Au plus profond des cryptes

[Dreiyan]

Malédiction... le coup de bâton avait à peine destabilisé la liche, elle semblait encore indemne. Désireux d'y retourner, le talosien s'apprêtait à dégainer son épée courte quand le mort-vivant le pointa du doigt. Et de manière générale, lorsqu'un mort-vivant nous pointe du doigt, ce n'est pas très bon signe. C'est que c'est pas bien, de montrer du doigt...
Le reflexe du prêtre ne se fit pas attendre: dès que la lumière apparut au bout du doigt de la liche, il bondit sur le côté afin d'éviter le projectile qui lui fonçait dessus.

[Mornagest]

Coup de chance pour le talosien, la liche n'avait pas concentré toute son attention sur le sortilège. Les projectiles l'évitèrent de justesse, tandis que la créature maléfique reporta son sinistre regard sur les autres prêtres. A croire qu'elle ne s'intéressait qu'au demi-orc de la bande : elle lançait à nouveau deux météores vers lui.

[Duo]

Pestant contre la douleur infligée par la brûlure du météore, Duorok poussa un cri de rage lorsqu'il vit que le monstre le visait à nouveau. Il se leva d'un bond, luttant contre sa souffrance, et plongea pour ramasser sa dague toujours planté dans la tête d'une goule moribonde. De nouveau sur ses pieds, il se concentra face aux météores afin de les éviter.

Lorsqu'ils furent lancés, il bondit sur le côté et lança sa dague en visant, bien sûr, la tête de la liche.

[Mornagest]

Les météores frôlèrent le demi-orc de justesse. Il put sentir la chaleur qu'ils dégageaient alors qu'ils passèrent à quelques millimètres de son bras droit. Enfin un coup de chance...

Un nouveau coup du sort vint d'ailleurs le récompenser de sa hargne. La dague qu'il venait de lancer heurta la liche de plein fouet, à l'épaule droit. La chose poussa un cri qui ressemblait davantage à un sifflement aigu. Elle retira la dague de son autre main, mais avant qu'elle ne put la renvoyer à son propriétaire, Duorok chargeait avec sa double hache.

Le coup fut rapide, précis : la lame s'abattit sur le flanc de la liche, qui, déséquilibrée, tomba au sol, et se mit à saigner d'un liquide épais et brunâtre par la plaie formée.

Alors que le demi-orc allait l'achever, la liche se releva avec une rapidité stupéfiante, et cracha :

"Misérables mortels ! Vous ignorez tout de mes pouvoirs ! Ce n'est pas l'eau qui sera désormais empoisonnée, mais l'air également !"

Elle commençait une incantation, lorsque la lame de Duorok l'atteignit à nouveau, à la tête cette fois. La moitié supérieure du crâne vola en éclats gluants, tandis que le reste du corps s'affaissait à terre, pour se décomposer presque instantanément. Les fines poussières qu'étaient maintenant ses restes voletèrent, tourbillonnèrent, puis furent aspiré vers les ruines du temple...

Le monstre était écarté. Pour un temps seulement...

hrp : à vous de voir si vous remontez de suite à la surface.

[Duo]

Duorok n'avait pas tout compris à ce qu'il venait de se passer. Pour lui, la liche était morte mais n'étant pas un spécialiste en lanceur de sorts morts vivants, il demanderai conseil aux autres prêtres. Et puis, ça lui laissait une chance de récupérer sa dague.

Assez fier de son coup, il s'approcha des trois autres puis sentit que la douleur causée par la brûlure était toujours intense.

"Dites les gars, elle morte la liche ou pas ? Parce que je lui ai quand même arraché un bout du crâne..."

[Dreiyan]

Dreiyan observait le demi-orc s'avancer en pavanant. Il ne savait comment réagir face à l'évaporation de la liche.

Euh... je m'y connais pas tant que ça en la matière. Mais mon avis, une liche qui peut s'évaporer en tourbillonant ne doit pas être complètement morte. Mais bon, dans tous les cas, c'était un coup de chance... m'est avis qu'on ferait mieux d'aller vers ces ruines si on veut en avoir le coeur net. Qu'en dit notre spécialiste en ossements animés?

