[Test] Life is Strange
[Test] Life is Strange
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En 2015, un jeu est sorti, "Life is strange", par morceaux, tout au long de l'année, en 5 chapitres.
Le jeu est proche dans sa façon de jouer (et dans une certaine mesure, dans son esprit) de Dreamfall. C'est à dire un Point & click, d'où la partie jeu est assez faible, et ressemble plus à un film (ici, donc, une série, puisqu'il est en 5 épisodes) qu'à un vrai jeu.
Le scénario est le suivant. Le joueur incarne Maxine Caulfield, une jeune étudiante de 18 ans, qui a intégré une école supérieure, section photographie. Elle a passé 5 ans loin de sa ville natale, et elle y revient à présent, seule (puisque sa famille est restée dans sa "nouvelle" ville).
Le scénario se passe essentiellement dans l'école, et dans quelques endroits.
Sans faire de spoils majeurs, c'est un jeu qui parle essentiellement des choix, et des conséquences des choix. En effet, très tôt dans le jeu, le joueur va voir une scène terrible, sa meilleure amie (de "avant" qu'elle parte mais qu'elle a pour ainsi dire abandonnée) se faire tuer accidentellement, et là POUF, elle arrête le temps, revient en arrière pour changer le passé et la sauver.
A la suite de ça, tout s'enchaine, et le jeu est parti.
La spécificité du jeu se porte sur les choix (et ils sont nombreux). Selon ce qu'on va dire, ou faire, à des moments précis, on aura des conséquences à court ou moyen termes, certaines graves, d'autres plus anodines.
Le jeu arrive bien à doser l'anodin, les moments sympathiques, et des choses plus sérieuses au fur et à mesure.
Ce que je peux dire, c'est que c'est un jeu vraiment intéressant; pas en tant que jeu, mais en tant qu'histoire. L'ambiance "fac" américaine au début m'a laissé relativement froid. D'une part, c'est quelque chose qui ne m'évoque rien, mais qui a été vu, et revu plein de fois encore et encore. Des filles riches superficielles et populaires, des sportifs bourrins, des nerds supers intelligents mais dominés ? Une fille trop cool avec des cheveux bleus (mention spéciale à la vie d'Adèle ?!) Bon bon bon...
Ce n'est que lentement que les grains de sable du scénario s'accumulent et qu'on se fait prendre au jeu, et les derniers chapitres ont été beaucoup plus intenses, et sombres. Les personnages se creusent, deviennent moins archaïques, au fur et à mesure qu'on découvre des choses sur eux. Et ces découvertes se font par le joueur, en allant fouiner. Certaines découvertes sont difficiles à faire, il faut revenir, profiter d'un moment, utiliser astucieusement ses pouvoirs pour aller et tout essayer, et améliorer le portrait, touche par touche pour avoir une vue d'ensemble. Et aussi, il faut parler à tout le temps, essayer beaucoup d'options, et faire parler les gens.
Il y a des tonnes de détails, de symboliques, de petites choses nichées partout. Vraiment. Et plus que vous n'en trouverez.
Si vous ne cherchez pas à entrer dans l'univers et allez à l'essentiel, ça ne changera pas le cours de l'histoire, mais à un moment où à un autre, certaines options de dialogue n'apparaitront pas, et certaines interactions. Et il est possible que certains choix majeurs changent, au final, ou plutôt qu'à un moment, vous ne puissiez pas faire quelque chose que vous aimeriez, parce que vous n'avez pas pris le temps de connaître quelqu'un (un peu comme en vrai, donc).
Pour finir, les décors les cartes, les skins, tout ça ressemble beaucoup à Dreamfall (la science fiction en moins). Ce n'est pas honteux, mais pas génial non plus, les cartes sont assez petites, l'histoire linéaire (alors que les choix sont multiples). Il y a un système de photos optionnelles qui pousse le joueur à aller chercher tous les détails sur la carte. Une chose aussi, une mention spéciale pour la bande-son qui est un mélange entre de la bonne musique de fond et du rock indépendant judicieusement utilisé pour les moments émotionnels du jeu. Les voix sont également tout à fait crédibles.
