[Lieu] Poste de garde

[Kazar Amyrlin]

Le colonel Kazar toisa la créature d'un oeil froid et inquisiteur. L'homme l'avait salué sans animosité mais le guerrier savait qu'il ne fallait en aucun cas se fier à l'apparente amabilité d'un mélandien, encore moins si celui-ci est un des valets de la catin qui règne sur l'empire de Mélandis. Kazar n'avait que mépris pour les mélandiens et leurs moeurs barbares. Combien de crimes horribles avait bien pu commettre cet homme pour gagner son statut ? Le guerrier ne le savait pas, mais il était certain d'une chose, cet elfe noir n'était certainement pas un enfant de choeur.

Mais le colonel savait aussi qu'il avait un devoir à remplir et que de ce fait il devait ravaler son envie de soulager le monde de la présence de cette créature et de son laquais et accomplir son travail de gardien.

- Salutations. Veuillez me montrer les armes que vous transportez et m'en dire un peu plus sur cette créature que vous recherchez ainsi que ce qui vous pousse à croire qu'elle se trouve ici à Lumenis.

Le colonel Kazar surveillait les moindres gestes des mélandiens. Bien que d'apparance parfaitement calme, il n'en restait pas moins en alerte.

[Duo]

L'Escorte regardait le soldat avec son air agressif et mauvais habituel. Duorok avait toujours haït Lumenis. Comment pouvait-on être si "bon" ? Le semi-orc fut sortit de sa réflection par le lumenien qui voulait voir leurs armes.

-Si tu veux voir ma hache je peux te la planter dans le visage lumenien.

Son patron lui fit signe de ne pas le faire.

-Mais euh ! Je demande pas d'extra en or, je peux le faire gratuitement !

Malgré les plaintes de Duorok, Beorn refusa.

-Oh même pas cool ! Pfff...

Il sortit sa hache double d'orc, ses deux dagues, son arbalète, le petit poignard caché dans sa botte droite, le cure dent dans la poche gauche de son pantalon et ... et c'est déjà bien. Duorok faillir succomber à la tentation d'arracher la tête du garde mais il ne voulait que sa paye file sous son nez...

[Beorn Devir]

*Mon dieux que ces orques sont idiot...*

Le drow inpecta le nécromant qui restait encore de marbre puis détourna son regard vers le garde.

-Je dispose d'un Katana, d'une dague longue ainsi que de mes sorts de druides que je n'utiliserai pas dans la ville sauf si j'y suis contrain bien évidemment. *A commencé si tu ne nous laisse pas vite passer*

L'orque rôdait autour du garde, reniflant non discrêtement...

-Arrête ça Duorok! *tu pourras le bouffer quand on rentrera songea le drow*

[Vanguard de Castelnéguer]

Vanguard arriva devant le poste de guarde et se dit que s'il voulait pouvoir se faire accepter par la communauté Luménienne, il fallait obligatoirement passer par là. Il entra, sa capuche toujours abaissée, cachant l'éclat de ses yeux. Une fois l'intérieur, il vit la personne qui lui semblait être le capitaine de la guarde, Kazar, dont on lui avait beaucoup parlé au port, en compagnie de trois personne qui irradiaient le mal et la méchanceté: un drow, un demi-orque et un demi-elfe. Ne se basant jamais sur les apparences mais sur les faits, le paladin réprima une envie de son sang de sortir sa Sainte Lame pour leur faire goûter la saveur du métal. Il attendit que Kazar en ait fini avec les trois autres personnes avant de prendre la parole.

[Kazar Amyrlin]

Le colonel Kazar détailla l'arsenal que possédait le dirigeant mélandien ainsi que celui de la malodorante créature ( :x ) qui lui servait de garde du corps. Le mélandien n'avait pas précisé quelle sorte de créature il était venu chercher mais Kazar savait d'expérience qu'il y avait peu de chance qu'il en parle. De toute façon, pour quitter la ville, il devrait impérativement repasser par ici et Kazar verrait bien alors de quoi il en retournait. De toute manière, la Présidente serait tenue au courant de la présence d'un dirigeant mélandien dans la ville.