[Garfield]

Armand su bien vite se rendre à l'évidence. Sa connaissance des liches était tout aussi limitée que celle de ses compagnons d'aventures.


D'ordinaire, j'aurais préférer fuir, mais ce temple ne me dit rien qui vaille. Il faudrait s'assurer qu'il est vide avant de remonter. En tout cas, je préconise de s'éloigner vite de la liche. Son avertissement sur l'air emposionné me parait on ne peut plus sérieux.

[Duo]

Duorok était déçu.

"Il semble que nous soyons tous des quiches en liche. Mais puisque vous semblez prôner l'inconscience, fonçons tête baissée dans ce temple où des monstres doivent nous attendre de pied ferme !"

Alors qu'il faisait semblant de partir joyeusement, il se rappela qu'il n'avait plus de sorts pour soigner sa blessure. Il appuya sur la blessure avec sa main et resta en retrait, attendant que ses compagnons ne se décident à partir.

[Garfield]

[Quête : miasmes et moisissures]

Visiblement, le demi-orque ne semblait pas voir le danger qu'il y aurait à laisser un tel temple sous la surface de la ville. Une énergie néfaste et mortifère s'en dégageait, et Armand avait du mal à croire qu'un prêtre, même de Umberlie, ne puisse la sentir. Il se décida de ne pas entrer dans un débat avec l'orque. S'il fallait passer pour un inconscient afin de s'assurer que tout danger était écarter, alors le prêtre de Kelemevor était prêt a revêtir la camisole.
Raffermissant sa prise sur la garde de son épée, il partit à la suite de Duorok, et adressant un vague hochement de tête au Talosien qui restait en arrière.

[Mornagest]

Ils s'avançaient presque dans la pénombre. Malgré les torches qu'ils avaient récupérées, l'endroit était couverts de ténèbres aussi opaques qu'un mur de pierres. L'air sentait le moisi, et à mesure qu'ils approchaient des ruines, l'odeur était de plus en plus pénétrante. Duorok Gutrash ne put s'empêcher de tousser, frottant vigoureusement ses narines. Cela lui piquait les muqueuses, comme si de l'acide était en suspension dans l'air nauséabond. Mais seuls les relents de chair pourrie leur parvenaient.

Les prêtres étaient maintenant près des restes du porche. La voûte avait été ravagée par le temps et l'humidité, et seules deux moignons de colonnes subsistaient encore, en guise d'entrée. Plus loin, l'encadrement plus sombre encore de la porte se dessinait lugubrement.

[Garfield]

L'entrée du temple beait devant les prêtres, sombre et sans fin comme la bouche même des Enfers. Armand pouvait sentir la mort qui irradiait de l'endroit. Il fallait entrer. Brandissant sa torche en avant, il fit les premiers pas jusqu'aux colonnes, avant de s'arrêter net. Pridence est mère de sureté, pensa-t-il.

Armand Clerval->Detection des pièges.

Un petit coup de pouce divin ne serait pas de trop pour aider son oeil inexperimenté à repérer les chausse-trapes ou autre collet dissimulés dans ces couloirs obscurs.

La torche dans sa main gauche et l'épée dans la main droite, il franchit les colonnes...

[Mornagest]

Rien d'anormal ne transparut des ténèbres. Si l'on exceptait l'état déplorable du chemin qui menait aux ruines - en terme de chemin, c'était plus un amoncellement de caillasses désordonnées - la voie paraissait pour l'instant exempte de danger.

Le bruit des rocailles déplacées sous les pieds des prêtres raisonnaient dans la caverne, et brisait le pesant silence qui s'était de nouveau abattu sur eux ; comme si l'endroit leur fichait la frousse, ils n'avaient plus prononcé un seul mot depuis la retraite de la liche.

Loin devant eux, au sein même des plus profonds ténèbres de ces lieux maudits, un craquement à peine audible se fit entendre. Comme une branche cassée. Ou des ossements... Mais le danger ne semblait guère proche.

