Au plus profond des cryptes

[Mornagest]

Chaos et Armand Clerval les suivirent sans mot dire. Le retour vers la surface leur fut beaucoup plus aisé que l'aller... nul obstacle, nulle créature pour leur barrer la route. Ils avaient même l'impression que le sol ne remontait pas vers la surface, contrairement à ce qu'ils auraient dû sentir, puisqu'ils étaient descendus presque sous la ville...

A croire que les créatures qui régnaient en ces lieux voulaient les aider à partir afin de ne plus être dérangés par ces intrus...

Une petite heure plus tard, ils étaient dehors, sur les pavés des allées du cimetière.

[Duo]

HRP: On avait pas fini cette quête ? :o

Arrivé à l'air libre, le premier réflèxe de Duorok fut de prendre une grande bouffe d'air par le nez. Grand mal lui prit. Il le regretta amèrement lorsque l'odeur fétide du cimetière eu atteint ses narines. Grognant pour signifier son mécontentement, il s'appuya contre le mur d'un mausolée oublié et lança à ses compagnons.

"Vous êtes motivé pour aller faire la bise au chancelier ? On pourra lui narrer le fiasco total de cette mission. Ou alors... on pourrait juste lui dire qu'on a éliminé la source de la maladie ? Ce qui n'est pas vraiment sûr mais bon, il y a peu de chances qu'il aille vérifier par lui même."

[Dreiyan]

[hrp: avec un peu de chances, la liche est morte de vieillesse depuis le temps (et le chancelier aussi, niark niark)]

"Hum, je pensais laisser notre charismatique demi-orc exposer la situation au chancelier" dit le talosien, en posant un regard dédaigneux sur Duorok. Un petit instant plus tard, il s'aperçut qu'il avait parlé dans la précipitation, profitant de l'occasion pour chambrer le prêtre d'Umberlie. Mais ses mots n'étaient pas sensés, il se reprit donc:

"Hum, mais tout compte fait... dans le cas où la pilule passerait, je ne tiens pas à vous laisser tous les honneurs. Allons donc annoncer le succès de notre entreprise à notre ami, car c'en est un, n'est-ce pas? Nous sommes venus à bout du mal, nous avons remplis notre contrat. Après, nous ne sommes pas sensés savoir que l'ennemi à réussi à rebondir, si tel est le cas, ce qui est loin d'être sûr."

Puis, se rappelant que tous ici ne partageaient pas forcément sa négligence vis à vis des devoirs cléricaux, et qu'il lui fallait faire bonne impression, il se reprit:

"Toujours est-il que le mal a été anéanti, c'est un fait. Je pense que nous pouvons être satisfaits de notre travail. En route, maintenant. A moins que vous ne souhaitiez retouner fouiller les souterrains à la recherche de quelque âme damnée à secourir."


N'attendant pas de réponse de la part de ses collègues d'une quête, Dreiyan commença à marcher en direction des hauts quartiers de Melandis.