- C'est bon, vous pouvez reprendre vos armes et entrer dans la ville. Mais prenez garde, il n'y a même pas une semaine de cela notre bien-aimée Présidente a ordonné l'émasculation d'un orque qui avait cru pouvoir s'amuser un peu avec les prêtresses de Sunie contre leur volonté. Ne créez pas de problème et tout ira pour le mieux.

Le guerrier regarda l'orque d'un air goguenard en prononçant ces paroles qui lui étaient particulièrement destinées. Il s'écarta ensuite pour laisser passer les deux hommes.

[Duo]

Duorok fut particulièrement atteint par la remarque du garde, d'ailleurs il lui répondit.

-Pfff, tu me prend pour quoi lumenien ? Que Talos te foudroie dans l'instant si tu penses vraiment qu'un semi-orc Melandien s'abaisserait à toucher une lumenienne... morte je ne dis pas mais de son vivant beurk ...
Mais dit-moi tu es un peu grassouillet, vous mangez bien ici ? Vous devez être goutu...

Dit Beorn, je peux lui bouffer le mollet hein s'il te plait ?!

Encore une fois son supérieur le remit à sa place.

-Il a pas drôle ce voyage, moi qui pensait qu'on venait détruire lumenis, tss.
Et je pourrai capturer une jouvencelle et l'emmener en souvenir à Melandis ? Pour que les mercenaires de la Guilde puissent se faire plaisir, je suis sur qu'ils seraient contents...

[Kazar Amyrlin]

Le colonel Kazar ricana d'un air mauvais.

- Je vous conseille de ne pas faire le malin, l'orque, car j'aurais alors l'obligation de vous arrêter pour avoir causé du désordre dans la ville. La Présidente en serait bien entendu informée et vous risquez de ne pas apprécier la façon dont elle prend les choses en main :notme2: Tenez-le vous pour dis :nuke:

Le guerrier se tourna à nouveau vers l'elfe noir avant que celui-ci ne passe la porte.

- Veillez à tenir votre chien en laisse. Tant que vous venez ici en paix (connaissent-ils seulement la signification de ce mot ? :notme2: ), vous êtes les bienvenus, mais les fauteurs de troubles seront châtiés avec toute la rigueur de la Loi lumenienne.

[Beorn Devir]

*La rigueur de la Loi Luménienne... Privé de dessert et zou dans la chambre??? Enfin, cet amplatre ne nous est d'aucune utilité... Puisse Talos lui friser les oreilles au prochain orage...*

-Bien, merci de votre coopération jeune soldat. Nous ne comptons pas mettre notre grain de sel sur les saints paturages de Luménis, ne vous angoissez pas de part notre passage *retient ta vessie mon grand*

Duorok? Ser Mycontil, pouvons nous y.... EHH L'orque, j'ai pas dit pose bouffe oké??? Graaa ces orques :notme2: .

Le groupe passa la grande porte de la ville, le demi-orque ne cessant de se retourner pour savoir ce que faisait le "molet tendre et juteux" du garde. Myontil restait de glace à tout ceci. Pareilles futilités ne l'intéressait guère.

-Il se fait tard, trouvons une auberge et reposons nous-y. Il va falloir être en pleine forme pour retrouver cette maudite créature.

[Vanguard de Castelnéguer]

Le colonel Kazar semblant en avoir fini avec les trois hommes de Mélandis, Vanguard s'approcha du chef de la guarde et lui demanda si il pouvait lui donner un laisser passer pour accéder à Luménis.

Bien le bonsoir, colonel Kazar. Je suis Vanguard de Castelnéguer, paladin de Tyr et je viens d'arriver en ville sur les conseils de mon dieu, et j'aimerais si possible que vous m'autorisiez à accéder à Luménis.

