[Lieu] Salon des naturalisations

[Roborune]

Roborune pénétra dans l’imposante bâtisse où allait se jouer une bonne part de sa vie future. Elle goûta l’air de majesté qui se déversait avec le soleil des hautes fenêtres qui éclairaient le couloir, goûta le calme feutré habituel aux monuments officiels, sans arriver à déterminer si la sensation de douceur qui l’accompagnait était due aux murs ou à sa propre humeur. Toujours baignée par cette atmosphère d'importance sereine aux rouages bien huilés, elle se rendit au bureau des naturalisations et, avant de recevoir une audience de la Magnanime Présidente de Luménis, Perdigan Foxglove (en admettant que ce serait bien elle qui la recevrait, elle n’en savait trop rien, en fait), elle livra à un employé les informations nécessaires à son sujet.

« Bonjour, heureux citoyen. Vous avez devant vous Roborune, connue en d’autres contrées sous le nom de Roborune Spurkh, car demi-elfe à l’obscure parenté. Mes pérégrinations dans le Téthyr, et les gens que j’y ai rencontrés, tout comme mes propres talents et aspirations, m’ont conduite à devenir barde. Il est sans doute utile que je vous apprenne que j’ai également reçue une brève formation de Rose Pourpre, avec Dame Hermine, mais que j’y ai renoncé, après voir atteint le niveau deux, par choix personnel. Vivre dans la séduction, le sang et les passions a sans doute de quoi fasciner un temps une imagination avide de saisir les rouages de l’âme humaine. Mais seule la recherche de la paix permet de ne pas s’égarer dans des tumultes qu’il vaut mieux essayer de maîtriser plutôt que de s’y abandonner. C’est aussi pourquoi je sollicite aujourd’hui la citoyenneté luménienne. J’ai sillonné le Téthyr, où j’ai appris beaucoup de choses, me mettant à l’occasion au service d’artisans, mais voyageant beaucoup en compagnie de groupes rencontrés parfois au hasard. Cette vie, assez chaotique sans doute, a pris fin lorsque j’ai rencontré Dame Hermine. A sa mort (elle a été assassinée), il m’a semblé que mes années d’apprentissage, si je puis dire, étaient achevées, et qu’il était temps de construire enfin ma vie. C’est ce qui m’amène ici. Je mentirais en disant que j’ai des projets bien arrêtés. Je cherche avant tout à atteindre l’équilibre, et l’élan naturel que je ne cesse de percevoir plus précisément en moi m’incite à penser que c’est dans votre cité, Luménis, que je le trouverai. Quant à ce que je puis apporter à cette belle cité, j’avoue ne pas trop le savoir encore. De la bonne volonté, sans aucun doute, et de l’entrain. J’espère y parfaire ma formation de barde et, qui sait, rétablir un jour une école de bardes ? En tous les cas, je crois pas que ce saurait être dans l’immédiat. Il me semble avoir encore trop à faire et trop à apprendre. Peut-être aussi puis-je apporter quelque aide à la vie et l’émulation culturelle de votre cité. Bref, je suis à votre disposition et j’espère du fond du cœur pouvoir participer l’embellissement de votre cité déjà si enchanteresse. Oh, et il va sans dire que je suis prête à vous donner toutes les précisions que vous me demanderez, mais je ne savais trop ni où comencer ni où finir, et mon tempérament m'invite souvent à la discrétion plutôt qu'à la publicité »

[Arya Du Varden]

:happy: Phylacrypte sentit son âme s'envoler en ouissant les paroles de la Présidente. Son visage rayonnait du bonheur intérieur qui l'habitait dès lors et ses yeux s'embrumèrent tant elle était émotionnée.

Madame la Présidente, je vous suis humblement reconnaissante du grand honneur que vous me faîtes. Au fond de mon coeur, je vous suis dévouée et je m'efforcerait, dès cet instant , d'être non seulement à la hauteur des us et coutumes de Lumenis, mais également ferai mon possible pour apporter mon savoir à tous ceux qui voudraient l'acquérir. Bien sûr, je suis en manque de connaissances sur les possibilités de Luménis et ne sais si vous pourriez m'orientez dans ce sens.

Phylacrypte était pleinement heureuse, mais aussi consciente qu'à Lumenis, elle devrait vivre et que ses qualités et son savoir pouvaient être monnayés, mais elle était dans l'ignorance totale de où, quand et comment !?!

[Perdigan Foxglove]

La morte-vivante réfléchit quelques instants de quelle façon elle pourrait aider Phylacrypte dans sa recherche d'emploi avant de se dire que la meilleure des solutions serait qu'elle développe dans un premier temps ses prétentions et ses capacités.

Elle en était à ces considérations lorsqu'un des fonctionnaires du salon des naturalisations vint lui signaler qu'une nouvelle candidate venait tout juste de se présenter. Elle prit le parchemin que lui tendait le scribe et procéda à sa lecture. La Présidente se dit que Lumenis attirait des personnages fort atypiques ces derniers temps, d'abord une drow issue de l'aristocratie mélandienne et maintenant une femme qui faillit devenir une Rose Pourpre, ces redoutables assassines. Dommage qu'elle n'avait pas poursuivit sa formation, elle aurait pu être très utile dans les services secrets lumeniens ..... Enfin, elle verrait avec elle lorqu'elles seraient face à face.

Reportant toute son attention sur la femme drow qui lui faisait face, l'ensorceleuse résolu de l'envoyer au bureau des petites annonces.