Un signe toutefois que le jeu est vraiment bien, je me suis senti forcé de "refaire" une partie parce que je me sentais désolé pour un personnage. Preuve qu'ils sont suffisamment vivants pour qu'on veuille les épargner ou les blesser parfois.
Vraiment ça vaut le coup !
ET C'EST UN STUDIO FRANÇAIS. (même si le jeu est en anglais). Un studio qui a faillit disparaitre en 2014 mais qui a réussi à se relancer et à se sauver. Longue vie à eux !
Le jeu est proche dans sa façon de jouer (et dans une certaine mesure, dans son esprit) de Dreamfall. C'est à dire un Point & click, d'où la partie jeu est assez faible, et ressemble plus à un film (ici, donc, une série, puisqu'il est en 5 épisodes) qu'à un vrai jeu.
Le scénario est le suivant. Le joueur incarne Maxine Caulfield, une jeune étudiante de 18 ans, qui a intégré une école supérieure, section photographie. Elle a passé 5 ans loin de sa ville natale, et elle y revient à présent, seule (puisque sa famille est restée dans sa "nouvelle" ville).
Le scénario se passe essentiellement dans l'école, et dans quelques endroits.
Sans faire de spoils majeurs, c'est un jeu qui parle essentiellement des choix, et des conséquences des choix. En effet, très tôt dans le jeu, le joueur va voir une scène terrible, sa meilleure amie (de "avant" qu'elle parte mais qu'elle a pour ainsi dire abandonnée) se faire tuer accidentellement, et là POUF, elle arrête le temps, revient en arrière pour changer le passé et la sauver.
A la suite de ça, tout s'enchaine, et le jeu est parti.
La spécificité du jeu se porte sur les choix (et ils sont nombreux). Selon ce qu'on va dire, ou faire, à des moments précis, on aura des conséquences à court ou moyen termes, certaines graves, d'autres plus anodines.
Le jeu arrive bien à doser l'anodin, les moments sympathiques, et des choses plus sérieuses au fur et à mesure.
Ce que je peux dire, c'est que c'est un jeu vraiment intéressant; pas en tant que jeu, mais en tant qu'histoire. L'ambiance "fac" américaine au début m'a laissé relativement froid. D'une part, c'est quelque chose qui ne m'évoque rien, mais qui a été vu, et revu plein de fois encore et encore. Des filles riches superficielles et populaires, des sportifs bourrins, des nerds supers intelligents mais dominés ? Une fille trop cool avec des cheveux bleus (mention spéciale à la vie d'Adèle ?!) Bon bon bon...
Ce n'est que lentement que les grains de sable du scénario s'accumulent et qu'on se fait prendre au jeu, et les derniers chapitres ont été beaucoup plus intenses, et sombres. Les personnages se creusent, deviennent moins archaïques, au fur et à mesure qu'on découvre des choses sur eux. Et ces découvertes se font par le joueur, en allant fouiner. Certaines découvertes sont difficiles à faire, il faut revenir, profiter d'un moment, utiliser astucieusement ses pouvoirs pour aller et tout essayer, et améliorer le portrait, touche par touche pour avoir une vue d'ensemble. Et aussi, il faut parler à tout le temps, essayer beaucoup d'options, et faire parler les gens.
Il y a des tonnes de détails, de symboliques, de petites choses nichées partout. Vraiment. Et plus que vous n'en trouverez.
Si vous ne cherchez pas à entrer dans l'univers et allez à l'essentiel, ça ne changera pas le cours de l'histoire, mais à un moment où à un autre, certaines options de dialogue n'apparaitront pas, et certaines interactions. Et il est possible que certains choix majeurs changent, au final, ou plutôt qu'à un moment, vous ne puissiez pas faire quelque chose que vous aimeriez, parce que vous n'avez pas pris le temps de connaître quelqu'un (un peu comme en vrai, donc).
Pour finir, les décors les cartes, les skins, tout ça ressemble beaucoup à Dreamfall (la science fiction en moins). Ce n'est pas honteux, mais pas génial non plus, les cartes sont assez petites, l'histoire linéaire (alors que les choix sont multiples). Il y a un système de photos optionnelles qui pousse le joueur à aller chercher tous les détails sur la carte. Une chose aussi, une mention spéciale pour la bande-son qui est un mélange entre de la bonne musique de fond et du rock indépendant judicieusement utilisé pour les moments émotionnels du jeu. Les voix sont également tout à fait crédibles.