Ayant parlé, le paladin croisa les bras en attendant la réponse du valeureux combattant, alors que son oeil rouge semblait flamboyer.

[Kazar Amyrlin]

Après le départ des deux crapules mélandiennes, le colonel Kazar se retrouva face à un homme au regard pour le moins étrange qui se présenta comme étant paladin de Tyr.

- Salutations, veuillez me présenter vos armes avant que je vous autorise à entrer en ville.

[Vanguard de Castelnéguer]

- Salutations, veuillez me présenter vos armes avant que je vous autorise à entrer en ville.

Le paladin sortit sa Sainte Lame de son fourreau pendu dans son dos, et détacha son marteau et son épée longue qui pendaient chacun à côté d'une jambe, accrochés à une gaine

Voici mes armes, colonel Kazar: ma Sainte lame "Vertu Céleste", mon marteau "Colère de Moradin" et mon épée longue "Sombrefeu". Je n'ai aucune autre arme sur moi, exception faite de mes poigs et mes pieds, car je pratique aussi le combat sans armure et à mains nues. Je ne me sers de mes armes qu'en cas d'extrème nécessité

Ayant déposé ses armes devant Kazar Amyrlin, le comte Vanguard de Castelnéguer croisa les bras dans l'attente d'une réponse du guerrier, son oeil rouge brillant de plus en plus, telle une flamme jaillissant de l'orbite, alors que l'oeil gris dégageait des reflets de nacre, d'argent et de mithril.

[Kazar Amyrlin]

Cet homme étrange bien que paladin n'inspirait guère confiance à Kazar au premier abord. Son étrange regard avait quelque chose d'envoûtant mais surtout d'inquiétant. Difficile de dire si son attitude pacifiste était réelle ou feinte. Ceci étant, vu qu'il se conformait au règles en vigueur et pour autant qu'il ne commette aucun trouble, Kazar ne pouvait pas l'empêcher d'entrer, même s'il ne lui inspirait pas confiance.

- C'est bon, vous pouvez passer.

[Vanguard de Castelnéguer]

Sentant la méfiance du militaire à son égard, Vanguard maudit intérieurement Nybrax'eth pour les tourments qu'il avait fait endurer à sa mère et qu'il lui faisait maintenant subir, lui souhaitant, comme le baatezu voulait, de périr des mains de sa descendance.

Je ressens de la suspission dans vos paroles, colonel Kazar. Je comprends entièrement vote attitude envers moi. Soyez certain que vous n'aurez rien à redouter de moi, sauf si ma nature diabolique prend le dessus sur mon humanité... Bien que j'arrive à contrôler mes métamorphoses grâce à la belladone, il arrive que je ne suis pas assez fort mentalement... Mais je sais quand cela risque de m'arriver, et lorsque je ressens les symptomes, je m'isole pour ne nuire à personne. J'espère vous avoir rassuré du mieux que je le pouvais, et vous laisse à votre travail.

Saluant Kazar Amyrlin, le paladin récupéra ses armes et sortit, prenant congé du guerrier.

[Aela]

Un bruit de galop de cheval vint en s’amplifiant en direction du poste de garde. Le colonel Kazar plissa les yeux. Il y avait bien un cheval qui s’approchait de lui à travers la brume. Mais, fait étrange, ses rênes pendaient de part et d’autre de sa crinière : il ne portait aucun cavalier. Quand il fût près de lui, Kazar attrapa sa bride et le força à s’arrêter. La bête se laissa faire sans montrer aucune animosité.
A ce moment, un cri se fit entendre :
« Bigadin ! »

Le colonel Kazar regarda le cheval. Il lui sembla voir l’animal sourire une fraction de seconde. Une silhouette émergea de la brume. De loin elle ressemblait à celle d’un enfant de douze ans boitant légèrement. Mais quand elle s’approcha du poste de garde, il vit qu’il s’agissait d’une jeune femme. Ses cheveux roux en désordre et ses vêtements couverts de boue laissaient deviner qu’elle était tombée de cheval. La bête hennit, son cri ressemblait à un rire. La jeune femme lui jeta un regard furibond. Puis, prenant conscience des regards ironiques des hommes du poste de garde posés sur elle, elle se tourna vers Kazar adressa la parole en prenant bien soin d’ignorer sa monture.