- Phylacrypte, la meilleure solution pour vous est d'aller au bureau des petites annonces que vous trouverez dans le district administratif. Passez votre annonce de recherche d'emploi en développant vos points forts, vos capacités et vos prétentions. Ne négligez aucun détail, plus vous en donnerez, plus vous aurez de chances d'obtenir un emploi qui vous satisfera. A présent, veuillez m'excuser, mais on vient de m'annoncer la présence d'une nouvelle candidate à la naturalisation. Bonne chance pour votre intégration à Lumenis et, encore une fois, soyez la bienvenue parmi nous.

La Présidente serra la main de Phylacrypte et clôtura ainsi l'entretien. Perdigan se rendit ensuite dans le salon dans lequel patientait la nouvelle arrivante qu'on lui avait annoncé. A peine entrée dans la pièce, elle détailla la demi-elfe qui se trouvait devant elle de pied en cap. Jolie fille, rien d'exceptionnel aux yeux de la dame vampire, mais agréable à regarder. Une qualité importante pour qui veut exercer le métier d'assassine ..... ou d'artiste, et d'après le rapport que lui avait remis son fonctionnaire, c'était plutôt vers ce genre de profession que se dirigeait la demi-elfe. Perdigan plongea son regard dans celui de la demi-elfe et s'approcha d'elle. Arrivée à quelques mètres d'elle, la Présidente prit la parole.

- Bonjour, je suis Perdigan Foxglove, Magnanime Présidente de Lumenis. J'ai prit connaissance des renseignements que vous avez fournis à mon scribe. Ainsi vous désireriez intégrer nos rangs et exercer le métier de barde au sein de notre belle cité. Fort bien, d'après ce que je sais sur vous, je ne vois pas de raison de ne pas accepter votre candidature à la citoyenneté, soyez donc la bienvenue dans votre nouvelle ville. Dites-moi, avez-vous réellement l'ambition de créer une école de bardes ? Comment voyez-vous la chose ? Avez-vous déjà un projet en vue ? Comment comptez-vous vous perfectionner afin de devenir une enseignante digne de ce nom ?

Le regard perçant de la morte-vivante semblait vouloir sonder les tréfonds de l'âme de la demi-elfe. Elle était toujours très intriguée par les personnes qui arrivaient à Lumenis avec un projet bien défini. Les personnages ambitieux avaient toujours exercés un certain attrait sur l'elfe vampire.

[Roborune]

Roborune leva les yeux au bruit des pas de Perdigan Foxglove. Elle se sentit frémir devant la prestance de la présidente : elle n’était pas déçue. Un sentiment de sympathie et d’admiration la saisit fugitivement, et elle se sentit en confiance, devant cette femme qui lui rappelait obscurément Dame Hermine. Même alliance de pouvoir sûr de soi et de séduction latente, sans doute. Et puis le danger, tout aussi dissimulé, mais qui devait devenir manifeste en cas de besoin: il s'agissait tout de même d'une morte-vivante. Mais l'on était bien loin de l'ambiance trouble qui avait présidé à sa rencontre avec la Rose Pourpre. Oui, la présidente devait bien être un personnage hors du commun, et ce que Roborune ressentait en sa présence était trop parasité par ses souvenirs pour qu'elle songe à l'éclaircir dans l'immédiat.

Elle la laissa sonder à loisir son regard, tout en appréciant la mise en scène à laquelle se livrait Perdigan, qui la jaugeait de façon si directe, en silence, avant de prendre presque subitement la parole. Une bouffée de fierté la saisit en entendant les termes encourageants par lesquels la présidente accueillait sa candidature, et elle lui répondit avec sincérité :

« Eh bien, je suis ravie que vous acceptiez si volontiers de m’adopter parmi vos concitoyens, ma Dame. Elle s’interrompit. Mais, pour ce qui est de l’école de barde… j’ai dû mal m’expliquer, dit-elle en souriant. J’ai vingt-cinq, ma Dame, et vous n’êtes pas sans savoir combien c’est jeune pour une demie-elfe. C’est drôle, mais je m’imagine mal enseignante avant que ma chevelure ne ruisselle de fils argentés ! Par contre, l'intention de me perfectionner est bien immédiate. C’est sans doute cette soif de connaissance qui me qualifie le plus en tant que barde, puisque vous avez vu que ma formation dans ce domaine a d’abord été assez chaotique et décousue. Or n’ai-je pas ici de vastes bibliothèques, où j’imagine que le soleil vient amoureusement caresser de vieilles reliures, des bibliothèques aux étagères chargées de livres, à parcourir, où me perdre, où tout découvrir de l’histoire, de ses légendes, de ses contes, de ses gloires et de ses héros ? Le Téthyr vit dans une ambiance tumultueuse et incertaine, en cette période de reconstruction ; j’y ai beaucoup appris, mais ce n’est pas la contrée qui cultive le plus les arts, ces temps-ci, et elle s’ouvre encore moins aux autres cultures, qui pourraient pourtant lui apporter beaucoup. Ici, un immense héritage est à ma portée, ainsi que l’atmosphère propre à lui faire donner d’autres fruits, que j’essaierai de faire les rivaux des histoires du passé. Et peut-être, avant de me lancer dans le projet encore trop ambitieux de fonder une école, pourrais-je apporter un peu de sang neuf auprès de l’une ou l’autre de vos institutions. Et puis, au-delà de Lumenis et de ses clairs édifices, j’ai toute une contrée à explorer. Je n’ai pas l’âme d’une sédentaire, j’aime trop voyager, et vivre, voir par moi-même. Mais je serai heureuse de retrouver à Luménis la douceur d’un foyer, que je n’ai jamais eu l'occasion de ressentir. Bref, je suis ici à l’affût de la moindre occasion qui présentera. Si vous avez vous-même des suggestions, ou si la cité a des besoins, des institutions auxquels puisssent profiter mes talents et mon entrain, je serai heureuse d’y répondre. »

Roborune conclut ainsi, et attendit avec espoir la réponse de Perdigan Foxglove.

