Oyez, oyez !
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IRL Belge
- Perdigan Foxglove
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Doc m'a dit qu'il en a un... donc nous sommes sauvés ! Vive Doc et ses accessoires euh, non, pas les suppositoires, merci :x
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La biographie de Mornagest ainsi que ses quêtes et sa couleur RP #6C84FF ; la biographie de Henk et sa couleur RP #3BBB34
"Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes." (Lewis Caroll)
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A 13 h c'est déjà bien, parce que si je dois venir de Arlon, c'est pas la veille avec le bahut que je pourrai le faire. Mais de toute façon, ça m'étonnerait que je fasse partie, en tout cas c'est pas gagné.
"Shanguinius Demanthalar, pour vous détruire..."
- Perdigan Foxglove
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Si je peux dépanner, j'ai recu le mien et j'ai déjà fait quelques test avec :happy:Originally posted by Mornagest@lundi 09 août 2004, 18h39
OK, Perdy. Tu possèdes un appareil numérique, au fait ? J'en ai pas chez moi :snif: et il faut absolument immortaliser la rencontre !
</div><table border='0' align='center' width='95%' cellpadding='3' cellspacing='1'><tr><td>QUOTE ("Perdy")</td></tr><tr><td id='QUOTE'>On va déjà fixer la date une bonne fois pour toute. Ce sera donc le samedi 2 octobre à 13h00 sur la Grand'Place. Je pense que c'est encore le mieux. [/b][/quote]
Pour moi c'est ok ;-)
J'espère qu'une possibilité s'ouvrira à toi.A 13 h c'est déjà bien, parce que si je dois venir de Arlon, c'est pas la veille avec le bahut que je pourrai le faire. Mais de toute façon, ça m'étonnerait que je fasse partie, en tout cas c'est pas gagné.
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:hop:
Je passe en coup de vent pour confirmer ma venue sauf cas de force majeure, à ce moment je préviendrais les autres par téléphone (vive cette invention ma foi fort pratique)...
Vivement début octobre...
PS : je prévois l'un ou l'autre "cadeau" pour chaque participant inutile de dire qu'ils seront fort onéreux (nan je déconne), j'espère qu'ils vous feront plaisir ! :notme:
Je passe en coup de vent pour confirmer ma venue sauf cas de force majeure, à ce moment je préviendrais les autres par téléphone (vive cette invention ma foi fort pratique)...
Vivement début octobre...
PS : je prévois l'un ou l'autre "cadeau" pour chaque participant inutile de dire qu'ils seront fort onéreux (nan je déconne), j'espère qu'ils vous feront plaisir ! :notme:
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Nysi qui debarque a la bourre :8: :
Euh peut etre que je viendrais mais ç'est pas sur du tout :timide: je vais y reflechir et voir ça avec mes parents et mon ami le portefeuille.
De toute façon je tient doc et perdy au courant.
Euh peut etre que je viendrais mais ç'est pas sur du tout :timide: je vais y reflechir et voir ça avec mes parents et mon ami le portefeuille.
De toute façon je tient doc et perdy au courant.
Venez visiter mon site http://membres.lycos.fr/nysi/
- Perdigan Foxglove
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Bon, bon, bon. Une semaine après la grande rencontre, il est temps de tirer les conclusions qui s'imposent. Perdy est-il/elle fou/folle à lier ? Doc passe-t-il son temps à charcuter ses victimes avec un scalpel taillé en dents de scie ? Suis-je moi-même VRAIMENT un fossoyeur complètement tordu ? Vous connaissez, hélas, la réponse à chacune de ces questions. Mais, en voici la confirmation dans :
Ze compte-rendu van de hier elle (euh non, IRL)
Version édulcorée, courte, sobre :
En gros, on a discuté en buvant quelques (si, si pas plus !) bières et en mangeant du chocolat (après la bière, quand même !).
Version plus… salée :
Je me levai de bon matin (vers 9h) et déjeunai solidement (trois à quatre gorgées d'eau) avant de…. bon, tout le monde s'en fout, je passe à la rencontre. Enfin, presque. Je m'explique.
