La boîte à défoulement

[Ailyn]

En tous cas, le directeur chez vous, je trouve que là, la préparation de la comm', il la fait merveilleusement . Dommage qu'en France on ne considère plus la réussite des TOUS les élèves comme une mission en soi...

Courage ! :k:

[Smidge]

En même temps, peut-on attendre quelque chose dans ce sens de la part d'un principal de collège privé...

[Voyageuse]

Ras le bol des jeunes boss cons et des méthodes de management destructrices...

On était un petit collège de compagne, familial, avec une ambiance particulière, un vrai esprit d'équipe. On n'est pas nombreux, et depuis toujours, toutes les décisions nous concernant étaient prises en commun, en concertation, on parvenait à trouver un consensus ; et pourtant y'a des divergences de caractères énormes, mais une vraie habitude à fonctionner en équipe -vous savez, l'esprit d'équipe qu'on nous vante et qui soit-disant manque terriblement dans l'enseignement, et bien on s'en approchait plutôt bien, nous ! Et je parle d'équipe au sens large, jamais on n'aurait pris une décision allant contre l'avis du personnel non enseignant (secrétaire, surveillant, cantine...).

Notre boss des dernières années étant plutôt incompétent, il a été changé. Notre nouveau boss est pire (on en arrive à regretter l'incompétence de l'ancien !) : un autoritariste pur, qui décide tout sans concertation, qui casse les gens qui font mine de résister ou de faire des remarques. Il a réussi en un mois à mettre la secrétaire en arrête maladie (hernie discale... aggravée par rechute de dépression, elle en était sortie depuis un ou deux ans), durent son absence il a changé complètement le fonctionnement et escompte bien qu'elle ne reprendra jamais, et de toute façon il lui mettra une telle pression à son retour quand elle devra tout réapprendre du nouveau fonctionnement qu'elle ne tiendra jamais ; il a déjà choisi sa remplaçante (qui malheureusement est la déléguée du personnel, qui est donc à sa botte ce qui musèle toute opposition... ce mec sait très bien jouer de son charisme voire de son charme pour se mettre dans la poche quelques personnes clé). La CPE est au bord de la dépression, il fait en sorte de lui retirer toutes ses responsabilités (elle était quasi directrice adjointe) pour la ramener à un rôle de "pionne en chef", il ne l'informe de rien, ne lui donne pas les infos dont elle a besoin sur les élèves, et la casse régulièrement.
Il vient de pondre un règlement du personnel édifiant, avec une liste d'obligations, d'interdictions et de sanctions incroyable (dans lequel il met quand même qu'il peut fouiller en cas de besoin dans les affaires personnelles du personnel !), et qui pour lui s'applique à tout le personnel, prof compris. Or on n'est pas sous son autorité, il n'a pas à nous imposer ce règlement, et le fait de décider unilatéralement un règlement est un acte extrêmement méprisant et infantilisant (et je plains le personnel directement ses ordres puisque apparamment il a le droit de leur imposer), on est traités comme des élèves ! Il a décidé d'expédier le CDI à l'autre bout du collège, loin des classes et de la salle de permanence, vachement pratique ! Il tente aussi de nous imposer de fonctionner l'an prochain en groupes de niveau, contre l'avis de toute l'équipe (on a déjà testé il y a 8-10 ans, c'était une catastrophe).
Et sans prévenir personne, il a décidé de changer tous les tableaux noirs en tableaux blancs, et compte nous faire passer au tableau numérique interactif dans les années à venir, malgré le fait que toute l'équipe est contre ce type de pédagogie, que ça ne nous convient pas, que ce n'est pas ce qu'on veut faire vivre à nos élèves. La moitié de l'équipe n'arrive pas à écrire lisiblement sur ce type de tableau, on est 3 à qui l'odeur de solvant donne des maux de têtes, du coup on fait comment, on n'écrit plus ? Un cours, ce n'est pas une conférence où on projette des infos, c'est quelque chose d'interactif, on a besoin d'écrire sans arrêt. Nos tableaux étaient justement prévus pour ça, blancs d'un côté pour projeter, noir de l'autre pour écrire, ce type de support avait été choisi en concertation il y a 5 ans (ils étaient neufs!). On est furax, et je suis la plus furax de tous. Je prend un coup de déprime chaque fois que je dois écrire là-dessus, je sors du boulot avec mal au crâne, je le hais. x Bien sûr, il fait l'innocent en se disant persuadé que tout le monde ne peut qu'être d'accord, que c'est la modernité, qu'il faut vivre avec son temps... il savait certainement qu'on ne serait pas d'accord et a décidé de passer en force, escomptant qu'on ne réagirait pas immédiatement (effet de sidération, on n'y croyait pas, et personne n'a su réagir) et qu'une fois fait on ne pourrait pas lui imposer de revenir en arrière (pourtant... suffit d'arracher le velleda et de redonner un coup de peinture à tableau...).

