[Vous] Le ridicule ne tue pas ! Racontez vos (més)aventures...

[Ugo]

Note : fusion de ce topic avec celui sur le même thème de l'éphémère

Il y a quelques années, durant mes études supérieures en attendant devant la classe où le cours allait se passer nous discutions de sujets et d'autres quand le petit David lance soudain:

- En tout cas Piroton, elle est bonne.

Très discrètement, puisque tout le couloir l'a entendu.

On ne pouvait lui donner tort, car c'est vrai que madame Piroton malgré ses tenues austères (tout le contraire d'Amina dans la BD prof), jeune prof de moins de 30 ans, aux longs cheveux bruns et à la bouche pulpeuse, avait de quoi fouetter le sang de jeunes adultes mâles à peine sorti de l'adolescence.


Dans la seconde d'après surgit dans notre dos un petit:

- Bonjour

suivit de notre part:

- Bonjour madame Piroton

Nous n'avons jamais su si notre prof adorée a entendu la remarque de David, lui par contre on ne l'a plus entendu durant tout le cours.

Et vous, vous êtes vous déjà retrouvé dans une situation tellement embarassante que vous aviez envie de vous cacher dans un trou de souris? Ou alors avez-vous été seulement témoin.

[Inarius]

Oh oui, les trous de souris sont ma spécialité

J'ai deux trous de souris à raconter, (datant de ma scolarité), en plus avec la même prof, qui s'appelait "Mme Biton" (en plus, c'est pas glorieux à porter).

En 5ème, j'avais toujours des mauvaises notes aux devoirs à la maison et de très bonnes aux devoirs en classe, car "je m'en foutais" un peu (je devais être un peu con...). La prof nous rend les devoirs sur la mise en équation, j'avais eu 6,5/20. Donc pendant qu'elle commence à le corriger, je déchire le devoir en morceau, et ensuite j'en fais une boule, et pendant que la prof était en train d'expliquer à un élève un truc (donc de dos), je me lève et je "marque un panier" dans la poubelle. Les gens rient, mais bien sûr, elle ne s'est pas retournée tout de suite, donc j'étais déjà retourné à ma place. J'aurais dû me méfier...après coup je pense qu'elle l'a vraiment entendu et que la suite n'était qu'une mise en scène.

Quelques minutes plus tard (genre 30), elle passe devant moi et dit à la classe " vous voyez, c'est important de pas mettre tous les calculs sur une ligne, sinon on peut croire qu'il y a des "=" et donc que c'est faux, comme pour Inarius (bien sûr, elle a pas dit Inarius, hein)." Je lui répond "mais non, c'est pas des égals, c'est des points. Je sépare mes calculs. Je vous assure"
Que n'avais-je dit ! Elle me répond "ah tu es sûr ? Bon ok alors montre moi où selon toi"

Je fais semblant de chercher dans mon cahier..la prof s'assoit sur ses pieds devant moi et attend.
Au bout de 2 minutes de recherche de ma part je lui dis "bon je vous la ramènerai c'est trop le bourrier mon cahier je vais pas la retrouver!"
ET LA, MON VOISIN DE CLASSE SE LEVE, va jusqu'à la poubelle, prend un morceau de ma copie, reviens, regarde et dis "ah, non, c'est pas le bon morceau surement".
Regard de plomb de la prof. Elle ne dit rien. Je perd 15 centimètres sur ma chaise.

TROU DE SOURIS !

Le soir même, réunion parent prof. Je ne l'avais pas dis à ma mère. La prof avait ramassé tous les morceaux, et elle les avait posé sur la table.
TROU DE SOURIS !