J'arrive à Bruxelles-Centrale (la gare principale de Bruxelles pour les non-Belges  vers midi, j'attendais Doc pour midi et quart. A midi dix, mon GSM sonne (on pourrait passer la musique de video gag) : "Ouais, j'ai fait une connerie, je suis sorti du train un arrêt trop tôt, je te resonne quand j'arrive.".
Je raccroche et je me marre tout seul devant vingt personnes qui doivent me prendre pour un fou…
Dix minutes passent. SMS de Doc : "Je suis à la gare centrale, on s'attend où ?". Réponse : "En-dessous du panneau d'affichage des horaires de départ.".
Et là (musique de Benny Hill), je cherche. Activement. En faisant des tours, sur moi-même ou autour des horaires, après un châtain, presque blond, de cheveux. Re-coup de GSM : "T'es où ?
- Le gars avec son sous-pull rouge.
- Je te vois pas.
- Sur la droite ?
- Non.
- OK, je cherche encore.".
Je raccroche à nouveau, me retourne pour me trouver nez-à-nez (je vous jure, on était à 10 cm l'un de l'autre) avec un type noir de cheveux, au visage vaguement familier.
Doc annonce : "Bon, c'est plus facile comme ça !". Grand sourire, on se sert la pince, blablabla, je vous passe la suite. Reste à rejoindre Perdy, qui nous attend à la Grand-Place. Qui nous avait conseillé de prendre le métro. On se renseigne. Le type nous dit : "La Grand-Place est à 200m d'ici, si vous prenez le métro, elle sera à 200 m de l'arrêt De Brouckère (celui indiqué par Perdy ).
Doc et moi on se regarde, puis, d'un commun accord, nous décidons d'y aller à pied. Après quelques minutes de piétinement dans une mauvaise direction, nous apercevons le toit d'un bâtiment de la Grand-Place (sans doute l'hôtel de ville) et nous nous dirigeons par là.
Sur ce, SMS de Perdy : "Je suis en retard, j'arrive dans quelques minutes.". Réponse : "OK, je suis en sous-pull rouge (je me suis pas changé depuis tantôt) et Doc est en veste de cuir noir. A toute.".
Nous arrivons sur la Grand-Place, et là, surprise : un concours d'épouvantails se déroule au milieu des badauds. De tous styles : métalliques, classiques, pour les aveugles, pour les romantiques, les amoureux de la nature, bref, que du super très utile en plein milieu d'une ville d'un million d'habitants (pas beaucoup de champs aux alentours, il me semble, mais bon, je suis pas rabat-joie donc me m'écrase).
Réponse de Perdy : "J'arrive, je suis habilé tout en noir, façon démon dans Charmed". Et là, c'est le drame (copyright Folk ), vu que la moitié (soit 500 personnes) des gens présents sur la place sont habillés tout en noir… Grr !
Et on scrute. On cherche la moindre splendide bombe qui serait habillée en noir. Y en avait plusieurs bien foutues, d'ailleurs, mais (zut !) accompagnées…
Et puis, la révélation ! Devant moi, splendide comme l'aube, au décolleté alléchant, aux formes voluptueuses, se tenait enfin la belle de la nuit ! Sans dire un mot à Doc, je me précipite vers la beauté et (musique des Feux de l'amour) lui demande : "Dame Perdigan ? Est-ce vous ?". La beauté me regarde un instant étonnée, puis, visiblement amusée, me sourit et me répond (musique des Feux de l'amour qui part largement en sucette) : "Désolée, ce n'est pas moi. Je m'appelle Sandra et j'attend ma sœur…".
Je ne sais pas ce que j'ai bredouillé comme excuse avant de m'éclipser, rouge pivoine mélangé à du blanc livide, le tout sur mon visage déconfit, mais ce devait être horriblement ridicule. Et Doc de se rouler par terre dans tous les sens en pleurant de rire devant ma confusion.