J'ai 2 options : la révolution, si l'équipe parvient à faire bloc, ou la mutation. J'aimais ce collège où j'ai été élève, où il y avait une si bonne ambiance (si exceptionnelle que j'ai des collègues qui restent depuis des années tout en habitant à 1h de route!)... et là je suis effondrée. Soit toute l'équipe est d'accord pour tenter de sauver ce qui peut être sauvé, en le faisant virer (il est employé par la tutelle de l'établissement, faut qu'on leur écrive tous), soit je me casse. Avec toutes les conséquences néfastes pour ma puce puisque ce collège est à deux pas de son école, ce qui est bien pratique pour l'emmener à ses rééducations. Si je me fais muter, c'est forcément à 1/2h minumum d'ici, y'a rien d'autre... Et je me fais pas d'illusion, ce type est expert en manipulation, sa méthode c'est diviser pour mieux régner, il arrivera forcément à retourner une partie de l'équipe pour casser l'embryon de révolution... Et je ne suis pas la mieux placée pour mener la révolte, puisque j'ai besoin impérativement de quelques aménagements dans mon emploi du temps pour ma puce, or c'est forcément l'outil de représailles dont il se servira contre ceux qui oseront se dresser sur sa route.
Mais moi, là, rien que l'idée d'aller bosser là-bas dans 1h, je suis au bord des larmes... (oui, je sais, y'a objectivement d'autres raisons hors boulot qui font que je suis sous pression... mais y'avait vraiment pas besoin de ça, je hais sa méthode de fonctionnement, je ne resterai pas un an de plus avec lui comme chef, je vais vraiment finir en dépression sinon)

[Ailyn]

Courage Voya ! :k:

J'aurai tendance à t'encourager à la révolution, en restant très convaincue et très convaincante au niveau de tes collègues, d'autant plus qu'il y a des choses qu'il fait et dit qui sont tout simplement interdites, donc si votre bahut peut plus tourner correctement, ça va intéresser au moins un peu la hiérarchie...
Après, pour la mut', c'est chaud, mais si de toutes façons il t'enlève tes facilités pour les rééducations de ta puce, ça changera pas grand chose...
Faut pas perdre courage et voir ce qu'il est possible de faire... Peut-être qu'il a eu des consignes et croyait que vous auriez des dents ?

[Voyageuse]

Révolte, oui.
J'ai préparé ma lettre pour l'autorité de tutelle, et je l'enverrai. Ma déléguée syndicale (enfin, ex) me dit d'attendre la rentrée pour prendre la température et voir si l'équipe fait bloc, si on fait quelque chose de groupé, mais je crois qu'à titre individuel, je le ferai tout de même. Parce que le souci avec les vacances, c'est que les colères vont retomber, je pense qu'il compte dessus. La mienne ne retombe pas, mais je pense que je ne serai pas assez suivie. Dans notre monde individualiste, il y en a toujours qui cherchent à tirer leur épingle du jeu en se disant que de toute façon, on va pas pouvoir le contraindre à faire marche arrière, qu'il vaut mieux s'adapter, faire le dos rond et se faire bien voir... Purée, ça m'énerve ce genre d'attitude.
Il va estimer débile que changer mon matériel contre mon avis me mette dans cet état. Mais je ne suis pas la seule à souffrir, son attitude envers la CPE est à la limite du harcèlement moral (mais... comment le prouver? Il ne fait rien d'illégal et est très beau parleur, il saura toujours convaincre de sa bonne foi !).
Je ne pense pas qu'il ait eu pour mission de casser l'équipe véritablement. Plutôt qu'on lui a demandé de moderniser le collège et de changer son image, en le prévenant peut-être que l'équipe était soudée et n'était donc pas forcément facile à manier. Mais ce qui est certain, c'est qu'il n'est que de passage, il vise la direction d'un gros bahut à Lyon et déteste la campagne, il ne cherche donc nullement à s'adapter à la culture d'établissement locale, il impose juste la sienne sans se soucier des dégâts. Il joue sur l'individualisme, monte les gens les uns contre les autres, casse la confiance et le dialogue, s'appuie sur les antagonismes pour casser l'esprit de groupe... méthodes de management modernes, de manipulation, visant à asseoir l'autorité d'un chef.


Mais du coup, je me suis plongée sur ces fameux "règlements intérieurs"... ben il fait pas bon travailler dans le privé, c'est édifiant ! J'ignorais le "pouvoir de sanction" du directeur d'entreprise, ça va chercher loin...

