrent. et entendirent au loin.

Elvadanaze Zlorimibouzouufffff !!!!

Quelle puissance ! Un sort de Souffle de Dragon ! Fit Matteo.

Et alors qu'ils s'attendèrent à entendre et subir le souffle de la terrible décharge magique, ils n'entendirent qu'un tumulte de miliers de couinements semblables à ceux d'une horde d'écureuils et les hurlement désespérés du mage mis en pièces par ses anciens élèves.

Ah... Encore un de ces crétins d'entropistes...

Et les deux hommes continuèrent à s'enfoncer dans les ténèbres sur les conseils de leur feu indic myconide.

[Mornagest]

Ils continuèrent vers les profondeurs, encore amusés à la pensée de cet idiot de myconide entropiste, dévoré par des écureils enragés... Ne pouvait-on imaginer une mort plus stupide ?

Les deux hommes se dirigaient vers la salle où ils trouvèrent le troll, certains que le sol s'inclinait davantage après celle-ci. Ils marchaient peu à peu vers les profondeurs des cryptes.

En repassant dans la petite salle du troll, ils remarquèrent que ce dernier faisait un petit somme. Son oeil avait déjà prequ'entièrement repoussé, en revanche, son embonpoint ne semblait guère se modifier. Aucune importance, les hommes avaient obtenus ce qu'ils désiraient, c'est-à-dire une petite indication pour trouver le chemin de cette "créature" qu'ils pourchassaient depuis plusieurs heures maintenant.

Du sud-est de la salle partait un couloir sombre, qui se prolongeait sans doute après le coude qu'il formait, après une vingtaine de mètres.

Ils progressaient lentement, car la torche de Mornagest ne perçait que difficilement les ténèbres les entourant. Ils arrivèrent au niveau du coude. Le couloir se prolongeait plein sud, mais était encombré de rocailles détachées des murs et du plafond. Rien qui ne genât cependant leur chemin.

Soudain, l'humidité regnante, et l'odeur de moisi associée, arracha un éternuement à Mornagest. Brusque, violent et répercuté par les murs lisses du couloir.

Matteo sursauta en poussant un cri de surprise. "Mais vous êtes fou ? Vous ne pourriez pas faire un peu plus de bruit, par hasard ? Abruti !", maugréa-t-il.

"Pas ma faute si je suis allergique, moi !", pesta Mornagest. "Poursuivons, au lieu de geindre !".

Ils arrivèrent à une intersection. L'une des branches menaient vers une salle moyenne (94), mais le couloir semblait remonter un peu.

"Elle n'a pas l'air de mener là où nous devons aller. Mais si vous voulez, on peut y jeter un coup d'oeil.", proposa Mornagest.
"Inutile. Je vous ai dit, et le monstre de tantôt nous l'a confirmé, que la chose que nous traquons se trouve dans les profondeurs. Ne perdons pas de temps.
-D'accord. Allons-y.".

Ils continuèrent, et arrivèrent de nouveau à une intersection. Le chemin de gauche menait droit vers le centre de la terre, semblait-il. Un bref regard à Matteo suffit à Mornagest pour se décider. Ils se rendirent par là.

Ils progressaient plus lentement encore, maintenant, car le sol, glissant, était de plus assez fortement incliné. Quelques instants plus tard, ils débouchèrent sur une caverne naturelle, étrangement claire...

[Morgon]

Avant d'entrer dans la caverne, Matteo leva la main, et se remit une fois encore a réfléchir

- C'est peut être ici... bien ce monstre nous a dit de fermer les yeux, j'en conclu que le regard de la bête est certainement nocif, et en plus je vois une caverne naturelle que les basilics adorent... je ne sais pas si nous allons en croiser, mais au cas ou prenez ceci

Matteo fouilla ses poches et chercha quelque chose, il ne trouva pas, il arracha donc un bout de métal sommairement attaché a son armure, morganest croyait que cela était une protection, mais avait compris qu'elle ne servait pas a grand chose

- C'est idiot j'ai oublié mon miroir de poche, cela me gène un peu d'enlever celui de mon armure...
Je m'en sers parfois pour renvoyer certains sorts, si la bestiole, quelle qu'elle soit vous regarde, protegez vous avec ceci, et si cela n'a aucuns effet le monstre a tout simplement raconté n'importe quoi... dites le si je vous ennuie avec mes briefings avant le combats, c'est simplement la façon de combattre d'un jordain. Avançons donc

hrp: désolé pour ce retard... je suis vraiment un boulet quand je veux
je serais certaiment là jusqu'a la fin des vacances ( si tout se passe bien )

[Mornagest]

"Bien", répondit Mornagest.

Ils continuèrent, entendant de temps à autre quelque chose bouger, mais ces bruits ne semblaient pas provenir d'un endroit trop rapproché de leur position actuelle.

L'odeur, ici, était moins désagréable que dans le reste du complexe, sans doute grâce à la taille de la caverne, permettant une meilleure "aération" de l'espace. Il subsistait néanmoins des relents de pourritures, et de cadavres en décomposition, comme partout ailleurs, dans ce monde infernal.

Les deux hommes progressaient lentement, prêts à se protéger les yeux au moindre signe de danger. Etre pétrifié pour le restant des jours de Féérune ne semblait guère être une perspective des plus enchantantes...

Pas à pas, ils se rapprochaient de la source des frottements, maintenant nettement perceptibles. La torche de Mornagest ne leur permettait toujours pas d'apercevoir quoi que ce soit, et Mornagest se sentait légèrement mal à l'aise face à la créature qu'ils allaient devoir combattre. D'habitude, il se chargeait de se débarasser d'humains, pas de créatures aux pouvoirs magiques développés.

Soudain, une ombre furtive passa devant eux, à quelques pas à peine de l'endroit où ils se tenaient... Comme un seul homme, ils placèrent leur miroir devant les yeux, s'attendant à voir surgir la bête...

[Nathiel Ecthelion]

Mais ccccc'est quoi ccccette massssquarade? Y'a que des amateurs dans le coin? Cccc'est pas possssssible. Tout le monde croit que les Méduzzzzzzes sssssont ssssensssibles aux mirroires depuis que la couzzzzine Béatricccce ssss'est faite avoir par l'autre imbécccccile de greque... Allez cccc'est bon baisssssez vos jouets ççççça marche pas, je vous prommmets de ne pas vous pétrifier tout de sssssuite, j'ai ssssssi peu de compagniiiiiie.

Mornagest et Matteo baissèrent leurs mirroirs pour entrevoir qui leur parlait. Devant eux se tennait une femme absolument splendide, une peau pâle, des traits fins et doux, de grands yeux en amande d'une couleur mordorée et des formes voluptueuses. Seul hic : sa coiffure. Non pas sa coiffure en fait, mais plutôt ses cheveux qui étaient en fait multitude de vipères plutôt qu'extrémités capillaires. Voilà une étrange malformation, mais ceci mis à part, la femme s'avèrait plus que séduisante. Elle s'approcha de Mornagest et posa un doigt fin et doux de façon désinvolte sous son menton le soulevant légèrement pour regarder dans les yeux un guerrier sous le charme.

Alors dis moi mon petit, pourquoi es-tu venu icccccccci???