[Duo]

Progressant avec difficulté sur le sol inégal et chaotique, Duorok sentait que l'atmosphère se faisait plus dense. Et son inquiétude était grandissante. La douleur de sa précédente blessure le lançait et chaque pas le lui rappelait. Pire encore, il avait épuisé ses sorts offensifs. Mais malgré tout, il continuait d'avancer en respirant bruyamment.

[Garfield]

La tension qui flottait dans l'air était presque aussi palpable que la puanteur des chairs pourrissantes et décharnées. Quel que fut le dieu vénéré dans ce temple, ce n'était pas une divinité bonne. Alors qu'il avançait dans l'ombre, Armand cogitait du mieux qu'il pouvait dans une atmosphère pareille. La liche avait choisit un temple comme base. Etait-elle une emissaire d'un culte obscur? Avoir toute un Eglise sur le dos serait fatal a Armand et ses compagnons.
Mais visiblement, l'endroit était désert, a part les grognements de morts vivants que l'écho répercutait tout au long des murs des tunnels. Il n'arrivait pas à se souvenir du nom de cette divinité... En desespoir de cause, il se décida a demander l'avis de ses compagnons:

Dites, à qui pensez-vous que ce temple soit dédié. Je pense qu'il s'agit d'un dieu mort, mais je ne saurais dire lequel...

[Duo]

Duorok réfléchit quelques instants puis se dit qu'après tout, c'était peut être possible. Ou très stupide.

"Je ne connais pas beaucoup de dieux morts, à part Bhaal. Mais c'était il y a longtemps."

[Mornagest]

Tandis qu'ils discutaient, un long son plaintif se fit entendre de l'intérieur du temple. On pouvait croire en un cri bestial, mais des borborigmes infâmes qu'ils purent percevoir s'échappaient quelques mots audibles :

"A l'aiiiide... rhaaa !" puis cela redevint incompréhensible. Le silence revint ensuite, plus pesant que jamais. Les prêtres suaient à grosses gouttes, angoissés par cette atmosphère lourde et oppressante. A tout moment, un cataclysme semblait prêt à se déclencher.

[Dreiyan]

Quel cri étrange... ici, au fond des cryptes, y aurait-il quelqu'un d'encore vivant - apparament plus pour bien longtemps, ou plus depuis un court instant - dans cet univers obscure, pays de la pire engeance, qu'était ce labyrinthe des cryptes de Melandis? La confiance qui était la sienne quittait petit à petit le talosien. La liche était-elle à l'origine de ces cris de souffrance? Ou était-ce une autre créature? Les deux éventualités semblaient tout aussi désagréables l'une que l'autre.
Dreiyan finit par rompre le silence, en prenant la parole rien qu'à cet effet.

"...bon, on va se jeter dans la gueule du loup, ou quelqu'un a un meilleur plan?

[Mornagest]

Alors que le prêtre de Talos se tournait vers ses compagnons d'infortune, un nouveau cri rauque déchira le silence, leur faisant cette fois frissonner l'échine. Un cri bestial, dément... mais qui semblait venir de la bouche d'un humain.

"Aaaaaaarggghhh.... aaahahahahahahhahhahhaaaahh !"

Le son paraissait plus rapproché que la première fois. La chose s'était-elle avancée depuis tout à l'heure ? Pouvait-elle encore se déplacer ? Qu'était-ce ?

Le silence se fit de nouveau dans l'atmosphère pesante devant le porche du temple en ruines. Silence tellement opaque que l'on entendait les respirations rapides et énervées des prêtres gagnés par l'angoisse soudaine. Quel monstre allait encore leur tomber dessus ?

[Duo]

Evaluant rapidement la situation, Duorok songea à son lit bien douillet à la surface et aux femmes qu'il y faisait venir souvent puis se dit que ce n'était pas trop le moment de penser à ça. Il revit alors le chancelier qui lui disait qu'il ne ferait qu'enquêter sur une maladie. Il se promit alors de demander une rémunération s'il ressortait vivant d'ici. Le cri paraissait de plus en proche et de plus en plus désagréable à entendre.