Cela dit, y'a rien d'illégal dans le règlement qu'il met, c'est juste les formes... une liste incroyable d'interdictions, d'obligations et de sanctions, le ton des phrases, leur tournure, c'est affolant (quand on voit les formes et la douceur qu'on nous demande de mettre dans le règlement intérieur des élèves). Et tellement contraire à notre esprit familial...
Et donc : il a le droit de fouiller les affaires du personnel à l'entrée ou à la sortie, on a le droit de refuser et de demander à ce que ce soit fait par les autorités de gendarmerie... ben voyons, on va attendre 2h que les gendarmes se pointent... ; interdiction aux boissons alcoolisées, bien sûr, donc on ne fête plus les petits bonheurs de la vie ; il a fermé le grenier fumeur (on sait, c'est interdit, mais nous on avait accepté, ensemble, de le tolérer, pour les 2 seuls fumeurs de l'équipe) ; interdiction de faire entrer quiconque étranger au service (dommage, ma fille m'accompagnait souvent lorsque je devais passer en-dehors de mes horaires pour voir un collègue ou faire une photocop, il est même arrivé qu'un prof en panne de nounou laisse son gosse en salle des profs pour une heure ou deux ! Et les anciens élèves qui venaient parfois à l'improviste dans "leur" collège pour saluer leurs anciens profs...). Interdiction d'emprunter du matériel de l'établissement (on avait coutume d'avoir le droit, exceptionnellement, de demander à emprunter un vidéoproj ou un ordi portable). Interdiction d'être présent en-dehors des heures de travail (hum... ça veut dire que le personnel surveillant ne peut plus traîner avec nous en sale des profs pendant leur pause ? Non, quand même pas j'espère ? Mais donc, fin de la coutume de revenir travailler ici le WE pour deux profs qui n'avaient pas le haut débit chez eux...)

Je me suis arrêtée là, j'ai à peine jeté un coup d'oeil à la liste de sanctions... où il ajoute aussi celles des enseignants, sous-entendant ainsi qu'il a le pouvoir de nous sanctionner (ou de demander à ce qu'on le soit) alors que c'est faux...

[Voyageuse]

Pfff... Je crois que je devrais arrêter toutes ces rééducations pour ma puce, avec tous ces pros qui me disent que je devrais faire comme ci ou comme ça mais pas comme ça...

En l'occurrence, l'orthophoniste qui la suit depuis 4-5 ans (et qui a une bonne réputation dans le coin) n'arrive pas à faire progresser ma grande ; c'est un peu normal, vu ses multiples handicaps, que ça avance tout doucement, mais bref, je sens qu'elle a baissé les bras (elle voit que ma puce n'est pas motivée pour lire donc elle la fait jouer 30 min librement avec une bassine de riz pour travailler le concept de masse/volume/matière... j'ai rien contre mais ça me fait suer de creuser le trou de la sécu pour ça qu'elle fait tout aussi bien à la maison !)
Bref... Elle m'a sortit tout à l'heure que je mettais trop la pression à ma puce, que je devais revoir mes exigences à la baisse et accepter le fait qu'elle ne saura jamais lire... Et là je suis pas d'accord, elle n'a que 9 ans, c'est trop tôt pour dire ce qu'elle saura ou pas (à part certaines évidences : m'étonnerait fort qu'elle sache un jour écrire à la main ou compter !). Certes, il lui faudra beaucoup de temps, mais je sens qu'elle est capable d'y arriver un jour, elle a compris les bases mais il manque de la motivation et beaucoup d’entraînement...

Bref, cette chère dame m'a expliqué qu'il fallait que je cesse de la forcer à faire des choses qui ne la motivent pas, parce qu'à force d'être toujours forcée à faire des choses, un jour elle se fera agresser et n'osera pas dire non parce qu'on l'aura habituée à la forcer...
Bon, j'ai un peu raccourci la scène et les arguments échangés, hein, mais elle m'a quand même dit ça texto...
No comment... Suis resté scotchée...
S'est enchaîné un "débat" sur le fait que pour elle, tout doit passer par le jeu et le plaisir, alors que pour moi, dans la vie on doit aussi s'obliger à faire des choses qu'on n'a pas envie parce que c'est nécessaire à long terme... long terme qu'un enfant ne peut appréhender mais qu'un adulte doit donc lui imposer...
Elle m'a aussi dit qu'il y avait des choses plus importantes à développer chez une fillette que la lecture, par exemple qu'il faut qu'elle développe son sixième sens... je crois que j'aurais dû lui demander ce qu'elle voulait dire par là... J'étais trop scotchée pour trouver des arguments, je crois qu'on ne vit pas sur la même planète elle et moi.

Et donc, sur le fond, selon elle j'ai tort de l'obliger à s'entraîner à la lecture... l'"obligation" en question étant sous la forme d'un arbre où elle colle des gommettes avec récompense à la clé, ou du chantage "pas de devoirs, pas de télé"... L'ergo que j'ai laissé tomber il y a un an, lui, me reprochait de ne pas la pousser assez à travailler, de ne pas savoir la motiver... le contraire, quoi... Bref, je fais comme je veux et je ne supporte pas qu'un pro qui voit ma fille 2 fois 30 min par semaine me critique sur ma façon de l'élever !

J'ai fini par laisser tomber, je crois qu'il est temps que je change d'orthophoniste...

[Féérune]

Oui, tu dois changer c'est sûr.

Bisous Voya, et courage !

[Féérune]

La boîte à défoulement, on peut y poster des vidéos bizarres, non ?

Allons-y :
https://www.youtube.com/watch?v=OwvT85QZfbY

[Voyageuse]

Bon, voyons si cette boite à défoulement va m'aider à me sortir cette colère de ma tête....

MON BOSS EST UN *&*&#@*€#& !

