2340 mots. J'ai sauté une journée mercredi, il faut que je rattrape.
Je suis surtout d'accord avec la fin de l'article : un premier jet écrit dans un tel contexte est forcément assez foireux (redites, clichés, pauvreté du vocabulaire, surabondance de dialogues...).
Mais la formule a le mérite de tordre le cou au problème de la masse de texte à produire simplement pour raconter ce que l'on a à raconter. C'est le fameux problème de la marquise qui sortit à cinq heures

: il y a un récit à mettre en place, une trame à dérouler. C'est le côté le plus fastidieux.
Le vrai boulot vient après, à la relecture/réécriture. Et ça, ça ne se liquide pas en un mois. A vrai dire, je poursuis là un texte de déjà 200 pages, et je suis dessus (par intermittences, hein...) depuis dix ans. Savoir si ce sera publié ou pas, si c'est grandiose ou pas, si ça me flatte l'ego ou pas (je dirais au contraire qu'on ne cesse de douter quand on écrit, mais chacun réagit à sa façon), c'est franchement très loin de mes préoccupations. J'écris parce que j'ai quelque chose à dire, et qu'il faut que ça sorte. Ceux qui savent comprendront.
Edit: 1764 aujourd'hui. Bon, je reste assez régulière...