[Lieu-dit] La caserne de la Foudre des Mers

[Beorn Devir]

Au abord de la ville, par là ou s’immisce la Houleuse à travers les larges murs tel une vipère entre deux rochers, se dressent deux tourelles de garde, lieu de scrutation des allés venues maritimes dans la ville.

Dès l’entrée des flots dans la cité du chaos, un embranchement aménagé laisse un passage sur la droite, réglementée par une sorte d’immense chaîne traversant le passage, actionnée par un astucieux système de poulie et machinage complexe que seul l’esprit tordu du créateur avait pu mettre au monde… et comprendre. Cette jonction artificielle est le passage vers les quais de l’armée Melandienne. Seuls les navires de guerre peuvent prendre ce passage.

Encore entourée d’une certaine muraille gardée, le centre de l’Amirauté Melandienne est constitué de la même manière que la caserne. Une grande coure, ainsi que plusieurs bâtiments, dont celui de l’amiral Ackbar, ancien colporteur frauduleux, ayant saisi sa chance en s’alliant à Melandis lors de la révolte d’Archik durant laquelle la gangrène se saisit de sa jambe. Ses troupes de contrebandiers avaient rallié celle de l’armée et c’est par la suite qu’il devint tout d’abord Melandien, puis Amiral, mais ceci est une autre histoire.

Une bâtisse plus ou moins importante sert de lieu d’entrepôts propre à l’armée. Une lourde porte en étain donne directement accès aux entrepôts. Elle est fréquemment ouverte pour laisser le passage aux matelots qui apprécient cette proximité, surtout le soir…

Un grand quai permet d’accoster une vingtaine de bateaux de chaque côté du ponton, soit une quarantaine de vaisseaux maximum. Le reste des vaisseaux de guerre de la flotte de la foudre, comme elle aime s’appeler est encré à Archik, au bord de l’océan. Les vaisseaux suivant peuvent être vu tout de même dans la cité du chaos.