Un signe toutefois que le jeu est vraiment bien, je me suis senti forcé de "refaire" une partie parce que je me sentais désolé pour un personnage. Preuve qu'ils sont suffisamment vivants pour qu'on veuille les épargner ou les blesser parfois.
Vraiment ça vaut le coup !
ET C'EST UN STUDIO FRANÇAIS. (même si le jeu est en anglais). Un studio qui a faillit disparaitre en 2014 mais qui a réussi à se relancer et à se sauver. Longue vie à eux !
"Je crois que deux et deux sont quatre, Sganarelle, et que quatre et quatre sont huit"
Molière - Don Juan -
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Ce jeu a été mon coup de coeur de 2015 
En effet, l'épisode 1 est rempli de cliché mais c'est pour présenter les différents personnages et au fur et à mesure avec toutes les intéractions optionnelles, on se rend compte qu'ils ne sont pas tous aussi superficiel qu'il n'y parait. Et puis l'histoire devient plus sombre très rapidement et aborde des thèmes assez sensibles
Le gameplay est en peu léger mais il est au service de la narration et je trouve tout de même que c'est globalement bien réussi (il y a 1 ou 2 enigmes vraiment intéressante).
Enfin, la bande son est magnifique.
PS: mini-spoiler dans ton post, on ne sait pas immédiatement qui est la fille que l'on sauve (même si on l'apprend assez vite dans l'épisode 1).

En effet, l'épisode 1 est rempli de cliché mais c'est pour présenter les différents personnages et au fur et à mesure avec toutes les intéractions optionnelles, on se rend compte qu'ils ne sont pas tous aussi superficiel qu'il n'y parait. Et puis l'histoire devient plus sombre très rapidement et aborde des thèmes assez sensibles

Le gameplay est en peu léger mais il est au service de la narration et je trouve tout de même que c'est globalement bien réussi (il y a 1 ou 2 enigmes vraiment intéressante).
Enfin, la bande son est magnifique.
PS: mini-spoiler dans ton post, on ne sait pas immédiatement qui est la fille que l'on sauve (même si on l'apprend assez vite dans l'épisode 1).
- missElder
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J'ai également adoré ce jeu, une vraie réussite, sans doute ma meilleure expérience jeu vidéo de cette année (avec TW3, ok, certes).
Le premier épisode était effectivement sympathique mais pas parfait non plus : j'avais un peu l'impression de jouer à un film du festival de Sundance qui serait un peu interactif. Les personnages était sympathiques mais effectivement assez stéréotypés et sans grand relief.
Puis j'ai joué aux autres épisodes dans la foulée. Et l'histoire s'envole vraiment. J'ai beaucoup apprécié le talent avec lequel les développeurs réussissent à raconter leur histoire, en mêlant les diverses intrigues (le pouvoir, Chloé, les rêves de Max, Rachel, etc.) sans jamais se perdre en route et sans difficultés de transition entre les différents degrés d'intensité, d'importance, de sérieux. On s'implique autant dans les amours de Max que dans son enquête, sans que l'un ne semble superficiel ou trop appuyé. Et la gradation progressive entre chaque épisode est formidablement bien maîtrisée. L'art du cliffhanger aussi, mon dieu, ces fins d'épisodes.
Le gameplay est effectivement assez réduit et il est assez difficile d'échouer (sauf pour un passage que j'ai d'ailleurs trouvé un peu trop forcé dans l'épisode 5, où il faut faire de l'infiltration un peu pénible à jouer), mais le jeu n'oublie absolument pas d'être un jeu. Les moments d'intensité du scénario sont souvent vécus par le joueur, en jouant, et non dans une cinématique, ce qui est la principale crainte que j'avais (je déteste quand les jeux se sentent obligés de basculer vers l'attrait du cinéma et oublient que le joueur n'est pas un spectateur passif).
En particulier,
L'ambiance est vraiment unique. Et j'ai adoré la justesse avec laquelle ils traitent ces personnages entre adolescence et âge adulte. Toute cette histoire sur l'art d'apprendre à grandir. Prendre confiance en soi, s'affirmer. Mais aussi sur les illusions de l'enfance : rêver de pouvoir toujours dire ce qu'il faut à chacun (puisqu'on peut remonter dans le temps si on dit quelque chose de négatif), pouvoir empêcher les mauvaises choses d'arriver, être invincible et contrôler le monde.