« Bien le bonjour. Si je ne me trompe pas, vous êtes le général Kazar, responsable de ce poste de garde. Votre réputation s’étend jusqu’à Pasdhiver et je suis heureuse de vous rencontrer. Je me présente à vous afin d’obtenir un laissez-passer. Je suis …, elle s’interrompit avant de répondre ridicule, Aela de Vortigern, je viens de Beregost pour tenter d’obtenir la nationalité Lumenienne. »

Elle entendit un petit rire provenant d’un des gardes. Ses joues s’empourprèrent, mais elle ne releva pas l’affront. Elle se contenta de déposer une épée et un heaume devant le général.

« Ces armes et mon stupide cheval sont les seuls biens que je possède. Auriez vous l’extrême obligeance de m’indiquer les formalités à accomplir pour entrer dans votre si belle cité ?»

[Kazar Amyrlin]

Le colonel Kazar esquissa un sourire en voyant le comportement de l'étrange monture de la jeune fille mais reprit vite son sérieux.

- Soyez la bienvenue. Vous avez là une bien étrange monture. Je ne me souviens pas avoir déjà rencontré si étrange animal.

Tout en parlant, Kazar prit note des différents renseignements fournis par la jeune fille ainsi que l'inventaire de son équipement.

- Les formalités sont remplies, vous pouvez entrer dans la ville.

[Perdigan Foxglove]

L'envoyé d'Elindore arriva aux porte de la ville au petit trot. Il fit stopper son cheval et mit pied à terre. Il avança jusqu'au colonel Kazar, le salua et déposa ses armes devant lui avant de se présenter.

- Salutations, mon nom est Amroth Elendil. Je viens d'un lointain pays nommé Elindore et il est vital pour moi de pouvoir parler à votre Présidente. Mon armement est composé d'une épée longue, d'une dague et d'un arc. Pourriez-vous me laisser entrer dans la ville et m'indiquer où je pourrais trouver votre Présidente ?

[Kazar Amyrlin]

Le colonel Kazar observa attentivement l'homme qui lui faisait face et prit soin de répertorier son nom et ses armes dans le registre avant d'ordonner aux gardes des portes de s'écarter.

- Tout est en règle, vous pouvez passer.

[Perdigan Foxglove]

Amroth récupéra ses armes et salua à nouveau le garde en le remerçiant avant d'entrer dans la ville.

[dunhallym]

Le soleil commençait à se coucher lorsqu'un étrange personnage se présenta devant le poste de garde. Il était habillé d'un manteau rouge très voyant, par dessus un habit bleu roi et vert émeraude. Mais le plus étonnant était que le personnage en question, comme les gardes purent s'en rendre compte quand il les salua, était un drow, ou du moins y ressemblait fort.

Bien le bonsoir aimable compagnie, c'est donc ici la fameuse cité de Luménis dont j'ai tant entendu parler au cours de mes périgrinations !? s'exclama-t-il d'un ton jovial. Ma foi, elle m'a tout l'air d'être fort belle mais je suppose qu'on n'y entre pas comme dans un moulin, surtout quand on a comme moi les caractéristiques des habitants d'Ombre Terre, n'est-ce pas. Cependant, j'aimerais entrer, voyez vous car la dernière fois que j'ai vu ma fille, elle avait l'intention de s'y installer, à moins bien sûr qu'elle n'ait changé d'avis entre temps ca elle est presque aussi changeante que son père, mais ce n'est pas de celà que je voulais vous entretenir, bien sûr, je suppose que vous avez autre chose à faire que d'écouter les élucubrations d'un vieux drow, fût-il à moitié humain. Donc, comme je disais,moi, Er'shatuik Ockenard, je souhaiterais entrer dans votre belle cité. Je vous promets solennellement sur la tête de qui vous voudrez que je n'y cherche aucun mal car ma seule arme est ce bâton que voilà... et ma tête farcie de sorts, bien entendu... ajouta-t-il avec un sourire malicieux.
Les gardes restèrent un instant interloqué devant ce flot de paroles.