Cause de la crise :
Je suis à temps partiel, cette année il m'avait donné le choix entre 10,5/18eme (3 classes) et 14/18eme (4 classes), j'avais choisi 10,5/18eme. Comme financièrement on est en train de couler, je demande 14/18ème l'an prochain ; je remplis ma demande en indiquant "entre 12 et 14" pour lui laisser une marge de manoeuvre (il peut me mettre 3 classes à 4h en puisant sur la marge). Trop gentille....
Sa réponse: 10,5/18, comme cette année, parce que sinon la non-titulaire qui a 4 autres classes ne voudra pas rester. J'insiste (je vais le voir exprès ce matin alors que je ne bosse pas le lundi). Chantage: "si vous voulez 3 classes à 4h il faut faire des EPI" (EPI ="enseignement pratique interdisciplinaires" pour les non-profs-qui-n'ont-pas-entendu-parler-de-cette-fichue-réforme, le truc qui ne sert à rien et qui te bouffe un temps phénoménal). "Je ne veux pas faire des EPI, je veux 4 classes". "Non".

Grrrr.... Il me semble qu'il n'a pas le droit de me refuser 4 classes puisqu'elles existent et sont attribuées à un non titulaire. Mais j'en sais rien. Je ne trouve pas les textes. Ça me mine, ça me met en colère, ça m'empêche de bosser sereinement mon agreg qui est dans 3 jours. Pas pu me concentrer sur mon boulot aujourd'hui. Je le hais !

[Féérune]

Voya, tu n'as vraiment pas de recours, quelqu'un qui soit au-dessus de ce sombre honnard, qui puisse t'apporter une réponse ?
C'est stressant, mais il faut que tu parviennes à surmonter les ennuis qu'il te fait. D'ailleurs, s'il sait que tu prépares l'agrégation, il y a des chances qu'il te mette juste des bâtons dans les roues pour te déstabiliser. A toi de le contrer simplement en persévérant dans ce que tu fais actuellement. Prépare l'agreg, reste concentrée dessus... Et nargue-le bien, ton affreux, quand tu l'auras réussi.

Et si tu rates l'agreg, venge-toi en lui faisant une vie d'enfer.

[Lothringen]

Grrrr.... Il me semble qu'il n'a pas le droit de me refuser 4 classes puisqu'elles existent et sont attribuées à un non titulaire. Mais j'en sais rien. Je ne trouve pas les textes.

Pour autant que je sache, le temps partiel n'est pas de droit, mais dérogatoire : c'est toujours un "temps partiel sur autorisation", à la libre appréciation du chef d'établissement. Par conséquent, il est dans son droit...

[Smidge]

Pour autant que je sache, le temps partiel n'est pas de droit, mais dérogatoire : c'est toujours un "temps partiel sur autorisation", à la libre appréciation du chef d'établissement. Par conséquent, il est dans son droit...

Je confirme. La seule chose que tu es en droit de demander (et qu'il ne peut pas te refuser), c'est un temps complet.

[Voyageuse]

Vous êtes sûrs ? Ici, statutairement, ce n'est pas un temps partiel "sur autorisation" mais un temps partiel "de droit". Donc je pensais que les textes étaient un peu différents dans ce cas... Mais peut-être pas après tout.
Et donc, en l'occurrence, il ne peut pas refuser le temps partiel de droit, mais il peut refuser de m'accorder la quotité demandée ? Moi je pensais que les textes donnaient une fourchette qu'il ne pouvait pas dépasser, par ex 2h en plus ou en moins du temps demandé. J'avais vaguement entendu dire ça... mais je n'ai rien trouvé à part un texte qui précise que lorsqu'il n'accorde pas la quotité souhaitée, il doit motiver son avis. Je ne sais pas s'il y a des possibilités de recours.
Du coup je regrette de n'avoir pas pris 14h cette année puisqu'il me laissait le choix à la fin de l'an passé (je ne suis pas sûre qu'il aurait baissé ce temps sans mon accord... quoique, c'est redéfini chaque année puisqu'on refait une demande; mais en tout cas on n'aurait pas été dans la mouise totale au niveau des finances).

La flemme d'appeler le rectorat, pas le temps de m'en occuper. Je vais passer tout à l'heure voir ce qu'il a répondu sur le nouvel imprimé que j'ai rempli, de toute façon ça doit partir aujourd'hui... Je signerai en mettant mes réserves, je me renseignerai ensuite sur ce qui est possible ou pas. Je vais me rapprocher de FO...
(et non, il ne le fait pas exprès pour me déstabiliser pour l'agreg, il n'en est pas à ce point... mais les papiers doivent partir aujourd'hui dernier délai, ça tombe juste à la même période)

Et je croise vraiment les doigts pour avoir ma mut'... Je ne supporte plus ce type.

Edit : souci réglé. Apparemment, il a téléphoné au rectorat et a ensuite complété ma fiche en mettant les 14h demandées. J'en déduis que le rectorat lui a fortement conseillé de me l'accorder. Donc qu'il y aurait eu une possibilité de recours. Bon, ce ne sont que des suppositions, au vu de son regard de glace quand il me croise...

