[Manostienne] Silline Heldgard

[Silline]

Nom : Silline Heldgard

Classe : Barde

Race : Humaine

Age : 29 ans

Alignement : Chaotique bon

Niveau 1.

Caractéristiques
Force, 9
Dextérité, 15
Constitution, 9
Intelligence, 13
Sagesse, 15
Charisme, 17


De longs cheveux blonds, attachés grossièrement… ou très proprement si la situation l’exige, allant parfois jusqu’au chignon. Très peu sportive, mais arrive à marcher sur d’assez longues distances si le rythme n’est pas trop rapide. Des doigts longs et agiles, un visage fin. On la voit souvent avec une épée courte à la ceinture, plus pour l’allure et la dissuasion que pour vraiment s’en servir, n’étant pas particulièrement à l’aise avec. Elle porte systématiquement sa sacoche, elle aussi à sa ceinture, comprenant de l’encre, une plume, du papier et un ocarina dans un petit coffret offert par un amour de jeunesse.

Fille d’Hector Heldgard et Mune Fillisten, commerçants de Manost, près des arcades, Silline semblait destinée à reprendre le commerce de son père, un petit marchand d’étoffes. Non qu’elle soit nait dans le luxe, elle mangea toujours à sa faim, et elle tient du milieu d’être souvent proprement habillée.
Durant son enfance, elle reçu une éducation assez sommaire de la part de ses parents, particulièrement sa mère, en vue de la reprise de la boutique, étant seule héritière : lecture, écriture et calcul. Aidant régulièrement ses parents à l’entretien et les tâches quotidiennes de leur emploi, elle ne bronchait pas pour autant de son manque de temps libre, attendant la fin de la journée pour aller gambader en ville et jouer avec les enfants du quartier.

C’est vers sa vingtième année qu’elle se lança dans l’étude des textes littéraires et des arts pour plaire à un jeune bourgeois, qui quitta la jeune Heldgard quelques semaines plus tard, l’ayant faussement comblée de présents modestes. Elle le prit mal sur le coup, mais comme toute fille de son âge, elle sut passer à autre chose. C’est par l’écoute et la lecture, autodidacte et amatrice, qu’elle se lança dans l’écriture poétique, parlée ou chantée, parfois entrecoupée de passages musicaux – qu’elle avait découverte par accident mais très vite adoptée. Elle se mit alors à fréquenter le Théâtre de la Harpe et l’Office Culturel.

A la mort de son père, déjà bien âgé, elle récupéra le commerce d’étoffe. Mais la boutique fit bientôt faillite : la jeune femme avait beau avoir un bon contact avec la clientèle, elle n’était ni intéressée, ni motivée dans son travail et fut atteinte d’une longue dépression qui la mena à délaisser son emploi. Sa mère lui en voulu d’avoir ainsi lâché l’œuvre de son mari et décida de partir pour Luménis afin de se remarier avec un homme qui pourrait lui fournir une pension. Silline décida donc de vendre ce qui restait de la boutique, empochant une faible somme d’argent, et alla s’installer à l’auberge du Loyal Paladin en attendant des jours meilleurs et une nouvelle direction à donner à sa vie.

Elle possède un certain charme et de très bonnes manières. Sa pratique poétique et son origine commerçante lui ont appris à trouver les mots pour parler aux autres, à construire des discours pertinents et accrocheurs, et une large connaissance des passions et de la nature humaine (et des autres races). Elle sait manier le mot et le verbe, trouver le bon ton pour la bonne personne. Elle garde un caractère calme et sage la plupart du temps, souvent assise seule dans des tavernes paisibles, n’hésitant pas à adresser la parole aux inconnus qui ne lui semblent pas hostiles.

Elle sait se donner des apparences, même si ses pensées personnelles sont désordonnées, voire mystiques. Cependant, elle est sujette à des états périodiques de grande motivation ou de lourde dépression, ce qui lui joue régulièrement des tours. Généralement sociable, elle peut par moment devenir agressive, solitaire ou mélancolique ; et ce sur une simple idée qui lui monte à l’esprit, un souvenir qui lui revient ou une parole qui la touche. Très ouverte d’esprit, elle sait aussi bien s’assoir à la table de riches marchands lors d’une réception que partager un feu de camps avec une troupe de gitans acrobates de passage, sachant partager des pensées développées avec un ton simple et formulé. Une âme créatrice derrière des manières de commerçante.

Silline écrit rarement en public ; de même lorsqu’elle sort son ocarina pour trouver la phrase musicale qui viendra ponctuer son quatrain, distinguant sa vie sociale et intime à un haut degré. Elle ne ressent aucun besoin de se confier, ni d’être comprise, sachant s’adapter à l’univers qui l’entoure par la connaissance de ses codes. On lui a appris très tôt à cacher sa pensée, ou à la dissimuler derrière des paroles énigmatiques.

Il lui arrive de prier Helm, mais sans grande conviction, priant les divinités selon son humeur et changeant régulièrement. Ou les oubliant complètement.

[Silline]

Inventaire

Dans la sacoche :

- Un ocarina

- Un coffret avec papier, plume et encre

- Un parchemin de charme personne.


Sur elle :

- Arc court, lot de 120 flèches

- Epée courte

Dans une grosse besace en cuir abimé :

- Tenue de rechange

- Echarpe, gants et bonnet, au cas où...

- Un peu de ficelle et une corde, bien que pas très solide.