Deuxième, 3 ans après, au lycée (en seconde), il se trouve que par hasard j'avais la même prof. Le premier jour en partant on discute un peu elle me demande comment se passent mes études tout ça tout ça, je pensais qu'elle avait oublié...deuxième cours, je discute avec mon voisin et je lui dit en chuchotant "au fait, cette prof en fait je la connais, parce qu'une fois en 5ème...bla bla bla..." mais tout doucement.
Et là, elle était en fait à quoi, 5 mètres de moi. Et elle me dit tout fort "OUI JE ME RAPPELLE PARFAITEMENT INARIUS MOI AUSSI !"

TROU DE SOURIS !

Allez une dernière anecdote dans le même ton,
J'avais une jolie prof d'espagnol toute mimie en prépa (on aurait dit Amélie poulain). Et je me souviens qu'on "trippait" dessus souvent avec mes voisins/ines, parce que globalement tout le monde l'aimait bien.
Fin de l'année, quand on part chacun de notre côté, dernier cours, elle nous fait un laïus de 5 minutes sur le fait d'être prof qu'est ce que ça faisait et là elle dit bien fort "vous savez, quand on est prof on entend absolument tout, même ce que les étudiants ne nous disent pas ou se disent entre eux, c'est pas parce qu'on réagit pas qu'on l'entend pas !", et là elle me regarde moi et me fait un sourire. Ce qui était marrant c'est qu'elle a rougit, ce qui me fait dire que ça devait la gêner autant que moi !

TROU DE SOURIS !

[Le Marquis]

Si on reste dans le scolaire, alors je me rappelle d'un gars en seconde qui s'était fait surprendre par une interro surprise (donc ces trucs-là, ça marche ) et qui bien sûr l'avait totalement ratée. La prof venait juste de ramasser les copies qui se trouvaient donc sur le bureau, et était allée au fond de la classe pour je ne sais plus quelle raison. Le gars se lève, fonce au bureau, commence à fouiller le paquet pour récupérer sa copie et se dirige vers la poubelle pour l'y balancer...

Et c'est là qu'il fut intercepté la copie à la main juste à côté de la poubelle... Dommage


Le top du top : à la fac, on se trouvait dans une salle de TD sur des petites tables à 2 places et les profs nous avaient préparé une petite épreuve d'une demi-heure. Bien sûr, vu la promiscuité, ils avaient fait 2 sujets différents (mais assez similaires quand même) : à chaque table, l'un avait un sujet et le voisin avait l'autre.
Il était une fois un gars qui était assez faible on va dire, et qui était le seul à ne pas savoir qu'il y avait 2 sujets différents. Il fait donc son exercice, puis jette un coup d'oeil sur celui de sa voisine. Evidemment, résultats très différents...

Se sachant un peu nul, il décide de pomper tout le devoir de sa voisine
Je vous laisse deviner sa note finale.

Le pire, c'est qu'il nous l'a raconté (sinon on ne s'en serait jamais aperçu), et qu'il avait plus ou moins fait juste au départ...

[Voyageuse]

Je n'ai pas vraiment trouvé de topic correspondant, donc j'en crée un... Juste pour vous raconter ma mésaventure de ce soir !

Aujourd'hui journée interminable au collège, avec un conseil de classe qui s'est terminé à 20h30. Pas de bol, je dois appeler d'urgence un parent d'élève parce qu'on comprend mal son projet pour l'an prochain, donc je traîne un peu en salle des profs pour relever son numéro. j'entends mes collègues descendre, la porte du bas claquer... et soudain je blêmis.
- Oh p***** de b***** de m****....
Je viens de me souvenir que le matin, à la bourre, je suis partie sans mes clés restées introuvables....
Je dévale les deux étages, mais trop tard, la porte est fermée, je suis toute seule et personne en vue. Panique... mais non, pas d'affolement, y'a l'issue de secours dans la classe de troisième, jamais fermée à clé, avec un simple verrou. Ouf, je sors dans la cour. Mais toujours personne en vue... et le portail est fermé à clé... et là je suis coincée pour de bon ! Grosse panique !

