[TD] Les Montagnes de Jahlin

Dans une Tour mystérieuse se terre un vieil érudit, Alménor Fargritz, issu d'une longue dynastie de cartographes dédiés à préserver la mémoire de Dorrandin. De nombreuses cartes montrant l'évolution du peuplement de ce continent sont étalées ci et là sur les tables d'études qu'aiment à parcourir les touristes mais aussi les érudits des cités environnantes. Une grande bibliothèque sauvegarde les grandes quêtes et les anecdotes s'étant déroulées dans les régions extérieures des capitales. La Mémoire de Dorrandin, n'hésitez pas à y faire une halte, voyageur...
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Mornagest
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Message par Mornagest »

<span style=\'font-family:monotype corsiva\'>J</span></span>ahlin... ce nom inspire peur et crainte au sein des divers tribus autochtones des montagnes de Jahlin. En effet, Jahlin est le nom d'un terrible géant des collines qui fait régner la terreur à travers les vallées et même au delà. On entendit parler pour la première fois de ce géant, lors d'une des nombreuses batailles entre le clan de DummSword (orc) et celui de Shadowhammer (gobelours) pour la possession des collines. La bataille était rude et aucun des deux clans ne semblait prendre l'avantage, quand soudain des bruits de tonnerre se firent entendre, c’étaient les bruits sourds des pas de Jahlin, qui décima par la seule puissance de ces monstrueux poings les rangs des humanoïdes hagards. Depuis le géant fait régner sa suprématie dans cette région du continent.

Ressources:

Les montagnes de Jahlin abondent de ressources minérales, animales et végétales. Plusieurs gisements de métaux sont disséminés à travers les montagnes, mais peu sont exploités. Il serait imprudent de s'approvisionner en esclaves dans les clans dominants de StormRiver (gobelin), de DummSword (orc) et de ShadowHammer (gobelours) pour la simple et bonne raison que ces clans sont assez soucieux de leur membres, néanmoins il existe de nombreux petits groupes d'humanoïdes dans les collines de Jahlin...

Description:

Les montagnes de Jahlin sont vastes et assez désolées, et il est assez long (et dangereux) de parcourir la route reliant la cité de Tordo et la ville d'Elgaret. Le géant est certes puissant mais pas stupide, il ne se hasardera jamais à attaquer une ville de l'Empire Mélandien sous peine d'avoir l'armée Talosienne aux trousses. Mais ce géant a de nombreux subalternes (gobelinoïdes, brigands) et ces derniers harcèlent parfois les convois véhiculant entre les deux villes. Une rumeur raconte que Jahlin a, depuis toutes ces années, amassé un colossal butin qui serait dissimulé dans une caverne secrète, et seul lui sait où elle se trouve, une autre rumeur dit qu'il faudrait un mot magique pour ouvrir la caverne...

Clan de StormRiver : C’est la tribu de gobelins des montagnes, très nombreux et rapides, le nom de leur clan "Rivière foudroyante" vient de leur stratégie de combat très efficace, qui consiste à submerger rapidement l'ennemi par des vagues de gobelins interminables.

Clan de DummSword : C’est la tribu des orcs des montagnes, fiers et vigoureux, ils avaient conquis le plus grand nombre des terres dans les collines, mais ce détail a pris son importance depuis l'arrivée de Jahlin.

Clan de ShadowHammer : C’est la tribu des gobelours des montagnes de Jahlin, grands et forts, leur objectif n'a jamais été de conquérir la totalité des montagnes, mais juste de démontrer leur supériorité physique face aux autres races autochtones, l'arrivée de Jahlin et sa démonstration de force a dû énormément les troubler.

<span style=\'color:#999999\'>[texte de Dragum]
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Garfield
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Message par Garfield »

Avant de partir, Garfield s’était procuré une carte de Dorrandin. Grand bien lui en avait pris. Il était dans la plaine au nord-est de l’île, reliant le littoral du détroit du renard aux montagnes du Jahlin. Assis sous un arbre, il préparait son parcours… Mais vers où ?

En tout cas, il devait continuer vers le Sud (logique, vu qu’au Nord c’était la mer). Cependant, un gros obstacle se dressait devant lui : les montagnes du Jahlin, fières et dangereuses pour le non-initié… Il pouvait les contourner, mais cela risquait de prendre cinq, voir six jour pour arriver de l’autre coté de la chaîne montagneuse. La traverser ne lui permettrait sûrement jamais d’atteindre l’autre côté… Restait la solution alternative : entamer l’ascension un peu plus a l’ouest, à une altitude plus faible, et ne mettre que quatre jour, trois si tout va bien…

Il prit donc cette décision. Si la mer était sillonnée de vaisseaux talosiens, la terre elle était plutôt vide : pas de ville, juste une plaine déserte où peu de gens s’aventuraient, car pour y accéder depuis l’intérieur des terres, il fallait franchir les terribles montagnes.