La fin est exemplaire, je trouve. Dans la continuité avec le propos des épisodes. Le choix final est tellement évident, quand on y pense, toute l'histoire conduisait à cette décision, à cette prise de conscience. Et le choix qu'on nous laisse, très amené par les développeurs qui poussent beaucoup pour qu'on en choisisse un et non l'autre, est formidable. Bien sûr qu'on sait ce que la raison pousse à choisir, ce que les développeurs poussent à choisir, ce qu'il faudrait faire, mais ça reste incroyablement difficile, et précisément parce qu'on a vécu ce scénario. On est vraiment immergé dans le vécu de Max et pas du tout en tant que joueur démiurge un peu détaché de tout. J'ai beaucoup aimé ça.
Le premier épisode était effectivement sympathique mais pas parfait non plus : j'avais un peu l'impression de jouer à un film du festival de Sundance qui serait un peu interactif. Les personnages était sympathiques mais effectivement assez stéréotypés et sans grand relief.
Puis j'ai joué aux autres épisodes dans la foulée. Et l'histoire s'envole vraiment. J'ai beaucoup apprécié le talent avec lequel les développeurs réussissent à raconter leur histoire, en mêlant les diverses intrigues (le pouvoir, Chloé, les rêves de Max, Rachel, etc.) sans jamais se perdre en route et sans difficultés de transition entre les différents degrés d'intensité, d'importance, de sérieux. On s'implique autant dans les amours de Max que dans son enquête, sans que l'un ne semble superficiel ou trop appuyé. Et la gradation progressive entre chaque épisode est formidablement bien maîtrisée. L'art du cliffhanger aussi, mon dieu, ces fins d'épisodes.
Le gameplay est effectivement assez réduit et il est assez difficile d'échouer (sauf pour un passage que j'ai d'ailleurs trouvé un peu trop forcé dans l'épisode 5, où il faut faire de l'infiltration un peu pénible à jouer), mais le jeu n'oublie absolument pas d'être un jeu. Les moments d'intensité du scénario sont souvent vécus par le joueur, en jouant, et non dans une cinématique, ce qui est la principale crainte que j'avais (je déteste quand les jeux se sentent obligés de basculer vers l'attrait du cinéma et oublient que le joueur n'est pas un spectateur passif).
En particulier,
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La fin est exemplaire, je trouve. Dans la continuité avec le propos des épisodes. Le choix final est tellement évident, quand on y pense, toute l'histoire conduisait à cette décision, à cette prise de conscience. Et le choix qu'on nous laisse, très amené par les développeurs qui poussent beaucoup pour qu'on en choisisse un et non l'autre, est formidable. Bien sûr qu'on sait ce que la raison pousse à choisir, ce que les développeurs poussent à choisir, ce qu'il faudrait faire, mais ça reste incroyablement difficile, et précisément parce qu'on a vécu ce scénario. On est vraiment immergé dans le vécu de Max et pas du tout en tant que joueur démiurge un peu détaché de tout. J'ai beaucoup aimé ça.
En RP, Eldrina s'exprime en 3DB220.
Modératrice des sections The Witcher et Divinity, et super-modo à mes heures perdues.
Always look on the bright side of life.
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- Ailyn
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Pas joué, mais ça donne envie, franchement... Et décris comme ça, je ne peux m'empêcher de penser au film "L'effet Papillon"... Peut-être que ça n'a aucun rapport d'ailleurs
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En tous cas, je place le titre dans les "urgences" à jouer de l'année

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RP : Ailyn, ensorceleuse entropiste déjantée. Quête : La morsure du cobra Calimshite
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Ooooh que si ! Voilà d'ailleurs une des scènes qu'on trouve dès le début du jeu...Ailyn a écrit :Pas joué, mais ça donne envie, franchement... Et décris comme ça, je ne peux m'empêcher de penser au film "L'effet Papillon"... Peut-être que ça n'a aucun rapport d'ailleurs.
Le jeu est d'ailleurs truffé de références en tous genre, certaines vraiment perchées !