[Féérune]

Le Rectorat a juste été intelligent, je pense... Décourager une espèce aussi précieuse que les enseignants, c'est franchement crétin.
Vas-y, tu peux lui faire des grands sourires, à ton boss : au pire il pensera que tu le remercies, au mieux il pensera que tu le nargues. Et lycée d'Versailles*.

*locution de vieux passionné de bouquins policiers (et non in French in ze text)

[vv221]

Et lycée d'Versailles*.

C’est du Bérurier ça, non ?
Je suis un grand fan de San Antonio

[Féérune]

Bérurier, ou plutôt Frédéric Dard, bien vu.

[Ailyn]

Courage Voya !

Chez nous, c'est tout aussi tendu, mais c'est l'administration entière qui est contre nous : on s'est aperçu début janvier qu'il manquait 2 jours de congé au compteur... normal, c'est l'application de leur merdier sur le temps de travail, sur un texte qui n'a pas été ratifié par le syndicat majoritaire, bref, c'est beau la vie, et c'est beau aussi l'informatique, ça se programme comme on veut !

Surtout qu'on a eu aucune annonce officielle... Donc ils peuvent très bien arriver en mode pinguouin et nous dire que ce n'est qu'une "simple erreur informatique"... Affaire à suivre.


Bon bref, ma réponse : grève aujourd'hui... Et je sens que je vais finir par signer dans un syndicat .

[Féérune]

Gréviste itou... Et je suis contente de ta réaction, chez nous ce sont malheureusement les plus âgés qui font grève, les autres ont même parfois le front de nous snober sur ce thème. Bon, ils vivront pour le regretter, quand on leur aura bouffé leurs "avantages"...

La plupart des dernières avancées sociales a été obtenue lors d'une grosse grève qui a duré (dans sa forme la plus aigüe) plus de 3 mois. C'était au siècle dernier.

[Mr Sylvestre]

Moi je dis, grève générale. Mais vu que je suis un chomeur né, forcément, c'est plus facile pour moi.


J'suis dég, ça faisait une semaine que j'avais réservé pour un covoiturage, mais je trouvais ça bizarre, la fille qui devait m'emmener répondait pas. Du coup aujourd'hui je lui ai laissé un texto, pas de réponse, je lui ai laissé un message sur son répondeur, pas de réponse non plus.
Le départ prévu pour 10h demain, vers 23h, j'en ai marre, j'annule le trajet. Je dois être remboursé à moitié normalement, toujours ça de pris.
Le site me demande pourquoi, je dis "conducteur injoignable", y a marqué que je vais être remboursé intégralement, et bim, une demi-heure après, je reçois un mail du site qui me dit que la personne conteste ! Mais elle m'a pas adressé la parole pour autant ! Faut le faire. Y a des gens vraiment pas bavards.

Avant d'annuler je lui ai bien expliqué en plus, mes messages, mes textos, je l'ai appelée... pas comme si j'annulais sur un coup de tête.



Première fois que je réserve pour voyager dans la bagnole de quelqu'un, et bien j'avais bien fait de jamais essayer, c'est aussi la dernière. Y a des gens du service juridique du site de covoiturage qui vont s'échiner là-dessus pour combien ? 32 euros le trajet ? N'importe quoi.

[Inarius]

Ne jamais annuler un trajet sur blablacar car dans ce cas, c'est de ta responsabilité.

Pour le reste, les salaires réels de la fonction publique ont progressé plus vite que l'inflation depuis 6 ans chez nous, grâce notamment aux quotas de promotion qui ont explosé, et voir ce que dit les syndicats me fout la gerbe : syndicats enseignants qui méprisent ouvertement les administratifs (ou écrire devant 1000 personnes comme dit Ailyn des semi accusations, à penser qu'elle est dressée contre eux et voir une intention derrière le moindre bug ou problème, amusant d'ailleurs car celui que tu signales, on l'a eu aussi l'année dernière ! ), syndicats administratifs qui se battent chacun pour leur filière sans rien en avoir à faire des autres - ou mieux, en les dénigrant - , et tous ou presque en tout cas d'accord pour désigner les contractuels comme l'ennemi (il suffit parfois de remplacer "contractuels" par "juifs" ou "femmes" ou "immigrés" dans leur tract pour se rendre compte d'à quel point certains propos sont choquants) ; enfin tracts, informations mensongères et partiales volontairement (à comparer par exemple des nombres de postes à des nombres d'ETPT ou d'employés pour dénoncer une suppression de poste fictive, tout ça pour réclamer des ouvertures de postes dans des domaines où le nombre d'étudiants...est en baisse), syndicalistes provenant d'employés fainéants au possible -heureusement pas tous - qui sont là parce qu'ils cherchent des décharges d'heures ou des à monnayer leur soutien au Président (par exemple, la femme de l'un a été nommée chargée de mission d'un truc qui ne sert à rien, juste après avoir soutenu le Président lors de son élection, alors qu'il y avait égalité avec l'autre candidat ; ou un autre qui a eu une quantité de promotion impressionnante en passant de catégorie C à directeur adjoint + 1ère classe alors qu'il est là depuis 5 ans, pour une fois un contractuel qu'on ne plaindra pas !).