Remis de mes émotions, et Doc de son coup à la tête (non mais !), nous continuons à chercher. Encore, et encore, et encore (on dirait la pub Duracell). Enfin, au bout d'une attente interminable, alors que, fulminant contre la bête, nous allions nous décider à rentrer bredouille (ou plutôt bre…ouille comme on dit au village.. euh non, c'est pas ça), une créature à l'air louche, bizarre, et même vachement suspect, pour tout dire, s'approche de nous, les crocs visibles, le sourire sardonique en coin, en nous demandant : "Salut, c'est vous ? Doc et Fossoyeur ?". Sourire figé. Sur nos deux tronches ébahies. Quoi ? Cette chose (je sens qu'elle va l'apprécier celle-là :notme était vraiment l'ex-présidente de Luménis, administratrice d'Elindore, et j'en passe ? Scandale ! Imposture ! Arnaque, escroquerie poudrauxyeutesque !
Inutile de dire que Doc et moi ne pensons qu'à une chose : prendre courageusement nos jambes à notre cou. Mais il est trop tard : la créature balbutie déjà quelques phrases dans un langage incompréhensible (la langue des autenthiques Brusseleers est vraiment impossible à maîtriser, même pour un habitant des contrées voisines tel que moi :rigoler , nous enjoignant, ce nous semble, à marcher en direction d'une artère (oups ! mais c'est une vampire, cette bête-là ! que de sang, que de sang…) proche. Nous ne pouvons refuser. Car de toute façon, elle nous aurait étripé d'un coup de ses puissantes griffes !
Remis à nouveau de nos émotions, mis à rude épreuves, nous décidons d'ouvrir timidement la bouche, en lui posant de vagues questions. Puis, je me souviens de mes… cadeaux (:notme : des --------- pour Doc et des --------- pour Dame Perdy (je ne révelerai la nature de ces cadeaux que sous une pression très forte, disons, une bonne Chimay Bleue, comprenne qui pourra). Rires ? Pleurs ? Quoiqu'il en soit, l'émotion est décidément de la partie ! Mes deux compagnons d'infortune (sur ce forum, pas dans Bruxelles, quand même !) me remercient chaleureusement, puis, enfin, nous nous mettons en route. En quête de bouffe ! N'ayant rien avalé depuis 24h, le bruit de mon estomac n'a rien à envier à celui d'une tuyauterie d'HLM.
Longue hésitation. Où manger pas cher, bon, et où on peut boire une bonne chope (ben oui, on est Belge, après tout !) ? Perdy nous fait visiter de l'extérieur quelques tavernes et autres boui-bouis d'aspect plus qu'onéreux. Nous optons donc pour un snack assez rapide et exotique.
C'est là que, installés confortablement, bien au chaud et salivant déjà à notre repas imminent composé d'une pizza, que Perdy lâche une pernicieuse remarque : "Si j'avais su que vous vouliez des pizzas, on serait bien allé au Pizza Hut d'à côté, elles sont bonnes…". A ce moment, je me souviens avoir eu une très soudaine envie de meurtre envers une certaine vampire de ma connaissance, mais que je ne nommerai pas ici car elle risquerait de se reconnaître, et là, je n'existerais plus que dans vos mémoires :rigoler .
Et enfin, nous nous mettons à table, et à discuter. De tout et de rien, principalement de Baldur's Gate (allez ?!) et jeux apparentés. Il est alors 14h. Puis nous buvons nos bières. Une, puis deux. Perdy propose un bowling. "Bah, on a le temps, on peut en reprendre une !". Troisième bière. Doc : "Il est quelle heure, au fait ?". Je regarde ma montre, et (musique de Psychose, très fort) je me mets à transpirer abondamment. Je claque des dents une fois (le premier qui dit que je parle belge, je lui montre ma tronche IRL et il rigolera moins ) puis je déclare, les jambes en coton : "7h moins dix !". Coup d'oeil affolé à mes comparses. "Mais j'ai prévu de rentrer vers 9-10 heures !", déclare Doc. Perdy, quant à elle, ne dit mot, mais se frotte les canines en pensant au crépuscule approchant, et au festin potentiel qui lui tombe sous les yeux.