Trois solutions possibles :
1) appeler un collègue de boulot pour qu'il vienne m'ouvrir... sauf que je n'ai pas les numéros de portables de ceux qui viennent de sortir, et qu'ils sont tous à une demi-heure voire une heure de route si je veux appeler chez eux...
2) appeler mon homme, lui dire de mettre la maison sans dessus-dessous pour retrouver mes clés (ou à défaut d'amener une grande échelle), sauf qu'il vient de coucher les filles...
3) trouver un moyen de sortir....

Bon, allez, un peu de cran... Dans les films ça a pas l'air si dur de faire le mur... le portail fait 3m50 de haut maximum, peut-être même moins, le dernier mètre est ajouré... et y'a une grande poubelle pas loin que je peux amener devant.
- Allez, tu peux le faire !
Donc prenant mon courage à deux mains (et me félicitant de ne pas être en jupe), je trouve un truc pour faire marche-pied, je me hisse sur la poubelle (pas aussi facile que dans les films, c'est haut !), je risque un oeil par-dessus le portail, qui donne directement sur la rue... et je me planque parce qu'une voiture passe. Bon, le mec m'a vue, il a fait un de ces têtes... pourvu qu'il appelle pas les flics, je vous dit pas la honte !
Allez, faut finir par y aller quand même. Comme dans les films !... Je lance mon cartable par-dessus le sommet du portail, je prends appui sur la partie ajourée pour grimper plus haut, je monte un pied, puis l'autre... je passe une jambe par-dessus...
- oh misère que c'est haut... allez, te dégonfle pas, t'as pas le choix, tu veux quand même pas téléphoner piteusement au boss ?
Je m'agrippe bien des deux mains, je me laisse descendre de l'autre côté, je me retrouve suspendue au-dessus du vide, je lâche - ... réception en douceur, juste la main un peu égratignée. Une voiture émerge juste à ce moment, l'air de rien je prends mon cartable.. Mais je crois bien qu'il m'a vue quand même sauter du portail. Je file, essayant d'avoir l'air dégagé, avant qu'il se pose trop de questions.

Bon, allez, une fois terminé, ça me fait bien rire comme aventure. je suis finalement plutôt fière d'avoir fait le mur avec succès pour la première fois de ma vie... Mais j'avais quand même franchement l'air d'une cambrioleuse avec mon gros cartable rembourré, ça craint !

[Smidge]

hihi, excellent

une vraie cascadeuse

[Lothringen]

J'ai déjà eu une mésaventure de ce genre, un mercredi soir que j'étais restée trop longtemps bosser en salle des profs. Je sors (il n'est même pas six heures), tout est fermé, les couloirs déserts. J'ai les clefs des classes mais certainement pas celles de l'établissement. Alors que j'arpente lesdits couloirs en quête d'un gardien, ou que sais-je, je tombe sur une morue qui nettoie les classes, qui me dit qu'elle est occupée, que j'ai qu'à attendre, qu'elle repassera quand elle aura tout fini. ça sent la revanche sociale de bas étage. Comme je n'ai pas envie d'attendre, je continue ma petite exploration, je finis par trouver une porte de derrière, et je fais le mur par un portail de jardin, comme un élève en retard. Mais j'ai moins de mérite que toi, parce que la porte était beaucoup moins haute.

(et j'avoue qu'à un moment je me suis vue passer la nuit sur un canapé de la salle des profs, et que ça ne me faisait pas rire du tout )

[Voyageuse]

bilan des courses : un hématome au milieu de la paume gauche (j'avais cru un instant pouvoir descendre le premier mètre en m'accrochant de prise en prise à la force de mes maigres bras... totalement illusoire évidemment ! Du coup ma main a glissé plus vite que prévu...).