Bref, je comprends le désamour pour les syndicats. Sur 10 peut être 1 dans mon université est vraiment bon. Et franchement, c'est dommage, car il y aurait du travail à faire.

[Ailyn]

Bref, je comprends le désamour pour les syndicats. Sur 10 peut être 1 dans mon université est vraiment bon. Et franchement, c'est dommage, car il y aurait du travail à faire.

Quand je vois comment c'est chez vous, je suis contente de ne pas y être...
Non, chez nous, à part un syndicat qui s'amuse à nous rejoindre quand ça le chante puis qui prend la tangente quand ça l'arrange aussi, c'est relativement solidaire : l'une des demandes hier était notamment de titulariser tous les CDDs, donc au delà de la question du salaire ou du temps de travail, y a quand même une certaine humanité là dedans...
Perso, en tous cas dans mon environnement de travail, je vois surtout que les gens ne comprennent pas ce qu'est un syndicat et surtout en quoi il est nécessaire de le soutenir pour lui permettre de nous défendre au mieux...

[Voyageuse]

Z'ont l'air grave chez toi, Iranius, les syndicats. Cela dit, y'en a 2-3 qui sont ouvertement affiliés à des partis politiques et qui de toute façon diront amen à tout ce que fait le gouvernement... Sans compter ceux qui ne cherchent qu'à obtenir des avantages pour eux. mais franchement, au niveau local, chez les militants de base, je n'ai pas ça du tout, je ne connais que des gens qui ont une vraie volonté d'aider. Peut-être parce qu'on est loin de Paris et des ambitions politiques ?

Contrairement à chez toi, je sais que dans l'enseignement (en tout cas l'enseignement privé), les syndicats se sont beaucoup battus pour que les contractuels ne restent pas avec un statut précaire, puis soient titularisés. Mais je comprends aussi la méfiance de ceux qui estiment qu'un gros recours aux contractuels suivi de titularisations, c'est de fait la fin des concours de recrutement (qui ont quand même l'avantage d'avoir un niveau d'exigence élevé et d'empêcher toute forme de piston)... et c'est le rêve des partis de droite...
J'ai lu récemment qu'il y a en moyenne une baisse de 8% du pouvoir d'achat, chez les profs, en quelques années. Ce que les politiques essaient de masquer en disant qu'avec l'avancement à l'ancienneté, un prof ne perd pas de pouvoir d'achat (ce qui est faux à partir du moment où tu arrives au dernier échelon, donc les 15 dernières années de carrière)... Et chez nous, il n'y a pas eu d'explosion des quotas de promotion, ils restent exactement les mêmes... Et il reste qu'à échelon égal, un prof gagne moins, rapporté à la valeur réelle de la monnaie, qu'il y a 10 ans. Et un prof qui doit se loger à Paris (ou près de la frontière suisse) galère énormément.
Bon, dès la semaine prochaine je m'occupe de me trouver un nouveau syndicat. FO peut-être, faut que je voie ce qu'ils donnent au niveau local...

[Inarius]

Perso, en tous cas dans mon environnement de travail, je vois surtout que les gens ne comprennent pas ce qu'est un syndicat et surtout en quoi il est nécessaire de le soutenir pour lui permettre de nous défendre au mieux...

Je suis d'accord avec ce point précis. J'ai un syndicaliste qui, lui, est vraiment très bon, qui (par exemple) m'appelle avant chaque CA pour préparer la liste de ses interventions, vérifier les chiffres, qui lit le bilan social, le rapport de gestion, qui ne fait pas dans ce que j'appellerai du syndicalisme populiste à faire des grands effets de manche pour rapporter des voix. Après, il n'y a pas le charisme de tribuns qu'on peut avoir chez les enseignants (et pourtant, il est de la CGT qui n'est franchement pas le plus conciliant des syndicats!), mais en tout cas moi ça me réconforte dans l'idée que ce genre de personne existe, et ça me fait garder espoir quand je vois les autres.

Pour moi - mais peut être c'est que je ne comprends pas à quoi sert un syndicat - un syndicat c'est quelque chose qui doit défendre les salariés, les représenter, TOUS, pas juste sa petite coterie , son petit bout de terrain. Les discussions sur le forum de l'université (où tout le monde reçoit notification par mail) pour savoir qui a le (plus de) mérite de tel ou tel avantage obtenu, c'est du non-sens. Mais ceci dit, ça s'explique, l'université, il y a 7 statuts différents (dont certains antogonistes, comme les enseignants chercheurs et les enseignants second degré (agrégés, certifiés) , ou les personnels administratifs université et ceux issus des corps du lycée et collège), peut être que l'hôpital est un peu plus homogène...