Frissons. Sueurs. Je bredouille que nous pourrions nous mettre en quête d'un Bancontact (Bancomat chez les Français ? A confirmer ), afin que je puisse me payer une partie de bowling.
Ce qui fut fait. Malheureusement, pas de partie de bowling. Nous rentrons directement à la gare, car, tête en l'air que je suis, j'ai omis de consulter les horaires pour vérifier l'heure de mon dernier train. Et l'idée de servir d'amuse-gueule à une vampire pour le moins affamée ne m'enchante que très moderément…
J'en profite pour calmer son appétit gargantuesque avec quelques misérables bâtons de mon chocolat tant adoré (snif, quel gâchis !) qu'elle accepte volontiers, ainsi qu'à Doc, qui, non content de s'empiffrer des trois-quarts de mon précieux bien, se rue également sur une échoppe de gaufres de Liège (à Bruxelles, allez comprendre…) et demande illico une glace vanille-chocolat (parce qu'on y vend aussi des glaces, si, je vous jure), qu'il affone en trois bouchées, et encore, pas bien grosses. Regard surpris de Perdy, qui doit se dire en nous voyant que, décidément, les animaux sont bien engraissés, en province. Je frissonne encore face à ces yeux si...expressifs.
C'est là que, bonne guide comme elle est, et soucieuse de la bonne santé de la viande qu'elle consomme, Perdigan nous emmène vers la gare, non sans avoir pris un "raccourci" par les rues "les moins froides" des environs (hum… no comment, je n'ai rien dépensé sur cette partie du trajet, bande de !). Nous passons et nous attardons quelques instants devant une boutique de Game Workshop, contemplant les figurines de Warhammer avec une certaine envie, et même une envie certaine, puisqu'une flaque de bave gluante entoure les pieds de Doc, qui, la bouche ouverte, retire sa veste tant la vue de ces choses lui provoque des vapeurs. Le temps de vider un seau d'eau sur lui et nous repartons.
Nous débarquons à la gare, vers 20h. Et je peux constater qu'il me reste 35 minutes à patienter pour mon train, 45 pour Doc. Nous nous asseyons donc pour poursuivre notre conversation, sur les escaliers pouilleux de la splendide gare dégueu de Bruxelles-Centrale.
Je raconte quelques anecdotes estudiantines à mes amis (entendez de la Dark Side of the Estudiantine Life), en gros, mes soirées les moins calmes de ma folle jeunesse. Aaah, c'était le bon temps. Le temps passe et repasse, puis, oups ! 20h28, mon train part dans cinq minutes ! Nous allons sur le quai correspondant, et je m'embarque après des adieux déchirants à mes compatriotes, héroïques résistants face aux quolibets des autochtones de ce forum d'outre-Quiévrain.
Assis dans le train, j'assiste enfin, impuissant mais néanmoins surpris, à la dernière scène de ce splendide feuilleton : au lieu de réitérer ses adieux avec Doc, qui devait partir un instant après moi, je vois distinctement Perdigan lui enserrer fougueusement le cou, et lui planter ses canines au combien sexy dans la carotide droite. S'ensuit un giclement de sang assez… Stephenkingien, puis, le générique de fin apparaît, sur une musique de Jerry Goldsmith, composée pour l'occasion, et que je remercie au passage, d'ailleurs.
Voilà la version définitive du scénario que je compte proposer à Spielberg, j'espère qu'il me répondra…………
N.B. : il semblerait que la version des faits que je viens de vous rapporter ne corresponde pas tout à fait au déroulement véritable de la journée. Du moins c'est ce que les deux autres protagonistes semblent affirmer. Quid ? A vous de faire la lumière là-dessus en distinguant le vrai du faux….
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En gros, on a discuté en buvant quelques (si, si pas plus !) bières et en mangeant du chocolat (après la bière, quand même !).
Version plus… salée :
Je me levai de bon matin (vers 9h) et déjeunai solidement (trois à quatre gorgées d'eau) avant de…. bon, tout le monde s'en fout, je passe à la rencontre. Enfin, presque. Je m'explique.