Et le pire, c'est qu'hier soir je me suis souvenue tardivement... qu'il existe une autre issue de secours au fond du CDI, qui ne ferme sans doute que par un verrou, et qui donne directement dans la rue sans passer par la cour. Tout ça pour rien! Vraiment stupide de ne pas y avoir pensé... (Ou... mon inconscient rêvait-il depuis toujours de franchir ce grand portail ?).
Allez, je vais raconter mes exploits aux collègues, ils vont bien rire.

@ Lothy : moi, j'ai même les clés du bahut (enfin, pas celles du secrétariat ou du bureau du boss quand même), je suis pistonnée... ça date de l'époque de mon homme qui arrivait souvent très en avance le matin et en avait marre de trouver la porte fermée, il avait râlé et du coup on l'avait chargé d'ouvrir quand il était en avance...
Par contre je crois bien qu'une collègue a déjà passé la nuit dans le bahut...mais pour cause de neige !

Edit : bon, c'est seulement le surlendemain que j'ai plein de courbatures partout... argh... on voit que je suis pas sportive du tout moi !

[Dark Manuor]

Vraiment pas mal, Voyageuse

[Ailyn]

Le ridicule c'est toute ma vie... Punaise, heureusement qu'il tue pas, parce que là sinon, je serai un vrai chat .

Bon alors... Dans le bien ridicule mais qui date...
En seconde, j'avais un prof de math avec lequel j'avais des relations pour le moins conflictuelles . Disons que les maths, ça a vite fini par me péter les noyaux, d'autant que j'y comprenais que dalle et que je faisais partie d'une classe plutôt... élitiste, destinée à être orientée en totalité en section Scientifique...
Y avait que moi qui faisait de la résistance , ce qui me valait de passer au tableau pour les corrections d'exercices une fois sur deux alors que... à part écrire à la craie "j'ai rien capté", je pouvais pas être super prolixe...
Ca m'empêchait pas d'essayer d'être efficace en cours et de m'intéresser à ce qu'il se passait malgré mon divorce consommé avec les mathématiques de lycée.
Et c'est ainsi que concentrée sur mes exercices, très absorbée par le thème et tâchant de résoudre un nouveau mystère, je souhaite poser une question au professeur, bien que je me doute d'avance que je vais encore me prendre une bonne réflexion. C'est ainsi que j'ai lancé, très naturellement, un :
"Maman, est ce que vous pourriez m'expliquer pourquoi..."
Fou rire général . Je m'arrête, me rendant subitement compte que je suis en train de dire une connerie monumentale .
Voilà, donc ça, c'est faiiiiiit, appeler le prof que je peux le moins sacquer "Maman", ça fait toujours plaisir .


Bon, dans le plus récent...
Petite journée de cours débutée à 8h et s'achevant à 19h30 avec seulement une micro demi heure de pause à midi... à 17h30, en attendant l'arrivée du dernier enseignant de la journée, je commence à péter un câble .
Me viennent alors des blagues vaseuses et des envies de chanter . Je m'amuse à titiller une amie en lui chantant : "Amie Marie, montre nous tes fesses" (à ma décharge, j'avais dormi 5h ) vous savez, la super chanson sur l'air de la Balade des Gens Heureux de Gérard Lenorman qui tourne notamment dans les amphis de médecine ? .
Donc je fais joujou à ça, et je vois que la prof arrive et me fusille du regard. Elle s'installe et continue à me fusiller du regard. Incrédule, je la regarde jusqu'à ce que je me rende compte qu'elle s'appelait "aussi" Marie... .
Vive les gaaaaaaaaffes .
Ca aussi, c'est fait .

[Ugo]

Le week-end dernier je taille ma haie au sécateur, résultat un torticolis pendant trois jours.
J'ai toujours pas compris comment.

[Inarius]

Bon j'en ai une, mais c'est un peu scato. Pardonnez moi par avance.