[Arya Du Varden]

Phylacrypte remercia vivement la Présidente pour les renseignements qu'elle venait de lui donner, puis se dirigea d'un pas alerte vers la sortie. Avant de franchir la porte, elle se retourna une dernière fois et dit :

Luménis a la chance de vous avoir pour Présidente et j'ai l'honneur d'en être citoyenne, en quelques mots vous avez changé le cours de ma Vie. Je vous en suis très obligée.

Puis elle franchit la porte et s'en fût vers son nouveau destin.

[Perdigan Foxglove]

La Présidente adressa un petit geste de salutations à l'attention de Phylacrypte qui se retirait et reporta ensuite à nouveau toute son attention sur la demi-elfe qui lui faisait face. Elle semblait plus avoir, d'après ses dires en tout cas, l'âme d'une aventurière que d'une enseignante potentielle, la fougue aventureuse due à sont jeune âge très probablement. Il était cependant important pour elle d'avoir une situation stable dans laquelle elle pourrait s'épanouir. Au vu de ses talents, elle pourrait très bien apporter de bonnes choses à l'amphithéâtre et parfaire ses connaissances dans le métier de barde au contact des artistes du lieu, ses autres connaissances pourraient être enrichies dans la Grande Bibliothèque de la ville ou encore au Conservatoire ou à l'Université de la Magie.

Plus elle réfléchissait, plus l'ensorceleuse pensait à une autre facette des compétences de la jeune elfe, elle avait suivit un début de formation au sein des Roses Pourpres, si tant était qu'elle se perfectionne un jour dans ce domaine, elle pourrait être des plus utiles pour accomplir certaines missions délicates dans la police secrète lumenienne, une barde pouvant plus aisément que d'autres personnes accéder à des lieux sous prétexte de donner une représentation ..... Cette option était à méditer avec soin, mais il était encore trop tôt pour le dire, il faudrait d'abord que la jeune femme fasse ses preuves et prouve son attachement à Lumenis avant qu'une telle possibilité lui soit offerte.

- Je vois que vous avez soif de connaissances et d'aventures, fort bien, je vous propose de perfectionner votre art à l'amphithéâtre de la ville, je suis bien certaine que vous pourrez y parfaire vos connaissances aux contacts des acteurs et ménestrels illustres qui s'y produisent, n'en déplaise à certains dont l'ego démesuré qui n'a d'égal que leur insolence et leur comportement obséquieux vis-à-vis des personnages puissants et qui risquent fort de voir d'un oeil mauvais l'arrivée d'une débutante au sein de leur troupe, mais le directeur sera pour sa part ravi de vous accueillir.

N'hésitez pas, lorsque vous vous sentirez suffisamment apte pour cela, à demander au directeur de pouvoir vous produire sur scène, ce genre d'expérience sera des plus bénéfiques à votre carrière. Sachez vous faire respecter dès le départ pour éviter de devenir leur souffre douleur, le monde des artistes est bien souvent impitoyable avec les nouvelles recrues malheureusement. Soignez votre mise, travaillez votre voix, votre jeu d'actrice, faites preuve de talent, apprenez à leur contact, même si parfois leur comportement peut vous sembler insolent et mal venu, vous serez récompensée de votre sagacité en obtenant leur respect ou en suscitant leur envie, selon les cas.

L'elfe vampire marqua une courte pause avant de reprendre.

- Si vous désirez agrandir vos connaissances, je ne saurais que trop vous conseiller d'aller faire un tour dans notre Grande Bibliothèque, notre Conservatoire ou notre Université de la Magie, ces différents lieux de savoir vous seront des plus utiles.

[Roborune]

Roborune écouta avec beaucoup de sérieux les propos de Perdigan; à l'évocation des jalousies auxquelles elle risquient d'être en bute, elle frémit légèrement, pensant à son enfance et son adolescence de demi-elfe chez les humains de Rocmousse. Elle haussa les épaules; elle n'était plus une pauvre enfant apeurée, elle saurait bien susciter les respect, espérait-elle, et ne se laisserait en tout cas pas démonter. Lorsque Perdigan se fut tue, elle lui adressa un regard franc:

"Je vous remercie du fond du coeur, ma Dame, et je vais suivre vos conseils à la lettre. J'espère bien mériter de ma nouvelle patrie. Que Lathandre vous soit favorable."

Ayant ainsi pris congé, Roborune s'inclina et quitta la pièce.

[Perdigan Foxglove]

HRP : Ton cas était à l'étude et beaucoups de choses ont changées ou changeront, à commencer par les dirigeants lumeniens. Tu seras fixé bientôt sur ton sort, le nouveau Président se chargera de toi.

[Garance Trégastelle]

Kerdän se matérialisa face à deux grandes portes, finement ouvragées. Un sourire se dessina sur ses lèvres ; peut-être ses ennuis prenaient fin. Il poussa une des portes, et entra dans un grand hall. Là, il avisa un fonctionnaire.