J'arrive à Bruxelles-Centrale (la gare principale de Bruxelles pour les non-Belges  vers midi, j'attendais Doc pour midi et quart. A midi dix, mon GSM sonne (on pourrait passer la musique de video gag) : "Ouais, j'ai fait une connerie, je suis sorti du train un arrêt trop tôt, je te resonne quand j'arrive.".
Je raccroche et je me marre tout seul devant vingt personnes qui doivent me prendre pour un fou…
Dix minutes passent. SMS de Doc : "Je suis à la gare centrale, on s'attend où ?". Réponse : "En-dessous du panneau d'affichage des horaires de départ.".
Et là (musique de Benny Hill), je cherche. Activement. En faisant des tours, sur moi-même ou autour des horaires, après un châtain, presque blond, de cheveux. Re-coup de GSM : "T'es où ?
- Le gars avec son sous-pull rouge.
- Je te vois pas.
- Sur la droite ?
- Non.
- OK, je cherche encore.".
Je raccroche à nouveau, me retourne pour me trouver nez-à-nez (je vous jure, on était à 10 cm l'un de l'autre) avec un type noir de cheveux, au visage vaguement familier.
Doc annonce : "Bon, c'est plus facile comme ça !". Grand sourire, on se sert la pince, blablabla, je vous passe la suite. Reste à rejoindre Perdy, qui nous attend à la Grand-Place. Qui nous avait conseillé de prendre le métro. On se renseigne. Le type nous dit : "La Grand-Place est à 200m d'ici, si vous prenez le métro, elle sera à 200 m de l'arrêt De Brouckère (celui indiqué par Perdy ).
Doc et moi on se regarde, puis, d'un commun accord, nous décidons d'y aller à pied. Après quelques minutes de piétinement dans une mauvaise direction, nous apercevons le toit d'un bâtiment de la Grand-Place (sans doute l'hôtel de ville) et nous nous dirigeons par là.
Sur ce, SMS de Perdy : "Je suis en retard, j'arrive dans quelques minutes.". Réponse : "OK, je suis en sous-pull rouge (je me suis pas changé depuis tantôt) et Doc est en veste de cuir noir. A toute.".
Nous arrivons sur la Grand-Place, et là, surprise : un concours d'épouvantails se déroule au milieu des badauds. De tous styles : métalliques, classiques, pour les aveugles, pour les romantiques, les amoureux de la nature, bref, que du super très utile en plein milieu d'une ville d'un million d'habitants (pas beaucoup de champs aux alentours, il me semble, mais bon, je suis pas rabat-joie donc me m'écrase).
Réponse de Perdy : "J'arrive, je suis habilé tout en noir, façon démon dans Charmed". Et là, c'est le drame (copyright Folk ), vu que la moitié (soit 500 personnes) des gens présents sur la place sont habillés tout en noir… Grr !
Et on scrute. On cherche la moindre splendide bombe qui serait habillée en noir. Y en avait plusieurs bien foutues, d'ailleurs, mais (zut !) accompagnées…
Et puis, la révélation ! Devant moi, splendide comme l'aube, au décolleté alléchant, aux formes voluptueuses, se tenait enfin la belle de la nuit ! Sans dire un mot à Doc, je me précipite vers la beauté et (musique des Feux de l'amour) lui demande : "Dame Perdigan ? Est-ce vous ?". La beauté me regarde un instant étonnée, puis, visiblement amusée, me sourit et me répond (musique des Feux de l'amour qui part largement en sucette) : "Désolée, ce n'est pas moi. Je m'appelle Sandra et j'attend ma sœur…".
Je ne sais pas ce que j'ai bredouillé comme excuse avant de m'éclipser, rouge pivoine mélangé à du blanc livide, le tout sur mon visage déconfit, mais ce devait être horriblement ridicule. Et Doc de se rouler par terre dans tous les sens en pleurant de rire devant ma confusion.