[Kazar Amyrlin]

Le colonel Kazar était étonné par l'apparence de cet étrange personnage. Son accoutrement était très inhabitell pour un drow. D'après ses dires, il était le père de Dunhallym Ockenard, ambassadrice et journaliste de la ville. Serait-elle enchantée de revoir son farfelu de père ? Peut-être, peut-être pas, c'était difficile à dire .....
Quoi qu'il en soit, Kazar nota les différents renseignements fournis par cet espèce de clown des profondeurs, tout en essayant de garder son plus grand sérieux, et fit signe aux gardes des portes de s'écarter.

- C'est d'accord, vous pouvez passer.

[dunhallym]

Et bien je vous remercie de votre amabilité cher ami mais pourrais-je pousser encore un peut et vous demander si vous savez par hasard où je peux trouver ma fille, Dunhallym, si elle se trouve ici ?

Je ne sais pas où elle habite exactement mais le quartier résidentiel se trouve dans les faubourgs, prenez sur votre droite en passant la porte, vous trouverez bien sa maison.[/I]

Merci encore et bonne journée.

Sur ces derniers mots, Er'Shatuik salua les gardes, passa la porte et tourna à gauche, hésita un instant et fit demi-tour, dans le bonne direction.

[Arya Du Varden]

Au petit matin, fourbue d'avoir tant erré sur les chemins sinueux, je sortis de mes pensées à la vue de Luménis qu'une pâle lueur éclairait.

Mon rêve allait pouvoir se réaliser. Non point que je fusse assurée d'une entrée triomphale, mais uniquement que mon premier but était réalisé, rejoindre cette ville dont le bien est us et coutume.

Une grande liesse m'envahissait, je pouvais enfin espérer avancer sur la voie que le plus profond de mon âme chérissait. Une voie dans laquelle, l'intégrité de tout mon être allait pouvoir s'épanouir ...

Mes pas se faisaient plus rapides et toute la fatigue accumulée pendant mon long voyage disparaissait.

Arrivée à hauteur du garde, mon émotion était à son paroxisme et, je dois en convenir, je fus quelque peu interloquée lorsque celui-ci, fermement, me freina dans mon élan.

Drow halte-là !

J'avais quitté les miens depuis si longtemps et encore noyée dans mon rêve, j'avais oublié que si le plus profond de mon âme aspirait à faire le bien, mon apparence ne laissait aucun doute sur ma famille.

Son visage se ferma et son ton se durcit.
Quelle démarche t'amène en nos murs ?

La réalité me tétanisait, mais je devais dompter mon trouble. Alors je levais les yeux vers le soleil qui maintenant était déjà haut, puis me retournais vers le garde et sans hésiter dis.

J'ai fait un très long chemin pour réaliser mon plus grand voeux . . . devenir Luménienne.

[Kazar Amyrlin]

Le colonel Kazar était dans son bureau lorqu'il vit arriver une nouvelle candidate dont l'apparence et la couleur de peau ne laissait aucun doute sur ses origines. Une drow ! Kazar s'empressa d'aller à sa rencontre car si elle était hostile, il fallait savoir ce qu'elle venait faire ici et si elle était amicale, chose assez rare avec les drows, mais néanmoins pas impossible, il fallait éviter que les soldats la brutalisent, rares d'ailleurs étaient les gens qui accueillaient les drows à bras ouverts. Un des gardes questionnnait déjà la drow tandis qu'un autre tapotait frénétiquement sa hallebarde avec l'intention évidente de s'en servir au moindre dérapage de la femme. Le guerrier interrogea son subordonné pour savoir ce qu'il avait déjà apprit au sujet de cette femme puis prit la relève.