Pour revenir sur cette mobilisation d'hier, je suis relativement contre, car le seul mot d'ordre que j'ai vu partout c'est "augmentation des salaires". Même s'il y a quelques situations de tensions (les catégories C qui vivent à Paris, par exemple !), je préfèrerai mille fois que le gouvernement crée (ou arrête de supprimer, selon le ministère) des postes, plutôt qu'augmenter les personnes en place. 1% d'augmentation des salaires, ça pourrait être aussi 1% de création de postes c'est à dire 10 000 postes (pour les hôpitaux, ou les écoles). Ou alors utilisons cet argent pour investir dans des prisons décentes, dans de meilleurs équipements hospitaliers, dans la rénovation des campus, dans le soutien aux écoles en zone défavorisés. Enfin, bref, si vraiment un choix est à faire (après tout, pourquoi ne pas faire les deux), ça ne serait pas celui là que je ferais.

[Voyageuse]

Pour la grève d'hier, je reste furax que les syndicats "fonction publique" (généralistes) nous aient piqué le jour de grève qu'on avait prévu pour protester spécifiquement contre la réforme des collèges, ce qui a rendu notre message complètement inaudible... Les journaux ont parlé de la revendication sur les salaires, des taxis, et trois fois rien sur cette fichue réforme...
Moi en tout cas, la grève, je l'ai faite contre la réforme, pas spécialement pour les salaires (en général, et j'ai sans doute tort surtout quand je vois mon compte en banque à découvert, je suis beaucoup moins virulente pour défendre mon salaire que pour tout le reste : je me bats pour que le système reste viable et qu'on garde un service public de qualité, alors qu'ils veulent très clairement le réduire à peau de chagrin...)

[Ailyn]

Pour la grève d'hier, je reste furax que les syndicats "fonction publique" (généralistes) nous aient piqué le jour de grève qu'on avait prévu pour protester spécifiquement contre la réforme des collèges, ce qui a rendu notre message complètement inaudible... Les journaux ont parlé de la revendication sur les salaires, des taxis, et trois fois rien sur cette fichue réforme...
Moi en tout cas, la grève, je l'ai faite contre la réforme, pas spécialement pour les salaires (en général, et j'ai sans doute tort surtout quand je vois mon compte en banque à découvert, je suis beaucoup moins virulente pour défendre mon salaire que pour tout le reste : je me bats pour que le système reste viable et qu'on garde un service public de qualité, alors qu'ils veulent très clairement le réduire à peau de chagrin...)

Bah... Si tu vas par là, nous aussi, on nous a piqué notre jour de grève contre la réforme du temps de travail qu'ils veulent imposer dans nos établissements... De toutes façons, quand ce sera passé chez nous, ce sera appliqué partout ailleurs, alors bon... Chacun voit midi à sa porte, comme dirait l'autre.

[Drakkarrr]

J'suis dég, ça faisait une semaine que j'avais réservé pour un covoiturage, mais je trouvais ça bizarre, la fille qui devait m'emmener répondait pas. Du coup aujourd'hui je lui ai laissé un texto, pas de réponse, je lui ai laissé un message sur son répondeur, pas de réponse non plus.
Le départ prévu pour 10h demain, vers 23h, j'en ai marre, j'annule le trajet. Je dois être remboursé à moitié normalement, toujours ça de pris.
Le site me demande pourquoi, je dis "conducteur injoignable", y a marqué que je vais être remboursé intégralement, et bim, une demi-heure après, je reçois un mail du site qui me dit que la personne conteste ! Mais elle m'a pas adressé la parole pour autant ! Faut le faire. Y a des gens vraiment pas bavards.

Avant d'annuler je lui ai bien expliqué en plus, mes messages, mes textos, je l'ai appelée... pas comme si j'annulais sur un coup de tête.



Première fois que je réserve pour voyager dans la bagnole de quelqu'un, et bien j'avais bien fait de jamais essayer, c'est aussi la dernière. Y a des gens du service juridique du site de covoiturage qui vont s'échiner là-dessus pour combien ? 32 euros le trajet ? N'importe quoi.

C'est vrai que pour une première fois, c'est décevant mais je t'encourage à essayer de nouveau. En tant que covoitureur depuis longtemps et ayant un entourage le pratiquant aussi, que ce soit comme conducteur ou comme passager, je t'assure que ce genre de personne est l'exception et pas la norme. En 4 ans de covoiturage avec des inconnus, je n'ai vécu qu'une seule mauvaise surprise, à savoir un conducteur très en retard (environ 2h) qui n'a pas jugé utile de me prévenir alors que je l'attendais déjà (heureusement pour moi, la gare était à proximité et j'ai donc voyagé par mes propres moyens).
Je pense que c'est comme le vélo, il ne faut pas avoir peur de te remettre en selle après la première chute, sans compter que tu peux faire de belles rencontres, économiser des sous et contribuer à la réduction du nombre de voitures sur la route.

[Voyageuse]

Bon, je suis en colère contre moi-même! Oui, oui, ça arrive.... J'ai réussi à foirer complètement un oral que je croyais gagné d'avance !