- Bonjour. Pouvez-vous me dire s'il existe un bureau des malédictions ?
- Pardon ? demanda l'homme, visiblement interloqué
- Comment, je ne suis pas à l'université de la magie ?
- Assurément non. Vous êtes céans au salon de naturalisation des citoyens de Luménis. Que puis-je faire pour vous ?
- Incroyable, murmura Kerdän pour lui-même, j'arrive même à détraquer un portail magique.

[Garance Trégastelle]

Kerdän releva la tête vers le fonctionnaire.

- Naturalisation, dites-vous ?
- Oui. Que puis-je pour vous ?
- Vous pouvez répondre à cette question : Luménis est-elle compétente dans le domaine de la magie ?
- Bien sûr ! Ce n'est pas pour rien que c'est la capitale de l'île, ajouta-t-il avec un petit sourire.
- Dans ce cas... Puis-je savoir à quelle personne s'addresser pour entrer dans cette ville ?
- Vous l'avez devant vous. Si vous voulez bien me suivre... Faites attention, on se perd très facilement, par ici.

Le rôdeur eut un faible sourire, puis s'engagea à la suite du fonctionnaire dans de longs couloirs tortueux pour arriver à son bureau.

- Alors, dit-il en s'asseyant, on va commencer par le plus simple. Je vais vous demander votre nom, âge et profession.
- Je m'appelle Kerdän Grandlord, 25 ans environ, et je suis rôdeur itinérant.
- Bien, ça nous fait déjà un début... Quelles sont vos motivations pour venir dans notre ville ? J'imagine que vous avez des raisons précises...
- Eh bien... C'est un peu délicat à dire. Voyez-vous, je m'attendais, en arrivant aux portes de la ville, à voir Manost.
- Pardon ?? Je ne vous suis pas très bien...
- Mon arrivée ici est directement liée aux raisons qui m'auraient amené à Manost. En fait, je suis un rôdeur, certes, mais je fus maudit par un sorcier elfe, ce qui eut pour conséquence la disparition pure et nette de mon sens de l'orientation, ainsi qu'un déréglage occasionnel de celui de mes compagnons et du matériel utilisé - ce qui expliquerait d'après moi le fait que le bateau soit arrivé ici et pas à la destination originale et le problème du portail magique -, et en chemin, j'appris qu'à Manost, des mages auraient pu m'aider à résoudre mon problème. Ainsi, je me mis en route, traversant l'Amn jusqu'à Athkatla, d'où je pris le bateau qui me mena ici. Mais d'après ce que j'ai vu, et ce que l'on m'a dit, je pense que cette ville serait tout aussi apte à résoudre mon problème.
- C'est pourquoi vous avez évoqué l'université de la magie, ainsi qu'un éventuel bureau des malédictions ?
- Tout à fait.
- Bien. Nous avons vu pourquoi vous voulez y venir, mais pourquoi voulez-vous y rester ?
- Je n'ai pas -je n'ai plus - de racines, et je cherche un asile, une cité qui pourrait m'accueillir, moyennant ma participation à cette ville en question, pour... je ne sais pas, moi, aider, gérer... Tout sauf éclaireur - pour l'instant, en tout cas -.
- Bien. Quelques derniers détails, je vous prie, avez-vous un armement quelconque, et prévoyez-vous d'en acquérir ?
- Je possède uniquement ce bâton, et je ne pense pas m'équiper davantage pour l'instant.
- Croââak !
- Ce... corbeau ? est-il dangereux ?
- Rassurez-vous, Solinab n'est aggressif qu'en cas de danger.
- Solinab ? Astucieux...
- Merci.
- Bien. Je vais transmettre votre dossier, et vous aurez une réponse définitive d'ici quelques jours, une semaine au maximum. Comprenez, nous sommes en pleine effervescence depuis un récent changement de pouvoir, donc les choses ont parfois tendance à s'embrouiller. Nous vous tiendrons informé de l'avancement du dossier.

Kerdän le remercia et prit congé, et se rappel soudainement un détail assez gênant.

- Dites-moi, y'a-t-il un moyen de sortir d'ici sans trop de difficultés ? Je risque de me... 'perdre'. Et, s'il vous plaît, tant qu'à faire, pourriez-vous m'indiquer une auberge où je puisse loger le temps que j'arrange mes affaires ?

[Aloysius Kelsen]

- Vous devriez aller à la taverne de la bienvaillance , ce n'est pas le grand luxe mais ils ont souvent des chambres de libre et puis ça vaut mieux que de coucher à la belle étoile n'est ce pas . Vous la trouverez dans le quartier des docks , sinon demandez à un passant , il y a de fortes chances qu'il en revienne
- Merci pour ces conseils répondit Kerdan rassuré , avez vous une idée de quand sera prêt mon dossier ?
- Dans la semaine normalement , repassez samedi prochain .

Kerdan remercia encore une fois le fonctionnaire et partit en direction de la taverne , comme il se faisait fort tard le fonctionnaire partit aussi , après avoir mis le dossier de Kerdan sur le coin de son bureau .

[Garance Trégastelle]

La nuit tombait quand Kerdän revint, le samedi suivant, devant les portes du grand bâtiment. En revenant de la taverne de la bienveillance, dans l'après-midi, il avait fait une visite imprévue de Luménis, passant devant la banque et l'observatoire - plusieurs fois, même - pour enfin arriver devant le bureau des naturalisations.