Lors de mon premier entretien d'embauche, je suis arrivé en retard. Bon en arrivant, la dame qui m'accueille me dit "aucun soucis, ils sont prévenus, prenez votre temps, de toute façon il n'y a personne d'autre dans le bâtiment à cette heure. Allez vous rafraichir et revenez.

bon, j'y vais, à 10 mètres de la salle de jury (il y avait 12 personnes pour mon jury), il y avait des toilettes. Je passe devant donc la salle de jury dont la porte était ouverte pour aller jusqu'aux toilettes.
Mais voilà avec le stress, le train et tout ça, j'avais une furieuse envie de faire c***.
Je me met en position, et là je fais un énorme p** suivi d'un énorme ploutch. Bref, très classe.

Et là, alors que je terminais, j'entends une chasse à côté de moi...

Je sors juste après le gars, dans le couloir...pour voir la porte de jury se refermer.


hum hum hum...je frappe !

"Bonjour !"

Je n'ai jamais su qui c'était, d'autant que j'ai travaillé avec eux ensuite...

[Althéa]

Tout à l'heure, en ouvrant la porte du garage pour étendre le linge, je me trouve face à un gros beauceron assis dans nos plans de patates. Moi, qui ai énormèment peur des chiens, je referme la porte illico, d'autant plus que le molosse commence à se lever. Je regarde la pendule dans la chambre. 8h00. Or, je dois m'en aller pour prendre un bus à 9h12. Je me poste dans la chambre d'où j'ai une vue imprenable sur le jardin. Le chien qui devait se sentir bien ne bouge pas d'un poil. Gros dilemne. Qu'est ce que je fais ? Ouvrant ma fenêtre, je cris au chien de s'en aller. ça ne marche pas. Les minutes passent. Le chien fait le pied de grue. Alors, prenant mon courage à deux mains, je me faufile par la porte d'entrée qui n'est pas directement en vue du potager. Et je vais frapper chez le voisin pour lui demander d'aller faire partir le chien ...

Bon, oki, c'est plutôt ridicule. Mais n'empêche, y a des gens un peu irresponsables de laisser leur molosse faire un tour comme ça. Apparemment, il était attaché avec une petite ficelle ... Super ....

[Ugo]

Pour son anniversaire on a offert à ma mère une orchidée en pot, vu que pour les vacances elle reste cinq semaines en Provence, je dois arroser ses plantes. Pour l'orchidée, une fois par semaine on la noie durant une heure avant de l'égoutter.

la semaine dernière je vois la même sur le bureau de la secrétaire de notre magasin de Bruxelles, je lui demande donc si elle a des trucs pour la soigner. Grands éclats de rire des personnes présentes et gros moment de solitude pour moi, il s'agissait d'une reproduction en plastique et tissu.

[Althéa]

Je vais poursuivre dans le genre animalier. Hier soir, je vois passer un chien sur la terrasse. Pas le même que la dernière fois. Bon, c'était pas si grave que ça. Un peu plus tard, on sonne à notre porte. Pas super contente (parce que ça risquait de réveiller la puce ), je sors. Un gars, devant le portail, assez embêté nous dit : "J'ai un problème". Juste à ce moment, on voit un ... cheval sortir de notre jardin. Si si

[Folken]

Dans la série "les phrases malheureuses à ne pas sortir pendant un enterrement, mais tu la sors quand même parce que tu ne sais plus ce que tu dis"
J'ai été à un enterrement ce week end. Et l'inhumation se déroulait dans un tout petit cimetière, singulièrement moins glauque et plus appaisant que ceux auxquels j'étais habitué jusqu'ici... Un cimetière qui me faisait l'impression d'un lieu "sympa" alors que j'ai pas vraiment d'atômes crochus avec ces lieux là. Histoire d'alimenter une conversation lancée sur un peu tout et rien, je sors une réflexion malheureuse en public (enfin, l'auditoire était restreint, fort heureusement) :

"C'est sympa comme cimetière, c'est plus petit, il est paisible... ça fait lieu où il fait bon vivre"

Des fois, on se sent vraiment débile... et seul à l'être.