Je tire le sujet, je souris, parfait, je sais exactement ce que je dois y mettre. Faut que je choisisse 4-5 exercices (niveau bac+2), que j'argumente mon choix, et que j'en présente un totalement en détail... je sais où trouver des ex, je sais même lequel je vais présenter en détail, je l'ai bossé il y a 15 j et j'ai su le faire, certes avec quelques passages difficiles, donc je me dis que j'y consacrerai la dernière heure de ma préparation (sur 3h)...
Donc je cherche des exos, et y'en a trop, difficile de trancher, j'hésite trop, le temps file... et je dois recopier les 5 que j'ai choisis, au propre pour le jury, je m'applique, le temps file... Et il ne me reste... que 20 minutes...
Bon mais c'est pas grave, cet ex je sais le faire, voyons un peu... je lis l'ex, la correction (quasiment pas détaillée, juste les grandes lignes), les deux premières questions tout va bien, et puis... "merde mais pourquoi ils disent "on en déduit donc que...", ça vient d'où ? Mince, je vois pas le lien avec ce qu'il y a avant, il me manque une étape..."... et là, je regarde ma montre, H-5min... panique... plus moyen de réfléchir, je sais que c'est le passage délicat qui m'avait un peu posé souci il y a 15j, mais en 5 min je n'arrive plus à trouver la clé...
J'arrive devant le jury dans un état de panique totale, je ne sais plus rien, je n'arrive plus à rassembler mes idées pour présenter mes exercices, je fais vraiment un oral catastrophique, je ne sais même plus faire le début de l'exercice que je dois détailler, je bloque à l'étape qui me manque, j'invente une idée foireuse... J'ai ensuite répondu de travers à la plupart des questions. J'avais le cerveau totalement en panne, je ne savais plus réfléchir, raisonner, j'avais tout oublié! Etrangement, il me restait la mémoire des noms des théorèmes (mais pas leur énoncé !) ou quelques faits mathématiques, je pouvais leur donner des résultats que je ne pensais pas avoir retenu... mais ma mémoire "procédurale", si on peut dire, était en panne, je n'arrivais absolument plus rien à faire, ni à donner les conditions d'application des théorèmes, ni rien! J'ai tout mélangé.

Je suis furax! Il aurait suffit que je gère mieux mon temps et c'était dans la poche, ce sont des choses que je sais faire bon sang ! Ce matin tout m'était revenu et je me demande encore comment j'ai pu sortir des énormités pareilles ! Ca ne m'est jamais arrivé, ce genre de chose. Un coup de panique, le blanc total. Spectaculaire et affolant.
Suis d'autant plus furax que l'oral de la veille s'était plutôt bien passé (je pense avoir 12-14), bref j'avais des chances raisonnables de réussir ce putain de concours... et j'ai tout foiré bêtement !

Pas encore tout à fait remise... J'ai dû griller quelques neurones sous l'effet du stress, j'ai du mal à réfléchir, à faire cours, j'oublie tout, je ne sais plus mon emploi du temps, je me trompe en corrigeant les copies... Faut le temps que les choses rentrent dans l'ordre dans mon pauvre cortex cérébral malmené...
Faut être maso pour passer ce genre de concours: bosser comme un dingue plusieurs mois, subir un stress énorme... tout ça pour rien.
Dégoûtée.

[Ailyn]

Courage Voya !

Une chose à la fois : là tu es passée, il te faut le temps de te remettre... tu verras bien !
C'est un concours difficile, c'est certain (vu ce que tu expliques, il y a longtemps que je suis déjà aux fraises moi !), et pour l'instant, tu y a survécu jusqu'au bout ! C'est énorme !
Ne minimise pas tes efforts ni ton talent, chaque chose en son temps !

[Féérune]

Ah, ça c'est rageant... Du vécu aussi, de mon côté...

Voya, je suis vraiment désolée ! y a t-il un moyen de rattraper, une liste complémentaire au concours, bref un truc qui sauve in extremis ?

[Voyageuse]

Bah, en un sens, je sais maintenant que j'ai le niveau pour l'avoir (suffit de le maintenir, ce niveau, ce qui ne sera pas une mince affaire vu la charge de boulot qui se profile l'an prochain)... Et en un autre sens, je sais la quantité énorme de boulot que j'ai fourni au cours des deux derniers mois et surtout les 3 dernières semaines, j'ai sacrifié mes vacances, mes week-end... ça fait pas envie de recommencer... mais j'ai désespérément besoins de sous, donc tôt ou tard faut que je l'aie. Dommage que ce ne soit pas cette année, parce que l'an prochain on a un emprunt à négocier et un salaire d'agrégé aurait rudement aidé!

Et non, y'a pas de rattrapage. juste le concours externe, largement au-delà de mon niveau à moins d'un gros coup de chance qui tiendrait du miracle (le genre de chose qui ne m'arrive jamais)... les oraux sont fin juin, je saurai si je suis admissible fin mai... et si je veux saisir cette chance infime de l'avoir, faut que je me remette au boulot tout de suite pour 2 mois... ça fait franchement pas envie.
Je vais quand même m'y mettre de manière raisonnable, plus light, disons 6h par semaine, en vue de préparer l'an prochain (et si je suis admissible je passerai à nouveau 3 semaines de folie en juin)