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@Ailyn : Il y a référence à l'effet papillon (et franchement, j'irai plus loin que le mot référence, ce qui m'a franchement agacé pendant la moitié du jeu avant que le scénario ne prenne son envol, pour filer la métaphore). Et ce n'est pas uniquement que pour la photo de papillon qu'on posté Smidge. Plein de choses sont carrément pompées dessus à un point même que si tu connais très bien le film ça peut te donner pas mal d'indication sur une partie du scénario. Ca ne m'a pas vraiment gêné car, même si le film n'est pas génial génial j'avais aimé l'utilisation du retour dans le temps dedans.
Il y a aussi pas mal de référence à Twin Peaks, dont plusieurs explicites, et pour le côté WTF de certaines scènes (et pour la plaque d'immatriculation de ton véhicule...fallait y penser !) ; et je pense qu'il y a aussi un peu de Donnie Darko dedans. Et puis comme l'a dit Smidge il y a des petites références un peu partout à pas mal, et c'est aussi pour ça que je conseillais de lire le journal de Max pendant le jeu (qui fait à son maximum presque 70 pages, illustrées de plein de dessins, et avec des descriptions de chaque personnage. Même si c'est un peu pénible parfois de relire ce qu'on vient de jouer à l'instant dans le journal, il est assez joli à regarder). Pour l'autre héroïne (Chloée) par exemple, même si les cheveux bleus et certaine autres choses pourraient faire penser à la vie d'Adèle j'ai aussi parfois pensé à Millenium. Mais d'autres personnes ont peut être vu d'autres éléments...
C'est plutôt un jeu fait pour une certaine frange de population, on va dire cinéphile pour le côté Sundance comme l'a dit missElder, et entre 20 et 40 ans pour avoir déjà l'âge de saisir l'esprit "nostalgique" de la chose (et repérer ces références) mais pas trop âgé non plus (sinon je pense que le côté immature du personnage principal doit pouvoir agacer un peu, surtout dans les premières heures ?), ayant fait des études supérieures (car sinon il me paraît plus compliqué d'appréhender cette période de la vie sans l'avoir vécu, même si c'est toujours possible?) et plutôt politiquement corrects ; parce que quand même Max elle est gentil tout plein et que tu peux pas toujours lui faire dire ce que t'as envie de lui faire dire.
Mais si tu as la chance d'en faire partie, c'est un jeu vraiment bien. Et même sans ça, il y a quand même pas mal de bons moments à passer.
Il y a aussi pas mal de référence à Twin Peaks, dont plusieurs explicites, et pour le côté WTF de certaines scènes (et pour la plaque d'immatriculation de ton véhicule...fallait y penser !) ; et je pense qu'il y a aussi un peu de Donnie Darko dedans. Et puis comme l'a dit Smidge il y a des petites références un peu partout à pas mal, et c'est aussi pour ça que je conseillais de lire le journal de Max pendant le jeu (qui fait à son maximum presque 70 pages, illustrées de plein de dessins, et avec des descriptions de chaque personnage. Même si c'est un peu pénible parfois de relire ce qu'on vient de jouer à l'instant dans le journal, il est assez joli à regarder). Pour l'autre héroïne (Chloée) par exemple, même si les cheveux bleus et certaine autres choses pourraient faire penser à la vie d'Adèle j'ai aussi parfois pensé à Millenium. Mais d'autres personnes ont peut être vu d'autres éléments...
C'est plutôt un jeu fait pour une certaine frange de population, on va dire cinéphile pour le côté Sundance comme l'a dit missElder, et entre 20 et 40 ans pour avoir déjà l'âge de saisir l'esprit "nostalgique" de la chose (et repérer ces références) mais pas trop âgé non plus (sinon je pense que le côté immature du personnage principal doit pouvoir agacer un peu, surtout dans les premières heures ?), ayant fait des études supérieures (car sinon il me paraît plus compliqué d'appréhender cette période de la vie sans l'avoir vécu, même si c'est toujours possible?) et plutôt politiquement corrects ; parce que quand même Max elle est gentil tout plein et que tu peux pas toujours lui faire dire ce que t'as envie de lui faire dire.
Mais si tu as la chance d'en faire partie, c'est un jeu vraiment bien. Et même sans ça, il y a quand même pas mal de bons moments à passer.
