Hé ! J'ai jamais répondu à ce sujet au final
Alors, mon top 5 des déceptions fantasy...
Pour qu'il y ait déception, il faut qu'il y ait espoir, donc généralement... mes déceptions concernent des séries dont j'avais aimé le début... Je n'ai pas relevé les bouquins sur lesquels je n'avais aucune attente particulière et que j'ai trouvés merdiques (genre... non, allez, je ne dis rien).
Sans réellement les classer :
1. La manière dont tourne
la Roue du Temps (ouh, le mauvais jeu de mots).
J'ai découvert cette série en 1993, j'ai dévoré In English les cinq premiers tomes, et puis j'ai craqué dans le sixième. Le héros est trop merveilleux, trop puissant, trop imbuvable, il y a trop de personnages secondaires, dont certains n'ont aucun intérêt et avec lesquels on se tape de looooooooooongs chapitres interminables. Bref, déception, d'autant que j'avais vraiment accroché au départ. Je les ai rachetés en français, en me disant qu'un jour, je me relancerais dans le tout... mais ça ne me tente pas fort et les petits volumes argentés prennent la poussière.
2. La relecture en français du cycle de
Deverry de Katharine Kerr
Série découverte à la même époque que la précédente, dont j'avais dévoré les six premiers volumes à 18 ans. En relisant le premier vers 30 balais, je me suis demandée si c'était la traduction qui était merdique, ou si mes goûts étaient vraiment aussi lamentables à l'époque... Je n'ai pas encore tranché cette question critique. Peut-être que je préfère ne pas savoir.
3. La manière dont tourne
Les Aventuriers de la Mer
Disons simplement que je déteste les dragons. Et avec Le Trône de Fer qui est en train de virer de la même manière, c'est mal embarqué
4. La fin du
Cycle d'Ambre de Roger Zelazny
Pourquoi fallait-il une fin, d'abord ? Pourquoi fallait-il qu'il meure ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
5. Ça se bouscule au portillon, mais la
Belgariade, misère... J'ai quand même été au bout, mais un ramassis de poncifs de cette envergure, c'est spectaculaire...
6. Je mets un 6 parce que le 4, c'est pas une vraie déception. Les Chroniques de Thomas Covenant l'Incrédule de Stephen Donaldson. C'est censé être un chef d'oeuvre de la fantasy. Diable que c'est pénible à lire, que le héros est désagréable... ou alors peut-être Stardust de Neil Gaiman. Pourtant j'aime Neil Gaiman par défaut. Mais dans le genre cul-cul la praline...
Argh, j'ai l'impression que je pourrais aisément trouver un 7, un 8, un 9, un... Alors je m'arrête.