"Etant donné la vitesse à laquelle ce cri à l'air de se déplacer, je propose d'avancer à sa rencontre. Fuir ne nous apportera rien, et puis nous ne sommes pas des lâches. Pas moi en tout cas."

Il serrait le manche de sa hache si fort qu'il se demandait si il n'allait bientôt se mettre à saigner des mains. Mais cela lui permettait d'oublier la douleur de sa brûlure. C'est, la mort dans l'âme, qu'il commença à avancer prudemment dans la sombre galerie.

[Mornagest]

Quelques secondes plus tard, le cri reprit. Plaintif, dément, effrayant. Aucun mot n'était de nouveau distinct, et les prêtres n'osaient se perdre en conjectures quant à la nature de la chose qui pouvait produire pareils beuglements...

Soudain, la chose sortit de l'obscurité des ruines. Un frisson parcourut l'échine de Duorok, le plus proche d'elle. Ce qui se tenait à quatre mètres de lui n'avait plus d'humain que la forme - et encore. Un bras lui manquait, et les lambeaux de muscles et de chair qui pendaient là où aurait dû se trouver le membre manquant suintaient d'un liquide vert émeraude et visqueux.

Son visage n'était qu'une plaie purulente, de laquelle émergeait vaguement deux orifices censés être ses yeux, mais emplis d'une espèce de noyau d'olive rougeâtre... sans doute avaient-ils brûlé. Sa bouche ouverte laissait passer d'horribles borborigmes incompréhensibles, tout en laissant entrevoir un morceau de langue pourrie qui semblait prête à se détacher à tout moment.

La chose s'avançait lentement, le bras gauche balant, les pas incertains mais rapides, la menant vers les prêtres.

[Dreiyan]

Appétissant, analysa Dreiyan. Son analyse le convaint également qu'il ne serait pas très judicieux de rester immobile alors que la... créature avançait vers eux.

Vite, encerclons-là! Il nous sera facile d'en venir à bout ensuite.

Le talosien se mit alors à contourner le tas de lambeaux de chair sur pattes, espérant être immité par l'un de ses deux collègues. Contourner cette chose lui permit de l'observer sous plusieurs angles. Qu'avait donc fait cet être pour mériter un tel destin?

[Garfield]

Armand avait un doute quand aux intention de la créature... ou de ce qu'il en restait. Elle semblait plus agonisante que menaçante.
Il raffermit tout de même sa prise sur la garde de son épée. Les souterrains Mélandiens lui avaient offert assez de surprise désagréables pour qu'il n'oublie pas la plus élémentaire prudence.

Pensez vous vraiment une telle créature dangeureuse? Je pense que le mieux qu'on puisse faire c'est de lui donner la mort pour abréger ses souffrance...

Le prêtre de Kelemevor se surpris à se demander combien de souffrance le corp pouvait endurer. Est-ce qu'à partir d'un certain moment celle-ci devient si intense que le corps l'oublie? Ou alors, cet créature ressent-elle la moindre parcelle de sa peaux comme une brûlure, une irritation, une douleur perçante, ou peut-être lancinante? Il chassa ces pensées de sa tête et jeta un coup d'oeil rapide a Duorok qui n'avait rien dit depuis le début de cette étrange rencontre..

[Dreiyan]

Le talosien observait toujours la créature. Armand Clerval n'avait pas forcément tort...

A vrai dire, je n'en sais rien. Dangereuse ou pas, achever cette chose ne pourra que mettre fin à son calvaire. Permettez?

Dreiyan jeta un bref regard vers le prêtre de Kelemvor, qui ne semblait pas s'opposer à ce qu'il agisse. Le prêtre dégaina son épée courte, s'avança vers la créature et entreprit de lui asséner un coup fatal dans le torse (ou ce qui se trouvait à la place du torse), s'attendant à ce que sa cible ne se défende pas.

[Duo]

Devancé par le talossien, Duorok ne put qu'assister au coup porté par Dreiyan à la créature tout en se demandant si c'était celle-ci qui avait poussé les cris atroces entendus un peu plutôt. Un peu nerveux, il agrippa le manche de sa hache, prêt à intervenir.