La chance était avec lui, apparemment, le fonctionnaire en charge qu'il avait rencontré quelques jours avant travaillait tard, ce soir-là, ainsi que le lui dit un golem indicateur, qui lui montra le chemin vers le bureau en question. Kerdän le suivit avec une appréhension mêlée d'excitation à travers les méandres de la bâtisse.

Ils arrivèrent au moment où le fonctionnaire s'apprêtait à partir.

- Je vous attendais plus tôt...

[Aloysius Kelsen]

Kerdan bredouilla une excuse que le fonctionnaire n'entendit pas puisqu'il était déja reparti dans ses papiers .
- Alors ... suis je accepter dans la ville ? demanda Kerdan , qui allait enfin savoir ce qui l'inquiétait depuis des heures .
- Oui c'est bon il n'y a pas eu de problèmes , il faut juste que vous signez un papier et vous aurez la nationalité lumenienne , mais rah ou est ce fichu papier ? Ah le voila ! annonça t'il triomphalement en tendant un long parchemin a Kerdan .
Signez en bas et ce sera bon .
Kerdan signa le bout de papier et le remit dans les mains du fonctionnaire qui le rangea dans un des multiples tiroirs de son bureau .
Les deux hommes se saluèrent et Kerdan repartit en direction de Lumenis , enfin citoyen

[Takaya]

Une fois entrée dans Lumenis, elle se dirigea d'un pas rapide jusqu'au salon des naturalisations comme le lui avait indiqué le garde aux portes de la ville. Elle monta les marches du bâtiment avant de s'engouffrer dans un long couloir. En chemin, elle croisa un des garde qui lui indiqua où elle devait se rendre. Après quelques detours, elle trouva enfin la pièce qu'elle cherchait. Lorsque se fut son tour, elle s'avanca vers une des personnes responsable des naturalisations.

"Bien, nom, prénom, classe, race?"

Takaya n'avait même pas eu le temps de s'asseoir, au moins l'administration dans cette ville avait l'air efficace.

"Je me nomme Takaya, je suis nécromancienne."

"Et votre race?"

"C'est un peu compliqué voyez vous..."

"Compliqué? comment ça?"

Dire qu'elle esperait passer à côté de cette question, allait-ils vouloir d'elle quand même...

"Je suis ce qu'on peut qualifier de vampire..."

Le fonctionnaire fit un petit bond sur sa chaise, et se recula un peu, il n'avait rien remarqué, elle n'était pas vraiment differente des autres en apparence.

"Vampire?"

"oui, mais ne vous inquietez pas, je ne suis pas dangereuse."

enfin, pas toujours pensa-t-elle.

"heu, bien, continuons, quelles sont les raisons qui vous ont poussé à venir ici demander la citoyenneté lumenienne?"

"J'ai eu quelques petits problèmes à l'endroit où je m'étais établie precedemment à cause de ma nature, j'ai donc du partir. Je pense que je serai utile à cette ville, je pourrais devenir enseignante ou commerçante, je ne sais pas encore bien, tout depend si vous m'acceptez parmis vous...Si vous desiez conaitre autre chose je suis à votre disposition..."

le fonctionnaire lui dit qu'on aller s'occuper de son dossier, elle le regarda donc s'éloigner en esperant qu'on n'allait pas la jeter dehors, ça ne serai pas première fois mais devenir citoyenne de cette ville comptait beaucoup à ses yeux.

[Aloysius Kelsen]

Le fonctionnaire revint une heure plus tard avec une pile de papiers sous le bras .
- Alors ? Suis je acceptée , demanda la vampire impatiente à juste titre .
- Désolé pour ce léger contretemps ... mes supérieurs veulent bien vous accorder la citoyenneté , mais ils seront particuliérement zélés pour la retirer si vous aviez un comportement repréhensible .
- Serais je donc tout le temps banni et rejetté à cause de ma nature ?
- Ce ne sont pas mes affaires , seulement nos concitoyens ne voient pas trop d'un bon oeil l'allée et venue des vampires dans la cité , alors tenez vous tranquille .
Takaya le remercia froidement , et parti dans la cité .

[Garfield]

Garfield était un peu intimidé lorsqu'il pénétra dans l'imposant batiment. Des tonnes de questions lui traversaient l'esprit: vont-ils accepter de naturaliser un voleur? Si non, ou vais-je bien pouvoir m'etablir?.
Il approcha du bureau où un fonctionnaire attendait.

-Bonjour, suis-je bien a l'office des naturalisations?
-Oui, c'est exact. Et je suppose que vous venez réclamer la citoyenneté Luménienne.
-C'est cela.

Le fonctionnaire le dévisagea malgré sa capuche.

-Bien, je vais vous demander les informations suivantes: nom, lieu de naissance, profession, race.

-Je me nomme Garfield, je suis un humain né a Athkatla et je suis ce qu'on pourrait appeller heu... un ... voleur, spécialiste en recouvrement de dettes. Mais pour être honnête, je m'installer pour gagner ma vie honnêtement. Non pas que d'habitude je sois malhonnête mais...

-Ne vous fatiguez pas j'ai compris trancha le fonctionnaire. Je vais étudier votre cas. Veuillez vous asseoir et attendre ici.