- Bonjour, ainsi vous désirez accéder à la ville dans l'espoir d'obtenir la naturalisation lumenienne. Bien, Lumenis est une ville ouverte et même les drows y sont les bienvenus pour autant que leur coeur est pur et qu'ils respectent les lois de la ville. Mais avant que je vous laisse entrer, veuillez me donner votre nom ainsi que la liste des armes que vous transportez sur vous.

[Arya Du Varden]

Phylacrypte fût saisie par ces paroles mi-accueillante, mi-suspicieuse. Mais maintenant qu'elle était si prêt d'ateindre son but, elle devait être forte. Ouvrir son coeur aux Lumériens, alors doucement elle commença.

Mon nom est Phylacrypte, si il est vrai que je suis Drow de peau, je ne le suis pas de coeur. Les mélandiens ont mis ma tête à prix, non pour mes mauvaises actions ou pensées, vous vous en doutez, mais pour les actes bénéfiques que je me suis enhardie de prodiguer.

Des armes, oui point de doute que j'en possède, le long chemin que j'ai parcouru m'y a obligé et de part ma naissance j'ai appris à manier avec dextérité les deux épées que vous pouvez observer à ma ceinture ! Je possède aussi le bouclier que voilà (elle mis humblement celu-ci face au guerrier afin qu'il puisse examiner sa texture particulière faite de métaux précieux incrustés de pierres inconnues). Ce dernier me permet de me protéger lors d'une attaque, mais surtout, il a la particularité de me rendre invisible lorsque je dors..

Phylacrypte regarda le guerrier, elle n'osait penser au pire, son coeur était pur, mais ses paroles avaient-elles été suffisament convainquantes ?

[Kazar Amyrlin]

Le colonel Kazar avait soigneusement observé la femme drow pendant qu'elle parlait et son plaidoyer semblait sincère. Il se contenta donc de prendre note du nom de la femme drow ainsi que de l'équipement qu'elle transportait sur elle avant de signaler aux gardes, d'un geste de la main, de s'écarter pour la laisser entrer.

- Très bien, vu que vous vous êtes conformée aux règles de la ville, vous êtes libre de reprendre votre équipement et de passer. Soyez la bienvenue à Lumenis.

[Roborune]

Le soleil matinal la baignait de ses doux rayons quand Roborune arriva en vue de la cité de Luménis. Le navire sur lequel elle arrivait du Thétyr avait accepté de faire escale sur la Côte de Lumière, un peu avant Luménis, pour lui permettre de débarquer. La demi-elfe avait voulu parcourir un peu la campagne alentour, comme pour prendre le pouls du pays, s’imbiber de son rythme, avant de se présenter au poste de garde de la cité. La traversée avait été longue, depuis Port Kir, riche en émotions nouvelles pour elle.
Mais c’était maintenant qu’elle commençait à se sentir vraiment dépaysée, en profitant du paysage neuf qu’elle parcourait, doux et accueillant, en foulant un sol nouveau, baignée d’une lumière plus douce, lui semblait-il, que celle qu’elle avait choisi de quitter. Elle n’avait encore rencontré personne, évitant même les gens qu’elle avait pu apercevoir de loin, pour prendre le temps de savourer son arrivée. Elle avait campé à proximité de Luménis, jouant une ballade douce pour se mettre au diapason de sa nouvelle patrie avant de dormir. Au réveil, elle s’était aussitôt dirigée vers le poste de garde de la cité.
Et voilà ! La jeune barde se trouvait devant cette grande cité, et tout l’apaisement qu’elle avait essayé de réunir le jour précédent s’était dissipé. Son cœur battait à tout rompre, son excitation était à son comble. Pour se calmer, elle essaya de jouer quelques notes sur sa yartingue, mais ses doigts étaient trop crispés, et, sans même essayer de chanter, elle sentit que sa voix aurait été, en cette minute, incapable d’émettre d’autre son qu’un couinement érailé. Elle prit donc son courage à deux mains pour se présenter au poste de garde, vit sortir le garde tandis qu’elle s’approchait, et, une fois à son niveau, réussit à ne pas bégayer en le saluant.[