Garfield se leva, il avait plusieurs kilomètres à parcourir vers l’Est avant la tombée de la nuit, s’il voulait pouvoir commencer son ascension dans la journée du lendemain. Il trouverait sûrement une hostellerie et peut-être même une écurie au pied de la montagne… En tout cas, l’espoir était permis…

Tout en marchant, il pensa a l’ironie de la situation, lui qui avait toujours été un vrai « rat des villes », il était à présent perdu a randonner dans l’immensité désertique d’une plaine, avant d’aller crapahuter en montagne… Il ne lui restait qu’à écouter le frottement des hautes herbes sur ses bottes, et le souffle du vent sur sa tête alors qu’il marchait.

Après une journée de marche, il arriva enfin en vue d’une hostellerie… Il y prit une chambre, mais malheureusement, l’absence d’écurie lui offrit la perspective d’un voyage a pied assez peu agréable. Il profita donc bien de sa nuit de repos

***

La route de montagne qui avait commencé traîtreusement quelques heures plus tard commencer à révéler sa vraie nature : la pente se faisait de plus en plus escarpée, et le chemin de moins en moins distinct. A l’auberge, on avait confirmé à Garfield qu’en ce point, le dénivelé n’excédait pas les 300 mètres… une broutille comparée à l’altitude des sommets enneigés que Garfield pouvait apercevoir a l’Est.

Puis las route finit par disparaître complètement. L’air se rafraîchissait, forçant le bretteur à fermer sa cape sur le devant et à rabattre sa capuche. La végétation semblait vouloir imiter la route, et Garfield ne vit bientôt plus que quelques buissons et des conifères, perçant ici et là le sol couvert de roches éparses. Un fin brouillard enveloppait le tout afin de parfait l’aspect lugubre du tableau…

Alors que le jour tombait, Garfield devait songer à trouver refuge pour la nuit. Il ne savait pas combien de temps le voyage allait durer, ni même à quelle altitude il était parvenu. Il continua jusqu'à trouver un pin de bonne taille, perché a quatre ou cinq mètres du sol. Les extrémités de ses branches étaient couvertes d’épines, mais « l’intérieur » de l‘arbre était vierge de ces défenses. Garfield escalada donc les premières branches de l’arbre, et une fois qu’il s’estima hors de portée de ours et autres animaux peuplant les montagnes, il mangea une miche de pain et bu un peu à sa gourde,avant de s’endormir dans une position des moins confortables.

***

Le deuxième jour de randonnée montagnarde s’annonça pire que le premier : en milieu de matinée : en milieu de matinée, une bruine fine et perçante commença a humidifier le paysage, avant de franchement le noyer.

Garfield était glacé jusqu’aux os alors qu’il marchait, et du se résoudre a ne pas s’arrêter en milieu de journée. Mais dans son malheur, il constata que le sentier ne semblait plus monter de beaucoup, et il aurait sûrement atteint le point culminant de cette partie de la chaîne d’ici la tombée de la nuit.

Un bruit au loin l’alerta… Un vieux réflexe joua, et Garfield se tapi derrière un pin. Deux gobelins courraient après un chevreuil, l’un des deux tentant désespérément de toucher l’animal de ses flèches, et le deuxième faisant tournoyer un gourdin au dessus de sa tête.

Je dois être sur les terres d’un clan gobelin, je devrais faire attention…

Garfield continua donc sa progression, mais moins vite pour ne pas risquer de ses faire remarquer. Il jeta un coup d’œil à sa carte : il devrait arriver à hauteur de Elgara demain en milieu de journée.

Comme prévu, à la tombée de la nuit, il avait atteint le point culminant de la chaîne, et se trouvait sur un haut plateau recouvert d’une forêt de pins. Il recommença le même scénario que la nuit précédente pour dormir…seulement, un hibou l’empêcha de se reposer, et il du repartir au petit matin dans un état plus que lamentable.

***

Il pressa le pas du plus qu’il le pouvait, car s’il atteignait la hauteur d’Elgara dans la matinée et qu’il voyageait de nuit, il pourrait revoir une plaine dès ce soir.

La descente se passa sans réelle difficulté, mais à la nuit tombée, Garfield ne savait pas s’il devait continuer ou pas. Il décida que oui, et après quatre heures de marches nocturne, il aperçut une auberge : « Au pied de Jahlin ».

Il y entra et soupa puis y dormi. Il était parvenu à traverser les montagnes en trois jours, mais perdit sa journée d’avance en dormant tout le jour suivant. Il savait maintenant qu’il n’avait plus qu’à suivre la route qui traversait Dorrandin du Nord au Sud le long du littoral ouest.

***

C’est ainsi qu’après sa journée de repos, Garfield put acheter un cheval à l’hôtellerie et commencer à marcher vers le Sud.
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