[Soraes]

C'est marrant, ce we, j'ai vu un épisode de Friends où Phoebe sort un truc dans ce genre là, à un enterrement.
(Mmmh… bon enfin quand on le vit pour de vrai, je doute que ce soit si marrant )

[Ugo]

Jeudi dernier: 5h30 le réveil sonne, je l'éteins ; j'ouvre un oeil, 6h10 oups. 7h30, A l'atelier j'oublie mon sac à côté de la camionette en partant. 8h30 à Aperam, pendant que mon collègue passe son examen d'entrée j'en profite pour aller aux toilettes dans le bâtiment, fini je veux sortir dudit bâtiment, fermé, j'ai du attendre une demi-heure que l'on vienne me libérer. 1h30 en rentrant chez moi je me fais flasher.

Y a des journées comme ça.

[Ugo]

Petite mésaventure qui est arrivée à des nouveaux lorsque j'étais en internat il y a 17 ans. Quand on est en internat et que l'on est majeur on a plus de liberté, notamment les parents ne sont pas mis au courant quand des élèves brossent une journée de cours.

Les abrutis en question (si si) une journée de printemps ensoleillée en semaine ont décidé de partir à la côte belge pour la journée et ont réussi à ce que leurs parents soient au courant, comment?

En faisant du cuiztaks (je ne connais pas son orthographe), des vélos à quatre roues et à un ou plusieurs sièges selon le modèle, sur la digue. Ils ont tellement fait les débiles que des flics les ont verbalisés avec prise d'identité. Et où est parti le PV, chez les parents évidemment qui n'était pas content évidemment.

[Elarion]

Ben moi il y a une mésaventure qui m'est arrivé l'année dernière, en seconde...

J'avais cours de Français, c'était l'après midi il me semble, et je m'ennuyait ferme, parce que la prof parle, parle et parle encore,
qui plus est avec une voix extrêmement monotone et redondante. Bon, comme je n'avais rien à faire ou presque, je regarde la prof d'un air absent pour donner l'impression de suivre le cours, et là, je remarque que la prof a un ventre plutôt rond, comme si elle était enceinte, alors, à la fin du cours, sur de moi, je m'approche et je lui demande

- Madame, vous êtes enceinte ?

Là elle me lance un regard assassin et me répond :

-Non pourquoi ?

Je vous raconte pas la honte que j'éprouvais, je lui ai dit "non pour rien, je pensais juste que..." là je rougis, et je m' esquive rapidement, sous le regard pesant de ma prof de Français...




Ah tiens, un bon souvenir qui me reviens, c'était au collège, en troisième, notre prof d'histoire, qui était excellente, nous faisait un cours sur la seconde guerre mondiale, et il y avait des photos en noir et blanc, et puis, en plein milieu du cours, un gars de la classe lui demande :

- Madame, vous savez, vous êtes née avant la découverte de la photo en couleur, et ben est-ce que quand vous étiez petite vous voyiez en noir et blanc comme sur les photos et dans les vieux films ?

La prof éclate de rire, comme le reste de la classe et lui répond :

- Bien sur que oui ! D'ailleurs les lunettes que je porte ajoutent les couleurs.

[Icaryon]

Tiens, le coup du "Maman" à une prof, je l'ai fait aussi...

J'étais en 6e et quand j'ai voulu interpeler la prof de SVT (que j'adorais d'ailleurs), j'ai fait "Maman ?" à la place de "Madame" et elle à répondu "Oui, mon fils ?", *Tout le monde se marre + Air con*

Un autre coup, j'étais en 3e ce coup là, avec ma prof de physique/chimie (nulle).
Je n'avais pas mon bouquin et je bavardais...et elle m'a fait la remarque de manière désobligeante avec "la prochaine fois vous serez collé".
La croyant au tableau je fais le signe du "rien à péter" dans son dos... Sauf que ce n'étais pas elle... et là, elle fait "Mr X, ça veut dire quoi ça ?"... "Du coup, bredouillage d'une phrase ballot, rougissement, fermage de bouche pour le cours et toute la semaine...