[Mornagest]

L'épée transperça la créature de part en part. Une projection infâme de liquide épais et vert dégoulina des plaies causées, tandis qu'elle hurla brièvement mais puissamment, de la même manière que tout à l'heure. Puis elle cessa, et tomba rapidement au sol, se décomposant à vue d'oeil, dans un bouillon d'effluves mêlant subtilement chair putréfiée et air vicié depuis de longues années...

Petit à petit, alors que le corps se dispersait en poussières, un spectre se forma à ses côtés. Tout d'abord, il ne s'agissait que d'un simple brouillard à peine perceptible, mais ensuite, le fantôme se forma plus disctinctement sous les yeux méfiants des prêtres. Ils redoutaient un sournois guet-apens, à raison, dans un endroit pareil.

Mais le spectre ne les attaqua pas. Il ouvrit ce qui lui faisait office de bouche, et prononça simplement :

"Merci de m'avoir libéré de mes souffrances. Les choses qui se trouvent ici... pourraient facilement vous faire subir le même sort qu'à moi. Fuyez, si vous avez du bon sens !"

Puis il disparut soudainement.

[Duo]

S'approchant pour examiner les restes poussiéreux de la créature, Duorok dit à ses comparses.

"Ces spectres sont plutôt défaitistes pour des morts. On continue ?"

Il se passa la main sur sa blessure comme pour vérifier si elle était encore là puis dit à l'attention de Clerval.

"Au moins tu n'auras pas perdu ta journée, Clerval. Il y aura eu au moins une âme d'apaisée aujourd'hui !"

[Mornagest]

Alors qu'il terminait sa phrase, un nouveau hurlement vint ponctuer cette dernière, se répercutant dans toute la caverne, mais également à l'intérieur du temple. Si l'espèce de zombie qu'ils venaient de démembrer pouvait encore pousser un cri vaguement humain, celui qu'ils entendirent provenait au mieux d'une créature des Neufs Enfers.

Accompagnant ce hurlement, une onde fit vibrer le sol pendant un long moment, et cela semblait se propager jusqu'à la voûte, car une multitude de morceaux de calcaire churent à terre et sur les prêtres, sans toutefois les blesser.

Le silence revint enfin. Mais un sourd grondement se faisait encore vaguement entendre, dans les ténèbres de ce temple maudit.

[Dreiyan]

Dreiyan était sceptique. A quoi bon s'entêter à continuer dans ces maudits souterrains, si ceux-ci étaient peuplés d'une infinité de zombies au cri toujours plus gluttural au fur et à mesure qu'ils s'enfonçaient dans les profondeurs. Non, à n'en pas douter, le talosien aurait bien voulu se retrouver ailleurs, n'importe où ailleurs qu'au font de ce trou à rats qui l'inspirait de moins en moins.

"Bon, encore combien de zombies à délivrer, à votre avis? On est pas là pour faire une oeuvre de charité, non? Je suis sûr que le chancelier s'ennuie de notre compagnie."

[Duo]

Approuvant le talossien d'un grognement, Duorok accrocha sa hache dans son dos et fit volte face en maintenant toujours sa main gauche contre sa blessure.

"Allons donc faire notre rapport à ce cher Chancelier. Je me languis de lui."

Puis sans attendre les autres, il commença à remonter le chemin en sens inverse.

[Dreiyan]

Un petit sourrire, léger, se forma sur la bouche de Dreiyan. Il éprouvait un certain plaisir à constater qu'il n'était pas le seul à ne pas vouloir risquer sa peau au fond d'un trou morbide pour les beaux yeux d'un chancelier ou les faveurs d'un dieu fou. Ainsi, les prêtres n'étaient pas tous des désespérés accrochés à la seule espérance de plaire à une entité certes supérieure, mais rien de plus qu'une entité. Enfin, en tout cas ils étaient deux.

Le talosien emboîta le pas du semi-orc, désireux de ne pas se laisser distancer et de devoir parcourir ces sombres cryptes avec comme seul compagnon le bruit de ses propres battements de coeur.