Garfield s'éxécuta et pris un siège

[Dedalus]

Un assistant vient chercher Garfield et le fît entrer dans une autre salle. Là une haut fonctionnaire l’attendait : Messire, entrez et prenez donc une place.
Garfield s’assit sur une des chaises qui lui était présenté et attendait la première question qui n’allait point tarder à arriver.

Le fonctionnaire regarda le jeune humain : Je dois dire que votre demande m’a un peu étonné. La demande de naturalisation est une chose sérieuse. Lumenis est une ville de lumière qui est sous la protection de dieu Lathandre, Seigneur de l’Aube. Le vol et les activités criminelles n’ont que peu de place dans cette ville.

Puis regardant plus profondément Garfield, cherchant presque à lire en sa personne : Et il est rare qu’un malandrin nous avoue ses vraies activités comme vous l’avez fait. Ceci prouve que soit vous êtes stupide, soit que vous cherchez peu être la rédemption. Si vous pouviez m’en dire plus sur votre personne ainsi que sur votre vie, cela me permettrait sûrement de me faire une meilleure opinion de vous.

Le fonctionnaire se tu et attendit la réponse de son interlocuteur.

[Garfield]

Garfield se demanda ce qu'insinuait le fonctionnaire par "soit vous êtes stupide, soit que vous cherchez peu être la rédemption". Mais après tout, il se doutait que cela finirait comme ca. Il consentit néanmoins a s'expliquer

-Si je n'ai pas honte d'avouer mes activités, c'est que je ne les ai pas choisies. N'ayant jamais connu mes parents, j'ai été élevé par un oncle appartenant aux voleurs de l'ombre d'Athkatla qui m'a appris ce qu'il savait. Je n'ai jamais été vraiment attiré par les disciplines du vol, mais plutôt par la discrétion. C'est ce qui m'a conduit a accepter certaines mission d'espionnages. Je souhaite néanmoins une "rédemption" puisque vous appeller cela comme ça.
Quant a mon envie de me fixer quelque part, elle remonte a mon enfance: je ne sais pas ou je suis né, puis j'ai vécu 16 ans a Athkatla avant de commencer a errer de ville en ville. Puis j'ai entendu parler de Luménis, la cité de Lathandre. J'ai pensé qu'un fidèle de Tymora tel que moi trouverais là-bas quelque asile ou m'établir. J'ai voyagé bien trop jeune et j'aimerais trouver une place ou vivre et un emploi régulier, même si je garde mon goût pour l'aventure.

Garfield éspérait qu'ainsi le fonctionnaire serai satisfait: il venait de résumer son existence entière en quelque malheureuse petites phrases. Quel constat déprimant...
Il se demandait ce que le fonctionnaire penserai de lui, de son passé. Puis le fonctionnaire lui annonça qu'il devrait revenir, car son cas était à l'étude auprès des dirigeants de la ville

-Merci de de m'avoir accordé un peu de votre temps dit le voleur.

Puis il sortit du batiment, le ventre noué, se demandant s'il pourrait un jour cesser d'errer de ville en ville. Mais il restait optimiste, après tout, c'était un voleur peu doué pour le vol proprement dit, et pas un flagelleur mental...

[Dedalus]

Garfield revient dans l’imposant bâtiment qui l’avait tant intimidé. Là, il fût une nouvelle fois conduit dans un petit bureau. Le fonctionnaire qui l’avait reçu la fois précédente était une nouvelle fois devant lui.
Désignant une chaise de la main et ajoutant : Prenez place messire Garfield.

Une fois que Garfield fût assit, le fonctionnaire repris : Je vous ai fait venir car la commission de naturalisation a statué sur votre cas. A ses mots, le pauvre humain blêmit car le ton de la voix du fonctionnaire était trop grave pour qu’il annonce une bonne nouvelle.

L’homme assit en face de lui ne vit pas le visage de Garfield et continuait de parler. Garfield ne l’écoutait plus, pourtant une phrase le fît sursauter : … la ville de Lumenis vous accepte comme nouveau citoyen.

Garfield crût avoir mal compris mais déjà le fonctionnaire le félicitait pour son accession à la citoyenneté lumenienne.

[Garfield]

Garfield aurait voulu remercier le fonctionnaire mais l'émotion l'empéchait de parler. Des milliers d'idées se précipitaient dans sa tête. Fini de vivre dans les auberges, fini les emplois ingrats a balayer les rues. Fini de n'être qu'un ombre qui errait dans les rue des villes de Toril. Enfin, il avit un endroit qu'il pouvait appeller "chez lui" Ne pouvant toujours pas parler, il se leva, titubant, serra la main du fonctionnaire en lui sourit et sorti d'un pas mal assuré. une fois au dehors du batiment, il respira profondément l'air de la ville qui était maintenant la sienne. Ayant repris ses esprits, il s'engouffra dans les rues de la ville.