[Elarion]

Ah tiens, je me souviens d'un cours de Technologie en 5eme, mon prof, qui est assez viril d'ailleurs nous faisait un cours sur le fonctionnement des webcams, et à un moment du cours, je l'interpelle.
Mais au lieu de dire monsieur, je l'ai appelé "Madame",
alors du coup il m'a répondu "oui mademoiselle ?" sous les éclats de rire de la classe

[Althéa]

Passage à la boucherie pour acheter du rôti. Bon, jusque là, rien de sensationel. Là où ça se corse, c'est quand l'affreux arrivé après vous demande pour combien vous avez pris. Là, un peu paniqué, vous lui répondez : "Heu ... 20 grammes". Ce à quoi le boucher hilare corrige : "Non, on a pris un kilo" ... Ben quoi ...


Passage au centre de prélèvement, vous devez faire pipi dans un flacon comme tous les mois. ça tombe bien, parce que bout de chou vous appuyant sur la vessie, vous en avez bien besoin. Bon, par contre, imaginez qu'au bout du compte, le flacon est presque , parce que vous devez genre avoir la polio et vous n'avez pas sû viser. Là, vous vous dites que pas de panique, qu'avec tout ce que vous aviez dans la vessie, vous pouvez en produire à nouveau. Les minutes passent, et rien. Rien du tout. Vous ne pouvez pas rester des heures, et il y a sûrement des gens qui attendent. Bon, vous vous dites que vous ne pouvez pas récupérer ce qu'il y a à l'intérieur du wc. Il faut donc sortir et poser son "oeuvre" dans le bac à prélévement en sachant que tôt ou tard, quelqu'un va venir le récupérer et se rendre compte qu'il y a genre trois goûtes dans le flacon. Vous pourriez vous enfuir discrètement, mais là, manque de bol, vous devez attendre qu'on vous fasse une prise de sang. Et il y a du monde. Alors là, vous psychotez grave en vous disant que la personne qui vient chercher les prélévements va venir vous chercher en vous appelant par votre nom (ben oui, y a une étiquette sur le flacon) et de retourner illico presto aux toilettes pour complèter votre dû. Vous voyez la personne arriver du coin de l'oeil et saisir le flacon. Et là, rien. Juste quand elle vous appelle pour vous piquer, elle vous demande si vous avez bien fait votre prélèvement d'urine. Ce à quoi, vous répondez inocemment : "oui, oui". Ben quoi ...

[Mr Sylvestre]

Je me suis tapé une des plus grosses hontes de ma vie. J'ai demandé à une jeune fille de 19 ans sur un réseau social nommé senscritique si l'avatar qu'elle avait choisi était vraiment une photo d'elle, elle m'a répondu :

[Sanctifer]

Je suis écroulé

[Mr Sylvestre]

En plus, je t'avais déjà raconté. J'ai vraiment honte, tu sais. Depuis, je prends toujours une seconde ou deux avant de parler, les gens se demandent ce qui m'arrive. Je leur réponds que j'ai un chat dans la gorge.

[Sanctifer]

La honte passera.
La vraie question c'est, qu'est-ce que tu lui as répondu ?

[Mr Sylvestre]

Sur le coup j'ai juste supprimé son message.
Mais, réflexion faite, je pourrais lui répondre ça :



***

[Le Marquis]

Là c'est trop compliqué pour moi, j'abandonne.

[Sanctifer]

C'est pas mal, ça fait assez ressortir son impolitesse et ça, c'est bien.

(et tu viens de te faire modérer j'imagine...)

[Mr Sylvestre]

Modéré ? Pas du tout. Je ne vois pas de quoi tu parles.

Et même si cela avait été le cas, cela aurait été bien fait pour moi.