Remis de mes émotions, et Doc de son coup à la tête (non mais !), nous continuons à chercher. Encore, et encore, et encore (on dirait la pub Duracell). Enfin, au bout d'une attente interminable, alors que, fulminant contre la bête, nous allions nous décider à rentrer bredouille (ou plutôt bre…ouille comme on dit au village.. euh non, c'est pas ça), une créature à l'air louche, bizarre, et même vachement suspect, pour tout dire, s'approche de nous, les crocs visibles, le sourire sardonique en coin, en nous demandant : "Salut, c'est vous ? Doc et Fossoyeur ?". Sourire figé. Sur nos deux tronches ébahies. Quoi ? Cette chose (je sens qu'elle va l'apprécier celle-là :notme était vraiment l'ex-présidente de Luménis, administratrice d'Elindore, et j'en passe ? Scandale ! Imposture ! Arnaque, escroquerie poudrauxyeutesque !
Inutile de dire que Doc et moi ne pensons qu'à une chose : prendre courageusement nos jambes à notre cou. Mais il est trop tard : la créature balbutie déjà quelques phrases dans un langage incompréhensible (la langue des autenthiques Brusseleers est vraiment impossible à maîtriser, même pour un habitant des contrées voisines tel que moi :rigoler , nous enjoignant, ce nous semble, à marcher en direction d'une artère (oups ! mais c'est une vampire, cette bête-là ! que de sang, que de sang…) proche. Nous ne pouvons refuser. Car de toute façon, elle nous aurait étripé d'un coup de ses puissantes griffes !
Remis à nouveau de nos émotions, mis à rude épreuves, nous décidons d'ouvrir timidement la bouche, en lui posant de vagues questions. Puis, je me souviens de mes… cadeaux (:notme : des --------- pour Doc et des --------- pour Dame Perdy (je ne révelerai la nature de ces cadeaux que sous une pression très forte, disons, une bonne Chimay Bleue, comprenne qui pourra). Rires ? Pleurs ? Quoiqu'il en soit, l'émotion est décidément de la partie ! Mes deux compagnons d'infortune (sur ce forum, pas dans Bruxelles, quand même !) me remercient chaleureusement, puis, enfin, nous nous mettons en route. En quête de bouffe ! N'ayant rien avalé depuis 24h, le bruit de mon estomac n'a rien à envier à celui d'une tuyauterie d'HLM.
Longue hésitation. Où manger pas cher, bon, et où on peut boire une bonne chope (ben oui, on est Belge, après tout !) ? Perdy nous fait visiter de l'extérieur quelques tavernes et autres boui-bouis d'aspect plus qu'onéreux. Nous optons donc pour un snack assez rapide et exotique.
C'est là que, installés confortablement, bien au chaud et salivant déjà à notre repas imminent composé d'une pizza, que Perdy lâche une pernicieuse remarque : "Si j'avais su que vous vouliez des pizzas, on serait bien allé au Pizza Hut d'à côté, elles sont bonnes…". A ce moment, je me souviens avoir eu une très soudaine envie de meurtre envers une certaine vampire de ma connaissance, mais que je ne nommerai pas ici car elle risquerait de se reconnaître, et là, je n'existerais plus que dans vos mémoires :rigoler .
Et enfin, nous nous mettons à table, et à discuter. De tout et de rien, principalement de Baldur's Gate (allez ?!) et jeux apparentés. Il est alors 14h. Puis nous buvons nos bières. Une, puis deux. Perdy propose un bowling. "Bah, on a le temps, on peut en reprendre une !". Troisième bière. Doc : "Il est quelle heure, au fait ?". Je regarde ma montre, et (musique de Psychose, très fort) je me mets à transpirer abondamment. Je claque des dents une fois (le premier qui dit que je parle belge, je lui montre ma tronche IRL et il rigolera moins ) puis je déclare, les jambes en coton : "7h moins dix !". Coup d'oeil affolé à mes comparses. "Mais j'ai prévu de rentrer vers 9-10 heures !", déclare Doc. Perdy, quant à elle, ne dit mot, mais se frotte les canines en pensant au crépuscule approchant, et au festin potentiel qui lui tombe sous les yeux.