[Drydo]

Drydo entra dans l’imposante bâtisse et chercha pendant quelques minutes l’endroit où elle devait aller. Elle obtint ce renseignement auprès d’un garde, mais hélas comprit pas le sens d’un des mots de la phrase ( …je n’avais jamais entendu ça avant…ou alors j’ai oublié…il faudrait que je me remette à cette langue..) et erra encore quelques instants avant de trouver la salle qu’elle recherchait. Avisant un garde, elle s’approcha et ressentit une fois de plus sa petitesse vu la grande taille de l’homme. Elle s’adressa à lui en ces mots :
« - Excusez-moi, messire, où se trouve le salon des natu…
- C’est ici. Vous voulez donc devenir luménienne ? Pour cela il va falloir répondre à quelques questions.
- Oui, bien sûr, des « questions »…
Elle se rappela le sens du mot et arbora son sourire charmeur et rassurant.
- Bien. Quels sont votre nom, votre prénom, votre race et votre classe ? Lui demanda l’homme.
- Je me nomme Drydo DanseLune, je suis une habile combattante, et avant que vous ne me le demandiez, je suis bien un drow, mais j'ai quitté Ombre-Terre et suis une croyante d'Eilistraee. J’ai voyagé un peu dans votre ville – je suis allée au fort et je suis venue ici – et je vous félicite de la tenue de votre cité. Ah, oui, mes raisons de venir ici… Lors de mon dernier combat, un de mes adversaires a malencontreusement abîmé mon épée. Je dois donc réparer cette ébréchure (elle prononça le mot avec difficulté, maudissant les prononciations humaines) qui est bien gênante, et j’ai décidé de trouver un travail, car j’ai donné tout mon or aux plus pauvres que moi, dans d’autres contrées et d’autres villes. Et Lumenis était à ce moment-là la ville la plus proche géographiquement et je pense, celle qui me conviendrait le mieux, car je n’ai nulle aspiration maléfique. Sachez que je ne vous veux aucun mal et que j’aiderai quiconque me le demande si cela ne va pas à l’encontre d’une personne. J’admets avoir un peu de mal avec la langue commune mais… si on m’accepte, la pratiquer tous les jours devrait me permettre de rattraper mon retard. Mes talents peuvent être utiles à la ville, et comme je vous l’ai dit, ce sera avec joie que j’aiderai votre cité. Désirez-vous connaître autre chose ? (Elle pria la Dame aux Cheveux d'Argent en silence pour qu’on l’accepte, désireuse d’être tolérée quelque part.)
- Mmm. Nous allons nous occuper de votre cas.
Le fonctionnaire se leva et s’éloigna. Drydo finit par s’asseoir d’elle-même et patienta, et pendant une des rares fois de sa vie elle se sentit angoissée et impatiente.

[Garfield]

Le fonctionnaire examina la demande de la drow, puis s'éloigna dans une pièce adjacente.
A son retour, la drow attendait toujours, l'air impatient. Il la regarda longuement, puis lui parla:

"Vous savez, un drow a Luménis, ce serait plutôt étrange... Vous comprenez bien notre embarras si vous veniez a commettre quelque imprudence parmi nous. Mais...
Heureusement pour vous, nous prêchons la tolérance et le respect. Vous avez toute notre confiance, vous voila luménienne. "

[Drydo]

Drydo sentit vaguement ses jambes devenir faibles à l’arrivée du fonctionnaire. Mais dès qu’il lui annonça qu’elle était devenue luménienne, elle eut l’impression qu’elle allait s’écrouler. Elle n’avait jamais envisagé la situation comme ça, elle s’était plus préparée mentalement à un rejet qu’à une acceptation, et d’ailleurs, dans toute sa mémoire, elle ne se rappelait pas avoir envisagé une vie en tant que citoyenne acceptée et tolérée dans une ville. Le salon des naturalisations lui semblait soudain embelli, et même le fonctionnaire lui paraissait désormais plus agréable. Malgré ses pensées qui se bousculaient, et son envie de remercier tout le monde et particulièrement Lathandre, puisqu’il était le dieu patron de cette cité, elle avait assez de fierté pour ne laisser paraître que peu de choses au fonctionnaire. Elle vint lui serrer la main comme le font les hommes entre eux, ce qui était pour elle une grande marque de respect, même s’il ne le savait sans doute pas.
- Merci, merci, à votre dieu, à vous et à ceux qui m’ont acceptée, et pour vos préceptes exemplaires. N’hésitez pas à me demander de l’aide, je vous ai dit que je la vous donnerai. Qu’Eilistraee vous bénisse, puissiez-vous…
Elle n’arriva pas à finir sa phrase, trop de pensées l’assaillaient, elle ne trouvait plus ses mots, il n’y avait rien à dire, rien, seul le silence lui amènerait assez de calme pour qu’elle puisse appréhender ce qui venait de se passer, elle le savait, mais en même temps elle aurait voulu remercier encore le fonctionnaire, mais ne pouvait rien dire, elle ne connaissait personne qui savait ce que voulait dire « merci » si on le l’argumentait pas, et elle-même n’avait pas l’impression d’assez remercier le fonctionnaire. Trop fière pour rester bouche ouverte devant lui avec son regard bouleversé, elle partit aussi rapidement que possible de la salle et sortit du salon. Elle inspira une bouffée d’air, et sourit comme elle ne l’avait encore jamais fait, avec plus de sincérité qu’un enfant. Peut-être que, finalement, la lumière, que cette cité devait incarner, ne la ferait plus souffrir, et ne la brûlerait pas dès qu’elle s’en approcherait. Après tout, dans la vie, tout est possible…

[Elkantar]

Elkantar s'approcha du salon de naturalisation pour y déposer son dossier de naturalisation . Au centre de la piece un garde s'occupait de recevoir les personnes qui souhaitaient devenir LUméniennes . Quand vint son tour Elkantar parla au garde

Bonjour , je souhaiterais savoir quelles sont les formalités puor devenir Luménien

C'est simple : il suffit de me donner votre nom , la raison de votre demande , la listes de vos biens puis je ferais parvenir votre dossier aux autorités compétentes qui vous donneront une réponse .