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J'en suis à l'épisode 4 (peut être le premier tiers fini, je dirai) et j'aime beaucoup.
C'est effectivement très repris du film l'Effet Papillon qui, outre ses bizarreries scénaristiques, m'avait quand même fortement marquée, notamment la fin director's cut... M'enfin, c'est un autre débat, et ça a beau être repris de ça, je trouve la reprise plutôt bonne pour l'instant.
J'aime bien l'univers dans lequel le jeu évolue, effectivement. Bon, faut aimer, faut aussi accepter que Max soit pas... soit un peu trop moufle par moment, notamment dans l'épisode 1 (oui, j'ai eu envie de la secouer un peu par moment, mais ça se tasse après, on peut la faire intervenir plus... fortement). Faut accepter aussi que Chloé soit... un peu trop punk lol, mais ça bon, encore une fois... Ca se fait, on est pas tous pareil, et c'est marrant de devoir l'accepter de personnages de jeu vidéo.
D'ailleurs, ça enlève rien à l'émotion quand il se passe un truc : on partage vraiment, et c'est incroyable ça, malgré le fait qu'on soit pas toujours raccord avec les personnages. C'est une puissance de ce jeu, d'incarner à la fois le personnage, d'accepter qu'il soit différent de nous, et finalement, de temporiser en fonction de ce qu'on voudrait nous, des réticences du personnage, de la situation dans laquelle il est...
C'est sûr, on n'est pas dans un jeu aussi "actif" que Dragon Age : Inquisition ou Bloodborne, mais c'est une formidable manière de raconter un récit.
Je voudrais pas que tous les jeux soient faits comme ça, mais je suis contente que celui-là le soit.
Belle expérience en tous cas.
Je vous en dirai plus quand j'aurai fini
C'est effectivement très repris du film l'Effet Papillon qui, outre ses bizarreries scénaristiques, m'avait quand même fortement marquée, notamment la fin director's cut... M'enfin, c'est un autre débat, et ça a beau être repris de ça, je trouve la reprise plutôt bonne pour l'instant.
J'aime bien l'univers dans lequel le jeu évolue, effectivement. Bon, faut aimer, faut aussi accepter que Max soit pas... soit un peu trop moufle par moment, notamment dans l'épisode 1 (oui, j'ai eu envie de la secouer un peu par moment, mais ça se tasse après, on peut la faire intervenir plus... fortement). Faut accepter aussi que Chloé soit... un peu trop punk lol, mais ça bon, encore une fois... Ca se fait, on est pas tous pareil, et c'est marrant de devoir l'accepter de personnages de jeu vidéo.
D'ailleurs, ça enlève rien à l'émotion quand il se passe un truc : on partage vraiment, et c'est incroyable ça, malgré le fait qu'on soit pas toujours raccord avec les personnages. C'est une puissance de ce jeu, d'incarner à la fois le personnage, d'accepter qu'il soit différent de nous, et finalement, de temporiser en fonction de ce qu'on voudrait nous, des réticences du personnage, de la situation dans laquelle il est...
C'est sûr, on n'est pas dans un jeu aussi "actif" que Dragon Age : Inquisition ou Bloodborne, mais c'est une formidable manière de raconter un récit.
Je voudrais pas que tous les jeux soient faits comme ça, mais je suis contente que celui-là le soit.
Belle expérience en tous cas.
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Bah, a priori il te reste le plus intéressant à faire (même si sans ce qu'il y a précédemment, ça n'aurait pas le même intérêt). Même si je suis loin de faire le choix majoritaire des joueur à la fin
(mais bon, ça c'est ma façon de voir les choses...)
Il y a quelques gros moments WTF à la fin du 4 et tout le long du 5 mais c'est assez rigolo. Beaucoup de références à plein de trucs aussi.
(c'est plus là que j'ai pensé à Donnie Darko). Il y a quelques très bons dialogues aussi ! Bon jeu !

Il y a quelques gros moments WTF à la fin du 4 et tout le long du 5 mais c'est assez rigolo. Beaucoup de références à plein de trucs aussi.
(c'est plus là que j'ai pensé à Donnie Darko). Il y a quelques très bons dialogues aussi ! Bon jeu !
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