« Je vous salue, et je salue en vous la belle cité de Luménis. Je suis Roborune, barde mon état, et j’aimerais que vous m’accordiez un laissez-passer. J’ai l’intention de m’établir dans votre rayonnante cité »

Le garde ne paraissant pas hostile, elle réussit à sourire en s’adressant à lui, mais se sentit à deux doigts de rougir en mentionnant la « rayonnante cité ». C’était un peu emphatique, mais, dans son émotion, elle n’avait pas le temps de trouver de terme plus juste, à moins de se perdre dans de longues circonvolutions tout aussi ridicules. Elle attendit, vaguement anxieuse à l’idée de ce qu’il pourrait lui demander (dans le Téthyr, qu’elle avait silloné, les contrôles à l’entrée des villes étaient assez rares et plutôt souples), mais prête à lui fournir par le menu toutes les informations qu’il désirerait.

[Kazar Amyrlin]

A peine le colonel Kazar avait-il accordé le droit de passage à Phylacrypte, la femme drow, qu'une autre femme, une demi-elfe à première vue, fit son apparition. Le guerrier craint un moment une réaction hostile de la drow, vu que son peuple n'était pas connu pour ses relations amicales envers les elfes de la lumière et ceux qu'ils appellaient "les batards", mais il n'en fut rien.

La jeune femme sembait intimidée, peu sûre d'elle, mais il n'y avait aucune hostilité apparente en elle. Kazar prit note sur le registre de son nom et leva à nouveau son regard vers elle.

- Soyez la bienvenue à Lumenis Roborune. J'espère que vous vous plairez ici vu que vous comptez vous installer parmis nous. Je vous conseille de vous rendre au salon des naturalisations. Si votre coeur est pur, notre Présidente vous accueillera à bras ouverts. Mais avant que je vous laisse entrer, veuillez avoir l'amabilité de mon fournir la liste des armes que vous transportez sur vous.

[Roborune]

Roborune eut un fin sourire: "Pour ce qui est de mon coeur, ce n'est pas à vous d'en juger, en effet... mais je suppose qu'il ne s'agit que d'une formule rituelle et pratique. Je vous remercie en tout cas de cette indication. Quant à mon équipement, voyez vous-même: une épée courte +1,une amulette de protection, et un anneau d'invisibilité. Sans oublier ma yartingue. Ah, et puis un arc court composite."

Pendant cette énumération, en une succession de gestes harmonieux, elle écarta les pans de son manteau de voyageur, et désigna tour à tour chacun des objets, en finissant par l'arc, rangé dans son sac qu'elle fit glisser de son épaule avant de l'ouvrir. Elle releva alors son regard sur le garde, et son sourire s'agrandit.

[Kazar Amyrlin]

Comme d'habitude, Kazar nota les différentes armes transportées par la visiteuse sur le registre de la ville et fit ensuite signe aux gardes de s'écarter.

- Les formalités sont terminées, vous pouvez passer.

[Roborune]

« Je vous remercie », lança Roborune avec un franc sourire, et elle entra dans la cité le coeur étonnamment léger, alors qu’une minute auparavant elle s’était sentie si désemparée et qu’il lui restait le plus dur à accomplir: devenir citoyenne de Luménis.