Frissons. Sueurs. Je bredouille que nous pourrions nous mettre en quête d'un Bancontact (Bancomat chez les Français ? A confirmer ), afin que je puisse me payer une partie de bowling.
Ce qui fut fait. Malheureusement, pas de partie de bowling. Nous rentrons directement à la gare, car, tête en l'air que je suis, j'ai omis de consulter les horaires pour vérifier l'heure de mon dernier train. Et l'idée de servir d'amuse-gueule à une vampire pour le moins affamée ne m'enchante que très moderément…
J'en profite pour calmer son appétit gargantuesque avec quelques misérables bâtons de mon chocolat tant adoré (snif, quel gâchis !) qu'elle accepte volontiers, ainsi qu'à Doc, qui, non content de s'empiffrer des trois-quarts de mon précieux bien, se rue également sur une échoppe de gaufres de Liège (à Bruxelles, allez comprendre…) et demande illico une glace vanille-chocolat (parce qu'on y vend aussi des glaces, si, je vous jure), qu'il affone en trois bouchées, et encore, pas bien grosses. Regard surpris de Perdy, qui doit se dire en nous voyant que, décidément, les animaux sont bien engraissés, en province. Je frissonne encore face à ces yeux si...expressifs.
C'est là que, bonne guide comme elle est, et soucieuse de la bonne santé de la viande qu'elle consomme, Perdigan nous emmène vers la gare, non sans avoir pris un "raccourci" par les rues "les moins froides" des environs (hum… no comment, je n'ai rien dépensé sur cette partie du trajet, bande de !). Nous passons et nous attardons quelques instants devant une boutique de Game Workshop, contemplant les figurines de Warhammer avec une certaine envie, et même une envie certaine, puisqu'une flaque de bave gluante entoure les pieds de Doc, qui, la bouche ouverte, retire sa veste tant la vue de ces choses lui provoque des vapeurs. Le temps de vider un seau d'eau sur lui et nous repartons.
Nous débarquons à la gare, vers 20h. Et je peux constater qu'il me reste 35 minutes à patienter pour mon train, 45 pour Doc. Nous nous asseyons donc pour poursuivre notre conversation, sur les escaliers pouilleux de la splendide gare dégueu de Bruxelles-Centrale.
Je raconte quelques anecdotes estudiantines à mes amis (entendez de la Dark Side of the Estudiantine Life), en gros, mes soirées les moins calmes de ma folle jeunesse. Aaah, c'était le bon temps. Le temps passe et repasse, puis, oups ! 20h28, mon train part dans cinq minutes ! Nous allons sur le quai correspondant, et je m'embarque après des adieux déchirants à mes compatriotes, héroïques résistants face aux quolibets des autochtones de ce forum d'outre-Quiévrain.
Assis dans le train, j'assiste enfin, impuissant mais néanmoins surpris, à la dernière scène de ce splendide feuilleton : au lieu de réitérer ses adieux avec Doc, qui devait partir un instant après moi, je vois distinctement Perdigan lui enserrer fougueusement le cou, et lui planter ses canines au combien sexy dans la carotide droite. S'ensuit un giclement de sang assez… Stephenkingien, puis, le générique de fin apparaît, sur une musique de Jerry Goldsmith, composée pour l'occasion, et que je remercie au passage, d'ailleurs.
Voilà la version définitive du scénario que je compte proposer à Spielberg, j'espère qu'il me répondra…………
N.B. : il semblerait que la version des faits que je viens de vous rapporter ne corresponde pas tout à fait au déroulement véritable de la journée. Du moins c'est ce que les deux autres protagonistes semblent affirmer. Quid ? A vous de faire la lumière là-dessus en distinguant le vrai du faux….
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La biographie de Mornagest ainsi que ses quêtes et sa couleur RP #6C84FF ; la biographie de Henk et sa couleur RP #3BBB34
"Ne vous imaginez pas être différente de ce qu'il eût pu sembler à autrui que vous fussiez ou eussiez pu être en restant identique à ce que vous fûtes sans jamais paraître autre que vous n'étiez avant d'être devenue ce que vous êtes." (Lewis Caroll)
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