Bien ! Je me nomme Elkantar .J'arrive de la cité d'Athkatla , j'ai depuis ce temps beaucoup voyagé dans les terres et provinces appartenant à votre région et je souhaite aujourd'hui m'y établir et m'y installer .L'acces à la citoyenneté Luménienne me permettrai notamment des trouver un travail stable et durable afin de m'installer définitivement dans la cité.

Le garde nota tous les renseignements et continua de jeter des petits regards sur le nouvel arrivant

[Garfield]

Le fonctionnaire nota toutes les informations données par Elkantar sur un parchemin, puis prit la parole:

"C'est bien joli tout ca, mais vous voulez la citoyenneté uniquement pour trouver un travail? Et puis, ca suffit pas tout ca...
Avez vous déjà été emprisonné? Avez vous du fuir votre ancienne cité a cause de problème avec la justice locale? Comment êtes vous arrivé sur Helonna?"

Non mais, il n'allait pas s'en laisser compter par un jeunot aux oreilles pointues. Pff, les gens se croyait tout permis a notre... Décidement, Toril était mal parti...

[Elkantar]

Elkantar regarda longuement le visage du fonctionnaire . La réaction du fonctionnaire lui paraissait un peu rude , ferme et remplis de mepris. Cependant Elkantar était décidé et motivé à devenir Luménien et il comptait bien le montrer au fonctionnaire

Monsieur le fonctionnaire : je n'ai jamais eu aucun probleme avec la justice et je ne compte en aucun cas me cacher à Luménis . L'honneteté , la loyauté sont des valeurs comptant beaucoup pour moi et je n'y ai jamais derogé.
Je suis arrivé sur Elhonna par bateau dans le but d'y étudier la magie et pour y avoir la possibilité d'exercer mon art dans une ville qui m'offre cette possibilité. L'acces à la citoyenneté me permetterai , à long terme , de faire beneficier à la ville de Luménis ce don

Elkantar fixa le fonctionnaire et attendit longuement sa réponse

[Garfield]

Encore un mage, pensa le fonctionnaire... Décidement, cette université de magie attirait du monde. Il répondit a Elkantar:

"Ecouté le mage a tendance paladinesque, c'est pas moi qu'il faut convaincre. Alles vous asseoir sur un des sièges là-bas... Je transmet votre dossier a l'étude, vous aurez une réponse q'ici quelques instants."

Il fit un signe de la main vers une rangée de sièges pour signifier a Elkantar où s'asseoir, puis il parti vers une porte au fond de la pièce. Il disparu derrière cette porte, le dossier du mage sous le bras.

[Garfield]

Quelques instants plus tard, alors que Elkantar patientait du mieux qu'il pouvait sur les sièges, le fonctionnaire le rappella.

"Hé toi! Approche!"

Elkantar s'éxécutat:

"Félicitations à vous, vous êtes luméniens. Si vous cherchez a vous loger, passez à la Bienveillance, si votre bourse est bien garnie. Sinon, il vous reste le Fond de la Barique. Enfin, si vosu cherchez du travail, ce que vous avez tout interêt a faire, allez voir au Cour des Arcanes, un mage comme vous pourrait s'y rendre utile je pense."

[Indyle]

Indyle regarda un peu partout autour d'elle, impressionnée par la grande salle que se dressait devant elle. Luménis... cette ville lui rappelait si peu de souvenirs... et pourtant.
Quelques temps après un garde vint vers elle:
-C'est à vous. Suivez moi, je vais vous emmener auprès du fonctionnaire.
-Euh... très bien.
C'est les jambes tremblantes qu'elle suivit le garde. Comment allait-elle bien pouvoir se présenter ? Le fonctionnaire allait-il lui poser des questions gênantes ? Et enfin, allait-elle être acceptée ? Toutes ces questions se bousculaient dans la tête d'Indyle tandis qu'elle arrivait devant la personne q'elle appréhendait tant.
-Salutations !
Le fonctionnaire la dévisagea.
- Quelle belle journée, n'est-ce pas ? hum, hum Veuillez m'indiquer votre nom, prénom, votre race et votre classe ainsi que vos motivations pour être luménienne.
Indyle inspira un grand coup, submergée par la peur.
- Je me nomme Indyle Alkantara, je suis une demi-elfe enchanteresse. Ah oui, mes raisons de vouloir être luménienne... Cette merveilleuse ville est ma ville de naissance mais comme mon père fut un marchand ambulant, il n'a jamais pris la peine de me déclarer en tant qu'habitante à Luménis... et je désire revenir ici pour me reposer après de longues années de voyage, parfaire mes connaissances en magie et éventuellement trouver un travail.
Elle se mordit les lèvres. Ce "éventuellement" aller tout lui gâcher!! Elle avait parlé trop vite et sans réfléchir... il fallait qu'elle se rattrape... et le plus vite serait le mieux.
-... et bien entendu, une fois enchanteresse confirmée, je vous donne mon entier dévouement !
Le fonctionnaire hocha lentement la tête, puis se dirigea vers le fond de la salle.
Indyle jeta un regard par dessus son épaule. L'attente promettait d'être interminable...

[Garfield]

Le fonctionnaire observa la jeune femme. Encore une magicienne!!

Bien, nous allons voir ce que nous pouvons faire pour vous. Il vous faudra attendre. Prenez un siège...

Puis le fonctionnaire quitta son guichet pour passer dans une arrière salle, où le dossier de la jeune femme serait examiné